
42.6 S E §
bientôt après,les fit tellement rechercher de tous les
grands de Rome, que l'oe uf du paon, fe vendit
cinq deniers, & le paon Cinquante > en forte qu'au
rapport d’Albutius, un troupeau eompofé de cent
paons femelles rendoit au moins quarante mille j
fejierces, ( c’eft en luppofaut deux peùts à chacune ) i
& foixante mille, lorfqu’ elles avoient trois petits : ;
Primas h»s ( payones ) Q. Hortenfius augurait adji- ;
ci ali c&nâ pofuijfe dicitur , quod protinus factum tam
luxuriofi quam feveri boni vire laudabitnt. Quem cito
fecuti multi extulerunt corum pretia , ita ut oyax.orum
denariis ventant quinis , ipfi facile quinquagenis , grex
centenarius facile quadragena milita fejiertia ut reddat,
ut quidem Albutius aiebat j fi in fingulos ternos exigeret
pullos, perfici fexagena pojfe. Ce paffage prouve
l'identité du fefiertium & du fefiertius > car on fait
qu'il faut quatre fefiertius pour égaler un denier ,
& ici il faut quatre fefiertiùm pour égaler le meme
denier y puifque deux cents jeunes paons a cinquante
deniers chacun 3 font ioopp deniers , 4090Q fefier-
ces, ou 9000 liv. C ’eft 45 liv. pour le prix d’un
paon j & Varron a raifon de dire, au même endroit,
qufe jamais hrebis ne fut d'un fi grand rapport. Un
paffage de Cicéron ( Aci. I V in Verrem. J n’eft pas
moins pofitif pour prouver que ces deux mots ont
la même valeur & la même lignification ; on y voit
une fomme évaluée à fefiertium âucenta quinquaginta
millia, qu’il énonce aufii-tôt en fefiertia, en difant :
numerantur ilia fejiertia ducenta quinquaginta fyracu-
fanis. 11 y a pourtant ici une différence, c’ eft que
Cicéron a laiflé fous-entendre le mot millia, ce
que Varron n’a pas fait. ( Métrologie de Paucion. )
SESTÈRCIAIRE (Numéraire)'. Voye^ A r it h m
é t iq u e des romains.
S E V
Lès médailles autonomes de cette ville, font»
RRRR. en bronze.. ..................Pellerin.
O. en or.
O. en argent.
? Cette ville a fait frapper des médailles, impériales
grecques en l’honneur de Trajan, de Gordien
- Pie , de Philippe jeune, de Caracalla g
d’Hadrien.
SÉTHRUM, dans l’Égypte. cE©poeitHc.
•Cette ville a fait frapper des médailles impé>-
riales grecques eh T honneur d’Antonin.
" SETIER. Voyeç Mon 1 us & S extar.iv s.
SEVERA ( Aquilia ) , fécondé femme d’Ela-
gabale. ,
JuLIA A qUILIA Se VERA A üGUSTA.
. Ses médailles font :
RRRR. en or.
. Elles manquent dans les* plus grandes coL
testions. g
RR. en argent.
Lè revers, avec le type de deux figures, eâ
RRR.
RR. en G. B. de coin romain.
R. en M. B.
O. en G. B. de Colonies.
RRR. en M. & P. B.
SE STERTIUM, lieu fitué à deux milles &
demi de_la porte Efquiline ; ce lieu étoic ainfi
nommé, dit Ju^e-l.îpie3 quod femi tertio ab urbe
miltiari dijiabat. C ’étoit 1 endroit ou 1 ôn jettoit
les cadavres de ceux, que les empereurs faifoient
mourir ; ,& ce fut dans ce. même endroit,, dit Plutarque
, qu’ on jetta la tête de Galba, apres qu on
l’eut affaffmé & qu’on lui eut fait toutes, fortes
d’outrages. ( D. X j
SESTERCIUS. \
V o y e SESTERT1ÜM.Se s t e r c e s .
ƒ
SES T I A , famille romaine dont on a des médaillés
:
RRR. en argent.
RRR. en bronze.
O. en or.
Le furnom de cette famille eft Ca l v i n us.
SESTUS ,en Tbrace. c h c t ia n .
RRRR. en G.. B. grec.
RRR. en M. & P. B.
R. èn médailles d’Egypte.
S è v e r a , femme de Valentinien I.
VALERTA SEVERA A uGUSTA.
Ses médailles ne font connues que dans le re-
cueil de Goltzius, d’où elles ont été tirées par
d’autres auteurs.
SÉVÉRE (-Septime). .
E u c i u s S e p t im iu s S e ve ru s - P e s t in à x A u-
■G US TU S.
Ses médailles font :
R. en or.
RRR. avec les différentes têtes de fa famille.
RRPvR. en ôr grec , au revers du roi Sauro-
snat£*
Le même roi fe voyoit aulfi au revers des te res
de Sévère & de Caracalla fou üls, dans le cabinet
de Pellerin.
C. en argent ; avec plufieurs têtes de fa famille,
R. & RR.
R. en médailles grecques 'd'argent.
RR. en médaillons latins d'argent.
RR . en médaillons grecs de bas-argent, frappés
•n Syrie. - _
C . ènG .B . de coin romain.
RRR. avec la tête de Julie au revèrsi!;
C . en M. B. Quelques revers font R. 8c RR,
RR. en G. B. de Colonies.
R. en M. 8c P. B.
R. en G. B. grec.
C .enM . B. &r R. du même module ,• au revers, !
la tête de Jiilie dans un temple, & au revers, la
tête du roi Abgare.
C..en P. B. . 1
Vaillant ne rapporte aucune médaille de la co- j
Ionie de ï.aodicée fous cet empereur. Ôn en a plu-J
ficurs d'un volume qui approche de celui des me- .
daillons, fur lefquetles les têtes de Sévère 8c de_
Julie fa femme font accolées. R.
ILes médaillons latins,do bronze de ce prince,
font beaucoup plus raresqueles grecs î.on en con-
noît de ces*derniers i foixante ou quatre - vingts ,
différens.
Dans le palais Batberini de R<jme, on voit une
ftatue de bronze dé Septime Sévère , dont les bras
& les pieds fonqmodernes.
„ Fabretti, dit Vvinckelmann , f Hifi. de L'art,
liv. VI chap. 4. J , femble porté d croire (Infc.
liv. III p. 400. n°. 193. Conf. Buondrrdtti. vjfp
Jbpr. ale. medagl.p. 264 ) que deux ftatues, qui
font dans la maifon de Carpegna à Rome dont
on a fait un Marc-Aurcle & un SeptimeSévèrc, en
leur fubftituant des têtes étrangères, furent du
nombre de qelfes, que Mummius apporta ,de la .
Grèce, parce qu'il y avoit fur la bafé des deux.
figures cette infeription : AT M u m m iu s .cb.ç,
quoique le deftruâeur de Corinthe- s'appellât
Luciùs. Mais Iss connoiffeurs de l'art, y trouvent
une manoeuvre d'un temps bien pdftérieur à celui-
là. D'ailleurs l'armure dont les figures font revêtues
eft manifeilement du fiècle des empereurs. Pour
les anciennes bafes, iluft probable qu'elles fè font
perdues, puifqu'on voit de nouveaux piqdsàyëc,
de nouvelles bafes. »
■ - Les bas-reliefs qui décorent l’ arc de Sévrn,
&.eeux qui ornent un autre monument de la même ■
! efpèce, appeiléTarc des orfèvres, parce qu’il fut
érigé par cette communauté à l’honneur de cet
Empereur & de fon fils Caracalla, font d une
exécution fi médiocre, qu’il paroit furprenant que
l ’art ait pu dëçheoir à ce point, dans l’efpace de
douze ans , depuis la mort de Marc-Aurele. La
prétendue ftatue de Pefcennius Niger, qui eft au
palais Altieri, ferôit encore plus rare que celle de
Sévère &c que toutes ces médailles, fi elle pouvoir
effe&ivémebt repréfenter cet empereur qui ayant
difputé l’empire' à Sévère fut défait & tue par fon
-concurrent. D’ailleurs la tête de cette ftatue refc
femble beaucoup à celle de Sévère. >»
■ SÉ v è r e ( Colonne de Septime). Voye-^
Pompée-.
Sévére (Al e x a n d r e ).
M a r c us A u u e l iu s S e v e r u s A l e x a n d e r A u-
G U ST us.
Ses médailles font :
C. en or. Quelques.revers font RR. avec U
tête de Marnée RR.R.R.
RRRR. en médaillons d’o r ., avec les têtes de
Alexandre, & de Marnée en regard, &
au, revers fé lic ita s temporum.
Ce médaillon eft dans la colleftion nationale,
RR: eh quinaires d’or.
C. en argent. ;
11 V a dés revers rares ; celui qui repréfente le*
thermes de ce prince eft le plus fare.
C. en G. B, de coin romain. Quelques lever*
font : R. 8c RR.
C . en M. B. Quelques revers R.
RRR., en M- B. avec ta, tète en t-egard de celle
d’Orbiana.
RR. avec fa tête & celle de Marnée.
RR. en G. B. de Colonies, excepté d'Antioche.
: Beauvais'en avoit une de la colonie d’Edeffe
: avec lès têtes.en regard d'Alexandfe 8i de Ma-
1 mée,.
i RR. en M. 8c P. B.
R. en G. B. grec.
C. en M. 8c P. B. 8c RRR. en M. B. avec f*
tête 8c celle de Maria.
R. en G. B. d’Egypte.
’ C . en M. B, excepté celles où il riell donné à
Sévère.- Alexandre que Té titre dè Cijar.
ti II v a'des médaillons latins de bronze qui font
’ ' " • H h h ij