
femme, tenant de la main droite une branche de
laurier ,• 8c de J a gauche une lyre ; mais le.ferpent
qu'on voit fur plufieurs médailles comme attribut
d'Apollon, fe rapporte vraifembiablement a la
fable dè Python.
Apollon-Pythien-. devoit être.- reconnoiflable à
queiqu attribut., 8c„cet- attribut devoit être 1' arc
& le ferpenti Paufanias nous apprend qu'on voyait
a-Samos* une très-belle ,-ftatue aeicedieu, ouvrage
de. deux fculpteurs^Téleclès 8c Théodore, frères ,
& que le premier en fitune, moitié à Sauras ^.pen-
dçmtrqne fon frère travailloit l'antre à Ephèfe. Il
n':en. fait pointa la . defcription. La-vidtoired'A^
pollbn fur ie fèrpenç Python eftrepréfentée fur de&
pierres , gravées. Le. bel Apollon de Belvédère efi
6ns doute un Apollon-Pythien ( Rec. de pierres
gru-\>, Paris , Mariette -, 2/2-4° • Première partie. > pi.
ÎII. & deuxieme partie . p L I . );• Foyer A pollon »
PHOEBüSi-
On voit dans-. le cabinet du. grand-duc ( Muj7
Flor. t. TU. p. 18. pL xij. ) , uneflatue que l'on dit
être un Apollon-Pythien ,* iî ne porte cependant
aucun des attributs de f r viâôire fur le ferpent
Python ; mais cet ferpent e fl fous les pieds du
d ieu, nud: &-afïis,, tenant.de la main droite le
pieftrum.3 dont il-touche uneJyre.
t c-u--t-t-e u ^ponon-ryt/nen etoit établi dan»
piufieurs pays de la Grèce (Laurenterg. de g r& c .
antiqd).- Ce dieu avoit un temple à Samos . & c'é-
toit probablement dans ce temple qu'étoit placée
la lhtue faite par les dëux iVères dont parle-Pau-
fanias. Cewauteur nous apprend qu'il y avoit à
Athenes (Td«jC Attic... ed. Kuhn. p. 44. & Arcade
Ç M r 'A u'n te.mPle d'Apolloa- Pythien , dont les-
debris annonçoicnt encore de fan temps la magni-
hcence. Pilîftrate, magiftrat de cette .ville , avoit
eleve cet edifice , félon Thucydide,
Non-feulement on éleva beaucoup,- de- temples’
en fon honneur, mais on inflitua encore des" jeux
q,ue Hm nomma pytkïques , en mémoire de fa
viaorre.
PYTHONISSE étoit la même chofe que la pythie
, avec cette différence qu'il paroït que îes-
poetesdonnent quelquefois le nom-de pytîonilfe à
tout&.forcieie en général...
PYTHOPOLIS A.en Bythime. üy©o.
. Les médailles autonomes. de cette ville font::
RRRR. en bronze.. . . . . Pelierin*.
O. en or.
Q. en argent.
. Q-
.Q. Cette lettrechez-Ies ançfens étoit numéra l
& ngnifioit'Ginq^cents^... Sc-.qiwQïfib & trou voit un
tiret defFiis, yo,.çce.
$ Par abréviation , Q. vouloir dire Qiiintus > R.
Q- B; V. iÿiod kcnb vertat; Q ^ .F .F .f. Q'. S: àuod v
felix j faufium fortna.atumque.Jjet-; Q. Po G. F. que
Ion-trouve dans les faRes J quundo rex comitiavit
fas - , ou. quqndà. rex. comuia. fegic ; parcg qiiCj le i
ro i, qu'on appel] oit rex fac rifiçidhs, vendit. fai ré
un facrifice dans lies comices i Sc-que-fe fécondé
partie de cette fournée étoit Cite.; mais-peur
rappeller Texpulficn du roi' Tarquin, dès que le ; y
fr.cr-ficidus avoit fini fon faenfice , il's'ènfuyoit
du comice, aétiorr exprimée par la,dernière lettre
qui; fignifie fugit.. .
Dans un autre endroit, on Ift Q. S. DN. F. qire
l'on explique par quando fiercus-delftum-fas , pour
marquer le jour ou l'on nettoyorè les- ordutqs^du
temple de Vefta , pour les aller porter dans le
Tibre. Ce jour étoit fe drx-feptdes- oalèndès^ de
juillet.
‘ On peut divifer ( Nouv* Diplomatique, t. 11'. p.. •
^27.) en cinq grandes fériés les Qfdès marbres r
des médaiJleshSfc dets manufcrits*
Là' première- ferre- des' Q; fe, reéonnoît à.leurs
queues droites , fans être la continuation des
cotés cfe la. panfei; eUe-^foudivifé. en nenffous-
féries, caraêtérifées comme il fuit : i ° . queue perpendiculaire.,
2°. oblique, 3°. un peu courbée
par fe bout inférieur, )Ç. à panfe donc; 1e tour
admet quelque, ligne droite, y°. en D.coqtoqtné,
6°. queue brifée, 7®. horizontalement pofle 8c
panfe en ovale ou lofange S?. en. cercle y. w è
queue ou point interne. Les trois, premières fous-
féries appartiennent aux fiècles ^antétfeurèa :fère
vulgaire ,Ja quatrième à .tous les temps,^les fiiivantesTetdemêntaurnQyena'ge
L a queue,des Q. de la. deuxième, férié n*eÔ. que
la continuation dû côté"droit : iF. queue-repliée
fur elle-même, fans noeud , 20. nouee 8c recourbée
j 3<?. Q en S contournée, 40. en ay y emc) 3.
6Q. queue courbée intérieurement,^0, en rv &
faifant un angle avec une droite. Les fous-fériès
1 j 3 p A.y 7 ’3 précèdent l'ère vulgaire, & né àeÇ-
cendent pas quatre fiècles a p r è s f i Ce.n'eft?la dernière.
Lçs 2 , y , 6k ,^copvientiem'au moyen âge 8c
même; aux bas temps.
queue des Q de la troifiènte- fëVie Mît du i
côté gauche: i° . panfe anguleufe; , -2°: amplequeue
circiïlarre, 30. panfe étroite, 40.' Q pref-
qu'en C , y 0, en P . , C°- qiveqe longue r 7 ^ doublement
recourbée; en> defiiis ,,-B;.’, en- delfbus ±
c)*9. d o u b l e io Q. relevée; d'un montrêule .,
Les-1 * 2 , 3 fous-féries • dominent deux fiècles
avant J'ère vulgaire , 8c. un après ; les 4-, y y.£-
8 , p i depuis 1e premier iufqü'au dixiéme ;. fes- 7
8c iG aoix.moyen-8c bas temps»
. Les-autres' dîverfés. ionélion? ^e- la queue avec
là tête forment là quatrième ç'ivffi n : 10'. qu.;ne
mafiive > 2p;-en-S intioduite dans la panfe, 30. gu
U , panfe ouverte-, ;8; fermée .Sr-t-oùjours apf
puyéô-fiir une ÿ 0 v détachéeY.7°.;dê.plü]>!
prefouîen C couché fur-le dos*1,■ B0/attacnéé-
'courbée & recourbée , c,K tête maigre , ïo ‘r. maf-
five. Lés- fpussfêiies 1- dsi 10: appartiennent aux
moyens, 8c bas<-fiècles , les- aùtfrs'aux première.
Les 2 & 3 ne laftifeiu gas de defeendrè çonlidéfa-.
bfement^
La cinquième férié; n'admet que Tes q mifiufi-
cules : i° . ordinaire', 2°. hàRe ex ce dente , 30. <7
a i g u s 48.:i-paufe irrégulière,,-y.0., ouverte , 6“ .
en y , 7V. gothique çbargé. Çapgjes-Sc de pointes; '
Q. 8c QU. remplacés;,par;.fe. C chez les-latine
Yÿqye^ C*. QpLr
Q furies médailles. Sur-quelques-unes de Yéà-
polis., dans fe CLampanie ^d» v e if fe Q remplacer
peuple alloit.receyoir fou-pain aux dülribun-1. 0ns
publiques,, Cette afliette.étoit la marque ( r f i
a : laquelle-" on. recopnqilïbit ceux qui dévoient
avoir part a cette diiiributiôn. Quadra étoit
.encore tçe que tés rptnains. .appellqient en deux
mptj quadràhim pamm , 8 ç les grecs E/æ « ^ (DV un
pair. , sr-êfla h r ip fK , habcr.te/n. incîfpras., comme
parlé Atftenéég c’eft-à-dire-,. un-paip,partagé en
petites fraéhons marquées par fts lignes qu'on
tiroit deiTus-en qtiarré. Voya-{ Pa in s ; "
QUJDRslGF.SIMA:, droit d'entrée que l’on
payoit pour Ies,marchandi®s. aux, fermiers de la
république. Néron abolit cet. impôt, comme nous
l'apprend Tacite' (A n n a L 13.' p i.,3 , )>; M t r u f t a .
m e n a b o l i t l o q u a d r a g e f im a q ü in q u a g c j im a r n e , ( ? qV i
a l x a e x a c t i o n iw s U l k h iS n o m i h a p u b l i c a n i h iv c i t e r u n t
Mais quelques auteurs prétendent qu’il ne s’aeiToit
que■ d e :Timpot-.mis- fup tés- bie®s- court liés-&- eii