S p i Z E N
•que dans les pays froids du nord, où l’on eh
fait du pain noirâtre ^ pefant & màl-fain : ainii
Je iéa dJAthénée paroît être du feigle. Théo-
phrafte au contraire * en parlant^du \ é a , dît,
qu’il donne un pain plus bhnc & plus léger 1
qu aucun autre froment. Il faut avouer;• qu'en
général les anciens font très-confus & très-
peu d’accord dans les détails qu’ils nous ont ï
laifles fur les divers grains dont on fàifoit le paim
ZELA , dans le Pont, zhaitqn.
^ Cette ville a fait frapper des médailles impé- ;
riales grecques avec fcn è re , en l’honneur de
Domna, de Caracalla.
ZELCHINO 9 foeur de Labia. Voy. R h o d e s . |
Z E M I A > Ufu*. Ce mot grec défîgnoit en
general chez“ les athéniens toute- efpèce de punition
5 _ mais il feprenoit aufl'i pour une amende
pécuniaire j différente fuivant la faute.
ZEMPHYRUS y nom donné par quelques aur
teurs à. la pierre pr'écieufe quJe les modernes
connoment lotis le nom de Saphir & non du
Sapkirus des anciens J qui étoit le lapis lazuli.
ZENGITES. Voyez h i p p a d e s .
ZENICON , pojfon que les chaftèurs de la
Gaule celtique employoiént autrefois pour tuer
les betes qu’ ils pourfuivoient à la chafïé j c’eft
pour cette raifon qu’on le-nommoit en, latin,
venenum ceryinmh. Il agiffoit avec tant de promptitude
, qu’auffitôt qu’un chalTeur dvoit abattu
un cerf ou un autre- animal avec; une flèche
teinte de ce poifon, il fe croyoît obligé de
.co-urir fur la bête , & de couper un morceau
oe chair tout autour de la bleffure , pour empêcher‘
le poifon de fe répandre & de corrompre
l’animal.
ZENOBIE 3 reine de Palmyre. *
S e p t i m i -a Z e n o b i a A u g u s t a *.
Ses médailles font : -
O. en o r - , en argent , & en médailles la- !
trnes. -
RRR. en M.'B. grec d’Egypte..
ZENODORE y Roi de Judée»
Ses médailles font,:
RRR. en bronze. »
O. en or.
O. en argeqt.
Z E P
ZÈNO N , empereur grec,
Z e n o A u g u s t u s .
Ses médailles font ;
C. en or.
RR. en argent. Jt;
RR. en M. B.
R. en P. B.
1 ZENONIDE, époufe de Bafilifqtie.
(ESl i a Z e j n o n i s A u GUS TA.
Ses médaillés font :
RRRR. en r.
v O. en argent & en B.
ZÉOMÉBUÇH j c’ eft - à - dire le dieu noir»
C que les vandales appelloient lé mauvais
Génie, à qui iis èffroient des facrifices pouc
détourner fa colère. Voyez Belbjjch.
ZEOPYRON, Çs'ôTroçov. Il pâroît par l’é.tymo-
logié^ de ce, mot, qu’il défigné une.eipèce de
graminée moy en entre la iea & le froment. ~
I Galien en fait mention & dit qu’il croiffoit es
Bythinie. , -
* Z É P H IR E o u I e V E N T D’O C C I DE N Ti
. Pour les grecs , c’étoit un de ceux qu’Héfiôde
dit être, enfant1 des dieux. Anchife facrifia au
Zépkire une brebis blanche avant de s’embarquer. ,x
II 5g avoit' vdans l’Attique un autel dédié au
Zephire.- C ’étoit un vent 3 difënt les poètes 3 qui
faifoit naître les fleurs & les frui ts de là "terre par
fon foufle doux & gràcieux , qui ranimoit la. chaleur
naturelle des plantes'' & qui donnoit la vie à
joutes chofes : C’eft ce qlie fîgnifie fon nom.formé
de j vie , & de (psptlv , porter. C ’eft pourquoi!
Amour naquit <îe^éphire & l ’Iris^ (Plutar.
- Eçar. i $6$. L VIÎ. )
Dans la collection des pierres gravées de
Stofch , on voit fur une cornaline-, un vaifleat*
à rame, fous la, forme d’un co q , dont la proue
repréfente le devant du corps dé cet oifeàuÿ
la poupe , la' queue & l’éperon, qui eft double,
les-jambes 5 au-de(fus du vaiffeau on voit un papillon.
Ce papillon qui peut repré fente r le Zé-
phire, forte de vent à qui on donnoit les aîles
de cet infeCte ,- femble nous préparer à voir que
la navigation commençoit à fe fervir du fecours
des vents , puifque le vent appeÜé Zéphire étoit
un vent doux, que l’ on confondoit avec le
favonien., qui étoit fi propre, à naviguer fans
danger. _ C etoit celui - ci qui ouvroit les mers
aux navigateurs^ & qui ( PLin. L. I I . X L VII. )
Z E T
félon Pexpreftion de Pline, rammoliffoit la rigueur •
du ciel a hiver.
ZEPHIRIUMy en Cilicie. ZÉflYriaTûN , &
Z e<dt.
', Ses médailles autonomes font : '
RRR. en argent.
O. en or.
RRR. eil bronze.
' Cette ville a fait frapper des médailles, impériales
grecquès en l’honneur d’Hadrien, de Tré--
bonjen-Gallus.
ZEROS, pierre précieufe tranfparenté, qui
félon Pline f i . X X X V U . c. 9.) eu marquetée
de taches noires , blanchâtres , & a beaucoup
de rapport avec une autre qu’ il appelle iris $ nous
ne favons point aujourd’hui quelle pierre ce
peut être.
ZÉRYNTHE , ou ZÉRANTHION. antre
fameux dans la Thrace , confacré à Hécate.1 On
y offroit des facrifices, pour prévenir les périls
que l’on craignoit.
ZER E TH , terto, fpithame, mefure linéaire &
itinéraire de l’Afîe & de l’Egypte i elle valoit
7 pouces l l y i de France, félon PauCfon
( Métrologie. ) r~Elle vajoit en mefures anciennes
du même pays.: • ;; '
■. 1 § lichas. «"
ou 3 tophach.
©u écondyles.
ou 12 esbaa»
ZE TA . \ Zêta y chambre à coucher
ZE T ARIUS. y pour di&ta , félon la, coutume
des, anciens q u i, de ces deux lettres D. & 1. en
faifoient; un Z.
1 Ils changeoient diaholum en lahulum. Ce fnot
\cta fe trouve Hans, Pline • ( Epifi. 1. 17. 21.).
Quâ mare contra parietem medium , Zêta perquam.
eleganter recedit; Cette chambre étoit conllruite
de façon é. 'être autant échauffée par les' rayons
du foleil qu’ on "y intrqduifoit, que par le feu
quqn y .'faifoit. On appelloit letarius l ’efclave
qui avoit foin de balayer cette chambre, & d’en'
«ntretenk la; propreté.. ’ ' ' '' . f ' '
ZE TÆ. Ce mót eft fynonyme à vaporarium ;
c’étoit chez les anciens des appartemens fitués au-
defluS d’une - étuve, dans lefquels on répandoit
de l’eau froide ou de l’eau chaude, félon la faifon.
La vapeur de cette eau, en tombant par des
tnyàux placés dans le mur, échauffoit ou rafraî- ■
Z E U 891
' chiffoit lesiett à discrétion. Ce mot défigne aufjS
chez les auteurs latins, des endroits particuliers,
dans les bains, où l’ on trouvoit des lits deftinés
au repos , & plus fouvent encore a la galanterie.
X E TE TE S, tyrirui, magiftrats établis chez les
athéniens dans des occafions extraordinaires j pour
faire la recherche des fommes dues à la république,
lorfque ces fommes étoient devenues trop coefi-
dérables par la négligence des receveurs ou autrement
, &. qu’il étoit à craindre que leur rentrée ne
fût perdue fi'l’on n’y mettoit ordre. Ce mot vient
du grec , je cherche.,
- On appelloit quelquefois les anciens pyrrho-
niens letetici 3 comme qui diroit chercheurs.
- ZÉTFIÉS & C A L A IS , deux Argonautes, fils
de Borée & d ’Orythie. Voyei c a la is, bor éad e s.
ZETHXJS ou ZETHÈS , fière d’Amphion;,
naquit de Jupiter & d’Antiope. J’ai rapporté à
Y2.ïi\c\e Antiôpe 3 l’hifloire de la naiffance de ces
deux énfans ; mais on laraconte encore d’une autre
manière. On dit que Lycus, mari d’Antiope, la
foupçonna d’une intrigué avec un certain Epa-
phus-, la répudia furie champ , & époufa Dircé.
Ce fut alors que les charmes d’Antiope firent im-
preflion fur le coeur de Jupiter. Le dieu pour
tromper cette femme vertueufe , prit la figure de
• Lycus , & fe préfenta à elle , comme, pour fe reconcilier.'
Elle donna dans un piège que fa vertu
même lui rendoir encore plus imperceptible , &
conçut Zétkés & Amphion. Dircé ne fut pas
moins la dupe de ce déguifement , & pour prévenir
les fuites du racommodemenr de fon mari
avec fa première femme ^ , elle renferma An-
tiope , & lui fit foûffrir tous lésYhaux imaginables.
Celle-ci-trouva enfin le moyen dé s’échapper, Bc
: fe réfugia fur le mont Cythéron , ou elle accoucha
de fes deux enfans, qui la vengèrent dans la
fuite bien cruellement. Voyez A ntilope, Dircb.
Du refte , ZérAw aida fon frère à bâtir la ville de
Thèbès. Voyez Ampkton , où fe trouve la def-
cription d’un bas-relief qui repré fente les deux
frères. Voyei A ntiope & T a.ureau-Fâ rn e se .
ZEUGITES , Çevylrut. Voyez HIPPADES. On
nommoit ainii chez les athéniens la troifième ciafle
du peuple , c’eft-à-dire dé ceux qui a voient uh
revenu annuel en terre-de 20Q medimnes , me-
furedes grecs, qui contenoit environ ftx boilfeaux
romains.
ZEUGMAy dans la Syrie. ZEYrSiATEmr.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques , en l’honneur d’Antonin , de
M. Aurèle , de Verus , de Caracalla, d’Éla-
gabale, de Gordien-Pie , des deux Fhiiigpes,
o’Otacite & de Commode,