
à§<* S A M
S|s!que préfent, ainfi que le dit Juvenjl (Sac. 3.
* * * ........... * ■ • • ■ Priftare tributa clientes
Ccgtmur , £? eùltis augcrc peculia fervis.
SALUTIGERULI, efclaves que les riches de
home entretenorent pour aller faluer de leur part
le nombre prodigieux de leurs connoifiànces.
. SAMARITAINES (Médailles).
On a en argent Sc en bronze des médailles avec
des légendes famnrunir.es. Elles font■ . non de Simonr
Machabee , mais de Simon Barcochébas ,
qui nt révolter les juifs contre les- romains , fous
le régné d Hadrien. En_ voici une preuve convaincante.
On a trouvé de ces médailles avec des
csrnéleres famaritains j frappées fur des médailles
■ e 1 rajan , dont le nom paroiffoit encore. '
SAMARITAINS ( Caractères ). Ce font les
vieux caractères hébreux , avec lefquefs les fama-
nernns écrivirent autrefois le Pentctcmue, & dont
ils fe fervent encore aujourd'hui. Ces caractères
font affreux, & les plus incapables d'agrémens de
tous ceux qui nous font connus. C'étoient les lettresdes
phéniciens , de qui les grecs ont pris
les leurs. Le vieil alphabet ionien fait affez voir
cette rcflemblance, comme le montre Scaliger
«tans les notes fur la chronique d’Éusèbe.
S A M
air* un.s ? droite 3 aux autres à gatr-
c xe.? , °lue 1 avoir joints enfemble parles cotés
c 1 n y avoit pas de bancs. C ’étoient ces navires
qui j pouffes par les rameurs de l’autre côté, ap-
pro«^» oiuii des murailles , & qu’on appelîoit des
Jammques.,Es. portoient une échelle énorme que
d ^m â ts0^ 3 ^es P°utres placées au haut
. _1J , 3 u AUC J Yt.T5.ia XVÎCIOp
amie. Jil.e e toit célèbre par un temple dédié a
Hercule. Tacite ( Annal. L X II. ch. xiij. ) en rap-
l^ortc. une particularité. 11 dit que ce dieu aver-
ti.ioit en un certain temps.les prêtres de fon tem-
,, préparer des chevaux chargés de flèches .
a n d aüer à la chafTe j que ces chevaux çoü-
nt. vers un bois , d’où ils revenoient le foir
__ *---- ---- xcx xuici uu ees ciievaux avoicnc
couru, ec qu on les trouvoit le lendemain couverts
ae gibier étendu par terre.
SÂMDALIUîvf, en Fifidie. s a m à a a i .
Les médailles autonomes de cette ville font r
RRRPv.'en bronze.. ] --------Pellerin,
O. en or, •
O. en argent.
S AM BU C A ,
SAMBUQUÉ. j Mufonius, dans fon traité dt
Lvxu grc.coru.in „ dit : La fambuque ou fambvee
etoit un inltrument qui rendoit un fon aigu. Eu-
phorion rapporte que les parthes & le s troglodites
fan oient ufaga de fambuqu.es à quatre cordes.
étaient des inftrumens* de rruifinue «.naun maires
■ g arnis de cordes inégales en longueur
feur, au fon duquel inftrument on chantoit des
vers ïambes.
fcnhn , Muiiomus nous apprend encore que Jl a
Jztr.bnçue, efpece de cythire triangulaire ' f i t in
:/eRtef p;*fJbyras. & q u e , fuivantSémus de Dé
los , la Sybihe fut ja première à fe fervir de cet
rnljument apoeiiéfimbyee, du nom de fon in-
menteur. (T- D. C.)
bAMEUQüi. La fambuque eft une machine que-
tes anciens eraplpy oient dans les fiéges. Lorfque
Marccilas^ attaqua 1 Achradipe de Syraeufe , fa
flotte etoit compofèe de foixante narires à cinq
rangs de rames, qui étaient chargés d’hommes
armes d arcs , de frondes & de dards , pour nettoyer
les murailles. Il y avoit encore huit autres
payires 4 cjnq ran^s, d’un çgtç dçfquels çn avofç !
Leur type eft formé par trois çroiffàns.
SAME , dans l’ile de Céphalonie. samai&n. Sc
G a , en monogramme.
Les médailles autonomes de cette ville font:
RRR. en argent.
RRR. en bronze*
O. en or.
Leur type ordinaire eft un bélier,
SAMIÆ placenti , gateaux très-vantés par les
grecs & les romains. On ignore l'origine de leur
fumom. °
armuriers qui aiguifoient & po-
liffoient avec le grès & la terre de Samcs les
arniîS tranchantes ( Léo imp. de App. bell. c. z. n.
fo .) . On lit dans un ancien gloffaire : ’
jetmarius, acuûator. -
SAMIENNEj terre qui vient de l’Ifle de Samos,
dans la mer Egée. Terra famia, la meilleure
eft^ appelée par Diofçoride CoUÿrium 3 parce
sJcn fervoit autrefois dans les collyres'. Elle
eft blanche, très-légère, molle, friable, de bon
goût, & s’attache à la langue. Jl y a une autre
efpèce de terre famienne qui eft crçuteyfe
é
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dure, ayant néanmoins quelque on&uofïté} on
l’appelle afier famius , parce qu’on y trouve quelques
paillettes luifantes difpofées en petites étoilés.
Ces deux efpèces de terres famicnnes font
aftringentes, propres pour deffécher & agglutiner
les plaies.
Il y a aufli une pierre famienne qu’on retire des
carrières de Fille de Samos > elle eft blanche &
s’attache à la langue. Les. orfèvres s’en fervent
encore pour brunir l’or & pour le rendre plus
luifant : elle eft aftringente & rafraichiiTante,
lapis famius.
Samienne. Junon étoit en grande vénération à
..Samos j parce que les habitans croyoient que
cette déeffe étoit née dans leur ifle, furies bords
du fleuve Imbrafus, & fous un faule qu’ils mon-
troient dans l’enceinte'du temple, confacré à
cette déeffe. Ce temple avoit été bâti, difoit-
©n, par les argonautes, qui y ayoient tranfporté
d’Argos la ftatue de la déeffe.
SAMNITES. Lès famnites, éfpèce de gladiateurs
ainfi appellés jufqu’au temps de Cicéron, &
qui depuis, fous les empereurs, fe nommèrent
hoplomaqu.esj ils avaient un bouclier orné'd’argent
ejfelé, un baudrier, une bottine à la jambe
gauche, un cafque avec des aigrettes. Leur premier
nom vient de ce qu’ils étoient armes comme
les famnites, ainfi que nous'l’apprend Tite-Live
( lib. y/. 40 ) : Campant odio famnitium gladiatorcs
eo ornatu armarunt , famnitiumque nomine appelia-
runt.
Les romains employoient d’ ordinaire les famnites
à la fin de leur feiiin pour aiiiuilr leurs convives 5
Qpodfpeciaculum inter epulas erat, dit Tite-Live.
C'étoit un divertifïement domeftique des romains
de faire combattre aux flambeaux des gladiateurs
armés comme les anciens famnites ; mais comme
ils n avoient pour armes offenfives que des’ fieu- |
rets, il nepouvoient pas fe faire grand mal , Sz \
ils fe difputo’ient long-temps la vi&oire. G’eft 1
pourquoi Horace (epiji. I I . L I I , vers. 1 B j ap-'i
pelle cet exercice militaire lentum duellum. Il compare
fort plaifauament les fatiffes louanges que les
poètes fe. donnoient à i’envi aux coups fans effet
que fe portoient les gladiateurs famnites.
Samnites , peuple d’Italie. « Nous n’avons
je crois, d’autres monumens de Yz\:t des famnites-,
& des yolf^ues, dit Vvinckelmann ( Ilijî. de l.Art.
3* 3* ).* une ou deux médailles j mais nous en
avons -un bon nombre de celui des campaniens
fur-tout ,d:es médaille & des vafes d’argile peints^
Ainiî je ne peux donner fur les premiers que des
notions générales de leur -confdtution & de leur
façon de vivre-, d’ où l’on pourra tirer encore
quelque induétion fur l’art *. ‘
S A M 2S7
« 11 en a été fans doute de Fart de ces deux
nations,, comme de leur langue , dérivée de la
langue Ofqite (Liv. L X. c. 10. ) , qui, fi ce n’é-
toiepas un diale été d e l’étriUque, n’en aura pas
beaucoup différé. Or comme nous ignorons la
différence des idiomes de ces peuples . nous manquons
auf& de connoiffances pour indiquer les
cara&ëres diflinétifs de leurs médailles & de
leurs pierres gravées, parvenues jufqu’ à nous ».
»3 Les famnites aimoient le luxe , & quoique
belliqueux, ils étoient très-adonnés aux plaifî;s
( Cafaub. in capitol, p. ioy. F .) . À la guerre ils
portoient des boucliers, les uns incruftés en or
les autres en argent ( Liv. L. IX.'c. 10. ) , Sc dans
le temps où les romains ne connciffoient pas encore
Fufige des habits de toile,,on vo-ycit l’élite
des foldats famnites porter des tuniques de lin ,
même à l’armée ( Ibid. c. 4. & l. 10. c, 38. ). Tite-
Live nous apprend que dans la guerre des romains,
fous ièconfulatde L. Papirius Curfor,tout
le camp des famnites qui formoit un carré de deux
cents pas fur toutes fes faces avoit été entouré
d’étoffes de lin ( Ibid. L 10. c. 38. ). Capoue,
bâtie par les éçrufques ( Mêla, L 1. c. 4. ) , &
fuivant le même hiftorien, habitée par les famnites
( Liv. L. IV. c. y 2. ) qui s’en étoient emparés fur
les premiers { Ibid. L X. c. 38. ) , étoit fameufe
parla moleffe oc la volupté de fes habitans ».
SAMOLUS. il y avoit, dit Pline ( Liv. X X IV .
cap. i l . - ) , une herbe, apnellée par les gaulois
famolus, qui naiffeit dans aes lieux humides,. &
qu’ils faifeient cueillir de la mairi gauche par des
gens à' jeun. Celui qui la cueilloir ne devoat point
la regarder j il ne lui étoit pas permis de la mettre"
autre part que-dans les canaux où les animaux
alloient boire } & il la broyoit en l’y mettant.
Moyennant toutes ces fupermtieufes p-récautions,
ils croyoient que cette herbe avoir de grandes
vertus contre les maladies des animaux, fui-tout
des boeufs Sc des cochons.
SAMOS, ifle de la Méditerranée, fur la côte
de FAfie-Mineure, ‘ entre l’Ionie à l’Orient, &
l’ifle d’icaria, aujourd’ hui Nicarie, au couchant,
au midi du golfe d’Ephife. Elle eff féparée de l'A natolie
par Je 'détroit de Mycale, qui prend ce
nom de l’ancienne ville de Mycaleflus, ou de la
montagne Mycale , qui eft en terre ferme le long
de ce détroit, auquel on donne environ trois
lieues de large.
L’ ifle de Samos avoit été premièrement appeîlée
Parthenia , enfuite Dtiufa , puis Anthemufa 5 on l’a
aufli nommée Cypari f ia , Partkenoarufa, 6* Stéphane.
Pline lui donne 87 milles de circuit, Sc
Ifidore pour faire,le compte rond, en met ico.
Cette ifle eft toute efearpée, ôc c’eft ce qui