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les chrétiens, cft celle cjue leur procure la. mort de Jêfus-
Chriil. Expiation des pèches par la faustattion. lbid. b.
Expiation. De la cérémonie de l’expiation chez les Juifs.
Suppl. II. 916. a . ..........................
Expiation.Fête des expiations chez les Juifs. Alll. 463. b.
Cérémonie du Bouc Azazel qui fe pratiquoit ce jour-là. I.
011. a. Eau d’expiation. V. 204. a. Expiation des pochés
des hommes par la mort de Jefus-Chrift. XIV. 690. a, k.
E x p i a t i o n , ( Littéral.') aile de religion établi dans le:
paeanifme. Diverfes circonftances dans lefquelles 011 em-
ployoit les expiations. VI. 304. b. Les principales fe faifoient
pour l’homicide, pour les prodiges,pour purtner/es villes,
les temples & les armées. i u. Les expiations pour les homicides
, étoieiit les plus graves, dès les fiecles héroïques. Les
rois eux-mêmes ne dédaignoient pas d’en faire la,cérémonie.
Comment ceux qui étoient coupables de meurtres involon-.
taires les expioient. Des expiations ufitées chez les Romains.
Celle qu’employa Horace après avoir tué fa foeur. 20. Expiation,
qui avoir lieu dans l’apparition de .quelque prodige,
extraordinaire, lbid. 305. a. 30. Expiation pour purifier les
villes. 40. Expiation des temples 8c des lieux facrés. 30. Expiation
des armées avant & après le combat. Diverfes autres
expiations employées en différentes circonftances. Il y avoit
chez les Romains comme chez les Grecs des crimes inexpiables.
Citation d’un des plus beaux morceaux de ÏEfprit des-
Loix dans lequel l’auteur fait le parallèle entre le paeanifme
& le chriftianifme fur les crimes inexpiables. lbid. b. Citation
d’un cas où les idées religieufes de l’expiation tournèrent au
bien de la nature humaine, lbid. 306. a.
I Expiations ordonnées par le fànatifmc. VI. 394. a , b.
Fériés obfervées à Rome, dans les expiations de. prodiges.
508. a. Expiations pratiquées dans les lieux frappés de la
foudre. VII. 213.fi. 216. a. Hofties d’expiation. VIII. 318.
b. Cérémonie expiatoire dite lufiration. IX. 750. a , b. Expiations
établies chez les Athéniens. XL 959. a. Expiation qu’on
offroit à Proferpine. .XII. 580. a. Expiations publiques pour
purifier les villes. XVII. 278. b.
EXPIATOIRES, facrifices. { Hifi. anc.) Ceux, qu’on ap-
pelloit ctgibolium, taurobolium 8c criobolium. Voyez ces.mots.
EXPILATION d’hérédité, ( Jurifpr.) foufttaétion des effets
d’une hérédité jacente , faite .par quelqu’un qui n’a pas
droit à la fucceflion. Les Romains l’appelloient crimen expi-
lata hereditatis. L’aâion contre le coupable étoit moins grave
que celle appellée ailiofurti. Le jugement qui intervenoit
etoit pourtant infamant. Quelles étoient les perfonnes contre,
lefquelles on pouvoit l’intenter. VI. 306. a. La peine du délit
etoit arbitraire. En quoi elle confifte parmi nous. lbid. b.
EXPILLI. ( M . l’abbé) Suppl. IV. 703. b.
EXPIRATION. ( Phyfiolog. ) Derniere expiration ; def-
criprion de ce dernier mouvement du corps, quand la vie
vient de ceffer. VI. 306. b.
, Expiration 8c infpiration. Caufes de ces mouvemens. III.
594. b. Voyez Poumons, Respiration.
EXPLÉTIF. ( Gramm. ) Ufage des mots explétifs. Notre
moi & notre vous font quelquefois explétifs. VI. 306. b. Exemple
d’un me dans .Terence qui paroit être très - explétif.-
Exemple de met explétif en latin. La fyllabe «rajoutée à l’infinitif
pafiif d’un verbe latin eft expletive. Parmi nous , les
pronoms me , te, f e , joints a la particule en , font quelquefois
des mots .explétifs. Ces mots : enfin , feulement, à tout hasard
i après tout, doivent fouvent être explétifs. Regle à
fùivre ntr l’ufage des explétifs, lbid. 307. a. Quand certaines
façons de parler ont été autorifées par une longue pratique,
8c qu’elles font reçues parmi les honnêtes geiïs de la nation,
nous devons les admettre. Le premier fervice des particules
explétives eft d’entrer dans certaines façons de parler , con-
facrées par l’ufage. Le fécond eft de répondre au fentiment
intérieur dont on eft affeâé, & de donner plus d’énergie
à l’exprcftion. Exemples tirés de Moliere 8c de Virgile, lbid. b.
EXPLICATIF. ( Gramm. ) Propofition explicative. IV.
83. b. Conjonctions explicatives. III. 873. b. X. 760. a. Termes
explicatifs. XVI. 153. b.
EXPLICATION. Quelles doivent être les explications
phyfiques. VI. .301. a. Fauffes explications qui confiftcnt à
donner pour caufe ce qui n’eft point caufe. XV. 363. b.
EXPLICITE. ( Gramm. Théol. ) Le contraire eft implicite.
Volonté explicite , volonté implicite. VI. 307. b. Foi .explicite
& implicite : cette derniere eft le partage de la plupart
des h°mmes fur plufieurs points que lés théologiens nous
prèfentent comme des dogmes. Mais ils peuvent tous parvenir
à la foi explicite que le fauveur nous recommande,
qui a pour, objet la coniiance ep fa parole , en fa puiflance
oc en la miffion. C’eft principalement dans ce dernier fens
que le mot foi eft employé dans le nouveau teftament : 8c
c.f? j,r. f etre0 *lu fondée celle que nous devons à l’é-
glife. lbid. 308. a.
f E? lif e’ Pr0pofl,ionexplicitc-lV- 84. 4 Foi explicite. VII.
EXPLIQUER, Eclaircir, Développer. {Synon.) Y , 26.8.*
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l ;P XÎ>LOIT- tàetÊk ) Etymologie de ce mot. Les formace
d taÎ66?eV int,o8 c,tai°ons ^ont. réglées ce . ae 1667. VI. 308. a. Les premières ordponarn aln'ocredso ndnea ,l,a,
trotiieme race qui font mention des fergens ne fe fervenr
pas du terme d exploit. La plus ancienne qui s’en fert eft une
du roi Jean , de l’an 1350 ; 8c une autre de l’an 13,56. Dans
quelques anciennes ordonnances, le terme d'exploit fe trouve "
joint à celui A’amende : comme dans celle du roi Jean de
l’an 1361. Sens du mot. exploit dans cette ordonnance Autre
ordonnance de l’an .1498 , qui parle des exploits des.
fergens ; 8c de ceux des fous-fergens ou aides. lbid. b. Dif-
pohtions. de l’ordonnance de 13391 fur le fujet.des êxnlnWc
Edit de Charles IX , de 1573, fur le même fujet. Les formalités
des exploits font-les mêmes dàns tous les tribunaux .
8c à-peu-près les mêmes en. toute matière. Alfignations ver-,
baies qui fe donnoient autrefois dans quelques provinces.
Quels font les exploits qui fe/ont encore verbalement. Par-
qui doit être écrit l’exploit, lbid. 309. a. Diverfes formalités
à ïùivre par rapport aux exploits. lbid. b.
Exploit. Contrôle des exploits : exploits fujets. au contrôle.
IV. 149. ¿. Les exploits des huifliers font foi poureux-mêmes*.
Oblervations fur cette maxime , à mal exploiter point de garant.
VIII. 341. a. Exploit ou intimation. 842. ¿. Libelle d’exploit.
IX. 439. a. Rapport d’exploit. XIII. 799. b. Records
dans un exploit. 863. a. Voyez AJfignation, Ajournement.
. Exploit . d’ajournement.. VI. . 3 \o. b.
. Exploit d’ajfigruition: VI. 3.10. b.
Exploit . contrôlé. Y l. 310. b.
Exploit de cour. VI. 310. b.
Exploit , domanier. VI. 310. b.
Exploit de jufiiee ou de Jergent. VI. 310. b,
■ Exploit libellé. VI. 310. b.
Exploit nul. VI. 310. b.
Exploit in palis. Vl. 310. ¿.
Exploit'dé reirait. VI. 310..b.
Exploit de'faifie. VI. 310. ¿.
Exploit du feigneur. VI. 3x0. b.
Exploit verbal. VI. 310. b.
EXPLOITABLE. {Jurifpr.) Bois exploitables. Biens exploitables.
VI. 310. b. Meubles exploitables : deux fortes de
meubles qui ne le font point. lbid. 311. a.
EXPLOITATION des différentes efpeces de métaux,
voyez leurs articles particuliers. Defcription des travaux de
l’exploitation des mines. X. 324^b. Application de la géométrie
à plufieurs problèmes de l'exploitation des mines. Vil.
638. a , ¿. Planches 8c détails fur/’exploitation des mines.
VI vol. des pl.. article Métallurgie. Exploitation des mines
de charbon. III. 192. ,at ,b. Danger d’exploiter celles de cobalt.
337. a. Exploitation des falunieres , VI. 389. b. de la
houille. VIII. 323. b. De/’exploitation dès bois, voyez Fo- \
réts. Celle des foürces , voyez Source, Fontainier.
EXPLOITER les terres b les. bois. {Jurifpr.) De 1 exploitation
que la loi .permet à un gentilhomme de foire par les
mains. Suppl. II. 9i6.fi. . . .
EXPLOSION. ( Phyfiq. ) Comment l’inflaromanon de la
poudre 8c Je mélange de deux liqueurs produifent-ils une
dilatation de l’air fubite 8c bruyante ? VoÜà ce qu’on ignore
parfaitement. VI. 311. a. .
Explofion. Véritable'caufe des explofions attribuées communément
à l’air. VI. 284- ¿. Principe qui détermine^ force
de toutes les explofions. lbid. b. Effets finguliers du r
excité p r de. violentes explofions. X. 9°7*v f:T p t
de la poudre à canon 8c de fon explofion. XIII. W ’ f j f
Explofions caufées par le fluide élcârique, voyez tu *
Feu élcElriaue. . ,
EXPONENTIEL. ( Giom. tranfe. ) Quantité S J S S
tielle. Il y a des quantités exponentielles de pluficurt g •
Exemples d’exponentielles du premier, du fécond ex,
fieme degré. La quantité élevée à l’expofant varia p
être confiante ou variable. Ouvrages a confulter iur
rie des quantités exponentiellesfur les réglés du ca
ponentiel. Il y a des quantités exponentielles dont
fans font imaginaires. Méthode générale pour trOUVe^ourjjcs
férentièlles des qiiantités.exponentielles. VI. 311» a‘ aj.
exponentielles. Ces courbes participent de la• nator ^
gébriqnes. 8c des tranfeendantes. E q u a t io n exponenti - '
réfout ces équations par logarithmes, lorfque ce a
fible. C’eft par les équations exponentielles qu on p ^ ^
dans le calcul intégral »/’opération qui confifte à rep
logarithmes aux nombres. lbid. b. . . , des équa"
. Exponentielles, équations, en quoi,elles dineren
tipns algébriques. XVI. 346. ¿. | . de mar-
. EXPORTATION. ( Comm. ) Principales ^ fn.é.Eva-
chandifes que l’on tranfporte de l’Angleterre. V r 3 tQUS jes
luation des ouvrages de laine qu’on, en tran prnorIer. lbid.
ans. Maichandifes qu’il eft défendu de tran p
Celle des denrées eft dengereufe , 1^ 1“ i l
n?eft pas reftreinte au fuperflu. Suppl. I. 31-
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doivent fuivre les princes pour procurer à leurs fujets une
grande exportation. III. 696. b. Quelquefois le légiflateur, au
Heu d e prendre des droits fur l’exportation,l’encourage par des
récompenses. 697. b. L’exportation des armes 8c desjnunitions
eft fujet te à des reftriélions dans prefque tous les états, excepté
en Hollande. IV. 130. b. De /exportation de l’or 8c de ./argent.
lbid. De l’exportation, des grains. 332. b. 8c fulv. VII.,
817. a. 823. a , b. 8cc. Loix qui l’ont permife. Réflexions :
fur cet objet. Avantages qui réiulteroient de l’exportation des j
farines. Suppl. I. 218. b. Exportation annuelle des bleds d’Angleterre
, de Penfylvanie , de Barbarie 8c de Pologne.. VI.
333. <*. Régularité des prix des grains en Angleterre.;..en con-
féquence de l’exportation libre. 3 34. ¿. 336. b. Réflexion fur les
avantages de l’exportation des bleds. VII. 336. b. 821. 4. Ob-
fervations-fur la récompenfe que le parlement. d’Angleterre
accorde pour l’exportation de quelques articles de commerce,
8c particulièrement pour celle des grains. IV. 533. a , b. VII.
863. a. Vue générale de politique par rapport à /importation
8c à /exportation. VIII. 399. a. Néceluté d’établir la liberté
d’exportation des produits de /agriculture. IX. 148. a.
Voyez Sortie. ;
EXPOSANT. ( Algéb. ) On dit l’expofant d’une raifon ,
du rang d’un terme dans une fuite , d’une puiflance. Quel
cftl’expofant d’une raifon géométrique. C’eft l’égalité des ex-
pofans de deux raifons qui établit entf’elles ce qu’on appelle
proportion. De la maniéré de trouver le quatrième terme d’une
proportion géométrique. Quel eft l’expofant du rang. Quel
eft l’expofant d’une puiflance. Ce qu’on entend par un expo-,
fant indéterminé. VI. 312. a. Changement qu’a/ait Dcfcartes
à la maniéré dont on repréfentoit autrefois la quatrième
puiflanoe. Avantages de la brièveté qu’il introduifit dans
cette exprefliori. Du calcul des expofans des puiflances. Multiplication.
Divifion. Elévation. Extraélion. Pourquoi l’on ne
dit rien de l’additjon ni dé la fouftraélion. lbid. ¿. Propriétés
de deux puiflances delà même racine. i°. Leur différence eft
toujours un multiple exaâ de cette racine diminuée de l’unité.
a°. Cette différence eft un multiple exaét de la racine augmentée
de l’unité , quand la différence des expofans des deux
puiflances eft un nombre pair. 30. La fortune de deux pnif-
lànces de même racine eft un multiple exaél de cette racine
augmentée de l’unité, quand la différence des expofans des
deux puiflances eft un nombre impair. Démonftration commune.
lbid. 313 . a. La différence dès troifieme & première
puiflances de la même racine , eft égale au produit continu de
trois termes çonfôcutifs de la progreflion naturelle , dont le
moyen eft la première puiflance même ou la racine : cette
propriété dérive d’une autre ultérieure que l’auteur développe
en cet endroit, 8c dont il montre les ufages. lbid. b.
Du moyen de donner à toute équation propoiee la forme
requife, de la réduire à fes premier, troificine 8c dernier
termes; de maniéré que les deux premiers foient fans coëf-
ficiens 8c les deux derniers négatifs. Des expofans fractionnaires.
Explication de cette exprcflïon , a r.
Des expofans radicaux : explication de cette expreflïon a y»
lbidi 314. a.
. Expofant. Différence entre le coefficient 8c l’expofant. III.
390. a. Expofant d’un logarithme. II. 669. a. VÎII. 672. b.
673. a. Expofant d’une puiflance. XIII. 3.36. a. Expofant.-d’uije
raifon géométrique. 774. b.
[ E x p o s a n t , {Jurifpr. ) terme ufité dans les lettres de la
chancellerie pour défigner /impétrant. Pourquoi 011 l’appelle
expofant. VI. 314. a.
EXPOSITION d’enfant ou de part. ( Jurifpr. ) Peines de
ce crime 8c de fes complices. Comment on i’a prévenu ou
rendu moins commun. Expofition d’un fait ;• de moyens. VI.
3jt4.fi. ‘ - .1'.
Expofition d’enfant. V . 633. a, b. Les marguilliers faifoient
autrefois élever/es enfans expofés. X. 101. 4.
Expofition de bâtiment. {Archit. ) VI. 315 .a.
E x p o s i t i o n , ( Jard. ) voyez Afpeél 8c Abri. Des expofi-
tions qui conviennent aux plantes. Suppl. II. 29. a. Obferva-
tion d’où naiflènt les réglés fur /expofition des arbres à fruit.
Suppl. I. 522,a> b. Des expofitions qui conviennent aux boutures.
Suppl. II. 48. a. Bonne expofition des jardins. Suppl.
III. 499. ¿. Des jardins botaniftes. 3Ç1. a. Expofitions où
l’on ne trouve point de fources, celles où l’on en trouve.
Suppl. IV. 816. a , b.
E x p o s i t i o n ; ( Belles-lett. Poéfie. ) c’eft ce qu’Ariftote appelle
prologue dans le poëme dramatique , 8c ce qu’on appelle
début ou propofition dans l’épopée, — Qualités qu’elle
doit avoir dans le poëme épique. — En quoi confifte l’art de
/expofition dramatique. Suppl. II. 916. ¿. — Efchyle , inventeur
delà tragédie,' eft peut-être celui de tous les poètes
grecs dui expofe fes fujets de la maniéré l'a plus vive 8c la
plus frappante.— Les expofitions du théâtre moderne ont
peu de pathétique -; mais elles annoncent l’intérêt 8c le font
preflentir. — L’expofitÎon fe fait ou tout d’un coup ou fuc-
cefiivement, félon que le fujet l’exige. — Dans les tragédies
à double intrigue , i’expofitiçn eft nèçeflairement double.—
E X P 675
Les fables dont le fonds eft un intérêt public , donnent coin»
munément lieu à de. belles expofitions. — lbid, 917- a. Exemples
qu’en fournit notre théâtre. La célébrité d’un fujet en rend
/expofition bien plus .fimple 8c bien plus facile ; au lieu que
lorlqu’une action n’eft pas célébré., Û faut qii’cUc foit claire
8c frappante; par elle-même * 8c,‘.que les perfoqn^ges qu’on
y emploie aient un çaraélere fi .marqué , qu a la 'première
vue ils/aiflent leur einpféiijt;e,dans. ics efpfits. —.L’aûion cor
inique ne fan roi t avoir des-rapports .éloignés.; c’eft communément
dans le Cercle d’ufieJpciété ; d’une,famille, qu’elle
fejpafle ;, 8c par conféqucnt /expofition n’en eft jamais bien
diincile; — Exemples des. expofitions comiques les plus ingé-
nieufes. Supériorité de Moliero fur/es anciens dans cette partie
de l ’art, lbid. b.
Expofition dans le poëme épique. V. 827^ a. .
EXPRESSION, ( Algeb.) d’une quantité. VI. 3 15 . a.
E x p r e s s i o n . {Beaux-Arts) On ne confidcre dans, cet
article que les moyens dont les beaux-arts fe, /çrvent pour
exciter au mouvement dans l’ame.,— Quels font ces moyens.
— L’expreflion conftitucla moitié du talent de l’artifte, dont
tout le travail fe réduit à inventer des idées, heureufes , 8c
à bien les exprimer. Suppl. II. 918. a.
E x p r e s s io n . ( Belles-lett. ) -On peut exprimer fes penfées
par lé, ton, par le gefte 8c par la parole. Le& expreflion s fui-
vent lai nature de la penfée. Il ne fuffit pas. d’avoir de belles
penfées j ,il faut avoir encore une heureufe expreflion. Sa
première qualité eft d’être claire. Boileau 8c M. de la Mothe
cités. VI, 313. a. Voyez Elocution.
Exprcjfion, terme, mot. Différences dans leur fignification.
X. .763. b. XVI. 133. a. Analogie entre, l’expreifion 8c la
penfée. Suppl. I. 384. a. Expreflion imitative. lbid. Des
moyens de rendre /expreflion agréable 8c analogue au ca-
raftere dé l’image ou du fentiment. Voyez Harmonie. Expreflion
délicate. IV. 783. b. Suppl. II. 690. a ,.b. Expref-
fion honnête 6c deshonnête. IV. 884. b. Expreflion figurée.
VI. 763. fi.> Du choix, des expreflioiis félon la nature des
penfées. XII. 310.« , b. Des expreflipns baffes. Suppl. L
819. b. Expreflion de génie. Suppl. III. 203. b. Expreflion
naturelle dans les images. 364. Expreflion poétique. Suppl.
IV. 424. a. Précifion dans l’exprefuon. 32'f. b. 8cc. De l’ex-
pceflion des cara&eres moraux. Suppl. II. 23,0: b.
E x p r e s s i o n . {.Art de,!a_parole ) Le pogtg, l’orateur|doir
vent pofleder au plus haut degré le talent de s’exprimer;
En quoi, confifte /expreflion' parfaite. Il y a deux cliofes à
confidérer dans /expreflion ; i°. Par rapport au fens , elle
doit être juftc,précife,claire 8c corvette.Suppl. II. 918. a. Avantages
qui en réfultént pour le dilcours. Moyen d’acquérir
la jufteffe d’expreflion. Cette jufteffe ne concerne pas feulement
le choix de mots, mais auflTleur arrangement 8c le
tour de la phrafe entiere.. De la clarté de l’expreflion. Sans
elle , /’attention de l’auditeur ne peut fe foutenir. lbid. b.
Ce. què.doit obferver l’orateur pour que, fon.difcours foit
clair. Auteurs, qu’on doit lire pour acquérir le talent de s’énoncer
avec clarté. Paflage de Quintilien où fe, trouvent
raffemblées en peu de mots toutes les qualités qui concourent
à donner de la. clarté au difeours. Le terme propre
n’eft requis pour la clarté , que lorfqu’il s’agit d’idées fimples ;
mais des qu’elles font complexes, /expreflion 'métaphorique
eft préférable, lbid.. 919. a. Autre qualité qu’on exige
d’une expreflion, c’eft qu’elle foit corre&c ou; conforme
aux réglés de la pureté grammaticale. Enumération des d|g
fauts qui rendent l’expreflion vicieufe. 20. De l’énergie ef-
thétique qui convient à /expreflion. .Elle: eft en général fub-
divifee en trois efpeces ; l’une agit fur /entendement, l’autre
fur l’imagination, 8c la troifieme fur le coeur. lbid. b. ,
E x p r e s s i o n . | Art théatr. ) Le talent de l’expreflion eft
aufli néceffaire à l’a&eur 8c au danfeur | qu’au peintre 8c
au fculpteur. Ainft tout ce qui a été dit fur l’étude de la
belle expreflion, le comédien doit fe l’appliquer. De plus,
l’aâeur doit entrer vivement lui-même dans les fentimens
du perfonnage qu’il repréfente , 6c s’exercer aflidument à
revêtir tous les genres de fentimens. Suppl.. II. .921. a. Celui à
qui la nature a donné Fe talent dé tout fentir, doit perfectionner
ce talent par l’étude ,des meilleurs poètes 8c par
l’exercice. Il ne fuffit pas que le comédien. entre dans le
fentiment qu’il doit exprimer, il /aut encore qu’il lui donne
le ton qui répond au caraftere de fon perfonnage. — Comment
la nature 6c l’étude doivent concourir à former le comédien
parfait. — C’eft une faufle opinion de jienfer que l’acteur
doive outrer la nature, lbid. b. Il eft fur-tout nèceffairç
au comédien d’entrer dans la paffion qu’il, doit; exprimer ,
afin d’obtenir cette partie ,de /’expreflion .qui confiilV. dans
l’attitude dit corps & dans je gefte. — De /expreflion en
tant qu’elle dépend de la voix 8c de la prononciation. Voyez
Déclamation. De l’expreffio.n .dans la danfe. lbid.Ji.
E x p r e s s i o n . {Opéra) La p o é f ie , , la p e in tu re ,8 c la. m u -
f iq u e o n t 8 c d o iv e n t a v o i r u n e e x p r e fiio n . L ’expreffion .eft
to u jo u r s n é c e ffa ire à la m u f iq u e -, fo i t v o c a le ,: fo it in ftru -
m en ta le . V I. 313. a. C e p rin c ip e e f t fur^teut ap p fic a b le à