
7 8 4 V E L
D. M.
Tl . CL. H A L L US.
P R Æ P 6 S I T U S Y E L A R I O RU M
D O M U S A U G U S T A N Æ
F E'Ç. S I B I. ET FI LU S S U I S L. L.
P O S T E O R U M,
SaumaifeSc: d’autres critiques ont lu T hAllus au
lieu de Hallus /> qui eft fur la pierre où cette inf-
cription fe lit à Rome, & ce Hallüseft cet affranchi
de Tibère, qui étoit famar.itain de nation , &
dont parle Jofephe dans fes Antiquités, L X VH I ,
c. 8 , pe qui montre que les velairès & leurs chefs
étoient des officiers anciens & en ufage'dès les
premiers empereurs.
L ’autre infcriptiQn eft :
; , D. M.
L. F t A V I A U G,
L I B . F R I M I G È N I
S U P R A -Y Ê L A R I O S
i DE D O M V A U'G,
t F E G I T. F L A V I A,
r R I MI G E NI A"
L I B . P A T R O N O B. M.
Il y a dans Gruter une troifîème infcription à
la tiême page .«n. 10 , qui porte ;
c A s s 1 ù s
Y E L A r 1 y s
F A N I s. G E R, P.
€ O A T 1.' X Xv V I I I ,
E X TA. C O I V X,
F, C.
Quelques-uns prétendent que velarius a là un
afltre féns que dans les deux premières infcrip-
tions , & que c’ eft un faifeur de voiles ou de rideaux.
Cela peut être \ mais on n’en Voit pas la
raifon, fi ce n’ eft peut-être parce qu’il n’y a que
velarius , & non pas velarius domus auguft&ÿ mais
©n pôurroit ne le point ajouter 5 ou ilpouvoit être
•pilaire de quelque particulier.
VELEDA. Voyez V e l l e d a .
VEL1A 3 quartier de Rome fur Tune des extré-1
mitésdu Palatin, dont le terrein eft aujourd’hui
occupé par les églifes de faint Théodore . 8c de
V E L
fainte Anaftafîe. On le diftinguoit en deux, fumttta.
Velia 3 & fub Velia , 1 e premier au haut de la
colline, & lefecond en bas. Dansie^quartier haut
étoit la maifon de Yalerius Publiçbla, qui, voyant
qu’ elle donnoit de la jalotffie au . peuple foup-
çonneux fur la confervation de fa liberté, la fit
démolir, en tranfporta les matériaux au bas de la
colline , où il la fit conftruire ;;-Quia domum in in-
vidsofo loco &difie abat , écrit Denis d’Halycar-
naffe , collera erigens foro 'fuper fiantem , altum &
pr&ruptum quem Romani veliam appellabant.
V E L IA , en Italie, ïe ah tg n 8c yE.
Les médailles autonomes de cette ville font i
C. en argent.
O. en or.
R. en bronzes - -l
Leurs types ordinaires font :
Un lion paffant, ou p o fé .. . . . . . /.Un trépied«
Un lion dévorant un cerf...........Un cheval.- -
‘Une chouette. .Deux dauphins.. . Trois croift,
fans.. .Ün] aigle éployé.
VÉLIN/ Voyez C uir 8c Parchemin.
VELIN A tribus. Voyez-T ribu.
VÉLITES. Les vélites, foldats armés à la lé*
■ gere : Vdites 3 id eft volantes., quia,omniumyle*
vijfimé armati funt. Il y avoit quatre fortes de fan-
taffins dans la milice romaine, les vélites, les
haftaires, les princes , les maires/Les premiers
étoient de la dernière clalfe des. citoyens , c’eft-
à-dire, de celle qui contenoit les plus pauvres &
les plus jeunes : Natu minimos & pauperrimos tri-
buni Jeligunt in velites 3 dit Polybev(_é. .l9. ). C ’é-
toit vauffi les foldats qüe l’on eftimoit le moins ,
& dont là paye étoit la moins forte. Ils étoient
armés à la légère, placés avant les enfeignes au
premier rang , & ils commençoientle combat, ce
qui les fit appeler antefignarii, comme le dit Tite-
Live ( 3^- 2.1 • ) , antefigna 'modico intervallo. ye-
lites erh/it. Ils avoient pour armes défenfives un
petit bouclier rond, d’un pied 8c demi de diamètre
, & une efpèce de petit cafque d’ un cuir
.fort, couvert de quelque peau de bête fauvage.
Leurs armes offenfiveç étoient l’épée ^ 8c un javelot
dont le bois étoit de la groffeur du doigt, dé trois..
pieds de long , 8c la pointe longue de trois, doigts,
mais fi mince , qu’elle ne pouvoit être tournée
contre celui qui avoit lancé le javelot. Il y en
avoit parmi eux qui étoient armés de frondes. On
fe fervoit ordinairement de velites pour accompagner
la cavalerie dans les plus promptes expé^-
ditions. Uétabliffement de ces foldats ne fe fit
|
V E L
que dafts la fécondé guerre punique > pour fup-
pléer à lafoibleffe de la cavalerie romaine, laquelle
étant inférieure en nombre, avoit toujours du
déiàvantage contre l’ennemi. Ils etoiènt egalement
diftribués dans chaque corps , n’ayant point
de commandant particulier 5 & , félon Tite-
Live-, il y en avoit vingt dans chaque manipule,
çe qui faifoit foixante'par cohorte,: 8c fix cents
.par- légion, quand elle étoit de fix mille hommes.
On fupprima les vélites quand on eut accordé, le
droit dé bourgeoifie romaine à toute l’Italie , &
on. leur fubftitua une autre infanterie légère , employée
cependant aux mêmes opérations, çom-
pofée de frondeurs 8c de gens de traits , qui lan-
çoient le javelot avec la main. Avant l’ inftitution
des vélites, les troupes qui formoiènt l’infanterie
légère s’appelloient rorarii 8c accenft.
Les vélites, armés de frondes, ne fervoient que
pour efcarmoucher j .. auM leur étolt-il permis de
fu it , n’ayant point, d’armes défenfives pour^ en
venir aux^mains. Ils fe rangeoient d’abord à la
queue des troupes , 8e de-là ils s’avançoient au,x
premiers rangs j quelquefois on les plaçoit dans
les intervalles de la première ligne , d’ qu ils ef-
carmouchoient entre les deux armées.. Quand le
choc commençoit , ils fe retiroient derrière les
autres-, d’où ils lançoienè leurs traits, ou des
pierres avec la fronde, par-deffus la tête des prë-
«tiiers rangs 5 c’ eft ce qu’ils pouvoient faire avec
d’autant plus de facilité, qu’on donnoit peu de
hauteur à ces premiers rangs. Avant l’inftitution
de - cette milice , la première ligne de la légion
fervoit d'infanterie légère. .
.Pour bien, entendre-les hiftoriens romains, qui
parlent fouYent dé vélites , il faut favoir que ces
fortes^de foldats armés- à la légère, fe divifoient
en frondeurs qui jectoiéat des pierres,, en dar-
deurs qui lançoient le javelot, & en archers qui*
tiroiènt des flèches.
Sous les empereurs Trajan^Hadrien & Antonin-
le-Pieux, les vélites portoient un cor Cèle t de fer,
ou une cuirifle à écailles de poifton \ mais les
Frondeurs, en particulier, n’étoient vêtus que
de leurs habits ordinaires très-retrouüés. Les
archers ou tireurs d’are avoient un eafqüe , une
cuirafie à écailles , un carquois garni de flèches ,
8c du côté gauche une épée<> enfin ils portoient
à la main l’arc avec lequel, ils tiroient des flèches.
VELITIS jubxatis quiritbs3 formule ufitee
à Rome pour' toutes les propofitions que l’on faifoit
au peuple fur la guerre & la paix, la création
des magiftrats, la publication d’une lo i, 8cc.
VEL LEDA, nom d’une fille de la nation des
Ifcru&ères, que les anciens germains tenoient pour
A^Aquité^ Tomé V*
V E N 7 * *
orophéteffs , & qu ils regardèrîHt long - tnraps
comme une déefte. Ces peuples étoient peifuades
que toutes les femmes avoient la connoiffance de
l’avenir , 8c ils pouffoient la fuperftition jufqu a
les prendre pour des divinités. Velleda pana pour
telle. Elle avoit ün empire abfolu fur toutes les
nations germaniques. {Elle vivoit du, temps de
Vefpafien. Stace, l. I. Silv. 4 j dit quelle fut
prife en guerre par les romains, 8c menée en
triomphe à Rome. Cet auteur écrit Veleda, 8c
non pas Velleda -, comme Tacite, & il fait les
deux premières brèves, quoique Suidas écrive
BvmS'x. Domitius affine encore que tous les anciens
manuferits de Tacite portent Velidea, &
non pas Velleda. Voyez Tacite , lùftt. I. I V . c. 61.
8c de tnorib. germ. c. 8.
VELUM. Voyez V oile.
V é l u m cubiculare. Voyez PORTIERE.
V é l u m tribunalis. Voyez RlDEAU.
V élum in th ^ tr oA y T eNtE^
Vélum tticlmuire-. J J L
VEN A BU LU M. Voyez C ontus.
- VEN AF RU M 3 ville de Campanie, étoit célèbre'anciennement
par la bonté de fon huile d’olives
> ce qui a fait dire ' à Horace , l'w. I l ,
ode VI.
............................... Ubi non hymetto
| ' ' Mella deceiunt , viridique certat
Bacca Venafro.
Pline, liv. X I I I . ch. 1 1 après avoir dit que
l’Italie l’emporte fur tout le refte du monde,
ajoute que l’huilè de Venafrum l’emporte fur celle
du refte dè l’Italie.. C ’ eft de-là que parmi les ro-
! mains , pour dire de YhuiU excellente , on difoit
i fimplement venafranum. On lit dans Juvénal, (fa-
! tyre V. vers 86.) ipfe Venafrano pifeem perfundit
( D. L ) ,
V EN ÂL IT IAR II, petits marchands , marchands
en détail, fubordonnés aux mercatores ,
comme on le voit dans Cicéron Çorat. 170.).
Neque tne divitie movent, quibus omnes Africanos,
-é* L&lios mu ti venalitiarii mercatorefque fupera-
runt.
V E N A L I T I I , les mêmes que les venait-'
tiarii,
VENALITIUM , tableau fur lequel lès marchands
écrivoient les noms de leurs marchandifes.
, ( Petron» c, 1% Erat venalitium titulis picïum*
G g g g g
1!