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, : VOLTURNUS , fleuve, ^Îta!ie,dans;la-Cam-
parie0 outerre 4e Labour,i, qui.fg nomjne .encore
auioutd’hui?%&/Mrnos fur.lsquefêff fituée;Çapou,e-.
Les anciens peuples de la-Càmpa.nie et* ^yojept fait
un dieu , & lui avoient confacréun temple, dans
leqiuA jiAs •s^Éfen^oisoÇ'pouç défi béper^ dp, jlpûrs
affaires. 11 avoit à Rome ùn culte particulier ,
iMiifqUe’ parmi, les, flammes^ de Rome qn;trouve *,
celui; du dieu Volturnus L .&• qu’pn, y çelebrpit des
VOLUMElfees antiquaires dëfîgnenf parlcë mot j
repaiffeuriR-etendues-.le relief à \m s'médaille .Sc ia j
gr ôflëtf Mië' laifêtte g* dé forte 'que il, queldifunêde
c e s (qualitésv manque , un médaillon pu Haut- «
Empiré -s’appèle- médaille de gmnU mâts >j
dans-le Bas-Empire*, dès que.- la médaille a plus -de |
vo/H^sV'ç'eft-à-diré' plus, d’érendüe i&- de i~e\m j
que-lé njoÿën'1 br-oif^è- ordinairâ.y ion la ; fait paHer4'
pouf médaillon. {ExcêptroTis/seiîdependant:y-- pour
répaiffcür &^po^#;ilp- tfefiëf y^ks'ureédaities'-Ç®®-
tornià-tes y qùwtfont-n>rPunp nii’autre: de'ces deux
qualités* ' & qui'ne laiüent pias de paifer: la plupart
polir: vfiédaülousv.
VOLUMEN. Dans la colle&ion de jstofçh, on '
voirfàrTJne Tîrdoïne Polymnie"; rtiüfe âè'-la fhé- |
'toriaiis /'tfcnànt -‘à’ 1 a m;;in uiv-vc/tif^diiroulér; Je j
:ne -piuè allouer. Sic ‘WiiVcMVnarirf j >Jf:mtfê;JraiFon ]
de dette 'dénarftirmion cufe'îe Tottlead ; .parce cjüê ;
les -ftàtiÿs'W1 lés' ;bas-rèlfi?f?ftfntic}tieV:ïpffiènt'-bp-1
dinairèdaênc -ü la rrrjèn :desi'IiëtevdÇ SÈ-de,eéu^-qüi ;
hariiiglioient. ‘Une des muféS’ de1 lppocliëolè |
d'Tîdivie’t ’"' prifé^fans fondement par Schott pour,
la pythie , tieiit ce rouleau , en1 fai Tant le g( fte .
d'un■ orateur' Une'figure de femme dans la même
afdfù3é cpf'ë^ydelapuf êorit'ré'J'une-collonnë y fur ;
médaillé ( ‘PSiMfc:,* a io , FM&rôtWp.- i p'l- .
V J / .'F ^ 'd a X h i i l lë ‘-ViBià y tient "un''rouleau .
femblable, & a été prifé'pâùr Vénlis: avec -'le i
fceptre , peut-être parce quJelieeft nue jufgu’auxj
cuiifes" 33* V-oyer^ tiyïtÊS ylWôàJLiAUX.
VOL;VM N lA , famille romai^e.^opt.Qli.âjdes
médaillés.
R. R. R. enbronze.
Y O %
fervent volontairement j fans y être obligés ? différents
des volones > puifque c’étoient des hommes
libres qui , ayant fini leur temps dë for vice.,
offroient de le continuer. Ils avpient des privilèges
, & étoient exempts des tra v au x^ des.
frétions.,excepté; Seulement lorfqu’ils ■ s’agifidit
de s’oppofer à l’ennemi. Voyé^.vo^aNps. j
■ V O fU P IA déeffe du plaifir J celle, qui le
procuroit • ( Aaguftin-, dc civù. d e i . 4. 8. ) aux
hçmmes.. Apulée dit quJeil@ et,oit.fille de fÂmour
&rde (Pfyché. Elle^ avoijt un petit temple ( Ling.
latin. à. Rome près de l’arfenal- de marinej
&-.lur 'fan autel; étoit non-feulement fa. ftatuei,
ipak encore .oelle. d olf,d éëffe du .filencë.^Kpyei
^GSRqKJA..-. La qéetfe fà ltg ià êtolt reprëfentéç
, aijfifé fur. up; trope comme; une peine i!?8
vertus fous-jfés pieds j.mais.on lui donnait un teint
pafo tSç î^êuie’i.. ’dit,. .jLiüu^.-Çiiraldus-.
.VOLUPTÉ j la même que K olvfia. •
ï yô.LÜSI EN, fils; dpi Tr§bomanu^paÜijs, C aiu s
Ses médailles font : ;
RRR. en or.. .
Le revers Monetat Augg. eR. fo^t taqe* . ..
C. en argent, il y a quelques revers rares.
On connoîtdëV'méHaillés' tfiir lefqiieîîes on à lu
du côté de la tête, Y A. F. GAL.^VEND. que
plufiéurs àntiqûàîfë^'tent-explique' -par'%-cès titres :
Vandalicus y Finniciis s G.alcfidicus fs J^enâoniciis >
mais fur lefqûèlles il faut lire V. AF.^GAL. VELD.
X ^ - h - d tW ^Û ik s ^ iA j in iu i '} ' •&alfas 3 Veidu-
| ffiiahüsK lés:,mémoii%s'de ï àcâd.' des-‘belles-
| lettrés tomV'2«j‘pâg, WCj. Elles font-fort raré'&.On
1 tf ouvë'les» rnêmé^ titres^fur- des -.médailles grecques
j de G. B.
éGv'eu.;;G-'iB. de. coin romain- il-y, a.quelques
I revers-*'tares, m a.
C.. en M . B .,,1 il y a qiielquqs te^ers qui ^ont un
pêu *ràrës.J
j RR. en G. B. de Colonies.
O. en or. R f en M® p i P. B.
O. en argent. RRXëir G .B .'G r ë c ,
VOL UMNUS & VOL ÜMNÂ dieux ntip - :
tiaux qu oninvoquoit dans la cérémonieydes noqes,
afin quils ' établïffènt qu'ils, entretmfient Ja
bonne intelligence-,entre les riouye^ux'mari^,, ou
qu ils diipôfaffent léurs,volontés.à la bonne intël- j
ligence. ( Ces 'noms font formes ; de, j RM
veux. )
rOLDNTARTI volontaiies ^ IbJd-ts çpi [
RR. en M. B.
R. en P. B.
R. en M. B. d3Ègypte.;
/ -Ses. ,médail,lons;latins- en .B.^font-extrêmement
rare,s l ^on p^en...çonnoît ; peut-I.tre point qiii.aiô^t
'été frappés dans..la Grèce. ..
' VO LU T IX A , ou KÙLUTRISA , déeffe
Y O f y o u 8 7 5
xomaîne qui avoit foin des enveloppes où font reiî-
fermés les grains de bled dans leur, é p i, & qué
nous appelions balles quand elles en font réparées.
VOMITORJÀ j portes de ramphi-théâtre, par
©u. Bon éntrpit pour fe rendre aux gradins ,
qu'on appeliqit;ainfi , parce que; la multitude- du
peuple lem,bloit être vomie, pat.çes.port^S^;U:tt^
dit Macrobè 3 -& nunc vom\toria in Jpetlaculis di,-
cimus ind,e homines glomeratim ingredientes , in Jre-
dilia fe fundunt; ( S&t. 6. 4. )
VOMÏSSEMENS. La coutume de provoquer.le
tvontijfement, après le repas j s'introduifit- à Rome
du temps du grand Pompée », temps,auquel vivoit
lé; fameux médecin Âfclépiade 3 qui condamna
.eette indigne._ pratique», comme | Pline (, 16.4 .^ .
nous l’apprend : Damnavit ,merito:& vomidoncs ,
tune fupra m.odunt'frequentes. L’ufage n’en fut pas
moins iuivi par les gourmands dé Rome , qui ne
pouvoient fuffire à cette multitude de repas qu’ ils
taifoient, que^par \e.fyomiJfement. C ’eft. ainfi, que
félon: Suétone, y 'Viteliius pouvoit tous Jes. jours
de,jeûner. ^ d in e fg o û t e r fo u p e r , & même faire
après, le. foupêr le repas .-.appellé■JcômeàSâtiQ*pqü\ .
n’étoit àd’ ufage que- des débauchés : Epulas dif-
pertiebat irijentacula & prandia , ïn c&rvas 3 c.omef-
fationefque , facile omnibus fuMciens vomitandi con-
fuetudine, ( c■ 13 i l ,')
Les gourmands,dit Sénèque (Epijl;. 95.) prennent
un vomitif afin-ide mieux manger, & .ils mangent
afin de prendre un vomitif. Par ce.tte éyacuationy !
avant de manger, ils fe préparoient à manger davantage,
& en vuidant leur efîomach après avoir
mangé', ils croyoient prévenir tous les accidens
qui pouvoient provenir de leur gloutonnerie.
1 VOPISCUS. f Vàl. Maximdio.) 3 celui des
deux jumeaux qui naît en vie après" la mort *dè
l’autre : VopiscUs.qui in ute r o> mat ris géminus concep-
tus , attero abortu ejello 3 incolumis éditas erat. Ce
fut depuis lin furnôm de la fiimille -Julia, & même
le nom propre d’un hiftorien romain 3 Flavius
Vopifcus, qui nous a donné les vies des empereurs
Au rélie h , Tacite , Fiavien , Probus, ècc.\
VGRA , ëtoit la dixième- de, doii^e déelfes des
anciëns peuples du. Nord. Elle étoit habile , prudente
, & lî curieufe que rien ne pouvoir lui être
caché.^ .*
VOR ACITÉ'. Il y avoit en Sicile, félon Athénée,
un temple dédié à-, la 'Voracité.
VOR T U-MNUS .-n Voyeeg. V erT.umne . '
VOTIFS f jeüx-;.î)v ludi yoùvvj Le&jeux..vatij&
étoient ceux auxquels on s’engageqit par qiièique
.voeu. 11 y en avoit de publics , loffque_ le voeu
_étqit publie-, çe qui arriyoit dans les Calamité«
publiqüçs .i ou' aur fo r t(djun, combat , ou dans
quelques . autres, occafions . importantes^ Il y en
avoit.4e.particuîier-s ^ jprfquequelque autre per-
.fonne priyéeje^ fa-ifqit-repréfenfer. Les premiers
étoient donnés par ies magiftrats , fur , un ari-'êt du
fénat : nous avons une inscription qui fait mention
.d’un deixës jeulx -votifs &; publics pour .l’hèurlux
retour flfAngufté^r-Ti: •<Claud. 6c.Ludûs Votives
■ pro\ ncditu ijtrp. cvf. div. F. AuguJiL, < ■
. V otifs , ; ((boucliers. ) Voy.eig. cluIpeus &
.bouclier.,.* jh .
V O T lVÆ , TABELLÆ. . Voyt^rY<SE\JX & TABLEAUX.
VOTIVES ( médailles.: ) FoycpvOEOX '& VI-
'cENNALIÀ -, bECENNÀ-Li-X:• •
V O TO ( EX?^«:Gës trois animaux, dit Çaylus,
•( jRec. à’antiq. Étép l.fjii ) un cheval, un mouton ,
une poule j--ne pëuvënfêtre ni plus mal travaillés,
ni plus -indignement formés. Ces bronzes quel’oft
edrinôit âifément ‘pourromains3 font desj-ex-voto
dëftinés .par' leur tnédioçre prix aux gens de la
campagne. Ils lès ach'etoient Vràifëmblableraent
'dans les- mairèhés*,- !& les apperidoient dans les
temples , ou devant les ftatues dé leurs divinités
tutélaires y poiir obtenir la çonfervation êclapro-.
pagâtiën de lents anima.ux'domeftiquëS
VOTA.± pbyc£ y (Eù x .
VOUTESv « ! O h fa it , dit Paw , (Recher, pful,
t. l l . pâg. 78. )-qüe‘Caylus a mi^én fait que les
architeâes de l’Egypte i'ghoroiënt la pratique'dë
conftruire des voûtes , ce que Goguet a voulu
•démontrer jùfqii’ à l’éyjdende en faifant graver tout
exprès lès èftaihpës qu’ on peut voir- dans fon livre
fur roriginéd,ésfciençéi8cdes*artf Mais Cbrhéilie
'de Bmyn qui, à’É';fa>eiir de quelques flambeaux ,
étbit parvenuyà1’ delTihèr une' vue de rd&fciirè
gaièrié /de la grande''pyrâmideÿ a prétendu que
'cette grande gàleriè‘ëtoit -boutée. ( Rei^en Do or.
Klein A fia. f i l ; 193. .Ce voyageur appelle le haut
de cette galerie geweif 3 terme dont il ne fe feroit
jamaisïfetvi fi i ’ il n’eût été perfiiadé que c’étoit
uûe voûté..)•Pl.îfte'ëti'dit'tout' autant de quelques
^ppartëmens inféfieürs 'du labyrinthe. Thevenot
eni,dit encore tout'autant de quelques caves à
momiës. Et fèhfiii! Pôcdtkè'i découvert un arë
égyptien dans la province de Feiûm: Ainfi Goguet
& Çaylus ne. paroilfent, point avoir bien examiné
toutesjçes ÿîfçfës,. ïffe/ peut que la difficulté de fe
procurer }e. bois.néceffaïfe pour les échaffaudages
8e les', qihtres^aif ëmpêç^ les architeëies .de
TEgyp'té/'de vp^fcr.'les^ grands temples, du bien
/çettè/' jn^pi^fê de' bâtir ne .' leur a pas paru allez
folidé .fûivant Icuts idées d’ indeûru&ibilité» La
‘ S f 'fT T q