
6 8 8 F A R
Changement admis dans le fens de ce mot. Nuances entre
caprice, bizarrerie, fantaifie. VI. 403. a. Différence, entre
avoir des rantaifies 6c être fantafque. Fantaifies riiufquées.
Ibid. b. M l
F a n t a i s i e , ( Morale ) paffimrqui n’a fa fourCe que dans
l’imagination. Defcription de cette paffion par Tes effets.
Quelle eft là caufe des fantaifies. Comment elles tyranni-
fent les ames foibles. Fantaifies de modes. La fantaifie fuf-
pend la paifion par une volonté d’un moment » & le caprice
interrompt le caraâere. VI. 403. b.
Fantaifie, moyen de corriger quelquefois un jeune homme
6e fes fantaifies. VII. 796. b.
Fantaifies des malades. On doit quelquefois y avoir égard.
F a n t a i s i e , (Mufiq. ) piece de mufique inftrumentale,
tm’on exécute en la compofant. Différence entre caprice
oe fantaifie. VI. 403. b.
F a n t a i s i e , ( Manège ) différence entre ce qu’on appelle
défenfe & fantaifie dans un cheval. VI. 403. b.
F a n t a i s i e , (Peint.) deffmer de fantaifie. VI. 404. a.
FANTASQUE, bizarre , capricieux , quinteux , bourru ,
( Synon. ) II. 268. a. XIII. 722. a.
FANTASTIQUE, genre. ( Beaux-arts) VI.682. b.
FANTOME, (Gramm.) image qui nous fait imaginer hors
de nous des êtres corporels qui n’y font point. Caufes de
ces fenfations. On a appliqué le nom de fantôme à toutes
les idées fauffes qui nous tourmentent, & nous impriment
de la frayeur. Vf. 404. a.
F ANTON, ( Serrur.) forte de ferrure deftinéc à fervir de
chaîne aux tuyaux de cheminées. Deux fortes de fantons.
Defcription 8c ufage. VI. 404. a.
FANTONI, {Jean ) anatomifte. Suppl. I. 4Ô3. b, 8c phy-
ftologifte. Suppl. ' IV. 3 54. b.
FANUM, (Lifter.) temple ou monument qu’on élevoit
aux empereurs après leur apothéofe. Etymologie de ce mot.
Cicéron inconfolable de la mort de fa fille, réfolut de lui
bâtir un temple, fanum. Comment il jufiifie cette apothéofe
de fa fille. On trouve plufieurs exemples de ces apothéofes
domeftiques chez les Grecs. On a cependant lieu de croire
que Cicéron n’exécuta pas fon deffein. VI. 404. b.
Fanum, lignification de ce mot. XVI. 89. b.
F ANUS, il n’y a jamais eu de dieu de ce nom, comme
on le dit dans l’Encyclopédie; mais voyez E a n u s .
FAQUIN, ( Maneg. ) Courir le faquin, efpece de jeu fort
en ufage chez les Romains. Juftinien le diltingua des jeux
de hazard qu’il défendit. Inventeur de ce ieu. Origine des
noms quintaine 8c faquin qui leur furent donnés. Changement
qu’on fit à cet exercice dans les maneges. Cette courfe
& celle des bagues font de toutes celles qui ont été pratiquées
à cheval, les plus agréables fie les moins dangereu-
fes. Ces jeux cependant ne fauroient être regardés comme
préférables au maniement des armes. La courfe de la quintaine
a encore lieu dans certaines coutumes locales, 8c dans
certaines circonftance's. VI. 405. a.
FAQUIR, voye{ F a k i r .
FAR, (Littir. Agricult.) efpece de blé ainfi nommé par
les Latins. Suppl: I. 913. a. 914. a , b. 915. a. Différence
entre le far & le triticum. 914. b.
FARAMOND, ou P h a r a m o n d , premier roi de France.
(FUJI, de Fr.) Obfervations fur ce prince. Pays qu’occu*
poient les Francs fous fon regne. Suppl. III. 4. a. Ses fils.
Des rois des Francs & de leur autorité. Moeurs de cette
nation qui donnèrent lieu à la loi falique. C ’cft improprement
que Pharamond efteonfidéré comme roi de France. Ibid.
b. J 'oyer P h a r a m o n d .
FARCE, (Belles-lett. ) raifons que donnent en faveur de
ee fpeâacle ceux qui le protègent. Ces raifons combattues.
VI. 405. b. Dans quelle forme il faut iaiffer ce fpeâacle à
la gromere populace. Ibid. 406. a.
Fa r c e , (Littér. Poifie) dans le tems que le fpeâacle
françois étoit compofé de moralités & de fouies, la petite
piece étoit une farce très-fimple 8c très-court». Le modèle
de la farce eft l’ancienne comédie de l’avocat Patelin. Morceau
de la feene de Patelin avec le berger , qui peut en
donner une idée. Suppl. III. 4. b. Célébrité qu’eut cette
piece. Caraâere de naïveté qu’on remarquoit dans les farces
de ce même tems. Comédie des proverbes donnée en 1616
par Adrien de Monluc. Ibid. 3. a. Morceau de cette piece.
Pourquoi le goût des farces s’eft foutenu dans le tems même
ou la bonne comédie a été connue. Ibid. b.
. Farce, celles qu’on repréfentoit chez les Romains, 1. 797.
J^Le gout des farces fubfifta toujours chez les Grecs. ÎX.
«61. i. tfp.ee d. farces appellées parades. XI. 888. a , b.
Farces autrefois en ufage en France fous le nom de fouies.
XV. 384. b.
- FARCEUR, voye{ B a l a d i n , H i s t r i o n , M im e . Farceurs
que les Romains firent venir d’Hétrurie. VIII. 230. b.
XIV. 734. b. La France infeâée de farceurs par Henri III.
671. a. Anciens farceurs provençaux appeUés comirs. 683. *.
4u en aonne ooieyfel. VI. 406. a. Sienes d» ¿ ‘
Divers noms imaginés pour défigner plufieurs lerrtes defcrcîü*
Prognoftics quou a portés relativement 1 cette mabd?'
félon les parties qui en ont été affeôées Cauf.. j . '
maladie. /W. i. Carafteres du &rcin bénin, de celui do"'
la malignité eft redoutable. L’animal atteint d’un fircin •
a deda malignité, doit être réparé de ceo* qui fom
On doit lempêcher de lécher la matière qui échanj
ulcères. Defcription du chapelet dont on fe fert dan.
but. Indication à fuivre dans cette maladie. Ibid "
Maniéré delà ttaiter, dans toutes fes circonflances *
dens .Ibid.b.
Farcïn, ébullition, deux maladies des chevaux Cnm~
on k s diffingue. V. t 7. b. Sur le farcin, v o y n i ^ S !
FARD, {A n cofititif.) ce qu’on entendoit autrefois n..
art cofmétique ou U n de farder. VI. 408. e. L’amour di
la beauté a tau imaginer de tems immémorial, tous les moyens
qu’on a cru propres à en augmenter l’éclat, à en nerué.
tuer la durée. L’antimoine eft le plus ancien tard dont il
folt fait mention dans fhlftolre. Moyen que les femmes em
ployoient dans l’Orient pour faire paraître leurs yeux grandi
& bien fendus : exen.ple de Jefabel. Divers palfagcs de
l’écriture fur ce fujet. Tertullien & S. Cyprien déclame-
rent contre cette coutume ufitée de leur tems en Afrique
de fe peindre les yeux 8c les fonrcils avec du fard d’antimoine.
L’ufage de le noircir de fard le tour de l’oeil eft
encore obfervé chez plufieurs peuples de l’Orient fit en
Arabie. Les femmes barbarefques fe peignent auffi les paupières
avec la poudre de mine de plomb. Ibid. b. Le même
ufage pratiqué par les femmes d’Egypte. A la coutume de
fe peindre fes yeux avec de l’antimoine, les femmes grecques
joignirent l’ufage du blanc 8c du rouge jufqu’alors
inconnu. Les recherches les plus raffinées en ce genre introduites
à Rome avec le luxe 8c la galanterie. Ce que Juvenal
nous dit des bapfes d’Athenes, de ces prêtres efféminés qu’il
admet aux myfteres de la toilette, fe doit entendre des dames
romaines. Partage de Pline le naturalifte fur l’ufage de fe
farder des dames romaines. Détail de tous les ufages que
la mollertc avoit introduits parmi elles pour la propreté fit
l’ornement du corps & du vifage. Recettes détaillées de
fards qu’Ovide confeilloit aux dames de fon tems. Autres
recettes indiquées depuis. Ibid. 409. a. Effet que produifoit
la pluie fur un vifage fardé. Fard onâueux dont fe fervoit
Poppée, 8c qu’elle mit à la rarfde. Efpece de mafque dome-
ftique que formoit ce fard. Quel étoit le rouge ou fucus
dont les dames romaines fe fervoient. Fucus métallique que
lei Grecs & les Romains employoient pour le blanc. Ibid. b.
La plupart des peuples de l’Âfie & de l’Afrique font encore
dans l’ufage de fe colorier diverfes parties du corps. Ufages
des femmes Ruffes, des Groenlandoifes, des Zembliennes,
des Mingréliennes, des Japonoifes de Jcdo , des infulaires
de Sombréo au nord de Nicobar, de quelques femmes du
royaume de Décan. Ce que pratiquent à cet égard les Arabes,
les Turquefles Africaines, les femmes Maures,les filles
des frontières de Tunis, les femmes du royaume de Tripoli,
la plupart des filles negres du Sénégal, les négrertes de Serra-
Liona. Ufages des floridiennes de l’Amérique feptentrionale,
des femmes fauvages Caraïbes. Comment s’introduifit en
France l’ufage du blanc ,8c du rouge. Sujet d’une hymne de
Çallimaque, dans lequel ce poète indique les différens moyens
qu’employerent Vénus & Pallas pour remporter le prix de
la beauté. Ibid. 410. a. Réflexion de Rica dans les lettres
perfannes fur le motif qui engage les femmes à employer
le fard. Inutilité des rertources de l’art pour rétablir la b**ut*
qui n’eft plus. Danger du fard.'Quel eu le fard le plu.s irvi1”
tant de la jeuneffe, 8c le feul qui puirte embellir la vieillelic.
Noftradamus a donné un traité fur cette matière qu oii ne
peut trouver. Ibid. b. . . . '
E ard , ( Art cofmet. ) correâions à foire à cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. III. 5. b. i b
Fard, ufage de 1 antimoine en qualité de ferd. • L: 5°4* •
Racine ? rouge dont les femmes Grecques fe fervoient pou
fe forder le vifage. XIV. 308. b. Sur le fard, voyei ROV
4°FÀRDEAU, charge , poids, faix, différente« ftgmficati«“
de ces mots. III. 1 qy.b .'De la force d e l ’homme pour po
certains fardeaux. VII. 121. a , b. Machines pour élever
fardeaux. Foyer E s c o p e r c h e , G r u e , bc.
FARDELLA , (Michel-Ange) XVL 365. a. ..
FARE de Mejjine, ( Giogr) Ce qu’il a de remarquable-
Charibde & Sylla. VI. 410. b. Voyez P h a r e .
F a r e , ( Charles-Augufie de la) XVlI. 368. i y
FARENHEIT, ( Thermomare de) Sa graduation.pum *
r e
FAR
940. b.
FARGUES oit FARDES, {Marins) Deferiptlon &
F A R F A S 68 9
de ces pièces de,la conftruâion du-,yairteau. Leufs dimén-
fions dans un yaifleau du premier , r^ng. VI. 411. a.
FARILLON, ( Pêche) terme ufité.dans le reflbrt de 1 amirauté
du Poitou, 011 dès fables d’Olonne ; nom que. l ’on donne
à la pêche au feu. Defcription de cette pêche; VI. 411. a. Ufage ,
des orpliies qui proviennent de cette pêche. Les orphies
annoncent à la côte du cap-Breton, l’arrivée .des fordines.
Ibid.b. '
FARINE (poulang.) Celles qui font propres à faire'du
ain. D’où viennent la plupart des formes qui s’emploient à
aris, & .qui ne font point moulues dans cette ville ni aux
environs. Quelles font les meilleures; VI. 411; b. .
F a r i n e , ( Boulang.) qualités & .ufages des différentes
fortes dé farines de froment. Suppl. III. 3; b. Maniéré de me-
furer la farine. Marques auxquelles on r,éconnoît la bonne
forme. Moyens de:garder la farine fans qu’eîle fe gâte« Obfer- 1
varions économiques fur la farine. De la quantité de fon que '
rendent les grains moulus, fui vaut leurs différentes; qualités.
De la quantité de pain que produit une quantité déterminée
de farine félon fa qualité. Ouvrages à confulter. Qualité du
pain bis que font les boulangers après avoir foit remoudre le
fon. Ibid. 60 a. Moyens finguliers qu’emploient les meûnièrs
pour yofer, la fine farine. Procédés qu’employa un ■ chymifte
pour découvrir,fi une certaine, forine fufpeâée contenoit de
la terre glaife ou calcaire blanche, pu au plâtre* ou du tuf
moulu. Ouvragés à confulter fur les farines des .anciens 8c
celles des différens peuples. Ibid. b. Qualités & ufages de la
' farine de pois,' de feves, de glands féchés au four, de pommes
de terre, de blé nouveau & de blé germé. Préparations
de farine d’orge pour nourrir les malades, particulièrement
ceux qui font attaqués de phthifie. Ibid. 7. a.
Farine, étymologie de ce mot. Suppl. I. 914. a. Des divers
moyens dont on .s’eft fervi pour convertir le blé en farine.
II. 339. a. X. 828. a, b. 829. a , b. Suppl, III. 063. a. Voye[
M o u l in 8c M o u t u r e , Maniéré de faire la forine de froment.
Suppl.HI. 920. a , bt Infiniment qui fert à féparer le
fon de la fariné. II. 228; b. Examen de la fubftance forineufe
du blé. Suppl. I. 379. a. Suppl. III. 207« b. 208. a. Farine des
blés fecs préférée à celle des blés humides. Suppl. I, 739. a.
Graines mêlées au blé qui nuifent à la qualité de la farine.
16. a , b. Qualité de la forine du blé marné , 9211 a, du blé
arbu & du blé de mars. 922. a. Des différentes fortes de
forincs de blé fuivant les différentes efpeces de mouture. Suppl.
III. 919. b. bc. Quantité de farine que rend un feprier de
blé. Poids du pain qui en réfulte. Suppl. IV. 781 .a. Farine
de feigle : manière de la faire. Suppl. lll. 921. a , b. Produit
que le feigle donne en farine. Suppl. I. 922. b. Produit de
l ’orge , en fariné : qualité de cette forine, 923. a. De la farine
d’orge froiUeneé. Suppl. IV. 410; b. Note. Qualité de la farine
d’épeautre..409. b. De l’achat des blés & des farines pour les
boulangers! IL 361. a. Diverfes efpeces de farine dont les
boulangers font du pain. XI. 749. a , b. Gruau, efpece de
farine. XII. 971. a. De l’ufage de la farine de millet. X. 318.
a. Farine que font les fauvages du Bréfil, appellée ovi-pou.
XI. 709. b. Qualité de la forine d’Angleterre : en quoi con-
ftfie le juérite 8c la bonne qualité de la farine de iroment :
Qualit^ue là farine d’Italie fie de celle de Picardie : précautions
à prendre pour les farines qu’on exporte, 8c pour celles
qu’on voiture, fur mer. XVII. 772. a. Quelles font celles que
les Françdis tranfportent fur mer. Ibid. b.
F a r i n e & F a r i n e u x , ( Chymle, Dicte, Mat. médic. )
’Acception'la plus commune du mot farine. Ce que les chy-
miftes entendent par Corps forineux , fubftance forineufe.
Quelle eft l’union que cette fubftance fubit avec l’eau. VI.
411. b. Nature 6c propriétés du corps forineux. On peut concevoir
ce corps comme une efpece de corps muqueux dans
la compofition duquel le principe terreux furabonae. Produit
de la diftillarion des corps forineux. La fubftance forineufe
eft abondamment répandue dans le regne végétal : différentes
plantes dans lefquellcs la nature nous la préfente. Diftinc-
tion des plantes en trois clartés , félon les différens degrés
dans lefquels leurs farines poffeaent les qualités rapportées
dans la définition du corps farineux. Ce font les fubftances
forineufes qui fournirtent l’aliment principal des hommes 6c
a’un grand nombre d’animaux. Ibid. 412. a. Plantes forineufes
que les hommes ont améliorées par la culture. Différentes
efpeces de plantes employées pour la nourriture chez différens
peuples. Poudre alimenteufe qui. nourrit un adulte, 6c
le met en état de foutenir des travaux pénibles, à la dofe de
fix onces par jour. On a tenté fans fuccès de foire du pain
avec la racine de fougere. L’idée de convertir les os humains
en aliment à titre de corps farineux, ne peut être tombée que'
dans une tête effentiellement ignorante. Ibid. b.
Propriitis médicinales des farineux. Farineux préparés par la
fermentation : voyeçPAlN : farineux non fermentés, femences
légumineufes, graines de plantes graminées dont on fait des
bouillies, des crèmes, des potages. VI. 412. b. Qualités qu’attribue
aux farineux le fyfteme dominant de médecine, 6c qui
les font employer dans les maladies chroniques. Maladies
Tome 1.
dans iefouefies les forineux non fermentés, font regardés
cbmmé Souverains. La pente à fe convertir en acide, 6c à
engendrer dans les humeurs l’acide fpontané 6c le glutineux,
attribuée aux farineux, eft une qualité vagiie 8c mal définie :
on ne fourbit leiir reeonnoître aucune qualité véritablement
médicamenteufe , altérante j exerçant une aétion prompte
fur les humeurs ou les folides. On a reproché aux forineux
non fermentés d’être pefans à l’eftomac ; changement qud,
d’après ce principe ; M. Rouelle a propofé pour la bouillie
des enfans : obfervations de l’auteur liir ce fujet. Ibid. 413. a.
Effets bien reconnus de l’ufage des alimens farineux non fermentés;
Ibid. b.
F a r in e d e b r i q u e * ( Chyme.) VI. 413. b.
F a r in e -, ( Mat. médic. D'tetc ) Diverfes farines éniployéés
en médecine.- Ge qu’allegue M: Rouelle contre l’ufoge des
bouillies^qu’on prépare ordinairement pour les eufons. Comment
il voudrait qu’on préparât cet aliment. VI. 41 y. b.
F a r in e s RÉSOLUTIVES, (les quatre) (Pharmacie) Autres
farjnes également réfolutives. Ufage des,premières. VI. 414. a.
Farines tifolutives, propriétés de la farine de feye, VI;
¿49. ai de celle de lupin , IX. 748. b. de celle d’orge, XI.
63 2. a. de celle d’orobe. 660. a.
; Farine j divination parle moyen de la forine. I. 236. a. IV.
489. bi
F a r in e m in é r a l e , (Minéral.) efpece de terre crétacée,
femblable à la farine de froment. Ufage funefte qu’en ont fait
en qualité d’alimens, certaines gens en tems de famine. VI.
414. ai
F a r i n e e m p o i s o n n é e ;.( Chyrtu Méiall.) arfenic fublimê
dans. les travaux en grand.' VL 414. a.
Fariné, farineux, en peinture. VI. 414. a:' b
FARISINA, (canalde) Suppl. III. 184. a. ■
FARLOUSE, ( Omith. ) alouette des prés. Lieux où elle
foit fon nid. Difficulté de l’élever. Elle cllante très-agréablement.
Vl. 414. a-,
FARNESE, galerie dti cardinalFarriefc. V; 326. a. Jardin
Farnefe. XIV. 330. b. Palais Farnefe. 33t. b. 332.a. Tau-
reau-fornèfe. XV. 940. à. Hercule farnefe repréfenté -, vol.
JII. des pl. Deffein, pl. 33; r
FAROUCHE , ( Maneg. ) cheval farouche : defcription
d’un tel animal. Quels font ceux en qui fe trouve ce caraacre;
Moyens de les adoucir. VI. 414. b. Obfervations fur le fom-
meil des che.vaux, qu’on a cru devoir interrompre pour les
apprivoifer. Expédiens généraux que nous devons employer
pour fubjuguer les animaux, & les ataener à la fociétè de
l’homme. Ibid. 413. a.
FARRAGO, ( Langé latin.) étymologie de ce mot. Supph
FARTEURS, engraijfeùrs j ( Hift. anc. ) valets deiHnés à
engraiffer de la volaille. Autres qui étoient employés dans la
cuifine fous le même nom. On le donnoit aufli aux nomen-
clateurs : quelle étoit leur fonâion : pourquoi on les nommait
forteurs. VI. 413. a.
FASCE, (Blafon) piece honorable. Différens nombres
de fofees dans l’écu. Ce que repréfente kt fofee. Suppl. III. 7. a.
F a s c e , (Blafon) piece honorable. Suppl: IV. 367..a. Fafce
componée. III; 766. b. Fafce divife. Suppl. II. 731. a. Efpece
de fafce appellée hameide. VIII. 3 3. a. Jumelle. Suppl. III.
676; b.. Deux fofees : trois fofees. Suppl. IV; 367. b. Fafces
appellées tierces; XVI. 321 : b. Voyez les planches de blafon,
vol. II. des pl;
FASCÉ, (Blafon) écu fofcé; Voyez pl. IH. du blafon.
Suppl. Chevron falcé; Pièces fafcées. Étymologie de ce mot;
Suppl. III. 7. b:
FASCÉ, (BlafonS Suppl. IV. 184. a-,
FASCIA-LATA (Anatom.) im des mufcles de la cuiffe 8c
de la jambe. Sa defcription. Pourquoi les anatomiftes ne s’accordent
point fur fon étendue, v l. 413. b. Quelle eft celle
que l’auteur de cet article lui donne. Le fofcia-lata eft une
partie aponévrotique, qui enveloppe ldS quatre mufcles qui
font l’extenfion de la jambe. Divers ufages de cette membrane.
Obfervation que doivent faire les chirurgiens lorfqu’il
fe forme un abcès fous le fofcia-lata. Ibid. 416. a.
. FASCINATION, ( Hift. Pkilof. ) maléfice produit par une
imagination, forte , qui agit fur un efprit ou un corps foible.
Effet des émanations du corps d’une vieille femme fur les
organes d’un enfant. Définition des fafeinations magiques, donnée
par Perkins. Idée que Frommann nous donne de la fofei-
nation. VI. 416. a. Il n’y a peut-être pas de preuve plus fen-
fible de la communication dangereufe des imaginations fortes 4
que celles qu’on tire des hiftoires des loups-garoux; Ce que
penfe F. Claude fur la tranfmutation des hommes. Caufe des
vifions des forciers, félon J. de Nynauld. Comment les commentateurs
expliquent la métamorphofe de Nabuchodonofor;
Homme changé en mulet. Eutelidasfe fafeina lui-même, 6c
devint amoureux de fes charmes. Hippocraie obièrve qud
les apparitions d’efprits avoient plus tait périr de .emmes 2ue d’hommes. Selon Mercurialis, les corps des enfons &
es femmes font plus expofés à la fefeination. Maladiesqptor
M M M M m m m m