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elle a fait frapper des médailles grecques en
[‘honneur de Néron, de Domitien, de Commode
& de Domna.
Se b A s t e , dans la Cilicie, jadis Elæufa. cE-
BAcTH,
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques avec fon époque , en l'honneur de
Commode, de Crifpine, de Valérien, de Gor-
dien-Pie.
Sebàste , en Phrygie, cEbacthnqn.
On a des médailles impériales grecques de
cette ville, frappées en l'honneur de Caracalla,
de Géra , de Gordien.
Leur fabrique peut feule les diftinguer des médailles
de Sebafte en Galatie.
Sebaste , en Galatie, jadis & depuis Ancyre
chez les teélofages. cebacthnün.
Les médailles autonomes dè cette ville font :
RRRR. en bronze avec le^ieu Men.
O. en or.
O. en argent.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l'honneur de T ite , de Domi-
tien, de Sévère.
SEBASTIEN frère de Jovin.
S e BASTIANUS A vgvstos.
Ses médailles font :
O. en or 8c en bronze.
RRR. en argent,
SEBASTIONIQUE. Ce mot fe trouve dans
une infcription que rapportent Fabretti {Info. c. i.
p. i l 2. ) , Spon ( Recherch. Cur. differt. X V I I I >
pag. 244 3 & mifcell. Erud. p. 24. ) que Gudius ■
en 1662 copia fur une urne de marbre, & qui fe
trouve dans Grutêr ( P. 1035, n. 13. ). C'eft
l'épitaphe d'une chanteufè monodiaire 9 nommée.
Mena Thisbe 3 fille qu femme de Claudius Glaphy-
rus : Ch o r a v l æ action} cæ e t s e b a s t i o n i c æ .
C ’eft-à-dire joueur de flûte ( & non pas maître
organifte, comme traduit Spon) aétionique, &
febafiionique, Spon dit qu'il n'explique point ces
deux derniers mots parce qu'il ne fait ce qu'ils
lignifient. Quelqu'un mieux inftruit que moi dans
la mufique des anciens , ajoute-t-il en pourra
être informé. Je ne crois pas qu'il foit néceffaire
de connoître à fond la mufique des anciens pour
expliquer ces deux mots ; l'un eft compofé d'A’x-
rtov y adtium & de »<»>? 3 viftoire; l'autre de r ’iGarftos ,
Augufiale3 8c de vix-y, victoire. Le premier défigne
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un homme qui avoit remporté le prix aux jeux
a iliaques, 8c l'autre un homme qui avoit remporte
les prix auguftaux ou aux auguftales ; & cela
nous marque que T . Claudius Glaphyrus avoit
remporté le prix à ces deux jeux. Au refte, il faut
lire febapionicA 3 8t non pas febafionicce qui#n'au-
roit aucun fens.
SEB AS T OCRAT OR. Fleury emploie oe mot
dans fon hiftoire eccléfiaftique t. XVIII. C'étoit
le nom d'une dignité à la cour des empereurs de
Conftantinople. Le febaftocrator étoit inférieur au
defbote j mais c’étoit une charge de faveur qui ne
ïe donnoit qu'à des feigneurs que l'empereur ho-
noroit d'une eftime & d'une amitié particulières.
Le febafiocrator portoit des ornemens & des vête-
mens particuliers -, pour marque de fa dignité.
( Nicétas , lib. I I I , de officiïs 3 c. 4. ).
SEBASTOPOLIS , dans le Pont-Galatique. cE-
BAcTOnOAEITÎÎN.
Les médailfes autonomes de cette ville font î
RRRR. en bronze..................Pellerih.
O. en or.
O. en argent.
SébAstopol is ,-dans l'ÆoIie. cebactoiïô-
AEITCN.
Cette ville a fait frapper une médaillé impériale
grecque en l'honneur de Julie Domna.
SEB A T , mois du calendrier des hébreux. C'eft
le cinquième mois de l'année civile & le onzième
kde l'année eccléfiaftique, qui répond à une partie
de notre mois de janvier & à une partie de celui
de février,. Les juifs commençoient par ce mois à
compter les années des arbres- qu’ils plàntoient.
SEBATHIS, nymphe, mère d'Oébalus.
SEBENNYS, dans l’Egypte, ceben 8c cesesc^
félon Haym.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l'honneur d'Hadrien.
SEBESION. Ce mot qui fe lit dans les inferip-
tions , feul ou joint à un autre, eft des plus difficiles
à entendre.. On n'a pas été plus heureux à
expliquer ces deux mots, nam a febefio 3 qu'on a
trouvés dans le dernier fiècle fur un marbre antique.
Il faut favoir que. parmi les figures de Mithra ,
ancien dieu des perfes , dont le culte fut porté à
Rome du temps .de la guerre des pirates , il y en a
une fur laquelle y outre l'infeription ordinaire:
Deo Joli invicio MithiA, on lit ces mots barbares,
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M U - f i i t p o , qui ont mis à la torture les «nti- •
qiiaires. Leurs conjeétures ayant paru peu fatis-
faifantes, Maffei en a propofé une nouvelle a 1 académie
des Infcriptions, en, l'année 173G Le fujet
de ce bas-relief eft le facrifice d'un taureau.
Il obferve que l'on a placé ces mots fous le-fang
qui coule en abondance 8c avec impétuofite de la
bleflure, faite au coJ du taureau., K a.pu. nÇy.mov 3 en
bon grée, lignifie, dit M a f f e i fource augufie , liqueur
vénérable , fluide facré. Or on ne pouvoir rien
mettre ici ni de plus propre, ni. de -plus convenable.
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On pourroit objecter , au fujet de cette explication
, que la dernière'lettre manqué dans le mot
febefum.;mais on répond que ,c’eft. parce qu il
n'y avoit plus de place entre l'extrémité du col
8c le couteau.
On pourroit-oppofer encore qu'à la vérité vupu
eft ufité pour lignifier une liqueur qui coule } mais
qu'il n'en eft pas de même de <nÇq<riov, qu'on ne
trouve point dans les lexiques. A cela Maffei répond
que nul dictionnaire , -de quelque langue que ce
foit /ne comprend toutes les inflexions qu on peut
.former & tirer dès verbes. Sur les marbrés antiques
, on trouve des verbaux qui ne paroiftent
point dans les livres j & on feroit une longue lifte
dè mots grecs 8c latins qui fe lilènt dans les inscriptions
, & qui manquent dans les auteurs. Cela
kÿ i;. peut être Vrai 5 mais ce h'eft point par des pofli-
bles, c'eft par des faits qu'on appuie les expdcg*
tions qu'on donne des marbres antiques. Maffei
n'en cité aucun pour appuyer la fienne 5 & quand
une lettre lui manque., il s'en tire par une ,gen-
tilleffe d'efprit. ( D. J.) .;/
SEBETHIS, fleuve de Campanie, qui arrofoit la
ville de Naples & l’ancienne Parthenope. Virgile
(Æneid^v.y II. 73'4. ) a feint qu'une nymphe de
même nom préftdoit à ce fleuve. Ç eft de ce fleuve
fans doute que doit s'entendre une infcription,
récueillie par Gruter ( 94. 9 .) & dans laquelle on
dit febethus.
SE CE SP IT A ( Fefius ) , couteau. .
SECIUM. Voyez Secespità.
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noire que répand la fiche , ainfi qu on le pratique
encore dans l’ Italie.
SECRET. Voyez contrc-fccl.
SÉCRETAR1I. Onappelloit ainfi du temps de
Procope ( Bell. Vandal. I. ). des fécrétaires.
SECRE T A R IUM , lieu Téparé , où s’affem-
bloient les juges à Romef là chambre du çonleil,
où l’on examinoit les procès , & où l’ on portent
la décifion que le préfident prononçoit enluite
fur Ton tribunal. Cet endroit étoit ou 1 on voit
à pr'éfent le temple de Sainte-Marune 3 fi 1 on
s’ en rapporte à une infcription trouvée, en touil-
îant le tombeau dé'cette fainte 5 & que 1 on ut dans
le recueil de Gruter.
' SECTIL1A. Voyez MOSAÏQUE.
SECT^OR d ° n dé6ênoit Pa? le m0t ’
l'aélion de vendre à l’encan. De-là vint que 1 on
j appella fcciorcs , ceux qui achetoient des biens
connfqués, 8c feHio cés biens même comme on
le voit dans Ceint ( M L gtUic.IL. 33• )/ fechonem
ejus oppidi wûverfam C&fur vendidit.
SECULAIRES, Jeux , fête folemnelle /que les
Romains célébroient avec une grande pompe vers
le temps de. la moiffon , pendant trois jours iSc '
trois nuits confécutives : en voici 1 origine.
Dans1 les premiers temps de. Rome , - c eft-a-
dire , fous les rois, ValéfusVaiéfius .q u i vnoit
à fa campagne dans une ferre du pays des faaoins ,
proche du village d’Erête , eut deux fils bc une
fille qui- forent frappés de la pefte. Il reçut, dit-
on, ordre de fis dieux domeftiques , de deften-
drele Tibre.avecTes enfans ,jufqu’aunlieunommé
Terentium, qui eft au. bout du champ de -
Mars &r de leur y faire boire de l’eau qu’il feroit
chauffer fur l’autel de. Pluton & de Proferpine.
Les enlans. en ayant bu , fe, trouvèrent parturc-
-ment guéris. Le père 5 en action de grâces oSnt
des facrifices, célébra des jeux , K drefla aux
dieux des lits de parade , Icêlificrnia , pendant
trois nuits; & pour porter dans fon nom meme
■ le fouvenir d'un événement fi fingulier, il s ap-
pella dans la fuite Manius Valerius Terni,nus.
Mdnius 3 à caufe des divinités infernales a qui il
avoir lacrifié ; Valerius, du verbe valere , parce
que fes enfaiïs avoient été rétablis en iante j oc
Tcrcntinus, dii lieu où cela s’éroif pafle.
, En i 4f , c’èft-à-dire, l’année d’après que les rois
forent chaffés de Rome, une.pelle violente,accomcola,
offrit fur le même autel des facrifices a
SECHE. Thétis s’étant métamorphofée en cé
poiffon, Pelée vainquit fa réfiftance. De-là vient
peut-être que la fiche fert de type aux médailles
de Syracufe 8c de quelques autres villes maritimes
de la grande Grèce. C e ’ type fait allufion à lâ
métamorphofe de Thetis, coiifîgnee dans Teztez
( Chil. l. x. verf. 6 p . ) , & dans le feholiafte de Ly-
cophron (p. 24 & 20. ).
Les anciens faifoient de l’encre avec la liqueur