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Sont fa ut, , m -m i : J«b- parié su » ' M<ggjàj£ 4(très , qui nS f e » tittt Jtrfté chiffe «ftte V t tjttïtfft
étoiles qui- préfiSojênt. aux quatre points cardinaux
de la fpnèfei Mais fôit qu’il y ait eu quitté Oafinïs,
ou un feui, oh voit fdttjoüts lé pôrffôH auffra
louer le principal rôle- i c’ eft ce' poiffott dans' lequel
1 W du monde ■ ou V ifch h * !, plate lé fiege' de
fa puiffance dans -fa trôifième méfatfiotphofe ; «
v prend le nom de Mich-Autat, & tue le monflre •
ÎBennenafer , ou l’oürfe célelle , appelée Benne-
,,-fch au moment où là déeffe Banni (ou là vierge
céiefte) va au bain , c'eft-à-dite defcend au fan
des flots ; ce qui arrive ali lever Aü'poifotr aultral,
lotfd’ié l'outfe paffe au méridien intérieur. Cette
métamutphoré eft dans la Chine illujtree de Kirker.
(PU». IjS. .).•»•
„ Ce mêàepoifon dut être obferVé aux environs
du Milice d’ hfvèr. Il difparoiffon dans les
rivons folaiies, lôrfque le foleil Approchait dtr
cap-icorne , & ne reparoiffoit que lorlque: le foleil
étoit ai rivé au milieu d espofond, & refont ainf.
abfotbé dans les flots de lumière, pendant les trois
mois pluvieux des régions temperees ».
„ Je ne fuivrai pa> dans, tous fes détails 1 expli-
ratirn des fables faites fur le poiffott aultral, H
de toutes les divinités & de tous les'gemes, en
aDDar'-P.'-e différens , à qui cette feule conftellarion
a dorné'naifiance. Je crois en avoir affez dit pour
donner une idée abrégée delà marche que (a.
fuivie , & du génie des orientaux dans leurs tab es
& leu théologie. C'eft une des preuves les plus
frappantes de l'allégorie qu. avoir engendre-ce
culte des animaux. O u pourroit foupçonner que
le culte du taureau avoit ete occafionne par 1 uti-
fté de cet animal dans l’agricu fure'î mais le Culte
Z v o i f c n fuffit pour détruite la. c o n ju r e : &
pour prouver que c'étoit l'ante du monde mcamee
en tameau, ou agiffant fous ce ligne g
P oisson. ( Aliment.) Nous avons vu plus haut
les pr ncipes 'diététiques dés égyptiens, des fyherts
& der"vdieViïfpr l'ufagedü jto#>ii. Vo ip ceux des
grecs & des romains. Voy- PlsqlNE.^ ^
On obferve que l'ufagê de m'arlger dit pôiffon
n’eft p S mppelié d/ns lés temps héroïques, &
„■ rn n'en trouve guère de traces que depuis
p à a s i s s i f i S p l i
ble deflitterleur appétit, ilsleur firent encore , hon
neur'd’ -mprunter leurs noms : ha Sergias Orata ,
dft C'olumeU=J& Ueinins Marina capta,um pifcmm
UtabanZvocabalis. V y avoir à Rome un nomme,
prodigieux de gourmands, pour le fervice défque s
P 0 3
il FiiliU v épifél' fes' nïHS, caffirflê
giqlitfmehf JVtvénàl ï
Atqnc îth iefecït nqftrum mare, dam. gala Jivii
' Retlèüs a f i i d u i s ..............
Le poëte ailleurs s’emporte- contre l’audace
téméraire des pêcheurs quij bravoient .la fureur
des mers , pour? fatisfaire la fenfualite de ces
gloutons ;
Coniemnunt rr.ediajn temeraria lina C&arybdm.
Les voyons les plus recherchés étbiefit le mulet,
la lâmproye, les.huit,es, le Ica,e-, le loup marin ,
le goujon , la dorade , l'cfturgcon , le turbot, le.
Ifaunvon, le maquereau, le thon, 8cc. On les
; vend oit au marché, & au fon d'une fonneue qui
• avéï-tiUoit de,l'heure de- la vente. .
M. Tull a renouvelle en Angleterre, l'an iT51 »
le’ procédé das anciens pour châtrertes posons r
afin de les ehgraiffer.
P oissons: fur lés tombeaux des chrétiens.
Voyez-en la raifo'n au mot Icht.us ou ix©y s .
Lés lettres dé ce mot icktûs étoient lés initiales
dés noms de Jéfüs-Ohrilt.
I ____ _ : H 2 Ô Ï S . . .
x.. . . . .PISTOS. . .
. .EOY...;-----
ï . . . . . . .IOS:.... . . •
2 - . . . < ,£ 2 T H P .,... .
.J'ESUÏ.
. CHRISTUZ»
. u z i.
.f il ius: •
, .SL Av AT oi t.
On voyôft' g^avéï fur un onyx du mufæum de
Kirckèr , dedx poijfons aux c-otél d une-ancre.
Lupi’ ( EpiHp. Stÿ'èra j p- 6 y ) y- recounoit le
cachet de deux ^epoux chrétiens figures par k s
deux poijfons.
P oisson s fur les médailles , delîgnënt lésA’il.es
maritimes^ Les thons ou pélamides . font le lym-
bolë dé Byzance, parce, qu'on y" en peche une.
grande quantité. ■
Le, d au pirn portant le petit Taras, eft le fymbple
deTarenté.
Dem poijfons font te fymbole de Cyzique, des
Léontins.
Un poijfon avec une ancre, eft le fymbole
d’Abyde.-
P01TR IN E (la) étoit confucrée à Neptune ,
S, les aftronomes la plaçohnt dans le département
du cancer:
1 a beauté de la poitrine des figures d’ho™™«
confifte , dit 'Wintkelmai n ,Hijt de L a n , 1. 1 K ,
c, 4. ) , dans le beau dégagement de ion éleva-
P O L
tîon -C'eft une poitrine fetnblableique le pere des
poètes donne i .Neptune , & après, lui a Ag.i-
memnon. Anacréon dçfitoit de voir dans celui
POIVRE , efpèce d’aromate, qui a .été, recherché
dans tous les liecles & dans 'tous, les pais.,
pour airaifonnsf.lès alimens. Il a été a’uffi,-çpnni}
qu’employé par lesr.anciçns.grecs, . les -arabes .pç
les modernes. Diofcoride t Galien & d auue-s du
teurs-, en diftincueiit trois fortes î favoir le noir,
le blanc & le long, qu’ils croybient être les memes
fruits î mais feulement difterens entr eux par le
degré dé maturité. Cependant , le poivre noir &
le poivre long , que nous -connoiffons fous fes
noms, font des fruits.de différentes plantes , que
pous confidérons auffi féparément.
Les gteçs appelloient cet aromate rrinigt, lés
«rabes/i<(/èé, Se les botaniftes latins \0er.
POIX. Les anciens ft'ferVoiént de la poix jioui;
apprêter le vin Se.lui donner de l'odeur, ainfi que
Pline nous l’apprend (14. 10. ) : Ratio condïer.di
mafia, înprimo fervore > qui novèm diebus cumplu-
ri/riîim_ peragitur , àfperfu picis , ut odor ^ino con-
(ingat , & faporis■ qu&dam acumina. Ils l'eru-
ployoient auffi à boucher les vaiffeaux de terré
cuite , cians ièfquels ils gardoient le Vin Ediïïo
admonebat, dit Suetone ( Claud. , ’C.^ 16 .) , ut
uberi; vinearum proventu 3 bene dolià picarentur. ,/
Les anciens employoient encore 1a poix à épiler
le côrps , à tourmenter les malfaiteurs : Atra pix
agîtet âpucLcarnificem , dit Plaute ( Capt, $. 4- ) >
à allumer les bûçbets où fbn brûloit k s cadavres,
& ils en j(ett.oicnt dé toute bouillante fur les aîfié-
gean$ , comme on fit dans Çéfar : Picem reliquaf-
que r-£s ~quibus ignis exciiari pote fi fundçbant.
Lès anciens appeljpjent colophane la poix que
l'on, avpiç retlduc ieçhe & friable en la faifant
bouilfir dans l'eau , parce. qu'if en venpit beaucoup'd?
Colo.phon.j ville .jd'Iome.
PQ L EM A R Q yE , mïgHhH d'Adiên,es. Ç'étoit
le typîuème des neuf'Ar.ç hou tes , & fou départe-
ment‘étoit le militaire, fin-tout .pendant la guerre j
ce qui n'empêcllôit pas qu'il né connût auflî des-;
affaires civiles avec fes autres .collègues. Gn lui“
donnoit aulfi le titre tiardhifiratege ou de gènéralifi-
fime-àeins les guerres-importantes. Dans celles de
moindre conféqusnce , on léconteutojc de créer
dix. ftrateges ou généraux , autant qu'il y avoit de
,trihus à. Athènes. Le paUmarqM devoir consulter
ces ftrateges. Il avait outre cela fous lui deux,hip-
parqu.es ou généraux de .fa.cavalerie, & dix ph,y -
iarquqs qui étoiept comme les maÎLtes de camp.,
enfin dix taxiarques.ou.colonels,qui eommandoieut
l'infanterie.
P O L 55
Dans la,fuite, le poUmarqut devînt un magilitat
purement civil , dont, les fonctions furent renfermées
dans le barreau. Chez les étopons, on don.
npit ce nom,à celui qui.-avoit la .garde, des portes
déjà ville- ■ r a./’ i B
:On voit fur une cqrnâühé gravée de Stofch ,
le niagiftrat d’A-IVènés appellé polémarqut , qui
étoit auffi roi des facrifices, particulièrement de
ceux de Diane , furnomthée AyparLfu, & de Mars.
Ilia une épé.e’nue à la main , & fur le bras gauche
un bouclier. Devant lui fur un autel, eft la llatus
de Diane.
PO LEM ICO N , c'étoit le nota d'un air.
de danfe des gtecs , qu’on exécutoit fut la
fiùte.
PO L EM O C R A T E , fils de Machaon , avoit
un temple au village d'Epa , d.ans'ie territoire de
Corinthe, Ce dieu , dit Paufanias, guérit les
malades comme fon père ; c'eft-pourqqoi les babi-
tans du. lieu l’honotent d’un culte particulier.
POLEMON j roi de Ponj. noAEMONoï
Arx ip rep s.
Ses1-médailles font :
RRR. en .médailles grecques d'argent, au tu
vers de Marc-Antoine.
R-RRR,. en P. B. grec , m revers d'Augufte:
O. de -lui feul.
POLEM O N ,-le jeune, foi de Pont.
RrxPoLBMO, & BASIAEOS nOAEMQNO.
Ses médaillés font :
O. en or St en brqnze.
RRR. en médailles grecques d’argent, au revers
des empereurs Claude-& Néron.
RRRR. avec la tête d’Agrippii’-e au revers.
Cette médaille, dit cabinet de IPellerin , qui l'a
publiée , 'eft peut-être unique.
PQ LEN TÂ , orge nouvelle rôtie médiocrement
& enfuite moulue. Nous apprenons de l’ Iine que
les anciens compofoient leur polenta de différentes
m an iè re s ,les uns arrofoient l’orge, la f,-tifo:ent
féchér pendant upe nuit, la.ftica'flbient le lsnde-
maie , 8c fur lé-champ la ,.féjlui(bient en farine ;
d’autres preno’ient de l ’orge çueillié fraîchement.
enfuite battue 5 & l’ayant arrofée d’ eau, ils la
lavoient, la fechoier-t au foleil, la p-.loient dans
PU mortier., ou la faifoient moudre ; d’autres fiii-
fpient rôtir l’orge tout fimplement , & enfuite
moudre bien .menu avec un peu de milh t ; d’ autres
y ajoutaient de la 1 coriandre , du moût,, .de- l’hydromel
, 8ç.c, Quoi qu’il ep f a i t , leur polenta fer