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p-S T'Y M
;W . C y b d e , cotnmî <Jh ls : voit fiat cés vers de j
......... .. Cybeles Phrygis. ad ncinora, de* , •'
Ubi cymbalum fonat yox , ubi tympana reboant. I
Hérodien parlant d’Eîagabaïe ^ dit ^qu il lui j
prenoit louvent des fantaifies de taire jouer .des j
Sûtes , & de faire frapper des tympànum , comme j
s'il avoir célébré les bacchanales.
Le letteur trouvera la repréfentation des divers,;
tymoanum 8c cymbales des anciens dans le Muf&um
romanorum de Spon,/. II. fiât. 4. tab. 7. 6’ 8 ÿ|
& dans Agoftini Gemme anticke , parc.. I . p. 30.'.i
ÇD . J . )
«-Ce fragment d'un bas-relief de terre cuite , 1
dit Caylus ( Rec. d’Antiq. 4.>/. 79. n. 1. ) , eft re-R
eommandable par le cymbalum oti tympànum "y ou !
le tambour de bafque , félon la dénomination .
moderne, que cette bacchante portoit finalement
& fans a&ion. On-vok diftinâejrient l'attache qui.,
fervoit à foutenir cet inftrumerit , Sc lés quatre^:
petites cloches ou grelots qui le çara&eriTent particulièrement.
On voit un defïin d’ornement fur la
peau du cymbalum ,• il ne pouvoir être. que. peint
ou defliné fur l’original j autre^aent 1’inftrumen^
n’aüroit produit aucun fon. Le fculpteur l’ a ce- 1
pendant exprimé en creux, c’eft-a-dire^ comme? j
un ouvrage à jour j il s’ eft cond u itence point;'!
comme ceux qui marquent les prunelles que le' j
globe de l’oeil ne.préfente point.ainfi. Il m’a paru !
que cette éxpreffioTi du cymbalum pouvoit faire.;
iilulîon, & j’ ai cru qu’ il étoit bon d'en avertir jg
d ’autant que j’ai vu plulîeurs de ces inftrunaens
' chargés de deffins qw rendoient auffi mal la nature
de la chofe-*>.
Le cymbalum proprement dit étoit une coupe >'
d’airain à large nord & applati , telles que-nos
cymbales modernes Le tympànum reffembloit en.;
périt à nos tymbales j c’étoit une demi-fphèrêj
couverte d’une'peau tendue. Pline-nous l’apprend
( iq. >y. ) 3 en nommant tympànum dès perles dé
cette forme : Quibus iota tantum eft faciès , ut ab
ta rotundltas , averftsplanities , ob id tympana ïioé
minantur. Le mot tympànum .défignoït auffi un véritable
tambour de. bafque. Quant au tambour à
deux peaux, il fut employé fort tard par les anciens
; il s’appeîloit fympkonia, & on le frappoit
des deux côtes avec des baguettes.
La peau du tympànum étoit.fouvent le cuir des
*&nes ( Pfudr. 3. 20. 4.' ) : |
GalU Cybeles circum qu&ftus duccre
Aftnum Jblebant bajulantem farcinàs ,
2s cum labore & plagis eftet mortuus ,
Vetraclâ pelle , fibi fecerunt tympana. -
T Y :N
Oir'Ie. fetpprùt quelquefois! avec une baguette
( Ibid. v. 10. ) : A '
Pucabdt fc.pojl monem fscurum fore j
Ecee alU plagêt congerur.tur rnortuo.^
Sur un marbre antique,. on voit Çyb.èlê frâpant
le tympànum avec un fouet houeuxaplufieurs
tanches. w
Quelquefois on jotioit du- tympamCm^ avec la
main nue., comme nous le. pratiquons- pour les
tambours de balqüe Ç CatuLL 03. 8.' ) : ■
Niveis cita ta ceepit manibhs' levé tympànum f
Tympànum , tubam , Cybeles, tua mater initia s
Quatienfque terga tauri teneriscayadigitis.
TYMPHÉE, ville de la Thefprotiei
. Gypfe de. TympkéeTymphaicum, gypfum , nom-
donné par les anciens naturalises à une terre qui,
■ fahs avoir été calcinée,. prenoit cocp&aveç Yeau ,
comme fait le plâtre -, oii le^ÿpÇe calcipé. Ils-I ap-
pelloient auffi têtra Tymphaisu. Phri^qit-1 pegnata.
çalci. res gypfum. eft ÿ -plixra ejus gèrieraÿ nam ebtdpide
:coquitury ut in Syria ac Thurùs y §? e terra fq^itur ,
ut in Cypro ; & m fie rrhisceis e furntnd tellure , d?'
Tymphaicùm eft ( Libv XXXV f.. )'•.
TYNDARE , fils d’Oebalus, roi de Sparte,, &?
de Gorgophone,-fille de, Pèrfee , devoit naturellement
fueeéder a fon pèrè ; mais Hyp’o.c©on fon
frère lui difputa la côitronne , & Pobligea de fe
retirer en Mefféniejufqu’à- ce qu’il; fiit rétabli
fur le trône par Hercule.^Il -époufa,E.e;âa dônt'il
eut quatre enfans ,-Pollux & Hélèrte, Caftor &
Clytemneftre. On dit que Tyndare fit faire une
ftatue de Vénus avec des chaînès aux pieds, pôùr
donner à entendre combien la fidélité des femmes
envers leurs maris doit être inviolable, pii , ^ félon
d’autres , pour fe venger de Vénus à qui il impu-y
toit l’incontinence de fes propres filles. Gette. incontinence
étoit une vengeance de Vénus, piquée
d’avoir été oubliée dans un facrifice que Tyndçre
offroit à tous les dieux. Lorfqu’ il v it que fa_ fille
Hélène étoit recherchée en mariage par plusieurs
princes de la Grèce , il affembla tous les ptéten-
dans , immola un cheval en leur préfence , & leur
; fit jurer fur4a vidime que tous vèïigér*oient Hélène
& fen époux , s’il arriybit jamais que l’un ou,
l’autre fût outragé . VoyefP A s T o R & P ollu-X ,
C lytemneftre , Helbne , L éd a .
TYNDARIDES. On nommoit ainfi Càfior &
Poîlux enfans de Léda & de Tyndare^ roi de
Laconie. jCaftor fe difi^ngua^dans lâ courfe & dans
l’art dé xlreffer les chevaux, Pollux dans l'exercise
de la-lutte. Aux jeux funèbres de Pélrips, la
tradition des éléens fuivie par Paufanias , fait
remportes
remporter lo prix de la courfe à pied à Caftor , & |
celui du pugilat à Pollux. Jupiter, félon quelques j
poètesdoriria l’immortalité à Pollux , qui la partagea
avec Caftor, en forte qu iîs vivoient & mou-
roient alternativement..
Selon d’ autres., ils furent placés au ciel fous le.
ligne des gémeaux, dont la découverte, fe fit peut-
être dans ce temps-là ; ce qui a donné lieu a la
première fable de la mort & de la réfurre&ion alternative
de. Caftor & Pollux , c eft que ces deux■
étoiles nè fe montrent jamais enfemble,
\ T YND ARU S , en Sicile.
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRRR. en argent.
RRR. en bronze*
O . en or.
TY PE des médailles , nom général de l’empreinte
qui eft marquée;fur chaque côté des médailles
, telle que fymboles , figures de divinités ,
de génies, d’hommes , de femmes, d’ animaux &
de cho.fes i$fen£blès. Qn trouvera à l’article de
chaque typeTes noms des peuples ou des villes auxquels
il appartient.
TY PUS y figures fculptées de moyenne &r de
petite proportion. Cicéron ( Attic. 1. 10.) dit:
Puterea typos tibi mando, quos in teHorio atrioli
pojftm ihcVudcre.
TYPHÉE ou THYPHOÉE, un des géans qui
voulurent détrôner Jupiter. On dit qu’il fe fauva
feul dans la défaite des autres géans, & qu’enfuite
il recommença ,1a guerre contre Jupiter, mais
qu’enfin il fut vaincu & accablé fous les rochers
de l’îlé d’Inarime , aujourd’hui Ifchia, vis-à-vis
de C urnes. 11 étoit fils de la Terre & de Titan > il
avoit cent têtes, félon Piridare, & fut élevé dans
un antre de Cilicie. On le confond mal-à-propos
avec -Typhon. Voye^ C yc lopes , Gé a n s , T y ph
o n , V qlcan .
TYPHIS , fils de Neptune y fut le pilote du
vaiffeau des argonautes. Etant mort de maladie à
la cour de Ly.cus, dans le pays des mâriandiniens , !
le célèbre Ancée prit fa-place.
On voit à la villa Albani à Rome un bas-relief de j
terre cuite fùr lequel Typhis^ aidé de Pallas arrange
la voile du navire Àrgo.
TYPHON- Çette divinité des égyptiens étoit
un génie malfaifant auquel ils ne rendoient un
culte que pour détourner les ^maux dont il étoit
l ’auteur. Il en eft fait mention dans les plus an?
ciens écrivains qui ont écrit fur les égyptiens, tels
Antiquités , Tome V ,
que Hérodote, Hellanicus, Eudoxe , Mapétho i
&. long-temps après eux Plutarque dans fon trait 3
d’Ifis & d’Ofîris.
Dans la théologie des égyptiens, Typhon ne
reffembloit point au Typhon ou Typhee de la
théologie grecque. Ce n’étoit point un monftre ,
mais un homme , .& l’un de , ceux qui avoiens
régné en Égypte. La feule particularité que le
égyptiens racontoient fur ion phyfiqùe , c’eft
| qu’il" étoit ( Plutarch. de Iftde. ) roux ou de couleur
d e .feu , ko f portos 8c 7rcipa%poç. De-là vint
que l’on brûloit v ifs , ou qu’on immoloft a Ofiris
( Plutar. & Diodor. lib. I. ) les hommes de cette
couleur furnommés Typhoniens y que l’on n’ad-
mettoit pour les facdfices que des boeufs,roux;
& que râne dont la couleur ordinaire en Egypte
'eft le roux, paffoit pour l’ animal favori de Typhon
( Ælian. de Animal. 10. c. 28. ).
Les prêtres égyptiens ( Diodor. ibid. ) difoient
que de Satüme & de Rhée] ou comme on le
fuppofa plus tard , que'de Jupiter & de Junoa
étoient nés cinq dieux dont l’anni ver faire des
naiifances tomboient à chacun des cinq opago-
mènes , jours que l’ on ajoutoit à la fin de l'année
égyptienne compofée de $65 jours. La première
de ces divinités fut Ofiris, la fécondé Aruéris,
ou le vieil Horus , la troifième Typhon, la quatrième
Ifis, la cinquième enfin Nephthys,
D’après les mêmes fables facerdotales Typhon
naquit & vécut en Égypte/fans en fortir jamais ;
ce qui le diftingue encore du Typhon des grecs.
Car ceux-ci placent leur Typhon ou Typhée dans
un antre du mont Taurus en Cilicie, appellée
Corycus. Ç ’eft auffi des grecs ^ non des égyptiens
que vint la fuite des dieux en Égypte à l’ afpeél de
Typhon.
Plutarque eft de tous les anciens écrivains celui
qui a rapporté avec le plus de détail les fables
que les prêtres égyptiens racontoient de Typhon.
Selon eux Ofiris avoit régné en Égypte avec
juftioe & équité......... il s’étoit attiré la bienveillance
des et#rigers mêmes. . . . . ayant parcouru
toute la terre il arriva dans l’É th io p ie .....
Pendant ce «voyage et au moment où il fe
trouvoit dans l’Éthiopie , Typhon fon frère
quoique tourmenté par une ambition extrême,
ne changea rien dans l’adpiiniftratiqn de l’Égypte,
parce que Ifis furveilloit cet ambitieux...............
Mais voyant Ofiris près de rentrer dans fes états ,
il lui tendit des embûches à l’aide de 72 complices
de fon fratricide........... ( C e s '72 complices
font les vents qui foufflenr des 72 parties
qui partageoient toute la terre félon l’ opinion des
Égyptiens. ) ( Horapoll. Hieroglyph. liv. I . cap.
' j a ) .............U tua Ofiris dans une embufeade,
renferma fon corps dans un coffre qu’ il jetta dans