
(S 8.5 T R A T R E:
ville , parce qu'on inhumoit l«?s if.Qrts Jiai-s- li [
ville. cj 1
TRANSFUÇF,;., déferte^r-1 Chez lés grecs jie s |
transfuges étaient punis de mort. Leur peine varia ‘
cher, les rômàihs, dans un temps ', on îeur 'coilpa ]
jes deux pieds , les .mains Sç les cuiffes , pour que |
le châtiment fit plus d’imprefiion.è Vulcat, gallh. I
tivià. cajf. c. 4. J : Majus efi exerçplurn viver.tis mi- |
jerabilnçr criminofi quant occif; D?au:res fois, ofi les |
cruofioit, on les bruloit v ifs , on les précipitait de |
la roche tarpéiemie , ou on les exp.ofoit aux bêtes
dans l'amphithéâtre. ' ‘ ‘ f • - ‘ "
T R A PE. Dans la collégien de Stofch , on voit
fur une cornaline un. Amour au milieu des rochers,
qui eft pris par le pied droit dans une trape, & qui
pleure ; devant lui cft un autre Amour qui le. regarde.
Ce fujetafouvent été répété par les^ncieqs
( Muf. Flor. t, I. tab. 18. ). : f : l - ' = "
TRAPE T U M , meule pour écrâfer les olives.
TRAPEZOPOLIS, en Carie. tpajtezoiïoai-
TÛN.~ * .............. ' 7
Les médailles autonomes dp cette ville font :
RRR. en bronze........... .. Pellerin.
O. en.or. , ' . j .
Ç). en argent.
Leur type ordinaire eft le dieu Lupus.'
Cette ville a fait frapper des médailles, impériales
grecques en l'honneur de Commode -,-de
Septime Sévère . d’Elagabale , de Sévère Alexandre
, félon Vaillant. Pellerin les a refti tuées ï Tra-
pe^us du Pont Galatique.
.TRAPEZUS, dans le Pont pratique, tpaije-
Zôtn. .. • '
On a des médaillés impériales grecques de pe.tte
v ille , frappées enThonneur de Sept. Sévère , de
T rai an , de Sévère Alexandre , de Commode !,
d’Eiagabaîe , attribuées mal-à-propos à Trape^o-
polis d e Carie , par Vaillant. C ’eft aujourd'hui
Trébizondë; 1 • : * ‘
TRAVAIL. Héfîode dit qu’ il eft fils dé l’Erèbe
& ce la Nuit , comme tous les* maux qui arrivent
aux hommes, & à qui il donne la meme
origine.
TRAVAU X. Les douze trayaux d'HercuIe*
VoyCT^ H2RCDLE. , , , J
TRAVERTIN > ou pierre travertine, qu’on de-
Vroit appeller pierre tiburtine , parce qu’èlle le
Îîonve dans touç le territoire de T iv o li, dans la .
•plaine; comrhe dans les montagnes de telle greft
leur & de telle longueur qu’on en à befoin. Il n’eft
pas néceffaire de creufer des carrières ; il fütnt
prefque de découvrir h> terre.: en la rencontre à
ftx ou fept pieds, en fuivant les veines. L’églife
de S.-Pierre en eft bâtie, de même que la plupart
des édifices de pierre de taille à Rome. - Cette ,
pierre eft dure 5 on ne peut la travailler qu’à la
pointe du cifeàu & à la mafle de fer. Elle a le
grain fin, elle eft compacte ,î p e f a n te 8c n’elt
point fujette à fe déliter >■ elle eft; propre à fou-
tenir toute forte de poids ; l’air la ronge peu quand
elle eft bien choifie j car il s’en trouve beaucoup
qui eft remplie de trous. Elle eft gtife ponrl’ordi-
naire, prelqu aufli dure que le marbre^ 8c prefr
qu’auüi belle , à fa couleur près. Quand on veut
rendre 1 ouvrage poli, on le travaille comme le
marbre , avec un morceau, de la même pierre , du
grès 8t de l’eau.,( D. J , )
“ A Rome, on employa anciennement, dit
Winckelmann (fUji. de U Ah. Lib. ï . ch. 2. ) , le
travertin pour les ouvrages de fépulture , & on y
voit encore aujourd’hui plufîeurs monumens frits_
4e, cette pierre une ftatiie coniulairè, à la villa
Àlbani 5 une figure aiïife , tenant des tablettes fur
fon genou, au palais Altiëri, quartier du Capitole
une .figure de fenime portant un anneau à
l’indëx , de grandeur naturelle, ainfi que la preA
cédente, à la villa Belloni; Les figures de cette
pierre commune fe plaçôient ordinairement autour
dès tombeaux
TRAZENE Ç Pierre d e ) , nom donne par
Théophrafte 8c les. anciens à üne efpèce d’efcàr-
boucle qui étoit la même chofe , 'fuivant Hill,
que la p.çrre amandine. Cependant Théophrafte dit
qué cës pierres étoient veinées de pouipre 8c de
blanc. Il paroît que cette pierre èft inconnue aux
modernes; -•
'TREBANIA 3 famille romaine dont on a dès
médailles : *
RRR. en argent,
R. en bronze.
O. en or, ,
TRÈBELLIEN.
Ca i ü'3 A n ni us T r e b z l l ia n u s  u g v s t ü s .
Chine connoît fes médailles que dans Goltzius
8c Triftan 5 elles ont été copiées par Mézabarba &
Banduri.
TREBELLICA vina, vins ainfi nommés du ter-*
ritoire où ils croiffoient. Athénée fait l’éloge, de
ces vins. Pline (L. XIV. c. 6 . ) en parle, auffi, 8c'
dit que l’endroit où on les reçueilloit étoit
î R È
Italie, dans la Campanie', à 4 milles de Naples..
:
TREBI ANÏ, épithètç'que le s romains donne- .
•rent à quelques dieux qu’ils, aypient tranlportésldè;.
Trébie à Rome , après là conquête de cette ville
d’Italie..
Arnobe parle de ces dieux dans fon troifième
livre , vers la fin ; il dit-qu’il y en^avoit neuf, &
que ks tré,biens les avoient reçus des fabins.
TREB.ONIAfamille : romaine dont Goltzius
feul a publié des médailles.
TREBONIANUS GALLUS.
Çaivs Vrsius Trêbonianu.s Gallus Au-
GV S t U S-.
Ses médailles font : ■
RRR. en or. ;
,C. en argent. Il y a deux revers très-rare s ; l’un
du cabinet dû roi d’Efpagne , qui a pour légende :
C o n c o r d ia Augg. avec deux mains jointes ; l’autre
peut paffer pour unique. Gn y voit la tête, de
V oJufien' au revers de Galius y cette médaille étoit
dans. la fuite de Pellerin. •
RRR. avec le nom feul de Galév's Augus.tvs.
RR. en quinaires d’argent.
C. eh G. B. dè coia romain. Il y a des revers
RR. tels que celui qui a pour légende : Advînt us
X ugç. :8c d’autres.
Ç. en M. B. Il y a quelques revers rares.
R. en G. B..de Colonies; -<
R. en M. Çc P. B. . ’
R. en G. B. grec.
R. en M. B.
R. en .P. B.
, R. en M- B.. d’Égypte.
• Les médaillons latins^ 8c grecs de Gallus font'
fort rares 5/celui en latin , où l’on voit lés tetès1
de Gallus &jde.Volufien , 8c au revers le temple’
de Junon- Marti ale, eft très-rare. 11 eft .dans le ca-
bitièt national.
TRÈCENARÎUS. Ce mot qui fe trouve dans
plufîeurs1 infçriptiohs antiques { Gruter , 305 6.
Muratori, 10734. défigne le commandant de1
3.9°r hommes. 31 eft analogue à ducenarius 8c à cen-
tenàhus.
t r e c h e d ip n a , vefiimenta parafnie.a cwyen-
tium ad coenam , dit un ancien commentateur de'
Juvénal ( Sat. y. 143. ) . C’étoit une efpèce d’Ha-
T R E 58.7
bit particulier que portoient les parafites pour
pouvoir venir fouper chez leurs prote&eurs fans
iiiyip.tjion ; cette efpèce d’habit et,oit pour ninfî
flire li livrée du maître de la maifon 3 nais ce
nom n’étoit pas honorable pour celui qui le porte ;
car c’ëft un mot compofé de rfiyjd 3 je cours , &
de eiiTTyoy, un : fouper,
TREDECIJES. , dodrans , femuncia Jicilicus ,
monnoië de compte des romains.
■ Elle étoit représentée par ces lignes :
I l s i i p X 3
Elle valoir :
' 9 f onces de compte.
. ou 13 as effe&ifs.
! , ou’ 15); A femi-onces de-compte.
ou 39 ficîliques de compte.
ou 78 femi-ficiliques de compte.
TREMîSSJS , fynonyrae de trierrs ou d’un tiers
* (■. Lamprid. ‘Alex. Sev. c. 39. ) : Tune etiqm , quant
ad. tertiam partem auri veftigal decidijfet, tremijfes
formati funt.
TREMITHUS,village de l’île de Chypre,félon
' Etienne le, géographe. Ptolémée( L. F7 c. 14. )
en fait une ville qu’il place dans les terres. Cette
ville eft îomm&e Tremithopolù fur une médaille
qui fe trouve dans le recueil de Goltzius.
TRE MON. Etiftathe , in Dionijïum , dit qu’on
nomrhoit ainfi un lieu voifin de l’iTe de Délos , 8c
que l’origine de cé nofn veHoit des fréqnens trem-
blemens dè ' terre auxquels cette île eft fujette.
LycophrôitTaitèufTi mention de'ce 1 ie 11 •; Kàcius,
qui remarque que c’étoit l’endroit où Ajsx avoit
été enterré, ajoute qu’il étoit fitüé près'de Thenos
8c dé Mycotie.
■. T R EM P E du cuivre (prétendue) K. Br o n z e ,
TRÉPlEDS.'Fbyf^ Brasier.
« Il fer oit impofiîble-, dit Cayjus ( Rec. d'antiq.
' i . p. 1 6 1 .) de remonter à l’origine des trépieds,
‘e lk fe perd ^ dans. la;. nuit des temps .les plus reculés,
Homère pn parle comme d’un ufage établi-
lprfqu’il,éçriyoit }’8c prouve qu’il étoitvlié à la
- religion,. On -çonnoît remploi qu’on faifoit des.
trépieds ;pour its oraqlps 8c pour les prédictions.
Cette nsatiéte a été- fouvent 8c amplement traité
e , & „je ne , tomberai point dans des tépéti-
’ dons, inutiles. D’ailleurs, mon deffehi n'eft pas
de confîdéref ces monunlens fous • ce point de
i vue 5 je m'arrêterai particulièrement aux rapports