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de golfe de Venife , que dans le relie de la Méditerranée.
Phénomènes Singuliers des marées qui arrivent dans le port
de Tunking à la Chine. Ibid. 906. a. Explications de ees phénomènes
données par M. Euler 8c par Newton. Difleria-
. tions fur la caufe des marées,' que doivent confulter ceux
qui feront avancés dans la géométrie. Formule algébrique
. de l’élévation des eaux pour une poiition quelconque donnée
du foleil 6c de la lune. Ibid. b. 'Sphéroïde formé par une
(phere fluide dont les parties peferoient vers le centrej 8c
. feraient, outre cela, poufiées perpendiculairement au rayon,
félon une proportion donnée. Détermination de la différence
des rayons de ce Sphéroïde, aux rayons correfpondans de la
fphere primitive ; par-là on trouvera l’élévation & l'abat fie -
ment des eaux en chaque endroit , en fuppofant la lune en
repos | & la terre fphérique 6c aulfi en repos. Quand là terre
ne feroit pas fuppofée primitivement fphérique -, mais fphé
roïde , l’élévation des eaux en vertu de l’aétion de la lune [
ferait fenfiblement la même que fur une fphere parfaite. On
trouverait de même l’élévation des eaux en vertu de l’aâion
feule du foleil. Ces idées foumifes au calcul. Ibid. b. Moyen
de trouver, par le calcul, l’endroit où les eaux ne font hi
élevées ni abaiifées ; l’endroit où elles feront les plus hautes,
. b c . l’heure des hautes 6c baffes marées. D e la recherche; par
le moyen du calcul, de la différence entre les plus grandes
& les moindres hauteurs des marées. Détails fur les trois
pièces de MM. Bernoulli, Euler 8c Maclaurin , fur le flux &
reflux de la mer. Ibid. 908. a. Differtation toute cartéflenne
du P. Cavalier, jointe aux trois précédentes. Eloges que méritent
ces trois pièces. De quelle maniéré Î’àutéur de cet
article a traité la même queilion dans fes réflexions fu r la caufe
des vents. Obfervations qui prouvent le mouvement de la
mer d’orient en occident. Ibid. b. Pourquoi les marées font
plus fortes dans la zone torride que dans le refie de l’O céan,
& plus fenfibles dans les lieux qui s'étendent d’orient en
1 occident, dans les golfes longs 8c étroits , fur les côtes où
il y a des ¡îles 8c des promontoires. Quels font les lieux
• où le flux cil le plus remarquable. Il y a des endroits où la
mer a un mouvement d’occident en orient ; mais comme le
contraire efl le plus général, la mer doit avec le tems gagner
du terrein vers l’occident : voye[ , outre les ouvrages déjà
cités, l’article Marée 8c YHift. nat. de M . de Duffon. Problème.
Trouver l’heure de la pleine mer dans un port dont on con-
«oit l’heure à laquelle la mer efl la plus haute au teins des
nouvelles 8c pleines lunes. Ibid. 909. a. Exemple.
Table de l’état du ciel pour la recherche de l’heure des
marées. Heures|te la pleine mer , ou établiffement des côtes
8c des principaux ports de l’Europe, félon l’ordre fuivant :
Efpagne 8c Portugal, Ibid. b. Gafcogne 8c Guyenne, Auriis
8c Poitou , Bretagne, Normandie, Ibid. 910. a. Picardie,
Flandre , Allemagne , Danemarck , Angleterre, Ibid. b.
v.co.^f \ ¥ andf * WtÛ 91 1 ‘ a' lo b e , Amérique , Afrique ,
Ibid. b. Ane. Ibid. a n . a. ...
Flux 0 rtflux. Ses caufes, félon Galilée. Suppl. III. i 7 ï . b.
Action de la lune fur la mer 8c fur l’atmofphere. II. 81. a . b .
Flux & reflux d e l’Eurlpe. VI. a n . u , t . Prétendues fontaines
à flux & reflux. VII. 95. a. Etangs à flux & reflux.
100. é. Marées entre l'Ecofle & les Orcades. XII. 318. b.
Phénomènes finguliers du flux 8c reflux entre Macapa 8c
le Cap-Nord. XIII. 126. a , b. Maladies dont les accès fe
font accordés avec les retours du flux fit reflux. VIII. 736. 'i.
F lu x , ( MhUeiht ) Quelquefois c e mot efl fynonyme de
ra jvt*' il oéflgne tout écoulement contre nature.
<Jn ddlingue fes différentes efpeccs de flux par des épithetes.
relatives i la partie qui les fournir, à cette matière même,
ou aux circonftanccs de l’écoulement. Exemples de ces trois
différentes efpcces. Ce mot n’eft employé que rarement dans
les écrits des médecins. VI. 9 1 a .a .
Fluxçhyleux. III. 591. b. Flux de ventre. IV. 947. a , b. Sic.
Ufage du fimarouba dans certains flux de ventre. XV . 200 a
■ Flux hémorrhoïdal. VIII. xa4. * , b. Flux hépathique. 134. a.
flu x menftruel. X. 337. b. Ligatures employées contre le flux
immodéré de quelque humeur. XVII. aoo. b.
: F lu ? dyffefitiriqiic, ( Maneg. Marich. ) diarrhée fanglahtc.
1/•ymptômes 1 * _—de cette — «v maladie.<>se>Muiw. Ses jus caufes. Ses Scs divers deerés.
degrés.
J ? 1 1 ' a‘ Son traitement. Ibid. b.
PluFlux »
d , venir.. Caufes de cette maladie. Son traitement. V I.
b.
Plux d'
J S S f S ! » EvaC,u' “ n & fréquente de l'urine,
d’urine R a r lr iT 1 mvolon“ ire dans l’incontinence fSfefeïïé H ""‘f* I B * H vtômes 8c «le« m cettc h’aladie, de fes fymployés.
XI. 9 13,tf. yenS e accs de guérifon qui furent em-
' la fuflon d i fubfta^M qui ¿-y“ “ tm?‘i(!re de! ! 1
à la procurer i celles qSi f e j “¿fou."* P P i
mêmes. Abus à évite? dan. Æ ' " f“ «Wes par elles-
I différentes efpeces do flux , S i
•lier, Flux blanc , qu’on appel,; a i Æ ' J S r S ^ ^ t
niere de le préparer. Flux crud. Flux noir : railbn „ .
quelle 1 ne détonne pas avec autant de rapidité S P? “ ' ' ' '
blanc. Ibid. t . Radon que donne M. Rouelle de ? n *
non qui s excite dans la préparation. Pourquoi le S W #
fouvent dans la préparation du flux noir. Gommen? éll,lnt
die à cet accident, & comnicnr on le prévient n ! rc,m4'
vapeur qui s’éleve dons l’opération. Maniere dSPî” ? de U
les flux noir gÈ b(anc. Quelques chymifles ne
noir qu à mcfiire qu’ils en ont befoin. Comment is r r flux
ce casi M d . ? , 4. „. Autres efpeces de flux, noir T ™ " ' “
qu il faut avoir par rapport aux vafes dans lefmiel. i?"!!0"
fonteonfervés, “ 15 ,cs flux
E u ^ r n ù o n d e, différens eurps fimplem.nl ridnflifi ,
dans différons arts, & particulièrement en chvmie- l P yj?
ou le fuif , le noir dl fumée, la r é f m e ^ S S S i t M
charbons ardeos , la poix la poudre de charbon.“ l ¿ ?
Comment on convertie le fer en acier. Comment l u t - i
trempe en paquet. T ou i corps inflammable, de queloue SB
ou il fou t iré, produit toujours les phénomènes delà
à,on. D e s fin d u n s cri menfirues fie s . Différentes fortes de ( Z
dans , parmi lefquels le feu mérite la premióte p l a c e ü
plomb la btharge. /iid; 915. ai Verre formé par le mêla'na?
de la biharge avec des pierres vitrefcibles triturées. P r o u S
pénétrante de ce verre. Divers effets de la li.barge ,
dérée comme fondant. L’é tam, le cu iv re ,.l’or 8c
diflolvent l’un l’autre. Us fe mêlent avec le fer L’aneni^
le régule d’antimoine donne un verre qui agit beaucoup
plus puiflainment fur les corps que la Jitharee Ibid b fe
bifmuth , le zin c , l’alkali fixe-, le borax, le nitre OhferU
tions de M Rouelle fur l’ufage du fel de vérle c o n f i S
comme fondant. Le fel ammomac, le fel marin, le ibufrc
Ibid. 9 16. a. le fote de foufre. Mélange du fel fufible de l’u-
rine avec l’argille , l’un fervant de fondant à l’autre. Mêlanee
dc craie &. £argille. Mélange d’argille avec du fpath alkalin.
. i " f c rMuBifs/¡moles & compofés. Le tartre crud.leréfidu
de fa diftillation, le favon , le flux blanc , 8c le flux noir.
Régule formé par le mélange de la limaille de fe r , de l’étain '
du tartre , du verre 8c des cendres gravelées. Le cuivre faci*
lite la fufion du fer. Régule du fer compofé d’arfenic &
d’alkali f ix e , de favon, de poudre de charbon, 8c de tartre,
fondus avec de la limaille 8c des lamines de fer. Méthode
pour unir au fer une grande quantité d’arfenic. Conipoft
blanc qui réfulte du cuivre , traité avec l’arfenic par la même
méthode. Précautions à prendre lorfqu’on allie le bifmuth
avec des métaux qui fe fondent difficilement; Ibid. b. Additions
à faire à l’alliage du nitre pour les métaux de difficile
fufion. Moyen de réduire une mine fufible de plomb. Ce
qu’on doit faire quand la mine efl fendue réfraélaire par les
pyrites , Ifls terres ou les pierres. Flux noir qu’on don joindre
à la mine de cuivre fufible , exempte d’arfenic 8c de
fou fre, 8c à cette même mine rendue réfraûaire par les
terres 8¿ les pierres. Les mêmes flux réduâifs employés pour
la mine de cuivre martiale. Régules que donne cette mine
jointe a des matières fulphureufcs, arfenicales, 8*c. 8c traitée
de même. Comment doit être traitée une mine de cuivre
pyriteufe 8c crue. Maniere de convertir en cuivre noir les
régules groffiers qui en proviennent. Travail fur les feories
du cuivre , dont on a parlé ci-deflus. Comment fe traite la
mine d’étain. Comment fe réduit la mine de fe r , lorfque le
régule en efl fragile, lorfau’elle efl accompagnée de pierres
rétraélaires. Ibid. 917. a. Maniere de réduire Te fer en acier.
Réduélion de la mine d’antimoine en regule. Vitrification
des fleurs de zinc. Moyen de tirer des fleurs bleues 8c grifes,
quelques grains de zinc. Le zinc efl un fondant du cuivre.
Moyen de faire le cui.vre jaune. Réduélion de la' chaux d’arfenic
en régule. Réduélion. du cobolt. Comment un métal
répare le phlogiflique qu’il avoit perdu par la calcination.
C e qu’on doit entendre par le corps inflammable, au moyen
duquel la réduélion fe fait. Ibid. b. Une huile eflentielle,
ointe à l’acide vitriolique , lui efl tellement combinée » 8c
’empáte de façon qu’il ne nuit point à la réduélion, 8c
qu'elle ne fait plus d union avec lui ,-fi-tôt qu’elle efl réduite
en charbon. Les corps gras 6c huileux, avec lefquels on
réduit une chaux métallique, n'operent cet effet qu’après
que la combuflion les a réduits en charbon. La portion inflammable
d’un réduélif, qui rétablit une chaux métallique
dans fon état naturel, efl trés-peu de chofe eu égard à fa
mafle ; mais confidérée du. côté de fes effets, fa quantité
numérique 8c la ténuité de fes molécules Amples font prefque
infinies. Dioù vient la calcination d’un métal fondu expo k j
l’air: effet des corps réduélifs contre cette calcination. I«d.
018. a. Les métaux à fonder veulent être bien avivés ( a
l’exception du fer-blanc ) avant que la foudure foit aPPl*
quée. Comment fe fait la préparation pour l’étamag®* yn®
chaux une fois réduite ne reçoit plus de nouveau pluogu t-
quc. Le même métal peut fe calciner 8c fe réduire un g^an
nombre de fois fans fe détériorer. Exception à 1 egar _ ü
l’étaiu ; le fer. prend un furabondant de phlogiuiqüe qui
rend acier : effet dc cette furabondance. Lfià métaux üei
F L U
tîbles à feu nud doivent, dans l’état de fufion être fau-
poudrés de poudre de charbon, 6>c. L e zinc fe calcine,
même dans des vaifleaux fermés : quand on l’allie avec d’autres
métaux, il faut lui fournir un réduélif continuel. Le fer
.converti en acier dans un crcufet où le feu fait la double
fonôion de principe 8c d’inflrument. Ibid.b. Examen dc la
queflion , u le te u principe 8c le feu inflrument font le
même. Détails fur le feu confidéré comme infiniment 1
quelle efl fon aélion fur les mcnflrues fecs ou les fondans.
Quelle doit être la finefle 8c l’aélivité de cet inflrument.
Ibid. 919. a. Prcfque tous les fels font des fondans. Nombre
prodigieux de fubflances fur lefquclles ils exercent leur
aélion. Delà naît une foule de combinaifons dont on peut
s’aflurer qu’on ne connoît encore que le plus petit nombre,
z . Corps qui fe fondent par eux-mêmes, 8c dont l’addition
d’un autre corps ne fait qu’accélérer 8c faciliter la
fufion. 2. Corps qui n’entrent en fonte que par un inter-
anede abfolument néceflaire : quels font ces intermèdes.
Ibid. b. Mélange du borax avec le nitre pour fervir de fondant
à l’or. Triple propriété de l’alkali fixe 8c du flux blanc,
celles d’être un fondant, un abforbant, 8c d’agir fur certaines
fubflances par une qualité particulière. Procédés des
ouvriers 8c artifles pour fouder des pièces d’o r ou d’argent,
au moyen du borax. Lorfqu’on a à effayer une pièce d’or
ou d’argent, il ne faut jamais en couper un eflai dans les
endroits foudés. Ibid. 920. a. Effets des fels employés avec
les métaux imparfaits 8c leurs chaux. Us ne doivent jamais
être traités avec ces fondans, fur-tout dans les effais, où
ils cauferoicnt des erreurs confidérables. Si l’on veut dé-
poûiller un alliage d’or 8c d’argent du cuivre qu’il contient,
on y ajoute du borax. EfFct de cette addition. 3. Corps qui,
réfraélaires par eux-mêmes, fe fondent avec d’autres de
même nature. C ’efl fur. la propriété qu’a la litharge 8c par
conféquent le plçmb, de fondre les terres 8c les pierres ,
& tous les métaux 8c demi-métaux, qu’cfl fondé le travail
des mines dont on retire l’o r, l’argent 8c le cuivre par fon
moyen. On n’a foin de bien fermer les vaifleaux où l’on
fond les verres tirés des métaux , que pour empêcher la
chûte des charbons. Cet inconvénient n’cfl guère à craindre
, quand la furface de la matière vitrifiable efl couverte
de nitre. Des fondans qui fe féparent des corps après avoir
exercé leur aélion fur eux : leur énumération. Ibid. b. Fondans
qui relient unis aux corps qu’ils ont diffous : effets
qui réfultent de cette union. Examen de la queflion, pourquoi
des molécules fimilaires fe défuniffent pour former
une nouvelle union avec un corps, avec lequel il femble
qu’elles doivent avoir moins d’analogie. Différence du poids
entre l’or 8c l’étain, dont l’un efl le plus pefant, 8c l’autre
le plus léger des métaux. Ibid. 921. a. La différence de
poids entre les deux corps quis’uniffent,eflun obflàcle que
iiirmonte l’attraélion réciproque des particules qui diflolvent
& font diffoutes. Union du mercure avec le foufre ; caufes
de cette union. Moyen de les féparer, par des corps
dont l’attraélion avec le foufre fera plus forte que celle du
mercure. Cette aélion fe fait également par la trituration.
Cette trituration méchanique comparée à l’aélion du feu
dans le même cas. La divifion phyfique comparée à la di-
vifion méchanique. Ibid. b. Différence entre le réduélif 8c
le fondant confiidérés dans leurs effets. En. quoi le fondant
différé du menflrue fec. Détails fur quelques particularités
des flux réduélifs , fur le tartre crud, le favon , la 'limaille
de f e r , le fel marin , la poix, les cendres de bois 8c la
chaux. Le flux blanc q’efl guere eiqployé que comme fondant.
Comparaifon du flux blanc 8c du flux noir considérés
comme réduélifs. U n’y a point de différence réelle,
quant au fond, entre les diverles efpeces dc flux réduélifs.
C ’efl toujours le principe inflammable uni à un fondant ,
en plus ou moins grande quantité. Pourquoi il en faut mêler
à' un.métal qui efl difficile à fondre. Ibid. 922. a. Dans les
circonflanccs où un flux efl accompagné d’autres corps,
c ’eft pour des raifons particulières qui ont été détaillées. Le
flux^, comme compofé d’un réduélif 8c d’un fondant, différé
de l’un 8c de l’autre, parce qu’il efl tous les deux enfem-
bje. Ses effets fur les corps avec lefquels on le mêle. Définition
générale du flux. Ibifl. b. Voyez F on d an t.
^j^U-^^'UIFFÉR ENTIEL, ( Giom. iranfcend. ) en quoi
confifle la méthode que M. Fontaine appelle de ce nom.
Détails pour l’explication dexette méthode. VI. 922. b.
* ( G‘ 0/n- ironie. ) Newton appelle ainfi ce
que M. Léibnitz appelle différence : voyez D if fé r e n c e 6*
D ifférentiel. Pourquoi Newton s’cfl fervi de ce mot.
iVI. 922. b. Vîteffes qu’il appelle fluxions des quantités. Signe
par lequel il défigne la fluxion d’une quantité. La ca-
raélériflique de M. Léibnitz paroît plus commode 8c moins
lu jette à erreur. La méthode de confidérer comme des
fluxions t c e que M. Léibnitz appelle différences, efl plus jufle;
mais il efl plus Ample 8c plus cxaét de confidérer le rapport
des différences, comme la limite du rapport des difté-
Tome /,
F OE T 749
ret}c ?.SrJ^niCS: Î 'Cr,c.a!Cld des Aurons efl le même 'que le calcul
différentiel. Ibid. 923. a.
Fluxion. Comment & par quels degrés Newton inventa
la méthode des fluxions. XVII. 630. b. Edition de l’ouvragé
de Newton par M. Coiron. 635. m
Flu x ion , ( Médec. ) la fignification de ce mot 8c de
celui de catarrhe extrêmement vague dans les écrits des
anciens. Ce qu’Hippocrare entendoit par catarrhe. Il cm-
ployoit le mot de fluxion comme un mot générique. Galien
ne l’adopia pas fous une acception aufli étendue. Sa définition.
V L 923. a. Diflinélion qu’établit Senncrt entre piû/we
8c Hdiiifâii'si U diflingue le catarrhe en trois efpeces, qu’il appelle
t gravedo, rhume de cerveau , enclufrenement ; ranccdo>
enrouement, 8c catarrhe. Diflique dans lequel ces diflinélions
font établies. Le mot générique employé pour exprimer
toute forte de fluxions, efl celui de rhume. L e mot fluxion
n’eft pas un mot de l’art. Idée qu’on lui attache ordinairement,
8c gui répond parfaitement à celle des anciens. Caufes
prochaines des fluxions. Ibid. b. Les anciens difoient que
les fluxions fe font par attraélion ou par impulfion. La con-
geftion fuit ordinairement la fluxion. Voyc[ dans l’article
Eq u il ibr e , (Médec. ) la raifon de tous les fymptômesqui
fe préfentent dans les fluxions, 8c les indications à remplit?
pour y apporter du remede. Comment fe forment les fluxion»
chaudes, inflammatoires, bilieufes, b c . Comment fe forment
les fluxions froides, pituiteufes ou oedéînatcufes. Voye^
les articles particuliers des maladies du genre des fluxions.
Attention qifon doit apporter dans le traitement de toute
forte dc fluxions» Ibid. 924. a. Circonflanccs où il faut dans
certaines maladies procurer des fluxions artificielles. Ibid. b.i
Voye[ C atharre b C ongestion.
Fluxions de voitrine, ufage du fang de bouquetin dans
cette maladie. II. 367» b.
Fluxion , ( Man. Marich.') celle qui affeéle par inter-»
Vallès réglés les yeux dc certains chevaux. Signes de cette
maladie, eu égard à l’intervalle après lequel elle fe montre
régulièrement, 8c eu égard au tems même de fa durée
& de fa prêfence. VI. 924. b. Réflexions de l’auteur fur
l ’expreffion de cheval lunatique par laquelle on défigne tout
cheval atteint de cette fluxion. Caufes de cette maladie.
Pourquoi fon retour arrive dans un tems iufle, fixe 8c déterminé.
Ibid. 92 ç. a. Pourquoi c e périoae n’eft pas également
cxaél dans tous les chevaux attaqués. Enumération
des différens fymptômes de cette maladie , 8c des caufes
particulières à chacun. Remedes vains 8c mauvais qui ont
été employés jufqu’ici pour la guérir. Ce que les fuites de la
fluxion peuvent avoir de fâcheux. Ibid. b. Si l’on né prévient
pas les progrès, elle efl incurable. Traitement qu’on doit
fuivre. Ibid. 926. a.
Fl u x io n , (Manege, Marich. ) prompte accumulation des
humeurs dans une partie quelconque. Différence entre con-
geflion 6t fluxion. VI. 926. a.
F L YN S , ( Hifl.fuperfl. ) idole des anciens Vandales-Obo-
liftes. VI. 920. a.
F N
FN E , ( Marine ) bâtiment qui n’eft en ufage qu’au Japon»'
Son ufage. VI. 920. a. Defcription de ce bâtiment 8c dc fes
parties. Ibid. b.
F O
FO C A LE , obfervations fur cet article dc l’Encyciopé-'
die. Sujwl. 111. 63. a.
FOCKLABRUCK , ( Géogr. ) ville d'Allemagne dans
l’Autriche fupérieure. Révolte des payfans de la contrée
dans le fiecle paffé.Suppl. III. 6 2 .b.
F O É , voyez Fe 8c Fohi. Secte idolâtre de Foé à la Chine
m .3 4 3 .* .
F Q iB U S yfponflo, ( Lang. latin.) Différentes lignifications
dc ces mots. AVI. <33. b.
FCENERATEURS, ( Hifl. anc. ) efpece d’ufuriers qu'il y
avoit à Rome. Détails fur ces gens-là. Ce qu’on établit par
rapport à l’intérêt de l’argent, lorfqu’on dut défendu ce com-<
mcrcc odieux. VII. 1. a.
FO È S, ( Anutius ) littérateur. X. 473. a. Eloge de fes
commentaires fur Hippocrate. VIII. 213. b.
FCETAK, (Ich th y .) eCpece de poiffon. Suppl. II. 224. a.
FOETUS t (Phyflol. ) On ne f e propofe de parler ici que
du foetus humain. Trojs ou quatre jours après la conception >’
il y a dans la matrice une bulle ovale j & au fepticme jou r,
bn diflingue à l’oeil fimple les premiers linéamens du foetus.
Suite des obfervations faites fur le foetus à quinze jours depuis
la conception, VII. t . b. au bout de trois femaines, à un
mois, à fix femaines, à deux mois, quatre mois 8c demi,
8c neuf mois. Différens termes durant lefquels les foetus font
demeurés morts dans la matrice, fans fournir beaucoup d’altération
, 8c fans que la fanté de la mere ait été dérangée/
D D D D d d d d d