
Yu. ne" d’Âks^Bd.«-Sévd'Çc , tV §|Q rfiaferraqit les
cendres de la peSohru£ 'il/dL-de -la- >ÎTta^.i--
r ur d’un palme & demi, 8c le 'voit aujourd'hui'
p-mni'le's curioÂté$*4u psi;-R Barberini,'à Ro-mer
l/oiupeiir juger de .b bçauté de ce -Vafe àé'verre;
par ? erreur dès écrivains*, qui Font décrit comme
un vafe d’une véritable favdojne; ( Barzoï. Sepolcr-
tav.*%yï La Citaujfc. "MuJ. Rom. p. 28. ) »
1 Blionarotti expliquant la peinture'd*un vafedq
verre d ont'* donne lerae&n ' dans la ulanch^Q
de fon ouvrage intitulé : Offervaqjoni Jopra alçuni
fcaçvncnd di vaffcaùtickï* di yttfo , dit •.« Le verre
que j’aiffait graver , fut trouvéAlans lë^dmëtièrê
fie-Ste* .Agnes* en 1698 , & je.me félicite d’ en
avoir^alt^prendre Je^de'flin fur Je champ j car
peu dé^joius après il s’en allé en éclats ', & il
ïfën réfta>p£sfîa moindré p a r t i t T erpit. dé bonne,
minière , &? du plf& beau trâvâifî 1^ fond^etoit
bleu , îa bmfimôfifirabéfque.§ Jfies^cara&qrês
la jeune les ^enfans’ l^è faifoeaux que^
l’un d’ôüx* tefiqjï , la cr&ne d’abondante, l’urne*
8z Iss rofeaûx , tout ^la*étoït en or. L habit
défia „femm^'étoit dbargeht , les:, cheveux d’urr
châtain-clair. La figure principale c’eft-à-dire,
celle de Thbmfne étoit en o r , ainfi * que la
"draperie qui lui d/feendoit de deffus^les épaules >
- mais' ^êtte dernière ,*dans la pa^iejqui Iùi^çou-
vroit les-'"géfi.ôùx, étbit en àrgéntfi, Tafgéf*^
pôtirpre î; :Hà% Quÿcdulqit de Turhe., etôît de
couleür yeifi-fie- m e r j ' q u s i à .jéhne fiftb
pôtibilt dans les rep h s^ ?îa;tô!6é'Â ; éfbient j
& or , 8c.'ceux qui fortoient de la corne cf abofi-
dafice , étoleif^uiCQ^trair^ de Ifiur codejur fia-
turelle. Le fefton porté par un des enfans ailés,-,
éstoit mêlé. MJôfi^?.ae ' vert : & «de rdlige l^èhfiiV , '
i l vafe d3or que portosc le ffoilîème génie, étoit
deflifté par dev trMfdé-eoulèur roifgè'S z Féxtep-"
tion f i ’un rang dè petits -ronds -qui etoient cq|o-|
raes^en noir6, •&- fiB/£s MtîJ|s k a ï -te®, qu’onj
yfiifôrtf, 8 c quf^ëtoient. r ô u g ^ ? » .^
V e r r e l e n t i c ü l à i r e 8c m i r o i r a r d e n t .
( Article de M . Lefeèvré.ffe y^-pfacé~a la
fin e , dé fa traduâiôn 'des lettrés américaines ffdu •
comte de Carli, )
• On voit par les prop.ofitions ou thefss d’optique
du grec Heliodote , que la .Grèce é&oit plus* inf- ;
fruité qu’on ne le croit fur lesfiphénbrnènes de
cette fcience. .Les^qfiatré-ppnci|f s ^ndamenfaux
y font bien préfefiteS. i8. O^tiiniè.r%‘parcoùrt‘'tou-
jours une ligne droite^■ moelle n’eft pas arrêtée
dans fa marche. 2°. - L’angle .d’incidence en eft,
égal à l’angle de réflexion à la fencafttre <Fuff
corpjs qui la réfléchit. '■ 3°. Les rayons fe réfracrent
plus ou moins £ félon la denfité des milieux.
4°. C ’eft toiijôurl proportionné^®^. |fj|| $ra^Jî
deur de l’angle vifuel que; les objets pâroiffenb
plus * ôü moins, grands. L ’auteur .parle. enTuité des
phénomènes que préfenteht les rayons lumineux
en pafiênt à travers les-corps diaphanes , tel^qué
le verre i la corne ,f&c. Cet auteur eft poltérïeuE
à Ptolemée, qu’il cite , & dont il fémble avoir
confërvé un précieuX'extrait*, quoiqu'il y ait uno
benne à un endroit qui paroît très - important
par ce'qui précédé^ Ce petit ouvrage, affez
rare , a été imprimé à. Oxford , en i 6jo , in-8®.
Çdouze piiges, fans le titre. )
Notre but n’étant pas d’expo fer en détail leé
théories • optiques des grecs , nous remonterons
aufti-tôt au temps d’Ariftophane, pour examiner
le pafiage«que Dutehs a cité de ce comique,
dans fes origines des découvertes, &(?.* Ce pàffage fé
trouvé', pag. 170, de Védition d’Ariftopk, donnée
par Portas, 1607, iri-folio.^ Un valet dit à Socrate,
fur le théâtre, qu’il à trouvé le moyen
de,brûler la fentence qui le condamneroit à payer
fes dettes. Ce moyen eft de préfenter au foleil un
hyalos ou. verre, qui fera fondre fur-le-champ la
tablette de xiré. On connoît l’ ufage de ces
tablettes.' Le fcholiafte donne à çé verre la forme
dam difque : trockoeides j ce que n’a pas obfervé
. Putçns j mais oh peut tirer de ce fcnoliafte une
î. objection que fie fayant n’a pas' non plus prévue,
‘}. ,L’ab fur dite de F interprète a peut-être déterminé
; Dtitèns à 'n’efi pas^parltar.i*Ce-aÿqüei’Ue'yer.ée^fçtpn
fié copimentateur , étôit^ frotté, d’huile,- puis
*cha4u|Fé : alors qn y mettoit le feu’aÿeç-la mêphe
* d’une lampe. 'On, fent-Ié ridicj.ile .de cette interprétation.
En *efTet le texte dit que c’étoit|Wfc
le foleil qu’on produifoit le feu, .en'préfentant
■ â G.etëaftre,.les difques épais de verre.. Mais yoief
un paffage d’Ariftote qui prouve la vérité de ce
dernier Vfens j il eft ti^é ’ de la mythologie du
jéfuite Coeftus, de Modène., ouvrage- très-peu
| lu fie nos na'turaliftes. Arifepte;. y di^ donc ,; p^gj
1 450 «/Si nbus;avions un verre perfore^' dé forte.
que nous Duftions voir le palfage-de la lumière .,
gnous fauriops pourquoi-'ce verre brûle, ce qu’on y
?préf^t^J8 Laifibns de çpfié: la fa.uiÇe râléxion
' d>Ariftate.,.apbur^ne voir que le fait. Il eft donc
! vrai que voua un feu diop,trique : nous venons
lf ig voir un difque épais de verre dans Ariftophane,
j/fe]oit même le fcholiafte.: c’ eft donc une loupe j
'c§x un1 verre plat né produit pas cët eflet.
Comme il importe peu. de -fa.voir ici .quel fens
doit avoir hyalos , pris pomme verret\ dû comme
cryftal,. nous -ne nous0arrêterons pas -à refiler
les ‘ faufîes Ærtions que Cuettard a. avancées
5ffu« la. nouveauté du+vefye,. dans lé„ T . XII'. ,de
Fédition françaife & latine de Pline- 5 nous dirons
feulement que : la momie égyptienne du Mufée
dé Londres , fur laquelle on voit des' grains fie
verre, de plufieurs ■ couleurs prouve F antiquité
• reculée du verre.. Ainii nous, laiffons de côte, les
immenfes colonnes dé verre* de Fïfle^d’Àradus,
en Phemicie j le thélfre. des S.eaurus à RoÉe.î
la fphère de verre d’Ârchimëde 5 le verre que
8 Phïfe
Pîînê regardoit comme- la meilleure matière pour
faire des miroirs ; les miroirs de verre 3 couverts,
par derrière d’une feuille d’étaim, dans Alexandre
Aphrodifée3 au fécond fiècle^ e notre-ère, &c :
& nous paftbns à Strabon, qui eft cité dans
Vhifoire de Vafronomie ancienne , de Baiily,
pag. 8 2 , 1771- cc Le comte.de Caylus foup-
« çonne que l’ufagé des lunettes..& des télefeopes
» à p.U:;être connu des anciens ; c%ft un pal-
•» fage de-Strabon qui lui à fait naître ce foup-
» çon. Il s’agit d’expliquer la grandëin- des
»j, aftres, vus.àFhovifon : Strabomdit^ (ivre I I I ,
„ les Vapeurs font Le meme effet que les tubes ; elles
si augmentent les apparences des objets. Academie
33 des infeript-ions T. X X f f ll. p. 62. « Dutens a
aufli rapporté^ce paftage., T. L- p. 225, mais
plus exactement ; c a r , dans le paffage de Sera- ;
Dón , il eft dit que l’objet paroît plus grand dans
le tube, a caufe de la . xéfCa&ion des rayons.
Or peut-on fûppofer une réfraction Ims verre ?
D’ailleurs, le râifonnemeift de Strabon-feroit faux.^
Défia Lande remarqué* ( (ivre VII. nQ. i j 12.,)
de fon *aftronomie, qu’ en « regardant la lune*
» à l’horifon avec tun fimple tube , tel -que^l
« du papier , (ou ave4c un carte ^piquée d’uhe ’
•i épingle , le diamètre de la lune«eft' vu’, au
» contraire 5 fous un plus petit ang^ç, l quëfi
» lorfqüe la lune eft à unë plus grande hauteur. «
Mais Strabon voÿoit lés objets^plus grands , &
d caufe de la réfraction des rayons r -il falloit-
donc qu’il y eût des verrest’ Dutens cite un
paffage.d5Arrftote , 6c lui fait dire q iie, plus- o.n
prolongera le tube , plus oh rapprocherâ l image
de l’ objet. Ariftôte n’a pas dit cela ; nous <
pripns .Dutens .de nous permettre de ne pas fup-
pofer plus qu’il n’y 'à dans ce Philofophe, qui
-dit feulement : I l fput qiion voye alors dlaucant plus
difinltement les chpfes qui font loin; to'saNtOs ,
AKuiBESTERotr , occ. cequi eft bien différent. Si '
Ariftqte avoir parlé comme Dutpns, la preuve
du télefcfipe étoit prefque fans répliqué. Vofe£
.fes origines T. I. pag-s 223y. *'
Terminons tous ces différends par un fait
pofitif." On fait que les villes de Pompeia ,8c
d’Herculanum ont été edfevélies fous les'oendrès
du Véfuvëi, Fan- foixante .de. notre ère*f Ce qui
n’étoie pas loin de^l’âgefie Strabon^ On a troiy/é
dans les ruines de ces .villes dix loupes de vetre;
à Pompeia même., une maifon dont hs fenêtres.-
étoiehtgarnies?de vitres parfaites ( telles que'les
nôtres. ) ; qui donc1.aéhièjlemrnt-dans, un, fies
cabinets du;‘rbi ’'dë Naples.-'Peuc-on . croire, que
les gens. cu|ie,uxfrde- ces-temps - là f pphnoiftâîit'fie
tube dsftgné par Ariftôte , 8c; fèsEffets quelconques
, faenantailleurs nécefi’iiremect que
èes verr’çj^.groffiffôiient 4es Ôbj^s ( moins il eft
vrai que les 'verres fphériques , dPnt il' paroît’ affez
clairement, par Sénèque, que fe feryoient les
Ixtift.eÿ*peur microfcopfs’; ) 3 n’ayeftt pas. ènayé
- AytiqAUs , Tome Wx
de mettre un verre au bout d'un tube ?'Un ancien
manuicrit de Ptolémée repréfentoit en. tête cet
aftrpnome, obfervant avec un tube compofé de
plufieurs pièces « L’ hiftoire nous apprend que
Ptolémée-, roi d’Egypte, a voit fait placer fur
le Phare un inftrummt ou dloptrè; avec lequel
on déçouvroit les vaiffeaux en meffi à une très-
longue diftance. Porta , qui a eù connojffance''
de ce fait, ne s’expliquë pas clairement fur ce
que ce pouvoit être y mais. Valois, dans les
mémoires'de (académie .de,s inferip.dons , a bien vu
que c’étpit un téleifiope , T . I.
Bailly voudra donc bien nous'* permettre de
-dire qu’il -s’eft trop; avancé , lorfqu’il a fait imprimer,
pag. 83 de l’ ouvrage cifë*: « La tradi-
» tion écrite qu l ’hiftoire n’en (D u télefeope ou
« lunette à'longue -vue^ ) conférvé aucun fou-
« yenir. ,$» Si tout ce que nous Venons de rapporter
ne. fait pas une- preuve d'émonftrative,
on peut au moins ;ën déduire la- plus probable
conjecture 5 on tRëUt dire'a vec vraifemblance que
fies indiens avoienc connu les lüneçtes- dé longue
vue. En- effet, comment fuppofër qu’ils aient
rëu eohnqiftance. dé quinze planètes, avec le
feuf fecours de fia vue,? Car
Bailly-, n’en a connu que fept ( & nous eri côn-
noiffons feize : pag. 8a. ) . Il fiëvo'jt ajouter que
Démoerite en connoiffoit un plus grand nombre :
mais nous n’avons plus fon’ ouyrage. Les -montagnes
de la luné, fes .forêts fuppofées 'par les
Artcieni/la^Yme^là^ée j^reconftuefi-par Démo-
crité ,.pour être un afteniblagë de petites étoiles
innombrables & infenfibles à la vue,gfont aufli,
pour Bailly , des opinions quE ûiopofent nécëf-
fairement le télefcope. cc, La phil^foplue,, dit-il -,
.» pour s’élever cette explication, a dû s’ap-
AA puyer dfi quelques-faits«, ftanalpglé n’èft fifiu-
; » cun fecours, h le télefcope n’a pasfiait
»- cevo'ir ces pètites " étoilés , &rc. -«fiMais ne
.difons. pas avec- ce . célébré hiftoden de l’ aftro^
nomie que « ces connoifDnce'S^ font des' telles
» dé celles d’ un anefen peuple-; 'Sr.que , l’art, de
» tailler 1è Irvèrre . s’étaht perdu avec lu i, - il ne
m refta plus de ces ufaggs que celui des longs
JJ tubes' fans verre , qui ' fer voient, dans les
os obfervations’j' à-.écarter les rayons latéraux. »»
On tailloît encore âu verre à Athènes du temps
^d’Âriftotè 8c’ d’Ariftophane-; nous retrouvons fie
vërre dans les ruines'fiés: déux villes d’Italie, où ,
du temps de Pline, onfivoit vfhême i art dë tailler
les dumans à plufieurs'' facettes..
Il en a été des miroirs âçciêns comme des
télefeopes.. Archimède qui en’ avoit/été Finveri-
pteqr, avoit à plirie joui de la 'gloire de Ton
invention, que^ fqn miroir terrible fut oublié :
bu , fi le fourenir s’ en perpétua, ce ne fut
qu’avec la pégàtive. Des ^hiftoriëns, peu ea
letaC d’apprécier fies taféns de ce grand homme.
K k k k le