
434 SI C
T H É R O N.
H i e r o N I.
M a m e r c u s .
P b u i s i i s , reine.
A G A T H O C I I .
P h i n t i AE.
H i é r o n I I .
H I É R O N Y M E.
SICILIQUE. môhnoie de compte des romains.
Il étoit repréfenté par ce figne :
X D
dans le numéraire cénariaire;
Il valoit 2 demi-ficiliques de compte.
Dans le numéraire érariaire , lé ficilique de
compte étoit repréfenté par ce ligne :
D
Il valoit :
i 5 fextule.
ou 6 fcripules. '
- SiciLijQUE. de cuivre , monnoie depuis le règne
de Claude ou de Néron jufqu’à Conftantin. Voyeç
As.
SiCilique i poids romain.
Il valoit en poids de France i $i grains & |j>
félon M. Pauclon.
Il valoit en poids des romains :
i | fextule.
ou i \ denier de Papyrius.
ou 6 fcripules-.
•u io | fextans de Celle,
eu 12 fimpüuro.
eu 56 Cliques.
Sïcilique de terre, me fore gromatique des
tcmains.
Il valoit IJ toifes quarrées & jo t de France ,
Selon M. Pauélon.
Il valoit en me fores du. même peuple :
1 i a êtes fimples*
ou l à fextule.
S I c
ou 6 fcripules de terre,
ou 600 pieds romains quarrés.
Sic iu qu e , mefure linéaire des romains.
It valoit de pouce de France , félon M.
Paudon.
Il valoit en mefures du même peuple :
6 fcripules.
SICINIA , famille romaine dont on a des médailles
:
RR. en argent.
O. en or.
O. en bronze. •
SICINNIS 3 efpèce de danfe où l’on ehantoit en-
dan fant , laquelle étoit pratiquée par les phrygiens
, dans les fêtes de Bacchivs-Sabaxius : Sicin-
ncm comicam effie fialtationem, dit Euftathe, c ornementa
teur d’Homère , a pkrygibus fialtatam in^Sa-
■ bàfii Dÿonifii fiànorem. Cette danfe fut auffi en
ufagè- chez les romains , & les baladins qui's’y
exerçoient , 5’ appelaient firinnifi&.
1 SICINUS , île de la mer Egée. :
S’il faut en croire les Fables , Thoas, roi de
L-emnos , & fils- de Bacchus , fut garanti' par fa
fille du malheur-qu’éprouvèrent les autres hommes
de Lemnos d’ être maffàcrés par leurs femmes. .
Il fut pouffé par lês vents dans I’ ilè appeîlée depuis
Sidnus 3 & il époüfa la nymphe ®none ou (Enoïs,
de laquelle il eut un fils appelle Sicinus, qui donna
fon nom à l’ile. On la nomme aujourd’hui Sickine
ou Sicine ;• mais elle eft défighée dans les cartes
marines, fous le nom de Zérine * Sétïne ou Serin*.
Voye[ SlCHlNO. ( D. J. y
S i c i n vs 3 ilei SIKI;'
Ses médailles autonomes font :
RRRven bronze. . . .........Pellerin.
. 0.<en\qr.
O. en argent.
Leur type ordinaire eft
Un raifin ou une abeille.
SICLE , monnaie & poids de l’Egypte & de
l’Âfie jrles mêmes que le T e tr ad ra chm e. V . ce
mot.
SrCLE. C ’étoit une mônnpie des hébreux > qui
yaloit quatre drachmes attiques 3 ou quatre deniers
romains. L’Ecriture l’appelle autrement
fotidus & Jlater. Les dodeurs juifs , doutent de
s i c
quel poids étoit le ficle > & ce n’eft que par conjecture,
& fur le poids des ftçles modernes que 1 on
a jugé que les ficles s Com . de quatre drachmes
attiques.- ( Voyc[BüOÉE)Souciet, jéfuite^ én décrit
plufieurs dans fa differtation fur les -médaillés •
hébraïques, p. 20. Il avertit'p- 2 i.q uë!le tiers dé
ficle & le quart de ficle, décrits parWaférus,
dans fon livre de arit.niim. Hébr. L. -1I > c. 7. font
faux 3 8ç de l’invention de cet auteur.
Lé fuie hébraïque én poids, pefoit 260 grains,
félon Merfenrie-, & il étoit compofé de vingt
oboles , & chaque obole étoit du poids de feizë
grains d’orge. Ce poids eft jufte ï oiv en a pefe
un du cabinet national, qui s’ eft trouvé de-268
grains, un autre de 264. S’ il s’en trouve de moins
pefans , on les a limés ou rognes , où enfin il
y quelque déchet. Il y a au cabinet national un
quart de ficle d’ argent , qui ne pèfè que 52 grains
au lieu de 67 ou environ 3 mais il eft troue 5 ce
qui fait manifeftement cette différence'de iy
grains. Le dodeur Cumberland , dit qu’ il ,en. a
pefé plufieurs, & qu’il les a trouvés a peu près
du poïds -d’une demi-once romaine f félon fon
calcul, le ficle valoit plus de 30 fols , monnoie de
France. ■ ■ . ■
Quelques-uns croient que les hébreux ont eu
deux fortes de ficles 3 le commun 3 ou profané
qui étoit appellé didrachme 5 & le fécond du
fandftuaire, qui étoit le double de 1 autre. Et
c ’eft par cette vole- que quelques auteurs prétendent
que l'on peut réfoudre les difficultés qui
fe^rencontreRt en quelques endroits de l ’écriture
fainte , où . il eft parlé de certaines chofes dont le
poids paroît incroyable > comme , quand, il eft
dit 3 que toutes les fois 3 qu’Abfalon faifcit couper
fes cheveux, dont la pefanteur l’incommo-
doit, on en coupoit le poids de deux cents ficles.
Mais Villalpandus foutient le contraire. Le docteur
Cumberland, croit àuffi que cette diftinéüon
eft imaginaire. Morin , tic plufieurs favans, pen-
fent la même chofe^ c’eft-à-dire, que le ficle profane
, ou de quatre drachmes , etoit la même
chofe que le facré f dont on gardoit le modèle
dans le fanétuaire.
Boute roue , dit que le ficle pefoit vingt gerahs ,
ou 320grains d’orge , & faifoit juftement la demi
once romain^, ou 252 grains , poids de marc.
Le rabbin maïmonides dit la même chofe ; &: de
Compiégne dit qu’il étoit du poids de deux
drachmes hébraïques , qui en valoient quatre
d’Athènes. Le poids du-fanétuaire , étoit le plus
pefant & le plus jufte , ainfi nommé, parce qu’ il
(étoit fous la direétion des prêtres } mais il n’é-
toit pas différent du poids royal ou profane. La
principale monnoie des juifs , étoit le ficle qu’ ils
fobriquoieht d’argent pur. Les premiers furent;
fabriqués , dit-on, dans le dèfert, ï fa taille de
s i c m
100 à la mine attique, du poids de 160 grains
jd’orge , qui étoient expofés pour dix gerahs ou
oboles. Enfuite, ils firent un zutïtficle d argent,
'qui pefoit le double. Ôti prétend que les juifs
i avoient aufll des ficles d’or, du poids de quatre
drachmes attiques , & qui valoient environ io.
livres monnoie de France ( En 1700). Un des ficles
qui font au cabinet national , a été rapporte du
Levant par le chevalier Maunier. Le grand duc
de Tofcane en a un à peu près femblable dans fôn
cabinet.
Ce nom vient du mot hébreu , qui fignifiepefer,
parce que ce mot eft employé quelquefois pour
monnoie. Avec tout cela , les opinions deç-
auteurs , font fi différentes , qu’on > ne peut
établir aucun jugement certain. Du Cange, dit. que
\es ficlesont été auffi en ufiiga chez les Anglois &
les Allemands.
Xénophon , dans l’ expédition du jeune Cyrus,
contre fon frère Artaxercès Mnémon , parle de
ficles, comme d’une monnoie qui avoit cours 1
. Lydia , ville de l ’Arabie Pétrée, fur les confins
del’Idumée & de l’Arabie déferte. C ’étoient des
ficles des arabes , qui pefoîent moins que ceux
des juifs. Selon Héfychius , c ’étoit une monnoie
de Perfe-', qui valoit huit oboles attiques.
Ceux de Xénophon, n’eo valoient que fept &
demi.
Les Si cle s , que Ton voit dans quelques collerions
de médailles, font de fabrique moderne.
M. Paw ( Recker. philo fi fur les Egypt. b les Chinois
3 page 3 i l ) , fixe cependant leur, époque à
la çonftruétion du fécond temple de Jérufalem.
Sperling ( de Nummis non eufis ) , dit que de
fon temps, la fabrique des faux ficles, étoit dans
leHolftein.
SICYONE , ville du Péloponnèfe, dans FA-
chaïe , eft le plus ancien royaume qui ait été dans
la Grèce. Les habitans de cette ville., readoient
* un culte particulier à Bacchus , fçus le fumom
■ de Coiropfales , & fous cette dénomination , ils
.. ’ lui attribuoient la fondion la plus obfcène.
SlCVONE. ClKVÜNiaN.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques , en l’ honneur de Domitien , de
Sévère, de Domna , 3e Caracalla , & de Géta.
SICYONIA 3 fouliers de femmes à la ficyonienney
c’étoient des fouliers faits avec goût & élégance,
que les hommes àuroient eu honte de portera
fl mifù calceôs fiycyomos attiiiijfes , eft-il oit dans-
Cicéron ( de orator. I. 54. ) , non mirer; quamvis
ejfent habiles & apù adpedes., quia non effent viriles.
Ils furent aiofi!nommés dit pays de Sièyonë, àfias
l i i ij