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«drlen , de Traj,an. , d’Arijtonin , de Marc-Au-
fêle , de, Commode 3 de Sçptime- Sévère,, de,
jCaracalla.
TYBI, nom du cinquième mois de Tannée)
ëgyptien'ne. Il ^commence le 27 décembre d\| ca-i
lepdrier Julien. .
JYB ILENE , nom d'un, dieu des,anciens Sa-\
xons3 Tybilenus. Ces peuples recpnnpifloient un bon \
& un mauvais,die^Tybileiie,, §e c'étpit chez eux,':
,ie même que çhez les .Sc^ypns .Ze,§ri)e.b,Qch,.ou|'' 1 e Diable , comme, le remarque. Fatnicius, ( Origiit.
Saxon. I. I. ). Quelques fayansi croient que
tullien parle de ce dieu , dans fon Apologétique!,''
c. 24 ^ & que c'en celui qu’il appelle le. dieu- des'
Noriques, Norici Teblenus. Beâcus Rhenanus fem-
ble être de ce fentiment dans i;fa première ,édi-‘
tiom de,çet auteur.., Athamerus, dfâié fes commen- I
taires fur Tacite ,• dè..Germq$.L3.fe.:dé$Jaçe,ppur le 1
mên}e fentiment. P ith o uB au d ou in après?
eux Pamélius , veulent qu'on iife Bèlenu$.\\
qui eft un furnom d'Apollon. Ils fe fondent .prin- j
.cipaletpqnt furdeux manufcrits d^s Piys-Bas^vun’
du Vatican oc un de Pithou;>kou on lit Nori cipdç-'
nus3 qu'il faut lire en réparant ces mots , comme-
on dit., Norici Belenus. D'autres lifent Dius Jiele-\
nus. 11 fe pourroit pourtant bien faire que Tibelenus
n'étant point connu , on auroit- changé ;çe nom en '
Belenus qui Té toit plus. Paméljius fembîpit , pour !
retenir l’ancienne leçon , ne demander qu'une f
chofe , que les allemands filfent, connoître'JeUr ’ i
Tybiléne. Fabticius l’a fait. Voyez auffi Vbffius,
de Idolol. I. I. cr 38.'
TYCHE ,• nom d'une nymphe, fille de l’Océan
& de^Thétis. ( Voye% Héfîode -, Théogonie 3r
v. *0 $ ) Ce nom lignine Fortune en grec,
C’étoit encore, félon quelques-uns, une des;
uafre divinités qui prenôienë foin d'un hodfime :
ès qu’il étcjt au monde*
TYCHES fécond dieu domeftique des égyp»-
tiens, Tyçhesx
TYCHIS , terme de mythologie. C’éft, félon'
quelques-uns , le nom d'un des. quatre dieux Tarés
ou dieux domeftiques des égyptiens. Ces quatre i
dieux étoient DymonVYycèÿi j'Héfoÿ & Anâchis » I
ils prènok nt foin d'un homme dès qu'il étoit né ,
& ne Tabandonnpiept point depuis1 îe moment de*
fa naiffance jufqu’à là mort. Cependant d'autres,
croient avec plus de vraifemblahce que cps' quatre;
noms font corrompus , & qu'il faut lire Dynamis , ;
Tyche , Eros & Anance , mots grecs qui lignifient?
j>uij[,ificç , fortune 3 amour & nécèjjîté. Ainfi le!
prétendu Tychis «’eft autre çhpfe que Tryçké.ou la
fortune.
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TYÇH.1US , nom de celui qui avoit fait le
bouçlier d’Àjax.
TYfiHON , l’un, des, dieux de l'impureté.
,TYJDÉE , fils d'Qënée , roi de Calÿdon , 8c
d'Euribée, d'Altfiée, ou de.Déïpylej fille d'A-
drafte ou enfin de, Péribée, fut banni dp fa patrie,
pour ayoir tué par mégarde fon 'frère Ména-
lippus, j il fe retira, a Àrgos auprès d’Àdrafte, qui
lui,donna en mariage fa fille Déïphile, qui devint
mèrè.du vaillant.Çipmède. Cette alliance Ten-
^gagea,rdans 'la quprelle de' Polynice, qui étoit
comme lu i, gendre. d'Adrafte : il fut un des
„chgjs, de , T armée' des \ Argiens contre Thèbes.
Adrafte, avant de fe mettre en campagne, envoya
Tydée vers Etépçle pour tâcher d’accommoder
les deux frères. Pendant le féjour qu’il
fit,dans .Thèbes, il prit part à divers jeux & à
divers combats , qui s’y donnoient pour exercer
la jéuneffe : il vainquit fans peine, les Thébains ,
gagna tous lès prix > car Minerve lui prêtoit
[ion fecoursj'dit Hppière. .Ceux-ci en étant iadi-
gnqs , dreflèrent des embûches à Tydée, & envoyèrent
Air le chemin par lequel il devoit s'en
retourner à Argos, cinquante hommes bien armés,
qui fe jetterent lâchement fur lui. Tydée fe défendit
avec tant de courage, affilié d'un petit
nombre d'ainais qui le fuivoiént, qu'il tua tous
ïes Tihébains, excepté un qui fut épargné pour
porterr à Thèbes. la nouvelle de leur défaite,
Euripide dit ( dfin$ les fuppliantes, xi8 . 4. ) que
» Tydée favoit moins bien manier la parole que
». fes armes : ^habile da.ns lés rufes de guerre, il
p etpit inférieur,à fon frère Méléagie daus les
» autres çonoiffances, mais il l'égaloit dans l'art
» militaire , & fa fçience cpnnftoit dans fes
» armes avide de' gloire, plein d'ardeur & de
,*> .cqur^ge , .fes exploits formoient fon élo-
_M quençe ». Après beaucoup d'aétions de valeur
.il.lut tué devant (Tihèées-, comme la plupart
des aitrë§ généfaux. ïîomèçe dit qu'il périt par fon
imprudence ç mais Apollcdore raconte qu ayant
été hleffé. pae 4e ;.Thébam MénaUppu^, Tydée
devint, fi furieux ^ qu'ii déchira a fielles dents la
tête,de fon enrffemi,., IVfinerve, qui^avoit *voulu
vd'abord le £ecourir, ,fut fi offenfée de^ette-a&ion
barbare f qu’elle l'abandonna le laiffa périr*
Dans la-colleéHon des pierres gravées. .de.Btofch,
on voit fur une. cornaline ,1 Ty d é ii^ des fept^héros
de la ligue ;d'Argos contre.- Thèmes 5 qui étanc
bleffô, tire Jei javelot de fa jambe droite, avec
fon nom en Etrufque ^TVT, . !
11 avoir été député à Thèbes parla ligué , pout
propofer un accomodement j mais Etéecle rejetta
fes propofitions Sc lui dre fia une embufcade, dans
. laquelle Tydée tomba ea s'en détournant à Argos.
Envam fut-il'«afiailli de■ tout coté, il échappa à
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fes ennemis, &r il reûa enfin vainqueur, quoique î
•tout couvert de bleffures.
Si la-gravure des cinq héros de la même collée-.«
tion-, èft comme Ta dit Winckelmann le .plus ari- f
cien monument de T art en général , celle-c j eft r
âffurénient déjà plus haute perfection de celui des j
anciens Etrufques. Elle eft exécutée^avec une pr-é-
cifion & avec une finefle qui ne cédept en rien
aux plus belles gravures''grecques ; d'après elle on |
peut faiçe ..plüs qué des conjectures fur l'éràt où
l’art fe trouvoit alprs , én décider corame à. çpup .?
fur, & en combinant lés lumières que foutnif-
fent les autres monumens Atrufqiies , détermiher
par le moyen de cette figure dé Tydée_3 le caractère
te les propriétés du deffin des Etrufquês.
M. Vifconti j'éditeur du %uféum Pio-Clém^i-
rin f croit que Tydée, 3 -fur - cette cornaline“ de
Stofch Te ;frott.e avec un Jlrigrf'j au .uftê étrille y;
comme il étoit d’ufage daris. les expiations. Ayant
tué par mégarde fon fils Ménalippe à la chaffe , il
fut obligé d’expier ce cirimë involontaire par des'
luftrâtions..
Oh voit la même figure dans la même attitude
fur un vafe étrufque de Gaylus ( Tom. IL pl: 37. ) i;'
où eft peinte une luftration. Ce font peut-être/des
copies-, du célèbre Apojfiomenos ■ ( fe frottant ) de ;
Policlète, dbnt Pline a‘lait', mention, 8e qui étoit
une ftatue de Tydée fe purifiant.
Efchyle dit que Tarife du bouclier de Tydée étoit I
garnie de clrocnettes ppu.r effrayer fes ennemis par
ce fon.
TYDIDES. C’eft ainfi que les poètes appellent
quelquefois.Diomède j .fils de Tydée.
TYLIPHE. Voyei L ouv e.
TYLLINDS, dieu des breffans en Italie, dont
la'figure a été déterrée dans le dernier fiècle près
de Breffe. Le Rofll qui Ta fait graver dans fes Mémo
rie Brejfîane 3 dit que Iâ ftatue de cette divinité
fut mife en pièces, Tan 8 4 0 , par Ramp.art , évê-
que de Brelte , 8e qu’elle n’a voit pour infeription
que le nom du dieii à qui elle étoit confacréè.
Cette ftatue étoit de fer, avoit la tête couronnée
de ,laurie#j appuyoit fon pied droit- fur lé
érâce d’un mort -, $c tenoit de la main gauche une
pique dé fer , terminée en haut, par une main’ ouverte,
fur laquelle on voyoit entre l’index oe le
pouce un oeuf qu’un- ferpent entortille .dans la
main venoît mordre. Gë font-là desfymboles auffi
obfcurs. que myftérieux.
TYLISIUM j en, Thrace. tyaisîoN.
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Les médailles autonomes de cette ville font ;
RPxR. .en argent.
RRR. en bronze.
O. en or. ..
Eckc-1 lés attribue contre le fentiment de Liébe
8e de P.eilerin, à Tylijfus en Crète.
! TYMANDPiE , femme de Theffalie, étoit h
plus bell.e perfonne de fon temps. Un jeune homme
^ appelle Egy.piiis, -obtint à force d’argent la
'-permifiion de pailer une nuit auprès d’elle. Cette
infâmeConvention fut fue par Néophron , fils de
Tymandre. Pour arrêter & punir l’affront dont il
alfo'it être couvert 3 il obtint la même promefle de
Bulis.j mère d’Egypius. Il eut-foin de fa voir le moment
précis dû rendez-vous d’Egypius avec Tymandre.
Il la fit fortir fous quelque prétexte , & il
introduifit adroitement Bulis à fa place ; il la quitta
'âvee promefle de revenir auffi-tôt, 8c laifîa l’entrée
libre à Egypius , ayant toujours foin de tenir Tymandre
éloignée. Egypius-fe trouva à l’heure contenue
3 8e confomma le crime avec fa mère , qui
né le reconnut qu’après le crime. L’horreur qu’ils
eurent de cette aétion ’alloit les porter à J e tuer
eux-mêmes j quand Jupiter changea Egypius 8c
Néophron en vautours, Bulis en plongeon, ,8c
Tymandre en éperviér.
TYMPANISTRIA magna.deûm matrisldea. Ces
mots d’une infeription recueillie par Muratori
| | 17411. ) défignent une femme employée dans les
myftères de Cybèlé.
TYMPANOTRIBA. Ce mot avoit deux acceptions,
différentes. L’une défignoit un joueur de
Uympanum, & par analogie un efféminé. L’autre
Âéfignoit un mauvais- fujet qui avoit fouvent été
attaché au tympanum 8e frappé de. verges.
T YM P A N U M . Voye^ C astagnettes , Ctm -
balum 8 e T am bour de bafque.
Le tympanum des romains étoit un cuir mince ,
étendu fur un cèrcle de bois ou de fer , que Ton
frappoit à-peu-près de, la même manière que font
encore à-préfent lês bafques. Quelques auteurs
dérivent ce mot de yS\mui , frappée. Voflius le tire
dé l’hébreu toph. Il eft du moins certain que Tinr
' Ventiôn des tympanuni vient de la Syrie , félon la
remarque de Juvénal :
Jampridcm Syrus in Tybetim defiuxit Orontes,
„ Et linguath. & mores & cum tibicine ckordas
Obliquas , neçnon gentilia tympana feçutn
Vexil. . ....
Il étoit fort en ufage dans les fêtes de Baechus