
Q VI
ou i fextans & | .
ou y onces.
QeriNcvNx , mefure de capacité pour les liqueurs
des anciens romains.
Elle valoit $ roquiHes.S: ÆjÙ de France , félon
Mi Pauéïon.
Elle valoit en mefures du même peuple ^
. -i i trjensE: '.r V. •
ou i | quadrans.
ou 2 | fextaâs.
ou y onces. • m a
QUïNDECEMVIR, officier prepo.fé à la garde i
des livres fybillins , & chargé 'd’unè partie des
chofes qui concernoient la religion ; -ce que-' fai-
foient auparavant les décemvirs ,& les duumvirs.
Ils ronfultoient les oracles , lorfque le fénat fa-
voit ordonné 3 & en faifoient. leur rapport , ÿ :
ajoutant1 leur avis.'CeS magiftrats etoient âufii
commis pour exécuter tout ce qui étoit prefcrit
dans ,le livre.des ^ybifles -, la célébration- des, jeux :
féculairés. C e ’ hom leur, fut donné , parce qu ils
étoient au nombre de quinze dans leur origine.
On croit que ce fut Syllà-, dictateur > qui les' établit
, en créant cinq magiftrats qu’il ajouta au collège
des'décemvirs. Quoique dans la fuite, ils
'aient été foixante ., comme lê'J prétend SerVius '
( Sur le fixiéme livre de l'Enéide 3 v.^ 6 leur.nom
ne changea point, & on continua à les appèÛer'
quindecemvirs. On les créa de la même-rhanière-'que '
les pontifes , & celui qu’ ils avoièni à leur tête fe
Hompioit magifier collegii quindeciry, - v
Outre le dépôt qu’ ils ^voient des livrés .fylpil-
îins, & l’intèrprétation qu’ilé en donnoient;; fils
préfidoient encore aux facrifices & cérémonies
extraordinaires que l’on faifôit. Sur les médailles
quand un dauphin eft joint à un trépied 3 il marque
le facerdoce des quindecemvirs 3 qui, pour annoncer
leurs facrifices folemnels portaient un
dauphin au bout d’une perche , par la ville-\ ce;
Îioinon étoit confacré à Apollon, de memé que
a corneille parmi les oifeaux. Lès qùindlcefftvih
jouiffoient , comme les autres prêtres , de
l’exemption d’aller à la guerre, Se des autres
charges , afin qu’ils fuffent uniquement occupés
de leur facerdoce. L’an de, l’ère vulgaire! 389 ,
Stilicon brûla les livres fybillins par, l’ordre dp
l’empereur Théodofe, & leurs interprètes tombèrent
du même coup, ( P . /. )
QUINDECIJES , deunx 3ficilicus 3 monnoia de
«empte des romains. " ; |j
Elle étoit rêprëfentée par ce ligne î
X S Z I-IZ 3
Elle valoit i
n i onces de compte,
ou 15 "'a*s.ëffè#if§. ’
ou 22 |?rfemi-onçes.de compte. .
ou 45 ficiliques de compte,
ou 90 femi.-ficiliques de compte.
QUINQUAGÉNAIRE , commandant de y#
hommes.
Q U1N Q U A GESIMA , impôt du 50e. ' fur les
bêtes , &c.
QUÏNQUATRIES ou Q UINQUA TRUS ,
fêtes .romaines , en l’honneur;-de Minerve, ap-
pe liées chez les grecs Fanathénéès. On les eélé-
broit le 14 avant les calendes d’avril > ou le cinquième
(jour,après tes,ides'de mars,_ dfoiVpeut-
être elles ont’pris leur nom. Le premier jour dès
quinqitatries 3 on ne rëpandoit point de firng , parce
qu’on croyoit que. c ’étoit le jour.de la naifiance
de Minerve. Tous cës jours fe paflbient en ’ré-
jouifiancés,. en Ipedtacles, en combats ' de gladiateurs
$ C ’étoif particiüièremerlt ' la : fête des
jeunes garçons -, 8c les écoliers, faifôient ces
jours-la des préfens à leur maître, Voyez T u -
b i l u s t r e .
La féconde fête des quinquatries , nommée quin-*
quatrid minora, fe[ célébroit le 13 du mois de
juin î elle étoit particulière aux joueurs de flûte ,
qui ce jour-là couroient la- ville mafqués , &'en
habits de femme. On trouvera dans Ovide l’origine
dê cette cérémonie.
- Les petites fêtés de Minerve , qui fe eélé-
broient le 13 de juin, nê duraient qu’ un jour félon
’ les uns , & trois félon les autres.
QUINQUENNAL , en latin quinquennalis,
magiftrat des colonies & des villes municipales ,
dans le, temps de la république romaine. _ Ils
étoient ainfi nommés , parce qu’on les élifoit à
chaque cinquième) année , pour-f réfîder au cens
des villes municipales, & pour recevoir la déclaration
que chaque citoyen étoit'obligé de faire de
fes biens. ,
QUINQUENNAUX (Jeux ) , fondés à Tyr ,
à l’imitation des jeux olympiques de la Grèce. On
les appelloit quinquennaux 3 parce qu’on les céle-
broit tous les cinq ans , c’ eft-à7.dire , au bout de
quatre ans 5 car d’un, jeu olympique à l’autre il
nfy avoit que quatre ^ps. Les jeux quinquennaux
s’établirent
s’établirent pat la fuite dès temps dans plufieurs 1
villes de l’empire romain, en l’nonneur des empereurs
déifiés.
Il ne faut pas confondre les jeux, quinquennaux
de Tyr avec ceux que Domitien inftitua en l’honneur'de
Jupiter-Capitolin pendant fon douzième
confulat. Tous les cinq ans, on difputoit dans ces
jeux le prix dés vers & de la profe en grec & en
latin ; c’eft Suétone qui nous l’apprend dans f.i vie
de Domitien ( Ckap. 6. ) en ces mots : Infiituu &
quinquennale certamen Capitolio Jovi triplex, mufi-
ey.m , equepre, gymnicum , & aliquanto plurimum
quant nwic éfi çoronarum, certabant etiarri & prof a
oratipne gracè Latineque. Il y avoit des juges publics
qui préfidoient à ces jeux, & qui diftribuoient les
prix. Onuphrius Pavini rapporte une infcription,
par laquelle il paroît que fous le règne de cet
empereur, un certain Lucius Valerius Pudeus ,
natif d’ un bourg des Férentins, appelle de nos
jours el Guafio 3 âgé de 13 ans , remporta aux jeux
quinquennauxle prix de la poéfie , & fut couronné
de l’avis de tous lès juges. Pagi a produit une
médaille , où les jeux quinquennaux de l’empereur
Pofthùme font .gravés 5 ce qui ne fe trouve fur
aucune médaille des empereurs qui l’ont précédé.
Co . J.)
QUINQUERCE, quinquertium. Le quinquerce 3-
chez' les latins , étoit ce que les grecs appellôient
pentathle 3 où l’on combattoit en un jour à cinq
fortes d’exercices , ainfi que le prouve le témoignage
de Pompeius Feftus : Quinquertium gr&ci
vocant TrivTctJXov, quo die quinque gênera artium ludo
exercèbantur. ( D. J. )
QUINQUESSIS 3 quadrans 3 femuncia , Jicili-
tus, monnbie de compte des romains.
Elle étoit reprëfentée par ce figne :
X JL 3
Elle valoit.
3 i onces de compte.
ou 5 as effectifs.
ou 7 \ femi-onces de compte.
ou 15 ficiliques de compte.
ou 30 femi-ficiliques de compte. *
Q uinquessis 3 monnoie des anciens romains.
11 valut, depuis la fondation de Rome jufqu’ à
l’an 48 5 ,5 liv. monnoie a&uelle de France, félon
M. Pauéton , dans fa Métrologie.
Voye% Monnoie , pour connoître l’évaluation
de Romé de l’ ifle.
Antiquités , Tome V.
QÜINQUEVIR. II y avoit à Rome des .magistrats
fubalternes , ainfi nommés parce qu’ils
étoient au nombre de cinq, employés aux memes
fondions 5. mais ces fondions etoient fort différentes
, comme nous allons le prouver :
i v . 11 y avoit des quinquevirs établis dans Rome
en-deçà & au-delà du T ib re , pour veiller pendant
la nuit à la police de la v ille, en la place des
magiftrats d’un certain ordre , qu’il ne convenoit
pas de faire courir pendant les ténèbres.
2°. Il y avoit des quinquevirs établis exprès pour
conduire les colonies , & diftribuer aux" familles
les terres des campagnes qu’on leur accordoit.
30. Les épulons étoient aufii nommés quinquevirs
, quinque viri epulones 3 quand ils étoient au
nombre de cinq.
40. Il y avoit des quinquevirs du change ou des
rentes , nommés quinque viri menfarii 3 ceux-ci furent
créés l’an de Rome 301, fous le confulat de
Valerius Poplicola & de C . Martius Rufilius.
Tite-Live ( LU?, VIII. ) nous apprend qu’on les
choifit entre les plébéiens. Us furent chargés de
modérer l’excès ae l’ufure que les créanciers ou
les banquiers tiroient , & ciont le peuple étoic
accablé.
50. Enfin, on appelloit_encore quinquevirs des
efpèces d’.huifliers , chargés d’exercer ce petit
emploi de la juftice dans les colonies, ou dans les
villes municipales , pour y apprendre le train des
affaires. On nommoit ces fortes d’huifliers quinquevirs
3 parce qu’ils étoient au nombre de cinq pour
chaque jurifaidlion j ils changeoient toutes les années.
Un homme qui avoit palfé par cette charg
e , devoit avoir acquis Tufage de ce que nous
appelions la pratique 3 tk. l’on tiroit ordinairement
de.ee corps Es greffiers & Es notaires. 11 eft fait
mention de ces derniers quinquevirs dans les lettres
de Cicéron. ( D. J. )
QUINQUE visa mensaru. On appelloit de
ce nom cinq hommes inûitués extraordinairement
parles confuls , pour acquitter les dettes du
peuple, ruiné par les ufures qu’on avoit exigées
de lui.
QUINT 3.quinta pars fru&uum. Les propriétaires
des champs., chez les romains , les louoient à des
fermiers pour le quint des fruits.
Q U IN T A N A , la partie du camp des romains
où. fe tenaient les vivandiers , qui vendoient
toutes les denrées' & les marchandifes nécef-
faires. 11 y avoit même des boutiques de toutes
fortes d’artifans , qui accompagnoietit toujours
les aimées en grand nombre. Ce quartier étoit
C c