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& pour lors le Tacerdocè paffoit à une autre.
Voyei COMETHO , E sYMNETE , L a PHRTA ,
M e l a n i p p u s ,
TRICLINIÀRCHA ( Augufii lib. ), Affranchi ,
maître-d’hôtél de l'empereur^
TRICLINIARI US fervus , efclave fixé au fer-
vice de h table.
TRICLINIUMy lieu où mangeoient les1 romains.
On lui domioit ce nom à caufe de trois
lits qui y étoient drefïes, Le tridinarcka dè Pétrone’,
efl dérivé de ce mot. On le traduit
allez mal en - françois par makre-d'hôtel, quoi-
qu’en partie la fon&ion de cet officier fut de
préparer le couvert -.dans le triclinium , d’acco-
moder les lits autour de la .table , & de dref-
fer le buffet.
On donnoit auffi le nom de triclinium aux
lits fur lefquels mangeoient les romains , parce
que chaque lit étoit pour trois perfonnes. Lors
qu’on mettoit plus de trois lits autour de chaque
table, ou que ces lits contenbiént plus de
trois perfonnes, c étoit un extraordinaire. Tel
fut le cas du feftin de Lucius Vécus , ou il y
avoit onze convives fur trois lits ; dans le repas
que Perpenna donna à Sertorius, & où ce grand
capitaine fut affaffiné, les trois triclinium étoient-,
félon Séoéque, dilpofés de manière que. lé Nord-
Eft répondoit au triclinium d'Antoine , le.
Nord-Ouèft à celui de Perpenna ( P . À.)..
TR.ICOSUS', furnoirt d’Hérculè:,; parce" qu'il
étoit velu ( De tries..,. des poils )..
TR 1CDRDF,.. Mufonilis dit feulement1 de çet
ifllrrument: qu’il avojt été5 inventé par les AlfyrieUs,
qui i’appelloient a.uffi pandure.. Peut-être n'etoit-
ee qu’une lyre à trois cordes.’
t TRlCORYpHOS-, montagne.de l’Arabie heure
ufe ,. fon nom vénoit dé Tes trois Commets , fur '
chacun défquels il y- avoit un temple d’une haïr-
teur prodigieufô (. Diod. JiçuU lib. ll l.p . 178. ),-
TRIGRÈNF,,. lieu d’Arcadie, célébré par fès
trois fontaines, dans lefquelies on difoiî que des
nymphes avoiènt làvé Mercure , à; fit naiiTance.
C ’eit pour cela que ce lieu. lui étoit. confacré
^ Paufàîi.Mb. VIII i cap. 16. ).
TR IC TR A C , des anciens ,. efpéce de jeu
appellë <hi«y.p(&p.pÀ<rp.6s par les. grecs, & duodena
feripta par les latins.
< La tabTe fur laquelle on jouéit étoit- quarree.
Elle étoit partagée ;en d o u z è y lignes , ’ fur lesquelles
on arrangeoit lès jettons comme on le
jtigeoit à p r o p o s e n fe réglant néanmoins fur
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les points, des. dés qu’on, avoit amenés. Ces jet-
tons nommés calculs , étoient chez les romains
au nombre dé quinze de chaque côté-,, de deu t
couleurs différentes.
Difcol'or ancipitifub ju.ftu calculus afiat
De çertantque Jîmul candidus atque niger
Ut quamvis.parili crypto rum tramite currant,.
Is capietpalmam quem fua fata vacant.
Ainfi la fortune Sc le fovoir dominoient également
dans ce jeu;5, Sc un joueur habile pouvoit
réparer par fa capacité tes mauvais coups q.’u’ iï
avoit amenés', fuiv-an-t c e .paifagë de Terence
lia vita eji hominum qu'ajp eu ~n ludas tejferis ; JI
illud quod maxime opus -eft noji,: jàcki. caa.it , illud.
qued accidit id ' arte ut co/ugàs. On pouvoir par
cette même raifon fe l’aiffer gagner par la corn-
plaifance ; en jouant trial les jettons. C ’e ft, le
confeil qii’Ovidè donné à un- amant qui joue
avec fa maitreffe.
Seu ludet numepajque manu jalîabit eburnos y.
Tu male jadtàto, tu, maté j.a£la datQ.
Lorfqu’on a voit avancé quelque jetron, ce qu’on-,
appel Lé it dare, calculujri , Sc qu’ on s’appercevoit-
avoir mal joue , on.pouvoit avec la permiffion de
fon ad ver la ire, ré commencer Le coup, ce qu’on ap-
pelioit reducere calculum.
Les douze lignes étoient coupées ' par une-
ligne tranfverfalë , appellée linca Jaçra3 qu’ on ne.-
. paffoit point fans y être forcé; d’où étoit venu.
1 lé proverbe Uf»s „ je pajferai la Mgnet
■ facres 3, c’eft-à-dire , 'je pafferaf psr-deffus tout.,
• Lorfque les jettons étoient parvenus à la dernière
ligne, on difoit qu’ils étoient ad incitas'. On Te
fervoit de cette métapïiore, pour dire que des.
perfonnes étoient poüffées à bout- > témoin" c.e
paffage7 de Plaute., ’
S.Y, Rrofcilo ad incitas- Icn^nem redigetJi eas
abdjixerit.,
Mi. Quin prias djfperibit faxa ,. quam un,am
cal::cm civtrih.
Le haypetfifcipfios des grecs n’avoit que. dix.
lignes & douze jettons.
On ignore les.autr.es réglés de ce jeu que Ton
ne doit point confondre conime ont fait la plupart
des commentateurs, avec, les jeux des
dames,.des- me.relies ou des échecs qui’ ne dépendent
point du fort des dés. Celui-ci n’a proprement
rapport qü’à notre trictrac 3 auquel il eft
aifé d’en fehre 1’applications. '
• TRICTYES ou TRICTIRIES’, fêtes confa-
crées à Mars furnommé Enyxrlius, dans lefr-
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quelles on lui immoloit trois animaux comme
dans les fuovétaurilia des romains.
TRIDENT, feeptre à trois pointes, ou four-'
che à trois dents , qui fait le fymbole le plus
commun de Neptuney pour marquer-fon triple
ouvoir fur la mer,- de la conferver, de la trou-
ler & de l’appaifer. Ce furent les cyclepes qui
en firent préfent à Neptune, dans la guerre contre
les titans. On dit que Mercure vola un jour a.
Neptune fon trident.
T rident ( On^voit un ) fur les médailles de
Byzaueîüm , de Corcyre , d’Eubée , d’ Irène ,, de
Lipari, des Macédoniens, de Mefiine, de. Pæf-
tum, de Pyios en Meffenie', de Rjaucus , de
Syraeufe, de T é n o s d e Troezene , de Cimolis,
de Corinthe ,d e Mylafa, de Sciâthus.
Il déiïgne ordinairement des villes maritimes.
TRIDR ACHME -, moHhoie ancienne de 1É-
gyptêJ& de l’Afie.
Elle, valait 1 1 i v . |- mpnnoie actuelle de France
félon Pauélon.
Elle valoit en monnoie des mêmes pays.
I d;idrachme |.
ou 7 3 drachmes,
où 6 -rébiites..
ou i j gérâh.
' ©u 18 méhah.
ou 36 pondions,
ou 72 phollis.
ou 288 kodrantes..
ou perutah.
V o y è i Monnoie des grecs pour connoître
î’évalüatibh de Rome de l’ifle. '
T ridràchme, ancien poids de l’Afie &'de
l’Égypte. 1
Il valoit en-poids de France 131, grains félon
Pauélon.
■ Il valoir en poids- des mêmes pays :
'1 | didrachme,
eu 3 ' drachmes.
©u 6- grammes,
ou 12 oboles féminite$A
©u 18 daniç..
©u 24 kikkabos.. '
©u 3<> kération^
ou 72 chalchous.
ou 144 fitarion.
; Voye\ Poids.
TRIENS, le tiers d’une chofe quelconque.
Ce mot .déjignoit ’particulièrement deux chofes
fort différentes. i° . Une monnoie de bronze y
qui étoit la croifièmq partie de I’ûj. Le triens étoit
! marqué d’un côté d’une tête de Janus, & de
l’ autre d’ un navire. On mettoit un triens dans
la bouche des morts pour payer -le paffage à
Caron dans l’autre vie. La famille Servilia avoit
un triens qu’elle gardoit comme quelque chofe
de foc ré. On difoit que cette piece de monnoie
croiffoit ou diminuoit, félon que cette famille
| devort croitre ou diminuer en honneur & en di-
. gnités. ( Voye%.‘Pline, L. X X X III. cap. 3 y &
liv. X X X IV . cap. 13 • }
2°. Le triens étoit un vafé pour la boiflon , &
■ celui dont on fe fervoit ordinairement. C ’étoit
la quatrième partie du fetier. ( Voyez Properce ,
III. 8. 25). Perfe,fat. III. IOO. Martial,. 1. 107. 8. }
T riens monnoie de compte des romains.
Elle étoit repréfentée par ces figues :
Elle valoit : ■
4 onces.
ou 8 femi-onces,
ou 12 dueljes.
ou 16 ficiliques. -
ou 24 fextules.
ou 96 fcripuleSr
• T riens , monnoie des anciens romains.
Elle valut depuis la fondation de Rome jufqu’à
l’an 485 , 6 fols 8 denier s monnoie aéluelle de
France, félon Pau&on.
< Elle valoit alors en monnoie du même peuple-
1 j qu^d,rans, triunx.
■ ou 1 fextàns.
ou 2 j fefcunci».
ou 4 onc'e$.
I ou 8 femunefa.
ou 24 fextula.:
T riens , divifion de l’ancienne livre ronftine.'
Elle valoit en poids de France 2104 grains,
félon.Pauétoa. >