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Smxtaxs 3 divifion de l’ancienne livre romaine.
Il valoit en poids de France 1052 grains,
Il valoit en poids dès' romains ;
2 onces.
- S extaxs de C e lle , poids des romains.
Il valoit en poids de France 12 grains & ff*
Il valoit en poids des romains :
1 -y fimplium.
ou 3 7 filiques.
SEXTARJUS j fetier g as , la ftxi’ème partie du
conge s mefure de capacité pour les liqueurs des
romains.
Elle valoit de pinte de France, félon M,
P^uâon.
Elle valoit en mefiires du même peuple ;
2 hémines.
OU 4 quartarius.
ou 8 acétabules.
ou 12 cyathes.
' ou 48 ligules.
C ’étoit la mefure du vin que buvaient à leur
repas les gens'fobrêS j comme Vopifcus le remarque
de F empereur Tacite : Ip f e fu h v i t a pavciJfintA 3
Ha ut [çxtarium vint toi a die nun.qu-j.rn pçtaverit.
Sxxtartus 3 -as , mefure de capacité pour les
grains j & c , , des anciens romains.
Elle valoit Ybzio de pinte de France. •
Elle'valait en mefures^dp mêihe peuple j
1 hémines..
©u 8 acétabules,
ou 12- cyathels;1 »
ou 48 ligules,
SEX T1A 3 famille romaine dont on ira des médailles
que dans Goltzius, un bronze de Theu-
polo} avec S IX & ROMA.
SEXTJLIA 3 famille romaine dont op a des mé-
tjailles :
RRRR. en bEbnxe,
O. ep or. .
Q. çn argent.
SEXTILfS* Voye^ A qu st,
SEXTULE, fixième partie de l’once, foixantô
& douzième partie d’ un tout.
Monnoie de compte des romains 3 elle étoit te”
préfeptée par ce ligne , U
Elle valoit 4 fcripules.
Monnoie de bronze des romains,■ elle valut y
depuis la fondation de Rome jtifqu à .l’an. 485
3 7 deniers de France 3 félon M. Paüélon (Métro-
(ogie. ).;
Sextule d’argent. Voye^ Denier..
Sextule de terre, mefure gromatique des an*
ciens romains.
Elle valoit 10 toifes quarrées & 757 de France ,
félon M. Pauétèn.
Elle valoit en mefures du même peuple :
4 fcrapiües de terre.
- ou 400 pieds romains quarrës.
SextuleV, fëfcle, poids romain.
11 valoit en poids de France 87grains ;
Il valoit en poids romains :
1 denier de Papyrius.
ou 1 f denier de Néron.
\ ou 4 fcripules.
j ou 7 fextans de Cqlfe.
; ou 8 fimplium,.
ou 24 filiques.
S SEXTUMVIR AUGÜSTA.L. On fait que ce
: fut Tibère qui infiitua la focieté des prêtres appelles
fodales augufiales3 en l’honneur d’Augufte
1 déifié 3 pour lui -offrir des facrifices dans fes,temples
: qu’ il lui avoir fait élever. Ils ne furent pas feule-
; ment établis à Rome. Les principales villes des
•Gaules en eurent atjffi, 8ç fur-tout celle de Lyon 3
■ où étoit ce templefameux , confacré à-la mémoire.
Id’Augufte par foixante nations, qui y a voient placé'
".chacune leur ftatue avec leurs fymboles , pour
juftifier à la poftérité qu’ elles avoient toutes contribué
à fon embelliffernent. Il y avb.it cette différence
entre les •fcxtünïvirs augujtaùx3 établis à
Rome, & ceux,des autres .villes-, qu’ils, n’étoient
que fix dans les provinces, & que les premiers
-etoient plus diftîngués & en plus grand nombre.
Ils étoient vingt-cinq à Rome , dont vingt-ain fu-
! urent tirés au fort entre les principaux de la ville j
| lies quatre autres furent Tîbere lui-même, Drufus,
: :Germànicus & Glande. Néron & quelques-uns de
. -fes fuccefieurs le furent aufii dans la fuite ; mais
1 à mefure que l’on s’éloigna du fiècle d’Auguftê ,
l ’ordre des flxtumvirs augujiaux s’avilit & s’anéantit
également par-tout. ( O. J .)
SEXTUS 3 furnom pris de l’ordre de la naif-
fahee.
S E X U N X , monnoie des anciens romains. V.
S e m i s ,
S e x u n x 3 [émis, divifion de la livre romaine.
Elle valoit en poids de France 3156 grains , fe-
Jon M. Pauèton.
Elle valoit_en poids romains :
1 y quincunx.
ou 1 ftriens.
ou 2 quadrans.
ou 3 fextans.
ou 6 onces.
S e x u n x 3 ferais , mefure linéaire des romains. -
’ Elle valoit, félon M. Pauèton, 5 pouces1 ü ~ de
•France.
S e x u x x , [émis 3 a&e quarré , mefure .gromatique
Ou d’arpentage des romains.
v Elle valoir , félon M. Paudon, 361 toifes quar-
rées & 7% de-France.
S exvkx , femis•, hémine , mefure de capacité
pour les liqueurs des romains.,
Elle, valoit 10 roquiiles |jj| | de France, félon
M. Pau-don.
EU? valoit en mefure du même peuple :
> -• 1 T quincunx.
. .où Y ’ i triéns.
' ou 2 quadrans. ,
ou 3 fextans. '
ou 6 Ôneès. .
SEXUSSIS le même que S e x j s . Voye[ ce
mot.
SIBINPUS, dans la PHrygie...
Hardouin attribue à cette ville quelques médailles
impériales grecques.. : '
SIBYLLES. Les grecs 8c romains, donnèrent ce
<nom à de certaines, femmes, quils difoient infpi-
rées de l’efpïit'prbphétiqiie. Diodore croit qu’elles
furent ainfi appelées , ou du nom de celle
.de Delphes j ou d’un mot grec 3 de <nos,
dieu , de&u**, confeil5 c’eft-à^dire , confeil de
dieu ) , qui lignifie infpiré , .ou confeillé par les
dieux. On convient affe'z communément qu’il y a
eu des [ibylles , mais on ne s’accorde pas fur le
nombre. Platon, le premier des anciens qui en
ait parlé , femble n’en réconnoître qu’une f car
il dit Amplement la fibylle. Quelques auteurs modernes
'ont foutenu , après ce philofophe , qu’ il
n’ÿ avoit eu effectivement qu’une [idylle, fa-
-voir, celle d’Erythrée en Ionie; qu’elle a été
multipliée dans les- écrits des anciens, parc©
qu’elle a beaucoup voyagé, & vécu très-lo 11g-
tems. Soin & Aufoné en comptent trois ; l’Eri-
thréene , la Sardienne & la Cumée. Elien en
admet quatre ; ' fa voir , celle d’Erithrée , celle de
Sardes , l’Egyptienne'jk la Samienne. Enfin,, Var-
ron, cité par Laôtance , pé fuivi du plus grand
nombre des favans , diftingue dix [ibyll'ts3 qu’il
nomme en cet ordre : la Perfique ; c’eff celle quF
dans les vers fibyllins fuppofés -, fe dit bru de
N o ë ; on la nommoît Sambêthe'. La Libyenne,
. qu’on difoit être fille de Jupiter & de Lamia ,
& qui voyagea en plusieurs endroits , à Samos ,
à Delphes, à Claros, &rc. La Delphique, etoir
fille de l ’iréfîas Thébain ; après la prilë de '1 hébes.,
, elle fut confacrée ait' te'mpfe dé Delphes ,,.pa.r
les Epigones , & éfit la première le nom de Jfdyl-
le , au rapport de Diedore , parce qu’elle qto^c
fouvsnt eprife d’une fureur divine. La Cumée,
qui faifeit fa réfivlence ordinaire a Çurnes ,
en Italie. VEythréenne , qui prédit le fticçès de
la guerre .de fro y e , dans ,lë tems que les.grecs
s’embarquoient poiir. céttë éxpéditipn. La Su-
mienne 3 dont on, avoit trouvé les prophéties dans
les anciennes'annales des Samiens,. La Cumane ,
née à Cumes, dans l’Eôlide ; e’ eft celle qu’on
nomme Démophile , Hérophile , ou meme Amal-
thée , & qui apporta à Tarquin l’ancien, fes
vers à vendre. LlHelle[potinne , néé à Marpèze ,
dans la Troade, qui avoit pro.phétifé du tems de
i>.olon & de Cyrus. La Phrygienne , qui raifoit
fon Vfé jour à Ancyre , où elle rendoit fes b raclés.
Et enfin la Tiburtine , nommée Albunée, qui fut
honorée comme une divinité à TiBurou Tivoli ,
fur le Tévéron.
On a parlé de la fibylle de Cumes , fous le nom
de Déiphobe : on peut y ajouter ce que VL die
( Ænéid. hv. III ) , dit de la manièr.edontelle rendoit
fes'oracles. « Vous trouverez au fond dune
.m, grotte une fibylle, qui annonce aux humains
» les fecrets.de l ’avenir ;; -elle écrit fes oracles fur
» des feuilles volantes, qu’elle arrange dans fa
» caverne, où ils reftent dans l’ordre qu’il lui a
33 plu de leur donner. Mais il arri ve quelquefois que
» . le vent , lo.rfqu’on en ouvre la porte, dérangé
; 33 les feuilles ; la fibylle dédaigne- alors de raf-
,1 33( fembler fes feuilles, jéparfes dans-fa caverne ,
. » & néglige de rétablir l’ordre des vers. Ceux
j 33 qui la viennent çonfulter , fruftrés ainfi de