
& les dieux y paroiffoient avec tous leurs attributs}
Jupiter avec for» foudre , Saturne avec fa
faulx, Neptune avec fon trident : & le chariot
étoit trame par des chevaux ou par des hommes , ■
avec des cordes. Dans la fuite la flatterie fit rendre
le même honneur aux ftatues des empereurs , '
qui étoient traînées par des fénateurs ou par d’au- .
très perfonnes diftinguées , pompeufèroent habillées
j .& couronnées. Après que les jeux étoient
finis , on rapportoit fur le uaême équipage les'
ftatues des dieux, dans leurs temples ; comme le
remarque Dion,qui dit que le brancard de Minerve
fe brifa fur le chemin du Cirqiié -au Capitole :
Thenfa Minerve ex circo m capitoliurn , cum effet
tcduccnda , confrac&a eft. f D io-47
THÉOCLYMËNE, étoit un devin qui defcen-
doit en droite ligne du célèbre Méîampus de
pylos. Obligé de quitter Argqs fa'patrie, pour
un meurtre qu’ il avoir commis , il pria Télémaque ,
qui fe trouvoit pour lors à Argos , de le recevoir
fur fon vaiffeau,pour paffer à Ith a q u e ,p o u r éviter
les pourfuites des pareils du mort. Theoclymène arrive
à Ithaque, vit voler à. fa droite un vautour ou
épervier, le plus vite des melfagers d'Apollon, dit
Homère, qui tenoit dans fes ferres une colombe,
donc il arrachoit les plumes. Àufli-tôt le, devin af-
fure à Télémaque, que c’eftun oifeau de bonne augure,
envoyé par quelque dieu, pour lui apprendre
qu'il vaincra, toujours les ennemis. Une autre fois,
Théoclymene, voyait que les pourfumns de Pénélope
rioient à table à .gorge déployée, qu'en,
liant ils avoient Jes yeux tqut noyés de larmes &
pouffoient dé profonds foupirs , avant-coureurs
des maux dont ils étoient menacés; le devin, effrayé»
de ce qu'il voyoit, s'écria : ah ! malheureux, qu’eft-
ce que je vois, que vous eft-il arrivé de funelle?
je vous vois tous enveloppés d’une nuit obfcure 3
j'entens de fourds gémiffemens , vos joues font
baignées de larmes, cés ra#rs & ces lambris,
dégoûtent de fang : le &c là cour font
remplis d'ombres qui defcendent dans les enfers;
lë foleil a.perdu fa lumière, & d’épailles-ténèbres,
ont chaffe le jour. En effet,. peu, dé momens
après , Ülyfie extermina, tous lés 'pourfuivaus.
4 Odyjf: .
THÉODAHAT j.roi.desgodis en Italie.. ,
D . N . T h e ODAHsATDSRÉX.
Ses médailles font :
RRRR. en argent au revers dëJuftihiën.
RR. en. bronze moyen.
0 . en or.
R. en P.. B .S à tête ne fé trouve pas fur cé
module...
TXEODf.it x t us. A ugustus..
Ses médailles font :
RRR. en or,, de fabrique Romaine, où il eft
en face avec les oraeraens impériaux.
O. en argent. & en B.
Il n’y-avoit dans ce temps-la que les empereurs
de Conftantinople , 8c les rois de France quj
euffent le droit de faire frapper de lamonnoied.or
avec leurs têtes » tous les ^ autres fouverains,
même ceux de P erfe, en étoient- exclus , die
Beauvais.
TH EO D O R A fé con d e femme de Conftance-
Çhlore.
Fl A VIA jMÀXrMIANA. T hEODÇRA Au eus ta»-
| Ses médailles font.:
O. en or. .
Il y en avoir deux d’argent pur,. indubitable -
| ment antique, dans le cabinet de d’Ennery-
Le - module en eft petit;
L'une a pour légende du coté "de la tête : Fl .
! m a x : T h d o d Ôræ. a u g : & au revérs : p i e t a s
\ rom an a. Le. type eft une femme qui tient m*
? enfant J 8c dans l’exergue , T. R. P- L’autre
n’a pas de légende du côté de la tête , & n'a aii;
revers que la lettre K , initiale en grec du nom de.
fon; mari» RRR. chacune.. |
C.. en P -B . latin..
T heot>or a , époufe de Thédphilë..
Theodora DES PUS A.-
Les médaillés de Tkéodora ne font connues que
dans Ducange , qui'en rapporte une , au revers de
•; la'quelfe on voit fon fils Michel I I I , à côté dé
' Thécla fâ-fèeur, qui' eut le titré d’Àugiifte. CetT
auteur ne dit point de quel métal eft la médaille y
j mais on voit qu'il y. en a eu une d'or femblablè.
T héo d ou a , foeur de Zoé IL
• Theodora- A ugtjs ta..
Pellérin a rapporté un médaillon 8c une médaille
\ d'or de cette impératrice..,
THEODORE I , Lafcaris.
TheODORUS IjASCARÎ'S AUGUSTUS.-
RRR. en.or.
. O. en argent: & en B..
T heod’o rÉ IILange,;. :
1 T h s on or us. A h gei.THËQDEBERT,, roi des français. us. /l ug.u$.t ils*.
T H E
Ses médailles manquent.
T he-odore III, Lafcaris le jeune,
T heodoros Las cari s A'/g u s t u s •
On 11e trouve point de médaillés de ce prince.
T héodore. Voye^ Herophile.
TH E O D O R IC ro i des goths en Italie.
» D omihus h os ter T h e o d o r i c u s .
Ses médailles font :
O. en argent.
RRR. en. B.
TH EO D O R E I.
F l a v i u s T h e o d o s I us a u g u s t u s .
Ses médailles font :
C , en or ; quelques revers font RR.
I C , en argent, on trouve des revers rares.
RR. en médaillons d’argent ; Banduri n'en
rapporte point.
RRR en médaillon de B. Il y en a^plufîeurs ’
dans la collégien nationale.
C. en M. & P. B.
T heodose I I , ou lq jeune*
• T h e o d o s I us a u g u s tu s V.
Ses médailles font :
C. en or ; quelques revers R.
O, en argent.
Elles font difficiles à reconnaître en M. Sc
P, B ., d'avec celles de Tkéodofe premier.
T heodose III.
T h e od o s iu.s AUGUSTUS ADRAMITTEHUS.
- Ses médailles font ;
RRR. en or.
O. en argent 8c en B.
THEflENIES, fêtes de Bacchus , chez les
athéniens. Le dieu lui - même étoit appellé
Tkeoenos; le dieu du vin ; ou , pour mieux aire,
le dieu vin ( De 0f#V, dieu 8c de o/w, du vin).
THEflENOS. Voye[ T hecoeniens.
THÉOGAMIES, fêtes qui fe célébroient en
l honneur de Proferpine , & en mémoire de fo$i
mariage avec Platon. Ce -mot lignifie • mariage
des dieux ( De his, dieu, 6c de TatL0S » mariage.
THÉOGÈNE , nymphe qui fut aimée du dieu
Mars , dont elle, eut Timolus, roi de Lydie.
THÉOGONIE , branche de la théologie
payènne , qui enfeignoit la génération des dieux.
Ce mot eft formé du grec > dieu, & de
yovtjy génération , femence, généalogie.
Héfiode nous a donné l’ancienne théogonie dans
un poème qui porte ce titre.
Le do&eur Burnét ôbferve que les anciens auteurs
confondent la théogonie avec la cofmogonie:
en effet là génération des dieux des 'anciens Per-
fans , favoir, le feu , l’eau & la terre , n’eft probablement
autre choie que la génération des premiers
élémens»
THÉOLOGIE, (du grec ©*«?,D ieu , & de
Xoyoçy difcours ) prife en général eft la fcience de
dieu & des chofes divines, même en tant qu’on,
peut les connaître par la lumière naturelle.
C ’eftxen ce fens qu'Ariftote, Métapky. I. V T
appelle théologie, la partie delà philofophie qui s'occupe
à traiter de dieu & dë queiqués-uns de fes
attributs. C'eft'encore dans le même fens que les
payens donnoient à leurs poètes le nom de théologiens
parce qu'ils les regardoient comme plus éclairés
que le vulgaire , fur la nature de 1a divinité
& fur les myftëres de la religion.
Les anciens avoient trois fortes de théologie ;
favoir , i° . la mythologie ou fabuleufe qui flo-
rilfoit parmi les, poètes, 8c qui rouloit principalement
fur la théogonie1' cm génération des dieux#
jVoye£ Eable , Mytholo'gîe 5c T héogonie.
2°. La politique,èmbraffée principalement par les
princes , les magiftrats, les prêtres & le corps
des peuples, - comme la fcience la plus utile & la
plus néceflaire pour la fureté, la tranquillité 8c
la profpérité publique.
3°. La' phyfique ou naturelle 3 cultivée par les
philofophes , comme la-fcience la plus convenable,
a la nature 8c à la raifon ; elle n'admettoit qu'un
feul dieu fuprême, & des démons ou génies „
comme médiateurs entre dieu 8c les hommes.
Voyc£ Démon & Génie.
THEOLOGEUM. \ ~ ,
THE QLOGIUM. ƒ ° û donnoit ce Qom che«
les anciens à un lieu du théâtre , élevé au-deflus
de l'endroit où les aéteurs ordinaires paroiftoic at.
C ’étoil celui d’où les dieux partaient j les nuefii-
H h h h ij