
44° CRI geancc des crimes *, de la voie de la plainte. Crime graciable»
Ibid. b. Crime grave. Crime parfait. Crime preferit. Crime
privé : chez les Romains, on diilinguoit tous les c r im e s en
publics 8t privés. Parmi nous , on. ne qualifie de c r im e s q u e
ceux qui bleffcnt le public. Par qui doit fe faire , parrni n o u s ,
la pourfuite des crimes publics & .celle des délits prives. Cri- 1
men repetundarunu Ibid. 470. a. .
Crime ; quatre fortes de crimes. XII. 249* a‘ . r ^ ^ -un?
de crimes doivent tomber les peines ignomimeules. Vlll.
349. a. Les crimes font plus ou moins communs, félon que
les peines font plus ou moins rigoureufes. XV1J. 439. b. Des
crimes dont un. corps ou une communauté le rend coupable.
IV . 670. a. Crimes légers. IV. 788. b. Crimes inexpiables
chez les anciens : paffage de l’efprit des loix fur les crimes
inexpiables. VI. 305. b. Efpeces de crimes auxquels toutes
lettres d’abolition font reftifées. VII. 804. a. Suppl. I. 30. a.
Les gouvernemens doivent particulièrement s’appliquer à
prévenir les crimes. Suppl. Ifl. 592. b.
CRIMÉE, ( Géogr. ) fous quel nom les anciens la con-
noiffoient. Ruines qu’on y obiervc. Du gouvernement des
habitans de la Crimée. IV. 470. a.
Crimée : température de ce pays. Suppl. IV. 228. ¿. Principales
places de la Crimée. Xll. 3 50. b. Kan de Crimée. IX.
ï i o . b. Tartares de Crimée. X v . 921. a. Woypz Cherfonnefe
Taurique.
CRIMINEL, ( Jurifp.) C’cft à tort que l’on confond le
terme d’accufé avec celui de criminel. On adminiftroit autrefois
aux criminels condamnés à mort les facremens de pénitence
8c de l’euchariftie. IV. 470. a. Cependant en France on
ne leur accordoit pas même la confcflion. Changement que
fit a cet égard Charles VI. De la faculté que doivent avoir
les criminels de difpofer de leurs biens. Criminel d’etat. Af-
fe fleur criminel. Ibid. b.
Criminel. Un criminel n’eft pas obligé de s’accufer lui-même.
Il peut chercher fon falut dans la fuite. XII. 246. b. 247. a.
Il doit • rcconnoitre la juftice de la peine à laquelle il eft
condamné. Ibid. Examen de la queftion , s’il peut fe mer lui-
même. XV. 640. a. Criminels d’état : lieu ou on les jugeoit.
III. 47. b. Le droit coutumier refufoit la confeflion aux criminels
condamnés à mort. 848. b. Prêcher 8c niitrer un criminel.
V. 253. a. Procès fait au cadavre du criminel. D. 310.
b. Voieries où l’on jette les cadavres des criminels, exécutés
à mort. XVIL 422. a.
Criminel, adj. Caufes criminelles : des rapports des médecins
8c chirurgiens dans quelques caufes de ce genre. Voyez
Médecine légale 8c Rapport. Chambre criminelle au parlement.
III. 30. b. Celle du châtelet' de Paris. 31. a. Code criminel.
571. b. Dépôt criminel. IV. 863. ¿. Greffe criminel. VII. 921.
a. Greffier. 927. a. Juge criminel. IX. 1 2 . Juftice criminelle.
94. a. Lieutenant criminel. 307. a. 308. ¿. Des loix
criminelles. 657. b.- 638. a , b. 667- a- Greffier criminel au
parlement. XII. 16. a. Greffe criminel. 17. b. Tournelle criminelle.
28. a. Peines criminelles. 246. b. Procédure criminelle.
VIII. 404. a. Procès criminel. 403. a.
CRIN ; cheval qui a tous fes crins. On noue, on treffe
ou on natte les crins. Faire le crin. Faire le crin des oreilles.
Se tenir aux crins. Vendre un cheval crin 8c queue. IV.
470. b. . . g
C r in , (Corderie. ) deux fortes de crins j l’un qui eft droit,
8c l’autre crépi. Diverfes fortes d’artifans qui fe fervent de
crin pour leur métier. IV. 471. a. _
CRINIERE, ( Maréch. ) Défaut d’une crinière large. Crinière
, couverture de toile qu’on met fur les crins du cheval.
Ufage qu’on en fait en France 8c en Angleterre. IV. 471 .a.
CRINONS , ( Infellol. ) très-petit* vers, qui fe trouvent
dans le corps humain. Pourquoi on fes appelle crinons. Forme
de ces vers vus au microfcope. IV. 471. a.
Crinons , vers. XVII. 44. b.
CRIOBOLIUM. ( Hijl. des religions.') voyc[ Æ g i b o l i u m .
CRIOPHORE , épithete que les Thébains donnoient à
Mercure. Fête qu’ils célébroient en reconnoiffance de ce qu’il
les avoir préfervés dans une pefte. IV. 471. a. ■
CRIOPHORE. Faute à corriger dans cet . article de 1 Encyclopédie.
Suppl. II. 632. b.
CRIQUES , ( Art milit. ) efpece de foffé qu’on, fait aux
environs des places. Ce qui eft dit dans Yarchtteil. hydrauliq.
Criques qu’on avoit faites anciennement à Dunkerque. IV.
471- b.
CRIQUET , efpece d’infeéle. VI. vol. de planch. Regne
animal, pl. 78.
, CRISE, ( Médec. ) étym. de ce mot. Différentes fignifica-
îionsque lui donne Hippocrate. Définition de Galien. La
doélrine des crifes étoit une des plus importantes parties de
la médecine des anciens. Symptômes qui précèdent la crife,
félon Galien. IV. 471. b. Deux différentes efpeces de crifes.
Autre différence dans les crifes j les bonnes , les mauvai-
fes, les parfaites, les imparfaites. Crife sûre, dangereufe ,
infcnfible. Signes particuliers de chaque efpece ae crife.
Moyens de cctnnoitre l’événement, relativement aux diffé-.
C R I
rentes excrétions critiques. Durée des maladies aiguës. Jours
critiques. Quels font les jours critiques, principaux ou radicaux.
Quels font ceux qui tiennent le fécond rang parmi les
jours hcureHX. Ibid. 472. a. Quels font les bons & les mauvais
jours dans une maladie aiguë. Jours indices , ou indicateurs
, ou contemplatifs. Ibid. b. Jours nommés intercalaires
ou provocateurs. Jouçs nommés vuides. Jours appelles
médicinaux. Jours critiques dans les maladies qui paffent le
vingtième jour. Les anciens ont aufli divifé les jours en
pairs 8c impairs. Ibid. 473. a. Les anciens ne font pas d’accord
fur la manière dont on doit fixer le jour. Durée du jour
médical. Sa première heure fixée au premier moment de la
maladie. Difficulté qu’on eut de fe fixer , à l'égard de ce qu’il
faut.prendre pour le premier jour dans une. maladie. La complication
des maladies eft encore fort embarraffante pour le.
compte des jours. Galien lui même eft convenu que la doélrine
d’Hippocrate fur les jours critiques eft .très-fouvent
fujette à erreur. Contradiélions qu’on trouve dans 1 es livres
d’Hippocrate, au fujet des jours critiques. Ibid. b. Dioclès 8c
Archigene ne comptoicnt point les jour* comme Hippocrate
8c Galien. Malgré ces difficultés , ceux qui abandon-
uoient la doélrine des jours critiques, étoient regardés com-
me très-peu médecins. Quelle eft la raifon du zele des anciens
pour les jours critiques. Ibid. 474. a. Pourquoi Galien s’y
étoit attaché; Sagefle.8c retenue qu’il montre dans l'examen
de ces jours. C’étoit fur la doélrine des nombres de Pytha-
gore , qu’étoit fondée celle des jours critiques. Ibid. b. la
doélrine des nombres vieilliffoit du tems de Galien, 8c
l’opinion des jours critiques s’affoibliffoit en même tems.
Cependant Galien . entreprit de les expliquer par l’influence
de la lune. Les Arabes ne changèrent prefque. rien à la do?
élrine des crifes. L’aftrolôgie étant devenue à la mode , on
ne manquoit jamais de confolter les aftres avanr. d’aller voir.
un malade. Influence que les aftrologues attribuoient.à la
lune dans les maladies. Ibid. 473. a. D’autres avoient recours
non feulement à la lune , mais à tous les aftres, aux lignes
du zodiaque 8c aux planctes. Réflexion de l’auteur en faveur
de ceux qui attribuent, à la lune 8c aux aftres quelque influence
fur les corps terreftres. Fracaftor, qui vivoit.au quinzième
fiecle , fut un des plus redoutables ennemis du fyftê-
me , au fujet de l’aélion .de la lune fur les, crifes 8c les jours
critiques. Syftème ingénieux qu’il lui fubftituoit. Ibid. b. La
plupart des médecins qui ont fuccédé à Fracaftor., s’en font
tenus à admettre les jours critiques à la façon de Galien^
en donnant pour caufe la diverfité des humeurs à cuire, la
différence des tempéramens 8c même l’péfion. de la lune.
Traité de Dulaurens , premier médecin de Henri IV , fur,
les crifes, ouvrage eftimé , dans lequel ont puifé Scnncrt
8c Rivière , en traitant les mêmes queftions. Ibid. 476. a.
Les chymiftcs ayant foudroyé le galénifme , la doélrine des
crifes le reffentit de la. fougue des. réformateurs. Avec quelle
ardeur elle fut attaquée par Vanhclmont. Les chymiftes
plus modernes n’ont pas même daigné parler dçs crifes 8c des
jours critiques. Baglivi parut y il. confulta la nature ; il crut,
la trouver dans Hippocrate. Ses paroles en faveur du lyftême
fur les jours critiques. Ibid. b. Réflexions de l’auteur fur la
manière dont Baglivi le défend. Les médecins plus modernes
, tels que Barbeirac , ont négligé les crifes, 8c n’en ont
prefque point parlé. La même choie eft arrivée à-peu-près
aux médecins de l’école de Paris, &c. Il y eut, dans le dernier
fiecle, bien des grands hommes qui crurent qu’il étoit
inutile de s’attacher à la doélrine des crifes dans nos climats.,
parce qu’elles ne pouvoient pas fe foire comme dans le*
pays qu’habitoient les anciens. Ibid. 477. a. On peut placer
bidenham parmi ceux qui ont négligé cette doélrine. L affer-
tion hardie qu’il avance dans fon traitement de la pleuréfte,
appuie finguliérement la vivacité des chymiftcs, 8c de tous
les ennemis des crifes 8c des jours critiques j ce qui montre
que la pratique de ce médecin pouvoit bien n’avoir pas été
conforme au ton de douceur qu’il avoit fu prendre, ni à la
définition qu’il donnoit lui-même de la maladie, qu’il regat"
doit comme un effort utile 8c néceffaire de la nature. Sthal
8c toute ion école, ont eu un.penchant très-décidé pour les
crifes 8c pour les jours critiques. Nenther , ftahlien déclaré,
a donné l’hiftoire 8c les, diviftons des jours critiques, félon
les anciens. Il eft à préfumer que les ftahliens auraient très-
volontiers fuivi les crifes, s’ils n’avôient été arrêtés par la
difficulté de livrer l’ordre , la marche 8c les changcmcns des
redoublcmens à l’ame, à laquelle ils n’avoient déjàqu®y®P
. donné d’occupation. Ibid. b. Analyfe de la difterration « o -
man fur les crifes, dans laquelle il, fe décide en leur lav ,
mais il laiffe fon lefleur dans une incertitude d autant p us
grande, que lorfqu’il parle du traitement des ma »
que l’angine, la L r e L'amcur
critiques, ou du moin* il ne s explique p*. «»¿dediftingue
ici quatre
matière ce médecin , que l’auteur place ici à côté de->“ mM1
C R 1
rêfolututn.oc1 , .^ant parfaitement une maladie, fans au-
>î Ü Ê S S B lB , la coftion parfaite qui lui eft analogue, ¿ÈÈÊSÊMm point fuivie, d’évacuation ; f . que la
f î ' S g doit toujours être précédée dune coftion .m-
Boerhave prétend que la caufe dumouve-
P . ÎÀtaue eft la vie reliante, imtieparla matière morbt- ,
ment critique „ Jatités ; mais comment la mauere
fique don Tomme il le dit, peu éloignée de létal de famé,
É l Ü r i er’lavîe1 ¿ « ¿ fe r une réîohmon fubite ?c’eft
ce mi on a peine à comprendre. Ibid. b. Autres paffages de
R i S v c d’où il fuit , ainft que de ce qui a précédé, qu il
Roerna , doélrine des crifes ; mais qu il n etoit pas
bfcn^décidé fur ces matières, ou du moins qu’il eft difficile
de nénétrer le plan qu’il s’étoit formé à cet égard . . . . »
u II a écrit des généralités. Scs propof.uons ne paro.f*
" Boethave veut^^ue:dans ’an|n= mfl— tnre
«n ait recours à de promptes faignées , 8c tout de lutte a ae
forts purgatifs 1 6*c. que dans la péripneumome inflammar
toire P il faut recourir à de promptes faignées pour faire
„lace aux délayans ; mais s’il faut iuivre ces réglés , il n eft
plus queftion des jours déterminés i d n y a pas mème licii
S e n d r e la eoftion & la crife fans les déranger. Ibtd. b.
Vanfwieten eft plus précis & plus décidé que Ion maure;
ils ’expUque, au fujet des crifes, d'une manière qu. annonce
le praricien expérimenté. U n’eft pas douteux que les modernes
, qui ont joint la pratique aux principes de 1 école
Je Boerhave , ne fuffent très-portés à admettre la doarine
des crifes Chirac étant pailé de Montpellier a Pans, on ne
fauroit décider dans laquelle de ces univcrfués eft né fon
fvftême ; mais la célébrité de ce fyftême eft due aux médecins
dé la faculté de Paris, Ses idées font devenues des
loix en France. On a combattu les idées des anciens &
celles des chymiftes, & fa médecine a été comparée au car-
téfianifmc dans la phyfique. Peut-etre fes d.fciples font-ils
allé plus loin que lui. L’auteur cite en cet endroit quelques
propofuions tirées du chiracifme ; propres a faire |uger du
genre de cette médecine, Ibtd. 480. a t>ar ou 1 on vou1 com-
licn Chirac eft éloigné de Vexptéla ics ftahl.eM & cl., qui
natura vernit des anciens. Le chiracifme neft fondé que fur
un nombre infini d’expériences qui fe rqpouvellentrehaque
jour dans tout le royaume. Témoignage de M. Fttesfurla
pratique de cette méthode. Ce n’eft pas à dire qu il ne refte
tien des refTources aux.défenfeurs du fyfteme des anciens.
L’on trouve ici des obfervations de Chirac mênae, qui jparoilfent
favorables à ce fyftême. Ibtd. b. A quoi fe reduifent
donc les efforts 8c les projets des médecins aBifi, qu. pré-
tendent diriger la nature , puifqu ils-font obligés de recourir
«u compte dis jours ? La reffource qu'ils veulent fe ménager
par la liberté de manier & d appliquer la faignée 8c les pur
natifs , ne vaut pas, à beaucoup près, ce qu ils imaginent,
Sc. Lents faignées font légères & leurs purgaufe (cibles.
Ibid. 481. a. Au lieu que les médecins , feftateurs des anciens
, emploient, comme eux , les remedes à forte dofe ;
mais ils ménagent leurs coups , ils attendm e moment
favorable1 pour placer leurs purgatifs , fec. D ailleurs-il eft
ailé de faire voir aux chiraciftes , que plufieurs de leurs
principes ne font que des hypothefes mgémeufes & har-
dics. L’auteur cite ici pour exemple , quelques-uns des principes
des difciples de Chirac ; celui-ci, entr autres ; que fo
natiire livrée à elle-même, procurant des hémorrhagies du
nez 8t des autres parties, on peut, par des faignées artificielles
, fuppléer aux faignées naturelles. Cette^ propolition
combattue avec beaucoup de force; Ibtd. b. Il faut donc
convenir qu’on s’égare prefque nêccffairement, Jorlqu on le
livre fans réferve au raifonnement’ en médecine. Confirmation
de cette vérité par un partage tiré dune difler-
tation de M. de Bordeu pere , Jur les eaux minérales du
JBéam. ■ , .. *S‘ < .
Quoique le chiracifme regne en France, il y a des prau-
cicns reipeôablés des pays étrangers qui font expéditeurs,
& qui ménagent les criies dans les maladies aiguës. Ibid. 482.
a. Analyfe <Tune differtation de M. Nihell, for la nature des
crifes, fur l’attention des anciens 8c la négligence des modernes
, au fujet des crifes , accompagnée des réflexions
critiques de l’auteur for les aflertions de M. Nihell. Ibid. b.
Solano, médecin efpagnol, dont M. Nihell peut être regardé
comme le difciple, elt très-décidé en foveur des crifes & des
jours Critiques, 8c a même fait des remarques importantes à
cet égard. Autres auteurs, plus ipodernes que M. Nihell î
favorables à la doélrine des crifes, parmi lefquels fe trouve
l’auteur du fpecimen novi medicina conjpedus, 173 x » dont on
C R I 441
rapporte ici les paroles. M. Quefnay, médecin confultant du
roi confidcrc là nature des crifes avec une très-grande faga-
cité’ dans fon traité des fièvres , 1733. Ibid. 483 .a. Jugement
qu’en porte Fauteur du journal des fovans,JuilL 1733» Ibtd.bi
L’académie de Dijon avoit propofè , en 1731 , d’examiner
fi les ieurs critiques font les mêmes en nos climats > qu’i s
émient dans ceux où Hiopocrare les a obfcrçés , & quels
égards on doit y avoir dans a pranque. U difcqurs de M;
Avmcn ayant été couronné, •l’auteur en donne ici 1 analyfe,
accompagnée de fes réflexions» Ibid. 484* | | Differtanon de
M Normand, médecin de Dole, q... s’eft placé dcln.-meme
à côté de M. Aymen. Raifons qui ont engagé cet auteur à
ferire en S i i# Ibid. 485. b. On ponrroir a fegardergèto,
elenchum aliquot medicina prtnctpum fententtarum. Précis ae -
cette differtation. Du recueil des thefes, dont M. Baron >
doyen de la faculté de Paris, vient de faire imprimer le catalogue
Ce catalogue fait connaître parfaitement la maniere
de oenfer des médecins , 8c les progrès de leurs opinions.
Ibid x86. a. L’auteur en tire une thefe, qui a pour titre,
an i relia erifîtm doélrind fe obfervalione medtoma certtor? fou-
renue en 1741 > fous la préfidencç de M. Murry, qui en eft
l'auteur. Précis de cette ihefe, dont M. Aymen. a fait un
grand ufage , 8c dont il a tiré notamment trois remarques
particulières rapportées en cet endroit. . , , .
L’auteur réduit toutes les réflexions qu il y auroit a faire
fur les ouvrages dont il vient de parler, i trois principales.
1“, On ne peut qu’admirer la figeffe de tous ces auteurs
modernes , qui fe contentent d’admettre la doftrine des
crifes, comme un tiffu de phénomènes démontré par l obfer-
varion. Ibid. b. Ils ne font pourtant pas bien^d accord fur
l’ufage qu’on peut faire de la théorie 8c des-fyftéiiies des
nouvelles écoles pour l'oxplicetion des enfes. On eft affez
avancé aujourd’hui dans la phyfique du corps humain .pour
tenter au moins de déterminer files crifes font poflibles , &
tâcher de chercher une explication de leur mechamfme. Ces
efforts feroient un bien confidérable au fonds de la doitrine
des crifes. Pour aider i bâtir ce fyftême , 1 auteuf eue ici ce
ou’il a dit de relatif i ce fujet dans fes recherches anatom.:
oues fur les glandes. Remarques d Hippocrate fur le tems ou
?e fait la eoftion parfaite des alimens. Utilité de cette remarque
pour le fujet dont il s’agir, a”. Remarque fur ¡e hmeuí
paffage de Celfe ', qui accule les anciens d avoir fondé leur
cS ís ti: j . . :__________ for les nombres de rYthaeore^.
en faveur de Lelte. 3“. Quels que lu.-... ™ -4-
modernes qui ont été cités, ilne faut pas croire que lesami-
critiques demeurent fans reffource. lnuuhlè de la connoif-
fence des crifes , félon ces derniers. Aid. i. Comment doit
fe conduire le véritable médecin , fu.vant leurs principes-
Ibid. ¿88. a. Queftions importantes que doivent tâcher de-
claircir tous lés médecins qui font fincérement auadiés aux
progrès de l’art. Méthode à fuivre pour éclaircir ces queftions.
L f L n t principal feroit que les obfervanons “
faites 8c bien confinées. Talens que doit avoir un fage obter-
vateur. Ibid. b. Quels font les médecins les plus propres à
foire des obfervations utiles à éclaircir la matière des enfes»
ft'cr//<.9Obfeuritè que le galénifme a répandue dans la fin»
nutation des jours critiques. VII. 437. a. Le Lyfteme de
Malien fur les crifes combiné avec 1 influx lunaire. VIII. 730.
b Utilité qu’on lire de l’obfervanon du pouls pour la pré-
diftîon des crifes. Hiftoire des découvertes faites fur ce
fujet. XIII. zzo’. « , b. Analyfe de l’ouvrage de M. Bordeu ,
fur les pouls critiques. 230. a , b , 8cc. De 1 attention à
ménager les criies, Ex p e c t a t i o n . Crife imparfeite.
5UÎCRIsVaLL1N , ( Anat. Pkyftol. ) il fe trouve conftam-
meat dans les animaux fournis de fang. Le» mfeftes en font
dénourvus. Sa forme 8c fa convexité dans différentes efpece»
Sm a u x . Suppl. U- 6, 4- Sa denfeé. Vanmiou de fe couleur
félon l’âge. Place qu’il occupe dans 1 oeUi Laplule un
c i l i n & u qui fe trouve entre fe criftaUiu 8c cette capfule.
Vaifléau'x de l’humeur criftalUne. Ibid.b. Comment la membrane
du crifialïin eft affermie. Ses différenies attaches. Def-
criptîonde fa fubftauce m êm e , 8c des lames qui la compofeur.
Ibid a. VoyezClCiSTALLlH.
CRCTE ou crête marine , (Botan.) efpece de pourpier de
mer Sa defcription. Ufeges qu’on en fait. Manière dont ou a
prépare pour s’en fervir enfuitc en falade. Lieux ou croit la
meilleure crifte. Comment s en feu la cueillette. IV . 489. b.
C1UST0PH0R1ENNE ou adaa, fi cette plante eft un
poifon. I.-113. VUI. m m ,b .
CRITHEIDE, mere ri Homere. XV. 244.
CR1TH0MANCIE, (Divin.) divination>ar la pâte ec la
forinedesifocrifices. Etymologie de ce mot, femmes
qui ont pratiqué cette iuperftiuon. dans le chnlbanilme, iv .
48^R1TIAS, fculpteur ancien. X IV.819. ^ .
. CRITIQUE, ( Bcllcs-lcttr.) auteur qui ydonne