
Printemps.
Taureau.
(Euf primitif*
Hercule.
T oifon d’or.
Bacchus.
M y t h o l o g i e a s t r o n o m i q u e .
Atys.
Zodiaque.
Chimère.
Ammon.
Mithra.
Jafou.
Argus.
An u hit.
Janus".
Poiffons.
Adonis.
Titans.
Héliaque^
Sphères.
Typhon.
Proferpine.
Pyramide.
PA L EO G RA PH IE e t D IP L O M A T IQ U E DES É C R IT U R E S .
Diplomatique. Chartes. Ecriture. Sceptre.
Paléographie. Livres. Bouftrophédone. - Cuir.
Hiéroglyphes. inferiptions. vManufcrits. - Peaux.
Runiques. Bulles. Ortographe. Parchemin.
Alphabet des trous Cirographum. . Lignes. Ecorce d’arbre^
& des crampons des Chartes-parties. Accents. Linge.
lettres de bronze Endentures. Pon&uation. Chiffes.
antiques. Pa rides. ' Points. Papier.,
Hôtes numérales Lettres. Titre. Papyrus.
& pondêraîéS. Chaque lettre. Umbilicus. Tablettes.
Notes de Tirôn. A & Ab. ~ _Pagë. Cire.
Sigles. Æ. (E. W . Signatures. Style.
Abréviations. Episèmes. __ ï Sceau. Stylet.
Chiffres. Di gamma. ,Scel. Encre.
Dates. Monogrammes. Contrefcel. Plumes*
Wtn&ée* Onciales. Couronne* Rofeau*
m é t h o d i q u e s .
C H R O N O L O G I E .
T l oute la chronologie ancienne avant les temns J
d’Homère & d’Héfiode va prendre une nouvelle
face fous la plume du philofophe Dupuis *. qui la
rend toute entière à i’aftronomie * ou plutôt a
l’aftrologie * avec laquelle les anciens la con-
fondoient. Je crois dëvoir completter ce dictionnaire
en y joignant les bafes fur lefquelles
•s’appuie ce favant écrivain.
Des périodes anciennes.
C’eft dans l’aftrologie * dit le citoyen Dupuis *
( Religion univerfelle 3 tom. III. pag. ^ Ij6 . ) que
nous devons chercher f origine des périodes anciennes
& leur mefure. Le ciél doit nous fournir ,
les divifions du temps fiéfif * comme il nous
fournit celles' des périodes réelles des a Are s. Aufli
les.trouvoit - on dans les livres aftro logiques des
chaidéens. 3 des égyptiéns & de leurs Mercures *-
cités dans le Syncelle * fous le titre de Livres
Géniques ( Syncel.p.
Parmi le grand nombre de périodes connues
chez les anciens fous le nom de pé'iodes-de-refii- :
tutio’n ou de grandes années * ii n’en eft aucune
qui puiffe mériter proprement le nom de grande.,
annee 3 dans lé fens que nous l’avons pris juf-
qu’ici * fi elle n’embraffe le. cercle immenfè de
tous les afpeéts poflibles des affres* fi elle ne
rétablit abfolument & à tous égards les cieux dans
la pofition * que l’ôn. fuppofe primitive* afin que ;
l’ordre primitif des effets térreftres puiffe aufli fe
reproduire.
révolutions dérangeroit tout. Aufli Platon dans
fon Timée (Plotin.dm. t. III.p ag . 39.) exige-t-il*
ppur que la grande année foit complette* que
les révolutions des huit fphères foient exactement
Or 3 r comme la préceflion des équinoxes d’un
côté '* les dnouvemens différens de chacune des;
planètes de l’autre 3 varient à chaque inftant la.
pofition du ciel relativement à4a terre j il ne peut
donc y avoir de grande période de reftitution *
que celle qui accordera ces huit mouvemens * 5e
qui fera une’ où pluficurs fois coïncider en même,
temps la fin de ces huit révolutions avec lé
point* qui eft fuppofé être celui de leur départ.1
Mais les anciens ayant fait de 36*000 ans la grande.;.
révolutionnés fixes * à raifon d’un degré pour le'
moüvemént féculaire ’* il s’enfuit * que toute
grande année* plus petite que 36,000 ans * ou-
plus grande* mais qui n’en fe roi c pas un multiple*
c’eft-à-dire qui nè la contiendroic pas exa&ement
un certain nombre de fois * ne fauroit être la
période demandée.
■ Car la reftitution des gfpeâs doit être parfaite*
& le défàùc-dè-coïncidence d’une feule des huit
renfermées un certain nombre de fois dans
l’immenfe période * qu’il appelle parfaite * & qui
rétablit tout le ciel dans la pofition primitive.
- C’eft aufli le fentimetit de Cicéron {Cher. somn.
scip. c. y. ) & de Macrobe ( Macrob. fom. I. l .
c. XI. ) fon commentateur. Cicéron veut que
, non-fe-ilement les planètes * mais encore les lignes*
lelquels ne peuvent varier que par le mouvement
; de préceflion* foient revenus chacun à leur première
place & tous enfemble. Cette période * dit
l’orateur philofophe * renferme bien des milliers
d’années ; mais pourtant * ajoute-t-il ailleurs*
elle eft d’une durée fixe & déterminée ( Cher, de
tint. Deor. Li. 11. «.,20.
Les conditions requifes par Platon-& Cicéron *
font une fuite néce flaire de l’hypothefe de la^rei*
: t-itution parfaite des mêmes afpeéts & des memes
; effets. D’après ce principe * nous rejetterons
; toutes les périodes différentes * qui ont été
! données par les-anciens * & nous n’en garderons
qu’une* qui eft la période chai daique de 432*000
ans * que nous a fournie Bérofe * parce qu’elle
. feule eft un multiple de la période de 36*000 ans*
qui doit être-néceflairement renfermée dans la
i grande ..année de reftitution. Elle la contient
: douze fois 5 & en quelque forte * elle peut être
■ regardée comme un de ces grands mois de la
grande année , indiquée par ces vers de la 4 e.
. éclégue de Virgile.
.. . . . incipient magni procedere menfes.
C’eft là que Virgile après avoir fair dans les
vers fuivans une charmante defeription du nouvel
; âge * qui va recommencer * ajoute que bientôt
les mêmes befoins & les mêmes paflions * venant
à renaître * ramèneront auffi les mêmes travaux &
leV mêmes maux { Ibid. v. 3 1 .) * & que les
( mêmes évènemens fe reproduisant fur la fcène du
monde , on chantera -encore l’expédition des
argonautes & les fanglans combats livrés fous les
murs de Troye. D’où l’on peut conclure que la
guerre de Troye .eft une fiction de même nature
que le voyage des argonautes * voyage que le
même ouvrage a démontré n’être qu’une fiétion
aftronomique.
Il ne refte plus qu’à faire voir * qu’au bout de
) 432,oe-c ans * pendant lequel intervalle la période