
a 8 î C H A CHA
De la courfe à quatre chevaux. Defcription de cette courfe.
La race des chevaux qui avoient vaincu dans ces combats
d’honneur étoit illuftrée. On prétend que les attelages à quatre
chevaux fe faifoient en l'honneur du Soleil. Gliarsaiix ,
à fept chevaux. Noms de ceux qui conduiroient^les cnars.
Ufage du char coùvert. Du char armé dcAubc. Sa dtierp
Paroi« donTonfefert
d a Î “ es pîoeefliom p b ïq -« . M i l I S É H S P“ “ 5
: des procédions & des chars de momphe pour
ÜÉiSr^LesTcifar?-rirent leur origine des traîneaux. XVI.
xnn.i.Ànnfluifé del’nfagedes chars. m *04.*. Chars armés
de faulx: comment on s’en défendoxt.VI 435. a: Inconveniens
attachés à l’ancien ufage de combattre dans des chars.
V. 887. a. Première invention des chars dans la Grece. Suppl.
H. 'loi. b. Dzs courfes de chars chez les Grecs. Ibid. Char
dans les jeux olympiques , nommé apéni. I. 522. b. Diverfes
fortes de chars chez les Romains : magnificence de quelques-
pjgl III. 204. b. Chars couverts & chars découverts, dont ils
¿ifoient ufage. XII. 620. b. La mode des litieres fut abolie
-fous Alexandrè-Sévere, pour faire place à celle des chars.
IX. 593 . a. Char à deux roues. II. 260. a. Char des Romains
nomme carpentum. 698. -a. Autre dit carruque. 706. a. Char à
trois chevaux , XVI. 639. b. à quatre chevaux. XIil. 642. a, b.
Char de triomphe. XVI. 633. b. Char nommé effedum, dont
les Belges faifoient ufage; V. 995. b. Chars élevés fur des
arcades. XVI. 212. b. Sur les chars, voye^ encore l’article
V oiture.
Chars, figure fymbolique. XV. 729. a,b.
C har , ( Art méch. ) réglé à fuivre fur la hautenr des roues
d’un char. XTV. 386. b. 309. b. Obfervations fur le tirage des
chars. XVI. 339. b. Voyeç CHARIOT. III. 204- «• 1
C har , ( Mack. d'opéra) defcription. IIL 184. a. C’eft la
machine la plus ordinaire à l ’opéra, & la moins foienée.
Moyen de cacher les cordes de ce char. Chars des Grecs
fur le théâtre. On exécute plufieurs vols avec les < chars.
Ibid. b.
CHARA, ( Bot.') voye^Lustre. IX. 750. b. Mouvement
: fingulier remarqué dans le chara fiexilis. Suppl. IV. 784.
a t ¿.,8cc.
CHARADE , efjxece de rébus. Suppl. III. 681. b.
CHARAG, tribut que le grand-feigneur fait lever fur les
enfons mâles des Juifs. Autres droits qu’ils paient pour le
privilège de tenir fynagogue, pour enfevelir les morts. III.
184. ¿.Les chrétiens grecs, dans Conflantinople ou Pera ,
paient le charag. Autres tributs pour la confcrvation de leurs
églifes, & le droit d'avoir un patriarche. Ibid. 185. a.
Charag que paient les chrétiens latins de Conilantinople
ou Péra. Celui que paient les négocians ou voyageurs chrétiens.
Quelles perfonnes en font exemptes. III. 185. a.
CHARAMEIS, (Bot.) arbre exotique.Deux efpeces. Leur
defcription. Ufage qu’en font les Indiens. III. 185. a.
CHARAN, ( Géogr. ) voyez A r a .
CHAPxANIENS, habitans de la ville de Charan : déclaration
qu’ils firent de leur religion à Almamon. XIV. 460. a,
CHARANSON, ( Infeffol.) defcription du vrai charanfon.
Defcription de ceux qui font repréfentés vol. VI desplanch.
Hifloire. naturelle:y p1. 78 , & qui ne font point de même
genre que le précédent, mais de celui que nous appelions
du nom de curlagus. Lieux d’où ces infeétes font originaires.
Claflification du charanfon. Suppl. II. 325. a. Voye[ Cha-
JtENÇON.
CHARAPETI, arbriffeau des Indes occidentales. Defcription.
Ufage de foji bois. III. 185. a.
CHARAS, (Moyfe) pharmacopole & chymifte. XVII.
CHARAX, huit villes anciennes de ce nom. III. 183. «.
| CHARBON, deux fortes,l’artificiel & le naturel. Définition
du charbon artificiel. Comment 011 prévient la deftruc-
uon des fubftances une fois allumées, dont 011 fait le çliar-
18°* ¿^CUX cau^*s d’où dépend la deftruétion du charbon. 111.
Charbon de bois: comment on le fait à Aujfois, à Pont-
îjt/ ? tn ÜÜ » &c: Inftrumens nécèffaires aux charbonniers.
On r r - au co.nt\ent jufqu’à fept ou neuf cordes de bois,
du hou in orÿ na}reiPent deux fourneaux à la fois. Choix
des fourni 1 V ,- diance où les tas de bois doivent être
l#»s fonrnoaiiY \ v ^ L 1 endroit ou 1 on doit conftrinre p ¡ÉIIÉ nicre d allumer le fourneau. Atténuons • i
puis que le feu eft allumé. Ibid. 1 8 7 T Æ doit,?VOir de‘
quels le charbonnier doit remédier. Soins de la oremvnS aU-X~
du fécond jçur; approche de ta « T * f e p ^
charbonnier ne pôurra plus quitter fon fourneau. Apparition
du grand feu. Opération pour étouffer le feu, & empêcher
le charbon de fe cònfumer , qü’on appelle polir le fourneau
Ibid. b. Opération de rafraîchir. Le quatrième jour le charbon
fera cenfé fait & prêt à être tiré. Maniere d’ouvrir le
fourneau. Du teins convenâble pour faire le charbon. Maltiere
de placer le gros & le meilu bois en coniîruifànt le
fourneau.
Procédés qu’on fuit en Bourgogne pour faire le charbon. Ibid
188. a. Cette maniere ne diftere de la précédente que dans la
conftruélion des fourneaux. Troifieme maniere de le* con-’
ftruire. Qualité du bois dont il faut foire le charbon, félon
les divers métiers auxquels on l’emploie. Ibid. b. Ce* qu’on
appelle tuc-vents ou. brife-vents. Efpace de tems qu’on emploie
à foire le charbon, félon que le bois eft verd ou fec. Obfervations
à fuivre pendant & après la cuiffon. De la vente du
Charbon. Diverfes inftruétions utiles. Du lieu où l’on doit
faire le charbon. Fourneau qui refte en meule. Ibid. 189. a.
C h a r bo n , (Chym. ) élémüns dont il eft formé. Pourquoi
Peau-forte n’attaque point l’ivoire calciné ordinaire des boutiques.
III. 189. a. Pourquoi certaines fubftances pierreufes
& calcaires, après avoir été calcinées, ne font plus une,
effervefcence aufli marquée, qu’elles faifoient avant la calcination.
Il eft très-vraifemblable que l’air entre dans la mixtion
charbonneufe. Le charbon ne donne pas de flamme fen*
fible. Effet du fel marin fur le charbon. Principes fixes du
charbon qu’on retrouve dans fa cendre. Comment les charbons
des trois règnes font fpécifiés. Incorruptibilité du charbon.
Conféquences pratiques qu’en tirèrent les anciens. Üfa-
ges chymiques du charbon. Ibid. b. Des effets de la vapeur
au charbon, (lagnante dans un lieu fermé ou peu aéré.Les
vertus médicinales du charbon ne font pas confirmées pa*
l’obferyation. Ibid. 190. a.
Charbon de bois. Nature du charbon. Suppl. III. 348. a.
Détails fur la maniere de foire le charbon deftiné aux ufines,
fur les différentes qualités des charbons, & fur la manier©
d en foire ufage. Vil. 146. b. &c. Charbon du bois de l’arbre
appellé andjuri. Suppl. I. 42a. b. Du choix à foire dans le
charbon pour les opérations chymiques: Lieux fecs où l’on
doit le tenir. VII. 248. 3. a. En quoi les cendres différent du
charbon. H. 813. b. Inaltérabilité du charbon dans des vaif-
féaux fermés. 544. a. I. 234. b. Suppl. I. 235. a. Suppl. II.
515. b. Les charbons ardens confidéres en métallurgie comme
réduélifs. VI. 914. b. Suppl. IV. 338. <z. La poudre de charbon
regardée auliicomme réduétive. VI.914. ¿.Ufage qu’on
fait en. métallurgie«du mélange du pouflier de charbon à
l’argille.VII. 240. a. De lafuffocation par la vapeur du charbon.
V il. 5*0. a9b. XIII. 806. a.
C ha rbo n , ( Comm. ) de la mefure du charbon par minots.
X. 558. a. Voiture à tranfporter le charbon. II: 60. a.
C harbon minéral. Sa defcription. Deux efpeces de ce char-
hon. De la différence entre ces deux efpeces, eft venue la
diftinélion de charbon de terre & charbon de pierre. Ili,
190; a. Divers fentimens des naturaliftes fur la formation
& la nature du charbon minéral. Il paroît très-probable qu’ort
doit lui attribuer, ainfi qu’aux différens bitumes,une origino
végétale. Obfervations qui prouvent que c’eft à du bois qu’iB
doit fon origine. Pierres feuilletées oc écailleufes dont.les
veines & couches de charbon font ordinairement couvertes.
Bois follile trouvé en Allemagne, dans le comté de Nafiàu.
Ibid. b. Conjeélures fur ce bois & le charbon minéral qui
fe trouve en fouillant plus bas. Contrées où fe trouvé le
charbon minéral. Signes auxqiiels on recbnnoît le voifinage
d’une mine. Le charbon minéral fe trouve, ou par couchcs?
ou par veines dans le fein de la terre.... Ibid. tçi.a. Figurés
qui repréfentenr les différentes inclinaifons & dirc&ions que
l’on a remarquées dans les mines de charbon de terre. Cù
charbon 1e rencontre entre plufieurs lits de terres & de
pierres de dift'éi'erttes efpeces. Digues ou roches qui interrompent
la direction des couches, & forment de grands obfta-
cles au travail des ouvriers. A quels fignes,dans lamine, on
reconnoît le voifinage d’une digue. Rien n’eft plus avantageux
que lorfqu’une mine fuit une pente douce, oc n’eft que peu
inclinée a l’horizon. Ibid. b. Mines dont la couche aefeend
prefque perpendiculairement, à l’horizon. De plufieurs couches
les unes fur les autres, c’eft ordinairement la principali
’qui eft la plus enfoncée en terre. Exploitation de la mine.
Puits ou bures qu’on doit creufer. Leur ufage. Bures à charbon
, bures à pompe. Comment on lupplée à cette derni ere ,
d’une maniere plus avantageufe, par un percement. Vapeurs
qui s’exhalent de la mine. Effets mortels de celle quon
appelle poùjfe ou mojtfette. Ibid. 192. a. Remcdes «i procurer
aux ouvriers qui en font atteints. Caufe de ces funeftes effets,
félon M. Triewald. Autre vapeur appellée/i« fauvage. Comment
elle fe manifefte. Ibid. b. Précautions que les ouvriers
prennent pour s’en garantir. Explofion que produit cette va.-
peur. Exemple des effets terribles eaulés par elle Phénomènes
fmgullcrs opérés par une vapeur inflammable (ortie ■
tl’nne mine de charbon. IM. >93'. “■ Une portion de cette
CHA CHA *S3 Vapeur renfermée dans une veffie de-boeuf, & enflammée
enfuite comme de refprit de. vin. Initiation amtoelle de
cette vapeur. Néceflité & moyen de renouveller 1 air dans
les mines de charbon. Mines qui fe font enflammées, &qui
n’ont pas ceffé. de brûler en Angleterre & en Allemagne*
iMine d’alun qui s’allume a l’air, lorfqu’elle y a été expofée
quelque tems. Ibid. b. Analyfe chymique du charbon minéral.
Son utilité dans les ufages de la vie. Comment certains
peuples le ménagent. Son utilité dans plufieurs arts & métiers.
Examen de la queftion, fi l’on peut s’en fervir avec
fuccès pour la fùfion des minerais. Bien des gens ont regardé
la fumée du charbon minéral comme nuifible à la iânté.
Sentiment de quelques auteurs fur ce fujet.Ibid. 194. «.Propriétés
de l’huile tenue , tirée par la diltillatioa du charbon
minéral. Ibid. b.J> . _ o
Charbon minéral. Propriétés du charbon de terre. VLI. 248.
3. a. Effet du fable fur le feu de ce charbon. Suppl. II. 66. b.
De la découverte, de l’exploitation & des ufages du charbon
minéral. VIII. 323: a , b. &c. Vol. VI. des planches, article
Minéralogie. Dilpofition des lits des mines de charbon dans
la province de Lancaftre. XV. 341. a. Sorte de couche ap-
pellée plateur dans les mines de charbon de terre. XII. 740.
a. Ufage de la bouffole dans ces mines. II. ^78. b. Vapeurs
qui s’élèvent des mines de charbon* X. 779. b. XVI. 580. b.
581. a. L’ufage du charbon minéral préviendroit les funeftes
conféquences de la difette des bois. II. 307. a. Les villes où
l’on brûle du charbon de pierre, moins fujettes aux épidémies.
V. 788. b. Poufliere du charbon de terre dont on fe
fert dans la province de Pembroke. XII. 291. a. Négoce du
charbon de terre à NewCaftel. XL 121. b. Voie de charbon de
terre. XVII. 421. b. Charbon folfile trouvé près de Lons-le-
Saunier. Suppl. III. 777. b.
Charbon végétal & fojfile. Obfervations faites fur une mine
de charbon découverte près de la ville d’Altorff en Franconie.
III. 194. b. . . #
C harbon , ( Botan. Agricul. Maladie des grains ) Voye%_
C arié , B led. En quoi confille cette maladie. Suppl. II. 325.
a. Il paroît que les anciens ne l’ont point connue. Conjetures
fur la caufe qui peut en avoir étendu la contagion. Caraca-
teres auxquels on aiftingue les épis charbonnés. Développement
de la plante atteinte de cette maladie. Affinité entre
la poufliere du charbon & celle de la vefle-de-loup. Contagion
du charbon. Son odeur putride. Forme des grains
charbonnés. Ibid. b. Poufliere dont ils font pleins. Les plantes
qui doivent porter cet épi, faciles à diftinguer dès le mois
d’avril, & avaiit qu’elles aient épié. Obfervations de M.
Duhamel fur ces plantes. M. Tillet les croit plus fenfibles à
la gelée que les autres. Il paroît que le charbon procede
d’un vice interne* de la plante, & que cette maladie n’eft
qu’une efpece du même genre que la nielle, & qui n’en
différé que par fes effets. ; Ibid. 226. a. Epis moitié foins ,
•moitié charbonnés. Plantes formées de plufieurs tuyaux dont
les uns portent 3es épis entièrement mauvais, & les autres-
des épis entièrement foins. Mélange qui fe fait lorfqu’on bat
le bled, de la poufliere des grains charbonnés avec le bon
grain ; caraâere & mauvais effets de la farine qui en provient.
Précaution qu’il foudroit prendre avant la mouture du
bled. Caraélere auquel on peut diftinguer le grain qui a reçu
cette poufliere. Ibid. b. Expériences qui prouvent que ce grain
moucheté mis en terre donne des plantes charbonnées. Le
charbonnage & la nielle ne font point l’effet de certains terroirs
ou de certaines expofitions, mais celui d’un certain fumier.
Réfutation de quelques autres fentimens fur la caufe de ces
maladies. Ibid. 327. a. L’auteur diftingue deux caufes capables
de les produire ; l’une contagieufe, procédant du contaél des
pouflieres de charbon; l’autre interne procédant du vice de
la femence, ou plutôt du défout de conformation des ovaires
qui font feuls affeâés dans le charbon. Différence entre cette
maladie & la nielle. Le charbon inconnu en Italic.avant 1730.
Hypothefes fur. la maniere dont fe fait l’altération dans la
plante. Ibid. b. Moyens de la prévenir, foit lorfque la maladie
procede du vice particulier de la femence , foit lorfqu’elle
vient de la contagion des grains infeftés. Maniere de mettre
les grains en chaux , par laquelle on les garantit de la nielle
.ou du charbon. Ibid. 328. a. Voye[ .Charbonné.
Charbons ardens: Ufage de quelques prêtres païens de marcher
en certaines cérémonies fur des charbons ardens. VI.
(542. a. VIII. 220. a 9 b.
C h a r bo n , (.Ordre du) XI. 603. a.
C harbon , ( Chirurg. ) figne pathognoraonique du charbon.
Il eft ordinairement un fymptôme dès fievres peftilentielles.
Remedes intérieurs. Voyc^ Pejle. Secours chirurgicaux. III.
191- a.
[ Charbon, différence entre ce qu’on appelle en chirurgie,
charbon y clou, anthrax & furoncle. XVII. 791. a. Charbon des
paupières. I. 497. a. ,
• puAR®0îl > ( Marech. ) III. 193. a.
CH ARBONNÉ, ( Agricul. ).deux fortes de grains char-
iionjiés. Effets du blô.'icharbonné par le . boutemployé par
le boulangerOu le laboureur. Mauvais teins qui -produifenf
le grain charbonné. Expérience de M. Tull, pour en rechercher
la caufe. III. 195* a‘ Les lieux bas ne donnent pàs plus
de grains charbonnés que les lieux hauts. Pratiques des
agriculteurs pour prévenir le charbonnage. Ibid. b.
Charbonnés} épis. Suppl. I. 917. a. Caufe commune dé
l’ergot & du charbon; Suppl. II. 839. a. 11 ne vient point
de l’excès d’humidité. Suppl. III. 219* a. Sa principale caufe..
222. a. Voyez CHARBON.
CHARBONNIER, devoirs d’un charborinier dans les
greffes forges. VII. 136. a. Des inefureurs de charbon. X.
4 2 7 . Des porteurs de charbon. XIII. 146. b.
CHARCE, aétion glorieufe de Mad; Philis de la Tour-,
Dupin-la-Charce. SüppU IV. 73. b.
CHARDON i caraéleres de ce genre de plante; IIL
193. b.
Chardon y efpece de chardon appellé chauffe-trape. III. 23 8.
b. Efpece connue des anciens foiis le nom de firuthium. XV.
348. b. Genre de chàrdon nommé acanos. Suppl. I. 100. b.
C hard on-b en it , (Mat. médic.) combien les vertus ont’
été vantées. III. 193. b. Propriétés que les auteurs lui ont
attribuées. Ce qu’on en doit croire ; propriétés véritables de
cette plante. Son eau diftillée ne mérite pas tous les éloges
qu’on lui a donnés. Celle .qiie la plupart des apothicaires de
Paris préparent à la place de la première eft. infiniment préférable.
Préparations où entrent les feuilles, la femence, les
fomntités, oc l’extrait de cette plante. Ibid. 196. a.
Chardon à bonnetiers caraâeres de ce. genre de. plante. Son
ufage pour les manufactures en laine. Défenfe d’en fortir du
royaume. III. 196. a.
Chardon-rolland. Caradéres de ce genre de plante. Pro-'
priétés de. fa racine. Comment- on la prépare. Préparations
où elle entre. III. 196. b.
C h a r d o n , ( Archit. 6* Semtr.) III. 196. b.
C hardon ,(Blafon) manière de repréfenter cette plant*
dans l’ccu. Signification de ce fymbole. Suppl. II. 320. b.
CHARDON, (Notre-Dame de) ordre militaire. Son inftitu-
tion. Chevaliers qui le compofoient. Ouvrages à confulter.
•III. 198. b. Voyc{ Suppl. II. 40. b.
CHARDON , (Saint-André du ) ordre de chevalerie en
Ecofle. Sa devife. Son origine. Jacques VII d’Ecofte voulut
le remettre en vigueur, u fubfifte foiblement. lH. 196; ¿.
C hard on , voie de, (lainage.) XVII. 42i._ b.
CHARDONNERET, defcription de cet oifeau. Carafteres
diftinCtifs de la femelle. Cas qu’on foit de cet oifeau. Il eft
très-facile à apprivoifer. Sa nourriture. Variations dans fes
couleurs qui viennent .du fexe, de l’âge ou d’autres accidens.
III. 197. a.
Chardonneret-, efpece de chardonneret duBrefil, appellé.
jacarini. VIII. 428. a. Vers qui s’engendrent.à la cuifte des
chardonnerets. XVII. 44. b.
CHARENÇON , petit infeéte. Clafle où lé met Linnæus.
Sa defcription. Il ronge le froment & les feves. III.-. 197. «;
Charençon, odeur qu’il donne au blé. Suppl. I. 918. al
Il rend le blé Voulant. Ibid. Moyen d’en préferver les blés
dans les greniers. Suppl. III. 12. a. Méthode de M. duJHamel
qui préferve les blés de ces infe&es. VII. 336. ¿r Cha-
rençons repréfentés, vol. VI des pl. Regne animâl, pl. 77:
Voyer CHARANSON.
CHA RENTON, ( Géogr.) bourgancien, diocefe & éleâion
de Paris. Son pont fur la Marne. Evénemens qui rendent ce
lieu remarquable. Droits & privilèges qui lui -ont été accordés.
Temple, blibliotheque & imprimerie que les proteftahs
avoient. à Charenton. Miniftres diftingués de cette églife.
Couvent établi enfuite dans ce même lieu. Suppl. 11. 328. lu
Maifon des frerés de la Charité. Château des ducs de Bourgogne.
Hôtel du roi. Carmes établis à Charenton. Echo remarquable
dans leur enclos. Obfervation fur les ouvrages d’André
Lefuay de Prémonval, né à Charenton. Mémoires publiés
par f i femme. Ibid. 329: a.
CHARÈS de Linde, fculpteur ancien. XIV. 8x8; ¿. .
CHÂRGE, fardeau , .poids, faix : différence entre ces
mots. III. 197. ¿v ' ■ ;. • j (S > A • ;l -■■/> ! '
C harge , (Jurifpr. ) diverfes acceptions de ce mot.
Réflexions dé l’illuftre auteur de l’elprit des loix, fur la'vénalité
des charges. III. 19y. b: Voy.e^ V énalité. ;
. ■ Charge y différence entre charge & office.' XI. 414. a. De
.l’âge requis pour être propre a différentes diarges. I. 170.«.
Alpirant aux charges. II. 390. a. Fait de charge. VLJ84. b.
_ C harges de la communauté de biens entre jcoif joints. Dépen-
fes & dettes qui font du nombre de ces charges. Traité à
confulter. III. 1^8. a.
Charges des comptes ou fur faxomptes. Ce qu’on entend par-là
eh ftyle de la chambre des Acomptes. Quels officiers font
chargés de faire pourfuite de ces. charges»' IIL 198* «.•
Charges foncières. Toutes charges de cette .nature ne peuvent
être créées que lors, de la tradition du fonds. Il en fout
feulement excepter les fervitudes. Ces chargés une fois éta-
bties fuivent toujours lajchofq en quelque main qu’elle paffe*