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jufqü’à Mahomet II. en 1453. Comment'le droit fat enfei-
gné en Italie. Comment, il le fut en France. Défenfe faite
par Honorius III. d’enfeigner le droit civil. Philippe-le-bel
en rétablit l’étude à Orléans. Ibid. b. Divers lieux de Paris
où cette école a été tenue jufqu’au commencement du
15e. fiecle, où elle fut tranfportéc dans le lieu où elle eft
aujourd’hui. Caufc de ce changement. Profcileurs de cette
école. Réglcmcns concernant les étudians. Ibid..306. a. f
Ecoles de droit. Celles que les empereurs Romains établirent.
V. 140. a. Celles du tems de Juftinicn. 6. a. Voyez
Droit & Faculté. ,
Ecoles de théologie. Elles n’étoient autre choie dans la
primitive églife que la maifon de l’évêquc. Jufqu’au 12e.
fiecle elles ont toujours fubfifié dans les églifes cathédrales
ou dans les monaitcrcs. Changement qui leur arriva depuis
cette époque. Ecoles de l’univcrfité de Paris. Ce n’a été que
fous François premier qu’elles ont commencé à prendre la
forme qu’elles ont aujourd’hui. Méthode aéluelle de ces écoles.
Dans quelques univerfités étrangères, on'fuit encore la
méthode ancienne. V. 306. b. Ecoles des catholiques les
plus renommées. Celles des proteftans. Ibid. 307. a. Voyez
Faculté, Théologie.
Ecole de théologie. Corrcélion à faire à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 764. a. ,
E c o l e militaire. Soins des Grecs & des Romains à former
ceux qu’ils defiinoient à fervir la patrie. Quel étoit
l’état militaire dans «les commcnccmens de la monarchie
Françoife. Ce qui a rendu néceffairc une théorie de l’art
militaire. V. 307. a. D'ifcours politiques & militaires du célèbre
la Noue. Le cardinal Mazarin cil le fcul qui ait tenté
l’exécution d’une infiitution mjlitairc. Collège qui porte fon
nom. Ecole des cadets établie & bientôt fimprimée. Idée
d’un collège académique propofée en 1724. Examen de ce
projet. Ibid. b. Circonfiances qui donnèrent lieu à l’établif-
fement d’une école militaire. Ce projet imaginé par le frere
de celui qui avoit donné celui de l’an 1724, fut propofé &
appuyé par madame la marquife de Pompadour, .& agréé
du ro i, qui donna fes ordres à cet égard en 1751. Difficultés
attachées à l’infiitution d’un plan d’inftitution publique.
Ibid. 308. a. Réflexions préliminaires fur la nature de
1 infiitution dont on rend compte ici. Ibid. b. Soins qui concernent
la religion. Etudes. Ibid. 309. a. La grammaire. Méthode
employée pour l’enfeigner. Etudes des langues latine,
italienne & allemande. Ibid. b.
Mathématiques. Leur utilité. Leçons fur cet objet bornées
à.ce qui fe rapporte à l’art de la guerre. Pratique jointe à la
théorie. Ufage des méthodes fynthetique & analytique. Toutes
lps qpérations fc font en grand fur le terrein. V. 310. a. De
l’âge auquel on doit commenter l’étude de la Géométrie.
Ibid. b.
Logique. Simplicité de la méthode qu’on doit fuivre pour
l’etifeigncr. Ibid. b.
Géographie. Qu’elle eft celle qu'on doit enfeigner à de jeunes
militaires. V. 311. a.
Hijloire. Çctre étude négligée dans les écoles françoifes eft
cultivée chez les étrangers. On doit fe borner, en s’y appli- 3liant, à ce qui eft relatif à la vocation qu’on embraffe. Quelle
oit être celle d’un militaire. V. 31 z. a.
' Droit, naturel. Néceflité de l’étudier. V. 311. b
Morale. Il faut plus l’enfeigner par les exemples qiicpar les
préceptes. V. 311. b.
Ordonnances militaires. Ici encore il faut joindre la pratique
à. la théorie. V. 311. b.
Exercice, évolutions. Les élevés doivent être exercés tous
lés jours. V. 311. b.
Tailique. Il faut en enfeigner la théorie, & en borner les
démonftrations aux chofes pofiibles. Ibid. b.
Danfe. Son utilité. Efcrime, ne doit pas fc borner à l’exercice
de l’épée feule. V. 3 z 2. a.
Art de nager. Souvent utile & quelquefois néccffaire au>f
militaires. V/312. a.
Martege. L’art de monter à cheval leur eft effcnticl. V. 312. a.
‘ Détail de ce qui compofe rhôtel. Le fccrétairc d’état ayant le
département de la guerre, eft furintendant né de l’établifte-
ment. Autres officiers de ce corps. Fonéfions des officiers de
piquet. Ordre & policc obfervée pour la nuit. Adminiftration
de l’intendant. Directeur général des études. Prbfcficurs &
maîtres pour chaque objet d’inftruélion. Ibid. b. Trois fortes
de confcils dans cette école : un confeil d’adminiftration, un
confeil d’économie, & un confeil de police. Eloge de l’éta-
bliffcmcnt dont on vient de parler. V: 313. a.
Ecole militaire. Éducation militaire qù on tldnnôit autrefois
en France aux jeunes gens. VII. 995. a. b. Modèle d’éducation
pour une école militaire. V. 403.a. Études militaires. YJ.
94. b. — 96. b. Projet d’établiffemcnt de collège militaire ou
• d académie. 245». a.b. Voyt[ A c a d ém ie gymnajlique.
E c o l e dl. Artillerie.Ecoles de théorie & de pratique établies
à Metz, Strasbourg, Grenoble , 1a Fcre&Befançom V. 313. a.
L’école de théorie fe tient trois jours de là fcmainc. Police
E C O
établie pour y maintenir l'ordre. Examen de Mathimatinuet
<,ut fe fait tous les fut mots. En quoi confiile f io l e dé ™
tique qui le tait les trois autres jours V 313 b
E c o l e SArMuput. Leçons de M.lîiondel fur la théori,
& la pratique, & fur toutes les parties des arts & des fé¡en
qui ont rapport à 1 architcOure. Méthode obfervée dam
leçons. Divers programmes propofés aux éleves. Prix "JpS|
à ceux qui ont le mieux féuffi dans chaque genre f)
places gratuites pour ceux qui fans fortune annoncent
reufesdifpofitions. V. 314. a. Cours d’élémens, de théorie £
de pratique donnés aux éleves à certains jours fixes. Ces exe
ciccs font aufn ouverts à ceux qui ont befoin du deflin en
particulier. V. 314. b. n
Ecole, en peinture. Huit écoles en Europe: la Romaine la
Florentine, la Lombarde, la Vénitienne , l’Allemande ’ la
Flamande, laHollandoifc & la Françoife. V. 314, b. ’
E c o l e Allemande. Caraéterc de cette école. En 1.1 quoi q
elle cil
inférieure à celle des Pays-Bas. V. 314. b.
Durer, jetta les fondemens de l’école Allemande. E/lime
qu’on a fait de fes ouvrages.
Holbein, n’eut pour maître que fon pere 8c fon heureux
génie. Genre & caraélcrc de les ouvrages.
Rhotenamer. Tableaux de fa main. Sa maniéré. .
Elshaimer, Bachuyfen, Netscher, Mignon, fes ouvrages font
précieux par l’art avec lequelil repréfentoit les fleurs. V. 3\1, a.
Merian, Kneller, Klingstet. V. 315. b.
E c o l e Flamande. Mérite 8c défauts des ouvrages de cette
école. ■'
Hubert & Jean Van-Eyck, fondateurs: celui-ci trouva le
fccrct de la peinture à huile.
Steenwik, Bril, Fourbus le fils.
Breujel ( Jean & Pierre ) , freres. Ibid. b.
Rubens, originaire d’Anvers, né à Cologne en 1577. Eloge
de fon génie 8c de fes ouvrages. Il a travaillé fupérieurenient
l’hiftoire. La ville d’Anvers enrichie de plufieurs de fes tableaux,
où l’on diftingue le crucifiement de Notre Seigneur.
V. 316. a. Peintures de la galerie du Luxembourg.
Fouquiéres, Krayer : fon chef-d’oeuvre dans la galerie de
Dufleldorp.
Snyders, Jordans, fon pinceau peut être comparé à celui
de Rubens même. Ibid. b. Ouvrages de ce peintre.
Vandeik, le fécond peintre dé l’école flamande, & le roi
du portrait.
Braur, ou Brower, a travaillé dans le goût de Tcniers.
Tehiers le jeune. Louis X IV n’aimoit point fon genre. Aucun
peintre n’a mieux réulfi dans les petits fujets.
Van-der-meer , Vad-der-meulen, V. 317. a. Vleughels.
Ecole Flamande. Erreurs à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 764. a.
E c o l e Florentine. Caraélere de cette école. Son origine dans
lé treizième fiecle.
Cimabué, reftauratcur de la peinture en Italie.
Léonard de Vinci. Son éloge. Son tableau de la Ste. Ccne
dans le réfeéloire des Dominicains de Milan. Scs ouvrages font
difpcrfés dans toute l’Europe; Sa fameufe Gioconae. Scs
délfoins. Ibid. b. Défaut de fon coloris. Ibid. 318. a.
MichelrAnge Buonarotta. Rapidité de fes progrès. Son éloge.
Son tableau du Jugement univerfel. Ornement defon tombeau
à Florence.
André del Sarto.
Pontorme, ou Giacomo Carruci. Différence qu’on obfcrve
entre fes premiers & fes derniers ouvrages qui font moins
cftimés. V . 318.
Le Rojfo. L’un des reftaurateurs de la peinture en France.
Galerie de Fontainebleauconftruite fur fesdeflins,&embellie
de fes peintures. Caraélere de fes ouvrages.
Vilterre, difciplc de Michel-Ange. Son tableau de la defeente
de croix.
Civoli, ou Cigoli. Son Ecce Homo.
. Cortone. Ses divers ouvrages.
Romanclli. Scs principales compofitions font à frefque. Leur
caraélere.. V-. 318. b. .
Ecole Florentine. Erreurs de quelques dates marquées dans
cet article de {’Encyclopédie. Suppl. II. 764. a.
E c o l e Françoife. Beaucoup de diverfité dans les caraérc/65
des ouvrages de cette école. V. 318. b. Le Primatrice, Maître
Roux, NÎcolo, Léonard de Vinci ont apporté le bon goût fous
Françoiÿï.. , w uCft
Coufin, premier peintre franebis. Son meilleur tableau
lé Jugement univerfel. Ses défauts. r 1 de la
Frerninet. Caraélere de fes ouvrages. Son plafond u ,
chapelle de Fontainebleau. x. . . j .
' Vouet, fondateur de l’école françoife. Ses éleves. Mulutu
de fes ouvrages. Leurs défauts. . , «ru.
Pouffin, le Raphaël de,la France, premier peintre de
ropc en fon tems. Son éloge. V. 319. a. Beauté de fes ouvrag
Son génie le portoit plus fouvent au caraélere noble, m
féverc qu’au gracieux. Sa paflion pour 1 antique.7 ” /r„fcid
c l a C e n e à s t . G e rm a in - e n -L a y c . C c lu i de X a v ie r
E C O E C O 5 53
Celui de la mort de Germanicus. ftolleélion du
S i s royal. Son beau payfage nommé Arcadie. Son tableau
dUçie//"BCnmi cÎu^Poiiffm. Tableau de la Vierge qu’il fit en
prifon. Mérite de fes ouvrages dans le petit. Défaut de fes ouvrages
dans le grand.
■ Blanchard. Ses ouvrages.
Lorrain. Ses progrès: grandpayfagilte.
Valentin. 11 imita le ftyle du Caravage :en quel genre il a
travaillé. Caraélere de fes ouvrages.
Champagne de la Hire. ..............
Mignard le Romain. Il noffédoit éminemment le talent du
portrait. V. 320. a. Caraélere dfe fes compofitions. Galerie de
Saint Cloud. Coupole du Val de grâce. Monument que lui
Robert ,* peintre fleurifte de Gafton, duc d’Orléans, & en-
fuite du cabinet de Louis XIV. Son recueil dépofé dans la
bibliothèque du roi. 1
Frefnoi, fon poëme de la peinture./ê/tf. b.
Bourdon, fon caraélere. Il a embraffé tous les genres de la
peinture. Son tableau du martyre de S. Pierre.
Le Sueur, fa vie de S. Bruno.
Le Brun, fes talens précoces. Mérite de fes ouvrages. Le
maffacre des innocens , Madeleine pénitente. Batailles d A-
lexandrc. V. 321. a. Galerie de VeriaiUes. Recueil d eftampes
deM. Macé.
Noël Coypel, fes ouvrages. Foreft, fon caraélere.
De la Fojfe, fon caraélere, fes principaux ouvrages.
Jouvenet, fon tableau de Mai. La guèrifon du paralytique.
Maniéré dont il travailloit étant devenu paralytique lui-même.
^Parrocel : il a peint avec fuccès des fujets dhiftoire & de
caprice. Ibid. b. . . . - ..
Les freres Boullongne. Santerre , énumération de les meilleurs
morceaux. Mérite de cet artifte.
De Largillieres. , _
Antoine Coypel, fils de Noël. Defportes : fon genre, bon
pinceau guidé par la nature en fuivit la variété.
Rigault, le Vandick de la France. Caraélere de fes com-
*OÎfïoy?Raoux. Vanloo. Nos églifes font ornées de fes productions.
Son frere & fes fils.
fVatteau, pdintre gracieux.
Le Moine : fon apotheofe d’Hcrcule. Mort tragique de ce
^Lancret. Noil-Nicolas Çoypel. Charles Coypel. Ibid. yix.a.b.
Ecole Françoife. Erreurs de quelques dates marquées dans
cet article de l’Encyclopédie. Suppl. U. 764. a.
ECOLE Hollandoifc. caraéleres & défauts des pcmtres de
cette école. On les diftingue à une repréfentation de la
nature , telle qu’on la voit avec fes défauts. Il ne faut pas
chercher chez eux la beauté de l’ordonnance, de^’invention
& de l’expreflion. En quoi ,confifte leur talent. La feene de
leurs tableaux eft une boutique, un corps de garde ou la cui-
fine d’un payfan ; ils n’ont pas réufli dans l’hiftoire. Ils ont
connu la valeur des couleurs locales , mais fans en favoir
tirer avantage. V. 323. a.
Lucas de Hollande, fon afliduité au travail de la peinture
& de, la gravure. Sa rivalité avec Albert Durer. Mérite de
fes ouvrages. , „ . . t,
Oflave y an- Veen, caraélere de fos compofitipns. 11 eut pour
difciple Rubens.
Poëlemburg.
De Heem. . . . . « e 1
Rembrant, fils d’un meûnier. Ibid. ¿.Il mettoit des fonds
noirs dans fes tableaux. Leur beauté. ■
Van-Offade , Gérard Dow, Laar ou Bamboche ; il n a traite
que de petits fujets. , . . Ti :
Met^u a fait peu de tableaux, mais très-précieux. Il ne pci-
gnoit qu’en petit, & des fujets de caprice. -
Wouwermans, Berghem, Miens, dit le vieux. Il fe fervoit
d’un miroir convexe pour arrondir les objets.
Fan-del-Velde, payfagifte. Scalken. _ _ , T
Vandcr-JVcrff, les principaux ouvrages à Dufleldorp.
Van-Huyfum, le peintre de Flore « de Pornone. Ibid.
324. b. .?
Ecole hollandoifc, obfervations fur quelques dates marquées
dans cet article de l’Encyclopédie. Suppl. II-. 704*a-
E c o l e Lombarde.^. 324. b. Caraélere dccetteécole. Courte
énumération des grands peintres qui l’ont rendue célébré.
Le Correge, fa modeftie, fon indigence; anecdote fur fa
mort. Le Correge n’a rien emprunté de perfonne. Mérite
de fes ouvrages. Ce qu’il penfoit de Raphaël. Ibid. 325. a.
Son exclamation en voyant un de fes ouvrages.
Le Parmcfan, fes talens précoces. Ce qui lui arriva à
Rome pendant le fiege de cette ville en 1527. Perte qu il
çffuya \ Bologne; d’où il fe rendit à Parme. Son attachement
à l’alchymic. Parties qui caraélérifcnt les ouvrages de
Louis Carraclie, génie lent, mais qui parvenu t maturité
brilla tout à coup. Ibid. b. Ses principaux ouvrages. Son
génie dans la peinture.
Auguflin Carrache, coufin du précédent.
Annibal Carrache, frere du précédent, ou le grand Carrache.
Son pere le deftinoit à être tailleur d’habits. Mérite de ce
peintre. Ses payfages, fes caricatures, fa galerie du cardinal
Farnèfe. Ses deffeins, fes gravures. Ibid. 326. a*
Schidone, fa paflion pour le jeu caufa fa mort. Caraélere
de fes ouvrages. j %
Michel-Ange de Caravage. Il peignoit tout d’après nature.
Défaut de fes produélions. Le caraélere de ce peintre fem-
blablc à fes ouvrages, s’eft toujours oppofé à ion bonheur.
Ses portraits font très-bons. Eflèt admirable de fon Promé-
thée. Autres morceaux de fa main. Ibid. b.
Guido Reni, appelle le Guide, avantages qu’il reçut du
pape Paul Y , mais dont il ne profita pas. Marques diftin-
élives de fes produélions. Les ouvragés qu’il a laifles a Rome
& à Bologne, font les plus confidérablcs. Scs autres ouvrages.
Arts auxquels il s’eft exercé. Mérite dé fes deffeins.
Albane, ami du Guide, l'un des plus agréables & des plus
favans peintres. Modelés qu’il trouvoit dans fa famille même
pour fes tableaux. Ibid. 327. a.
Lanfranc, fes progrès rapides; il excelloit dans les grandes
machines. Bonheur dont il jouiffoit.
Dominiquin. Son grand travail lui tenant .lieu des dons de
la nature, lui fit produire des ouvrages dignes de la pofté-
rité. Comment il s’éleva peu-à-peu jufqu’au fublime. Morceaux
admirables de cet artifte. Ibid. b. Effets de la jaloufie
que fes rivaux conçurent contre lui. Jugement de fes ouvrages.
.
Guerchin. Il s’attacha a la maniéré de Caravage. Quelques
défauts de ce peintre ne peuvent empêcher qu’il ne
paffe pour un grand raaitre. Le nombre de fes ouvrages eft
incroyable.
Mola, génie, invention, facilité dans fes ouvrages. Scs
principaux font à Rome.
Cignani, la coupole de la Madona del fuoco fait admirer
la beauté de fon génie. Caraélere de ce peintre.
E c o l e Lombarde, correélion à faire de quelques dates marquées
dans cet article de l’Encyclopédie. Suppl. II. 764. <*•
E c o l e Romaine. On lui trouve un goût formé fur l’anri-
que. Sa touche eft facile, favante, gracieufe, &c. V. 328. a.
Le coloris eft la partie qu’elle a négligée davantage. Les
peintres de cette école nomment Raphaël à leur tête. Les
plus célébrés artiftes ont embelli Rome de leurs chefs-d oeuvres.
Utilité de fon féjour. ,
Antoine de Mejfuie, le premier italien qui ait peint à 1 huile.
Evénemens qui répandirent promptement fon fecret dans
l’Italie. Ibid. b. . . .
Pérugin, né pauvre, fes talens & fon économie le mirent
dans l’opulence; mais la perte de fi» caffette le fit mourir de
douleur. Chef-d’oeuvre de ce peintre. Raphaël fut ion difciple;
voilà le roi de la peinture. Ses plus célébrés tableaux ;
transfiguration de Notre-Seigneur, chef-d’oeuvre de ce peintre.
Ses talens. Maniéré dont il les cultiva. C’eft dans le
Vatican qu’il peignit fes immortels ouvrages. Il n’a laiffé que
peu ou point d’ouvrages imparfaits. Ibid. 329. a. Il mourut
à trente-fept ans. Caraéleres auxquels on peut reconnoitre
la plupart de fes ouvrages. Ses deffeins fingufiérement recherches
: tableaux de fa main qu’on poffeae en France. Sés
difciples. , - . , .
Primatice. Le peu d’ouvrages qui relient de lui méritent
feulement d’être loués pour le coloris & les attitudes des
Sj 5 ts Romain, le plus favant des difciples de Raphaël. Il
excella dans plufieurs genres. Eloge de cet artifte. Ibid. b.
Comment la protcéïion du duc de Mantouc pour lequel il
travailla,lui fut falutaire. Ses deffeins trés-eftimés. Batailles
de Conftantin, martyre de S. Etienne, deux pièces de ce
PCp<rW« del Vaga, éleve de Raphaël. Ses ouvrages.
Nicolo del Abbate, éleve du Primatice.
Baroche a fur-tout réufli dans les fujets de dévotion. Sa
méthode. Son caraélere. Ses gravures. Ibid. 330. a.
Fetil Son éloge. Ses tableaux & deffeins. Ses études peins
tes à i’huile fur du papier.
Sacchi. Son éloge. ,
Michel Ange des batailles ou des bambbehades.
Maratte, un des plus gracieux pe' ntres de fon tems. Gravures
à l’eau forte de cet artifte. Ses principaux ouvrages
font à Rome. Comment il travailla au plafond du palais
*E c o le Vénitienne. Caraélere de cette école. Une imifa-
tion fimplc 8c fidelle de la belle nature. V. 330. g Difficulté
de décider la queftion fur la prééminence du colons,
ou fur celle du deflein 8c de l’exprcfliOn. Tf
Gentil Bcllin, ce qui fe paffa entre lui & Mahomet u.
Ibid. 231. a. Récompense qu’il en rççut.
A A A a a a a