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Ca/Une, efpece de fondant de la mine de fer. Détails fur
ce fujet. Vif 138. a , b. De la qualité des mines venues
de la câftine... Proportions à établir dans l’ufage de l’arbue
& de la caftine. Moyens de connoître en quelle quantité
ces matières fe trouvent dans les mines. 143. b. Du mêlante
de Varbue 8c.de la- caftine avec la mine de fer. 152; b.
CASTOR , (Htft.'nat.) defcription des caftors. Uiver-
U dans' leur ¿ouïiur. 11. 7ΰ- *• Dçftriprion parneuhere
d’un caflor pris aux environs de la rivière de Saint-Inurent.
Son poil. Les pairies de fa tire. Ses pieds. Sa qtKue. U. 7 ? y
t. Ses parues de la génération. Poelies dans lefquelles le
caftorJm eft renfemrl Liqueurs qu on trouva dans ces poehes
' llid. J. Il eit bien prouvé que ce ne font pas 1« tefltcides
qui conriènnent le c a f lm Réfutation de la fiable: quon
avoir établie fur cette erreur. Trois membranes oblervées
dans la tiffure des premières bourfes, appellées bourfes fupé-
rieures du cajloreum. Bourfes inférieures. On ne fait pas
encore à qifoi fervent pour le caftor les liqueurs contenues
dans les bourfes. Ibid. 752. «.JUfoge que les hommes font
de la liqueur buileufe. Climat propre aux caftors. Leur
nourriture. Durée de leur vie. Lieu qu’ils choififfent pour
établir leur demeure. Chauffées qu’ils conftruifent, affez
hautes pour retenir l’eaji à la hauteur du premier étage dés
cabanes qu’ils veulent faire. Après avoir fait la chauffée ,
ils fondent leurs cabanes fur le bord de l’eau, fur quelque
pente ifle ou fur des pilotis. Defcription de ces cabanes.
Quelquefois, ils établiffent la cabane entière fur la terre ,
l’environnant d’un foffé qu’ils conduifent jufqu’à l’eau. Perfection
qu’ils donnent a leur ouvrage. Diraenfions de la cabane.
Jbid. b. On a trouvé jufqu’à. quatre cens caftors dans Afférentes
cabanes, qui communiquoient les unes avec les autres. Tems
où les femelles 8c les mâles quittent la campagne 8c rentrent
dans leurs cabanes: Changemens de cabanes. Ouvrage
des caftors terriers. Provifions de bois pour leur nourriture.
Tems où on leur fait la chaffe. Defcription des pieges qu’on
leur tend. Comment on les prend à la tranche. Comment
on les prend au filet. Ibid. 753. «. Différence entre le caftor
d’Europe, appellé bievre, 8c celui de Canada. Ufoges qu’on
dre de la peau 8c de l’axonge du caftor. 8c du cajloreum pour
la médecine. Commerce des peaux de caftor. On les mftin-
gue en caftors neufs, caftors fecs, 8c caftors gras. On a
effayé de foire des draps avec le poil de caftor, mais les
draps ordinaires font préférables. Ibid. b.
C a s to r , ( Zoolog. ) voye[ vol. VI. des planches, hiftoire
naturelle, pl. 13. Claudication de cet animal. Suppl. II. 268. a.
. Caftor. Des dents 8c du mufeau de cet animal. IV. 838.
b. Defcription du caftor, vol. VI des planches , regne animal,
pl. 13. Chauffée que font les caftors. Suppl. II. 881.
a. Congé pour foire la traite du caftor. III. 863. b. Poil 8c
peau de caftor. III. .160. b. 162. a. Travail des peaux de caftor
par le chamoifeur. 73. a.
Caftor. Bas 8c autres ouvrages défignés fous ce nom. II. 327.
¿.Chapeaux caftors. III.. 173. a.
C a s to r & P o l lu x , météore igné qui paroît quelquefois
en mer. Celui qü’on appelle Hclene. Voyc{ Feu S. Elme.
p p BE
Castor 6* Pollux , ( Mythol. ) leur naiffance , leurs
travaux, raifon de leur apothéofe. Feux qui étoient regardés
fur mer comme un figne de leur préfence , appellés aujourd’hui,
feux foint Elme 8c faint Nicolas. Rapt qui coûta la
vie à Caftor. Jupiter accorda enfuite aux deux freres l’im-
mortalitè. Pourquoi l’un paffbit pour habitant des enfers 8c
l ’autre des cieux. Leur fète chez les Romains. Culte qu’on
leur rendit dans la Grece 8c à Rome. Sermens par Caftor
& par Pollux. Leurs apparitions. Comment on les repréfen-
toit. Noms que leur donnent les poètes. Ils fe diitingue-
rent dans les jeux de la Grece. U. 754. a.
. Caftor & Pollux , furnommés Diofcures. IV. 1016. a. Hiftoire
de ces deux héros. Ibid. 8c XII. 924. b. Jeux de Caftor
8c de Pollux. VIII. 537. ¿.Jurement des-Romaitis par Caflor
8c Pollux. IX. 62. ¿. Voye{ E c a s t o r . Ces dieux honorés
Sar les Lacédémoniens 8c repréfentés dans leurs médailles.
- 257. b. Ce qui arriva à Phormion de Sparte , qui les
avoit logés chez lui. XV. 431. a , b. Ces dieux appellés
Thcrapnoti fratres : leur alternative de vie 8c de mort. XVI.
265. ¿. Leurs temples. 69. a. IV. 1016. a. Leurs ftatues
équeftres. V. 891. b. Sacrifices des Athéniens en leur hon-
neus. XVII. 654. b. Exercices dans lefquels ces deux freres
excellèrent. L’immortalité partagée entr’eux. Place qu’ils occupent
dans le firmament. XVI. 778. a. Comment ils-ont été
défignés dans les bas - reliefs 8c dans les médaillés. IV:
xaïo. a. Hymne de Caftor. Suppl. III. 842. <*.932. b.
Caftor le Rhodien, célébré cnronoloeue. XIV. 2*4. b.
CASTOREUM, voyc^ C a sto r , ( Hift. natur. )
CASTOS , droits d’entrée 8c de fortié qu’on paie dans
le Japon. Préfens que les Européens foifoient tous les ans pour y être reçus. H. 754. a.
CASTRAMETATION, ( Artmilit.) art de marquer le
camp 8c d’en déterminer toutes les différentes proportions.
CAS II. 734. «. Cette partie a été négligée dans les auteurs modernes.
Utilité des écrits de Polybe 8c de Végece fur cette
partie. Camps des Romains. Leur^olice- ne fut imitée que-
vers la fin du feizieme fiecle , pdr Maurice, grince d’Orange.
¡Ce fut dans les guerres d’Italie, fous Charles.VIIÎ 8c Louis'
XII, que. les François apprirent á fe retranchér.;/¿i¿: Le plus
célebre 8c le plus ancien camp que nous connoiffiòns, eft.
celui: du maréchal Anne de Montmorency à Avignon: Mau-
vaife maniere dont on campoit du tems des guerres .civiles
qui s’élevèrent en France après'la mort de Henri YL Ibid. b.
C’eft aux princes d’Orange qu’on doit le . rétabliffement
de la difeipline militaire en Europe , 8c de l’ordre , dans les
campemens. Defcription du camp de Maurice de. Naffau.
Cette difpofition paffa enfuite dans la plupart, des autres
états de l’Europe. Cependant ces regles furent enfuite négligées
en France. Maniere dont les troupes françoifes cam-
Eoient fous Louis XIII, 8c fous la minorité de Louis XIV.
e fieur Martinet commença à rétablir la maniere régulière
de camper, Ibid. 755. a. que le roi approuva, 8c qui fut
enfin généralement fuivie , comme il paroît par le traité de
M. de Gaya en 1679. Ce que cet auteur nous apprend fur
la maniere dont les foldats 8c les cavaliers fe logeoient. En
quoi nos camps différent de ceux des princes d’Orange.
Comment nos camps font défendus ou fortifiés : notre
pratique en cela eft bien moins avantageufe que les retran-
chemens des anciens. Ibid. b.
Caftrametation, origine de cet art. VII. 986. a. *
CASTRATION, ( Chirurg. ) comment 8c pourquoi cette
opération eft pratiquée chez les Turcs 8c en Italie. Elle eft
néceffaire en certaines maladies. II. 755. b. Elle .peut aufïï
fe pratiquer fur les femmes. Détail des procédés par lef-
quels la caftration fe foit dans certaines maladies du tefti-
cule. Maniere de^panfer la plaie. Autres foins à donner au
malade. H. 736. a.
Caftration. Différentes manieres de caftration : fes caufes
8c fes effets. VI. 158. b. Divers peuples qui l’ont pratiquée
ou qui la -pratiquent. VIII. 258. b. Observations fur cet
ufoge. Ibid. Caftration pratiquable à l’égard des femmes. XL
294. a. Origine de la caftration pratiquée chez les Turc«
8c en Italie. II. 802. b.
Caftration des animaux, voyc{ C hâtrer. Celle du cheval,
voy<rHoNGRER.
CASTRATI, ( Hift.mod.) à qui l’on-donné ce nom- en
Italie. On ne peut expliquer pourquoi la caftration influe
fur la voix 8c la barbe. Û. 736. a.
Caftrati, ceux de la chapelle du roi. IH. 143. ¿. Réflexions
fur l’inhumanité 8c l’inutilité de l’art par laquelle on a cru
former pour la mufique des voix plus étendues. VI. 46. b.
47. a. VoyeTwÆ Eunuque. Voye^C astrato .
CASTRATO, ( Mufta. Moral.) Voyez C astrati. Réflexions
fur la barbarie de ces peres qui, Sacrifiant la nature
à la fortune , livrent leurs enfons à l’opération de là caftration.
— Défavantages de ces caftrats, qui les rendenttrès-
peu propres au theatre. Suppl. II. 267. a. Réflexions-fur le
mot caftrato, 8c fur le déteftable ufoge de mutiler des hommes
pour répandre dans les temples 8c fur les théâtres quelques
V4P1X de fouffet qui ne peuvent plaire qu’à-un goût,
nonteulement dépravé. — Cet ufoge proferit par Clément
XIV. Ibid. b. *
CASTRENSE. Cirque caftrenfe. III. 476.. ¿. Couronne
caftrenfe. IV.: 394. a. Fief caftrenfe. VI. 700. b.
CASTRES, ( Géogr. ) ville -du Languedoc. Son origine.
Tribunal, nommé la chambre de l’édit, qui fut établi dans
cette ville. Son commerce. Mines de turquoifes près de
Caftres. Hommes de lettres dont elle eft la patrie. Suppl.
II. 267. ¿.
C astres, bijou de , ( Litholog. ) VIII. 4»»- Rocher trem;.
blant fur une montagne près de'Càftres.5///>/>/. IV. 637. b.
CASTREVENT, chaîne de montagnes en Syrie. IX. 123. b.
CASTRO, ville de L e s b o s ,aujourd’hui Métèlin. X. 927. a.
ÇASTRUM, ( Géogr.). origine de ce nom donné anciennement
à plufieurs villes.— Obfervations fur quinze villes
ou autres lieux qui l’ont eu. Suppl. li. 26y. b.
CASU CASU j ( Ichthy. ) poiffon des ifles Moluques.
Sa defcription 8c fes moeurs. Sa claffification. Suppl. II. 268. a.
Cafu caju, poiffon qui1 ri’eft qu’une variété de l’efpece
d’orbis décrite fous le nom de carcaffe. N° 3. En quoi il
en différé. Suppl. II.- 268. a. ’
CASUEL , ( Jurifpr. ) revenus cafuels, ceux du roi
des feigneurs. Cafuels d’une cure. ü. 736. b.
Cafuel. Conditions cafuelles. II1.-837. ^ Domaine cafuel. V.
21. a. Patries cafuelles. XII. 104-; a/b.
CASUISTE; ( Morale ) cètte fonéüon eft une des pins
difficiles, des plus importantes & cles plus dangereufes. II.
736. b. Le zele avec lequel Pafchal 8c d’autres^ auteurs ont
pourfuivi certains cafuiftés relâchés, ne pouvOtt-il pas être
plus nuifible que- falutaire à l’églife , en rallant conhoitre
par-là des máximes qui feroient demeurées ablolument ignorées?
Le même railônnement ne peut-il pas s’appliquera
C A T C A T M?
P attaqueroieni les ouvrages des incrédules qui zn-
rnient écrit dans une langue' inconnue au peuple ? Ç eft
” „¿ceffué qu’il y ait des médians , comme .c en eft une
S T ^ t ¿es m Jades; 8c iï y a des maladies 8c des
crimes que les remedesne fontqu’aignr. Ibid. 7<¡7.a. Au refte,
e’eft moins ici une opinion qu’on prétend établir, qu’une
queftion qu’on propofe. Ibid. b.
Cafuifte. Cafuiftés indulgens pour les autres, 8c aufteres
pour eux-mêmes. II. 739 .a. .J V-,
CAT , ( Claude - Nicolas le) anatomifte. Suppl. 1. 409. b.
Phyficien. Suppl. IV. 71. a. Phyfiologifte. 339.«.
CÂTACHRESE, figure de rhétorique. Etymologie du
mot. Dans quels cas on emploie cette figure. II. 737. b.
Catachrefe. Obfervations fur cette figure. XVI. 699. « , ¿.
C a t a c h r e s e , ( Muftq. ) on foit une catachrefe lorfqu’on
fauve une diffonnançe d’une foçon dure 8c inufitée. Autre
lignification que les muftdens pythagoriciens attachent à ce
mot. Suppl. II. 268. b. ,
CATACOMBE , cavité fouterreine pratiquée pour la lé-
pulture des morts. D’où dérive ce mot. H. 737. b. Il ne
s’entendoit autrefois que des tombeaux de faint Pierre 8c
de faint Paul. Souterreins dans les environs de Rome qui
portent aujourd’hui ce nom. On croit que ce font les fépuU
cres des martyrs. Plufieurs difent que ce font des grottes
où fe cachoient 8c s’affembloient les premiers chrétiens, 8c
où ils enterroient leurs martyrs. Defcription de ces lieux.
Plufieurs proteftans croient que ce font les fépulcrés des
païens que des chrétiens avides de gain tâchèrent enfuite
d’accréditer comme renfermant des reliques , &c. Opinion
de M. Moreau fur ce fujet dans les tranfaélionsphilofophiques.
La coutume de brûler lesi corps ayant luccédè à la première
maniéré d’enterrer, Ibid: 738. a. les catacombes cefferent
d’être en ufoge pour les Romains qui n’enterrerent plus que
leurs efclaves ; 8c les chrétiens s’en fervirent pour leurs
affemblées. Obfervations fur le chiffre XP, qu’on y voit ên
plufieurs endroits. H ne fout pas diffimuler qu’on y trouve,
(outrele chiffre qui eft le monograme de Jefus-Chrift,).
des figures d’un palteur 8c d’un agneau, ce qui ne peut convenir
qu’à des chrétiens. Ce qu’on doit penfer des reliques
qu’on en à tirées. Ibid. b.
C a t a c o m b e s de Naples. ( Hift. Antiq. ) Catacombes de
faint Janvier, plus grandes 8c plus belles que celles de Rome.
Voye^ les pl. de Suppl. Antiquités. Defcription de ces fouter-
rcins. Suppl- II. 208. b.
CAT ACOUSTIQUE, fcience qui a pour objet les fons
réfléchis. II. 738. b.
CATADUPES, peuples qui habitoient près des cataraélcs
du Nil 8c qu’on, repréiente par .cette.raifon comme fourds.
II.739.«.
CATAFALQUE. Defcription de ceux qu’on dreffoit aux
funérailles des empereurs. XII. 488. b. Article fur les catafalques.
II. 769. a.
CATAGMATIQUE, médicamens propres à fouder les
os. Etymologie du mot. Quels font les principaux de ces reme-
des. II. 739. «.
GATAGOGIES, ( Myth. ) fêtes du retour de Vénus.
Lés anagogies étoient celles de fon départ. Sur quoi étoient
fondéesles unès 8c les autres. IL 739^..
CATALECTIQUE, ( Poéfie greçq. & lat. ) vers impai*-
faits par oppofition aux vers acatdeétiques. D’où ce mot eft
forme. H. 739. «.
CATALEPSIE, (Médec. ) defcription de cette maladie.
Pourquoi les fonctions qui ne dépendent pas de la.volonté
font exceptées dans la catalepfie , tandis que les autres font
fufpendues. Caufes prochaines de cette maladie. II. 739. «.
Obfervations fur ce fujet à l’article ajjoupiftement. Caufes
éloignées. Indications à remplir pour la guérifon. II. 739. b.
Catalepfie. Rapports 8c diftérences entre la catalepfie 8c
l’extafe. VI.324. b.
CATALOGNE, ( Géogr.) province d’Efpagne. Ses bornes.
Ses produftions. Sa capitale. IL. 739. b.
Catalogne, conftitutions de, XVil. 763. b.
Catalogne, couverture de fit, voyt{ C a s t a l o g n e .
CATALOGUE, (Littéral.) étymologie du mot. On fe
borne dans'cet article à parler des catalogues de livres. Un
homme de lettres doit fe foire un plan, méthodique, félon
equel il difjpofe. ce nombre prodigieux de livres qu’on donne
public. En quoi confifte ce plan. II. 739. b. Avantages du
ylteme bibliographique dans une bibliothèque ou' dans un
atalogue. Enumeration de quelques bibliographes qui nous
W ,nné de Ü fyftêmes. Eloge du bel ordre établi dans
«catalogue de la bibliothèque du roi. SyftémedeM. Martin,
ll°raire de.Paris. Ibid. b.
V Ecritürefainte,
( Lonciles,
i Saints Peres,
( lh®ologiens.
Tçme /,
.ij j Droit canonique,
f t I civil. H. 760. t
•I C Çhjloibphiè . f Gramrhaii-e;
.«6 ) î î c(ie(cine> . 5 V Rhétorique ,,
< Mathématiques, 1 Poétique,
•§ / s tant libéraux 1 Philologie,
to que méchaniques. § C. Polygraphes. Ibid. h
s Ç- Hiftoire catholique 8c pontificale ;
rr.n '. ii'r n J Hiftoire monàftiqüc,
.Hiiloire&mB, ■
CHiftoire des héréfies 8c des hérétiquèsi
f Hiftoire ancienne,
Hiftoire inoderne,
i Hiftoire généalogique ;
’ Les antiquités,
. Hiftoire des folèmriités,
I Hiftoire littéraire, ; ' .
Vie des perfônnages'îlluftres ,"
^ Extraits hiftoriques. H. 76 2. «.
Hift. profane. <
Détails à tônfulter pour ceux qui voudront mettre en pratique
ce fyftême. Celui de M. l'abbé Girard. D’abord il con-
fidere l’homme dans la naiffance du monde, cherchant foir
créateur 8c une religion : ce qui la concerne foit le premier
chef de ce plan. Théologie. Les hommes formèrent emtiiteç
des fociétés.: tout ce qui.concerne cet objet foit le fécond
chef. Nomologie. Les hommes cherchent .à vivre dans l’idée
d’autrui : curieux de ce qui les regarde, ils s’occupent des
aétions 8c des événemens. Delà l’origine du troîfiëine .objet.
Hiftoriographie. Les merveilles de la nature frappent affez
pour attirer des regards curieux: delà ces"rècherches profondes
qui font ce qu?on appelle, Sciences 8i Philofopkie.
O11 a voulu fe communiquer fes connoiffances : l’art de
plaire par le 'difeours ëft devenu lui-même un objet important:
de-là ce qu’on appelle philologie. Lé defirdu bien-
être a excité l’induftrie^ delà les arts 8c ce qui les regardé
fpnt le. fixieme chef du fyftême , Technologie. Cette divifiori
répond à 'toute la littérature , dont voici -les fubdivifions.
1. Théologie , étendùé 'de Cet objet qui embraffe toutes les
feétes. II. 762. a. On le fubdivife. de la maniéré fulyante.
Textes facrés 8c eccléfiaffiques.
^Commentateurs.
t l Dogmatiques, dofteurs 8c cafuiftés.
I Prédicateurs, orthodoxes 8c fe&aires.
/ Myftiques, contemplatifs 8c afcétiques.
Liturgiques, d’où fe forment les rituels 8ç les eucologies..
H. Nomologie. Ce genre embraffe tout ce qui traite dé
l’avantage que les hommes trouvent à être-réunis en corp9
de fociété. En voici la fubdivifion.il. 762. b.
Difeipline, chrétienne 8c hétéronome.
C Droit civil, politique 8c jurisprudence.
,r 7 Corporologie, cenobitiques 8c affociations.
\ Ethiçologie, traités de morale, caraâeres.
/ Thefmologie.
Praxéonomie , aétiologie 8c ludicrologie.
Hiftoriographie, fubdivifée .en , II. 763. «.
Notices, municipales 8cnominales.
C Hiftoires nationales 8c congrégauonales,
j»» l Perfonologies,vies,voyages. . tl , f . .. • ,
' y Littérologie , do&rinologie, bibliographie.'
/ Frétions.. .
Colleâions, antiquités, compilations.
IV. Philofophie. Connoiffances préliminaires 8c néceffaires
à l’étude de la nature. Le ciel 8c la terré.,.deux objets qui
s’offrent d’abord à la contemplation. Etude des êtres fuccef-
fivemept produits 8c renouvellés. II. 763. b. Le défir de
dévoiler les myfteres de la nature, donne lieu à l’étude de
la phyfique. L’étude de la nature en aâion , conduit nécef-
fairement.à celle de l’état de.vie 8c des moyens de l’enr
t retenir ; delà la médecine. L’efprit humain fe repliant fur
lui-même , s’étudie 8c travaille fur fon propre fonds
voÜà les raifôns fur lefquelles font fondées les divifions.
fuivantes.
( Mathématiques, comprenant l’arithmétique 8c la géo<
| métrie.
J Cofmographie, aftronomie 8c géographie.
FVX. Phyfiograph^, pfycologie, végétologxe.
1 Phyfique fpeculative 8c pratique.
I Médecine, phyfiologie, pathologie. ;
V Spiritologie, métaphyfique 8c logique, Ibid. 764. 04
V, Philologie, Te fubdivife en