y i 6 : T i n -
» chafteté y '-en. célébrant vos'fibres» myRères'.,
»•' faites enfbrrè qbe l'eau que*je puifèrai avec ce
« crible dans le Tibre , y demeure-jufqii'à?ce^que
« je l'aie rapportée a votre:itemple.»v Elle alla
puifer l'eau avec confiance , la rapporta dans le
crible fiins qu'elle s'écoulât,■ & confondit fes-ac-
cufàteurs par cette preuve fclemnelle de fon innocence.
Valère-Maxime. ajoute ÿ « Ces v'ceux
>• étoient téméraires- , néanmoins la- nature : s'y
13 fournit »s. 11 faudroit d'autres-1 témoins que lés
deux auteurs cités'î pour perfiiader.de la> vérité de
cette merveille. Pline place ce fait à l'an defRome
519 3 lorfqu'on ferma-, pour la première*fois depuis
Nurna ; le temple* deJanus. :
. Dans la eolledlion de Stofch , on voitftuvune
pâte de verre tirée d'un ( Cauf&i Gem.tab. CXXll.
Gravelle^pief\. ■ gra&.'t. I. n. ,88i),.* hélio.tfppe du
cabinet, de là, Chauffée. La veffajè partant
dëi'eau dans. un crible pour ;ufewve de fon .innocence.
Une ffatue en marbrédé r la même Ÿëftale,
qui étoit autrefois ( Conf. Wrigkt's fravelj'.p.
196.) dans la galerie Çhigi à Rome , fertiouve
λrélentemeRt avec des. autres antiquités, dé çé ' .pa-
ais àr Drefdef
TU D E R , en Italie, TVTERE , en étrufque. .
Les médailles autonomes de cette ville font :
C . en bronzé.
O. en or.
O. en argent.
Leurs types ordinaires font : , § | l x
Un fer de lance. '
Une main armée'du cefte.
Une ancre, .
Une lyre.
Deux maffues. VJ
Un crapaud.
Un aigle éployé.
T V D 1T AN V S , furnom de la: famille Sem-
TR OIT IA .
Feftus dit que ce fobriquèt fut'donné à l'qn des |
Sempronius , parce qu'il a voit.la tête faite comme i
un maillet, appelle tudites.
TUILE. Les tuiles , félon Pline (L . K1I_. c. j
5 6 . ) , font une invention de Cynira , fils d 'A - |
griope. Un certain Byzès eft le premier qui ait fait *
des tuiles de pierres, comme nos ardbifès ,. & il en i
couvrit le temple de Diane lous JTalyattès , père !;
de Créfus , Sc roi de Lydie.
Les anciens en ont fait de marbre & même '
T U L • .
d'or | .mais le plus feulent de bronze, Voyez C4s-
P E SW E U S '. *1 a »... O
y Lés vôûçr? qui fabriquoient les tuiles , ’étoient
appelles“ figul’p ab 'imbricibus ’ ( Muràtori Infcript.
M ' ~f) zw ç p î'
TUlSÇON ^oii TUISTO N, que les Anciens
oexrn4u^^«ègar4ôa£nt<if>jn^ l'auteur de-leur nation
, etoit^fils. ..de là Terte^ c’eft-à-dire,, qu'oii
ignproit fou orignie,, lldorinà les loix aux germains,,
le“CpoJiça , é'taWtt.: [dés^^éréinpnjiéS,vreM-
gieufes, ^ ÿ a e q u i t ,de ^a part de Ton peuple tant
de Véné'ïati^n, qu^pre.s famort il fut mis au rang
des dieux.; Une, des principales cérémonies de fon
culte étoit de cHàntèr Tés ; louanges i qu'on avoit
mifes en-vers. Céfar croit que c'etoit Pluton qu'on
fiohoroit fous le nom die Tuifion.
TUGURIÜM F.aujluli. Voye( C aban-ne..
TULLIA[, famille romàiné , dont , on a des
médailles': f
G. en or. ; é
RRR. en argent & en ciftophprés. .
RRR. en bi?onze.
» , Lés furnoms-.de cette famille fpnt. Cic-sko »
DpCUfiA. .
Goltziüs en a publié quelques médailles inconnues
depuis liii.
TULL1A N UM , cachot de là prifon, à Rome,
ainft appellé felon Varrony du roi Servi fisTullius
qui le fit faire , ou félon d'autres, de Tullus
Hoftiliusï■ Quelques-uns croyent que ç'eft la même
prifoh queconftruifit Ancus , & dont Tire - Üive
( 1. 33.) parle : Carcer ad terrorem ëxcrcfcèntis aû-
dacis. , media urbe , imminens foro , sdificarur. On
croit avec affez de fondement que là eft aujourd'hui
l’églife de Saint-Pierre aux. liens.
A l'entrée il y avoit un pont de pierre, ainfî
que le fait entendre Paterculus ( 1. 7. i . ) 1, quand
il dit que le fils de Fulvius y étant conduit, fe^
caffa'Ta tête contre le pont de pierre de la porté.
lm p capite in pontem lapideum janun careeris. A
côté de cette prifon étoient les puits , appellés
fial&’gemoniA 1 où le bourreau précipîtoit les cadavres
des criminels qu'il avoit traînés par la yille
avec des crochets.
T U L L U S , furnom des familles <Mæç ilï4 m
V olcatia.
TUMULTE ( Le ) étoit un dieu 3 fils de
Mars.
T U M U L T U S . Ce mot, chez les romains,
T J J .N -
défignoit quelque choie de plus fâcheux que celui
de bèliuriiii }
gnen la ’ giierfe- cbrftrëUds' gardois y fc dâ^guera© |
italiqitel, qui; farent^tfès-fünêftes à i^-rép^hq®®*
Itaque majores' nbfttip ■ dit* iÇhîérPn ( Pnil. or '1 • ) ,
(umultum' Itulicum / qûod erdt dôm’eflïcusprMerea. |
nullum îumuâufn nomiuabant. La preuVeque'i ota'-
téüt apporte dé la-différence qu il y ayoh entré
ces déwtévétietheti&t c'êft que pendant-la 'g-üetre-y
les affaires^civiles n'étoient pas interrompues , au
lieu que dans îeficaS-'\ï\Ac^ùmulùe> », «oute,)autre fonction
qu'e;cellê- >4es 'ar-mes> .ceftpi®-:;^ravius-dàttm
tumultutn‘ ejfe quam bellum ,<■' h.iii&iiitMigi lècete‘} qupd
bèllo vacaïione's valent ÿ fütAtiâu non 4valent4 Daiià
ce diriger1 preffant, le fenat' rendoit un décret qui
dannôit tOiit ?p"6uyoir aux^confuls y & dont la
formule é-toit dortÇu eh cés termes : *:^ue-les; con-
aoi -fuis p ré hrié'ht’ga^dei que fa république -ne ibuffre
>ïV=àtiéun donsmagêv ^ -A lo r s to u s les: fénatturs-ji
ahifi quedes aü-trés magift&ts- 'dépcMoiettt là làtîü
clâ^e-fe la' prére-xtë'i; '8è ^lréhqkntTa-r »tuitiffey
romme les autres, cilôyëns ("C/W; P h H ^ ^ i
Tutôultitm 'décèrni , jïifiïtidfit indiôi ,- fega dico' fümi
opürtere t deleHutn paberi fublàïis vatationibûs imârhe
Ù iri Italiâ , prAtereb - G a Iciâ totâ] "
tU m C À T U S PGtPELLÿS.' (SèS'motis défi--
ghoiênt ÿ 'à;Rbmè", le -.peftplè & les efelàyè%’ -qhi
nê.-^drtdieh^q^ la 'tàniqûé* fki«*'tège ; caf -la tôgë .
étoM l’ habit- dêsrhommès libfès. Un ^hémihé de
Ai cbn.ditîort; nfàüroît-!èfé puroïére én - t r iq u e 1 iàris
to’ge 5 d’prâ: Viênt^üe Géfàr -^upiê ùn^mciér: qui
avoit marîqUé a : fon- dcyoiif y ' ën -lé; fàifânt" tenir
. debout fout lé jéüiPétv iuniqttè 8c fâhS ceinture
devant la teiitè du1 général.
- TUpSTldUE.1 (JLâ- ■ tûnâfîié fc'ÿohàh'- îHimédî'àfë-
riiènt fùr i'e côrps'.:’(i Voiep^ Plaute, fèén^fecohHëv
■ cinquième £ dû Tnnàmmüs.) ,\Elîéi étoit côha-
mune aux deux fexes. Prefque tous IeS ànciéns
peuples en ont fait, ufage j mais les -uns la portoient
fins 'manchesd d'autresda^ôrtdient^yéc des rnàn-
chéVj?cheiâcëux-ei^'e'Ré,éfoiuti;èS'-àiAp;lë 5 cheh
cêux-ià,: éllè étoit pUis^Êtoité.::
• !La tunique- étoit brüînai'rémènt compbfée dè'
deux piècèS qtii ofifrôfënt'a-ÿeu^près k-forme d’fin
U'âàfé^ïbtvgi ^L'iine ‘cpüvrbït la'^ôittinè î l'àutrë
éfcéttdbît'furdé-dosiÿ 8c tGftitfe^4 e\îx te réünif-
fotefi^firfdësf^âÜl'éërâux anglês^fupë rieurs j laiffanjt
ainfi àü-inilieti^hé^&Vertùreip'ar laqüeile '6n.'pàffoît
k ’-^êtei ^Gèsdeu^pièFés fë rà^prqchèièfit teus îés
àijfféti«^-i^büjbuVéten^iéld%uÉintip^r le bW, aveq
uhe'-différence trèSi ihàrqüéè'*f>'oür lés1 homm’es' &
pqu| h^fèiîïniës.'^'T-;1 u:?
Eà^SSi^tté^affîhjétifféithW uhë‘ 'cêlrttüre V & té
moyefi l^iffmèa^Thètr^re!sTàlibetté- & ki facilité
hinë-y 'Séles^^mès «rénjr ée lon^-temps
J U..K 7*7
de cette étoffe. Il paroît que pour les femmes, le
lin -fut- eij ulage prefqüe dans leé1 premiers temps.*
Lelin 8c la laine êtôfent en êffêt lfeSfôilès-m.atières
qu'on "employât à 'la1 formation Aët vête me ns , fi
onî excepte » quelques' dépouillés* d'ànimaux fini-;
vagcs iÔe féroces que l'on porto-it fur les épaules ,
&>qui fé r^ ien t comme de manteaiax-.—
'Les étoient ordinairement coufues depuis
liés- ibor-ds inférieurs:jufqu',à 4a hauteur* tfef
hanches. Quelques figures antiques y laiifent mëmë'
,-diftinguer jufqu'aux coutures. _ ■
Les tuniques des .hommes & des femmes opulents
<de Rome, étoiëtit ordinairément blanches j
c^3endant''bn; envpbft'ôit dè'bbüleuu, fàhs êtré n-
, dicüië uêbr Ovide ne feçbmnlandoit ,'bans lé choix
| d©s^w*^tfgjs j iquëfla. 'Céffvënancé'- *lé ’ teint.; La
nôire'ÿiiaîèiif ^-fied- •bfë'h:aüx-bkncHès' i *' & la b'ian-
chë fied bien aux brunes. Lés citoyens peu fortunés
i,- les fbldàts &; lèS- efclàves portaient des
■ turfiauës rouffes de teinturë ^f èii dé^enuës telles par
humgp. Trebeilîus Pollion fait mëntioh de la -tuni*
\ que-touffe des fôldatSi
Les lâcédéfrfbnienS portoient â la guetre de,s tu -
rîiquëà rouges-)1'afin que le fàtîg 'qui coüloit, des
blefffirëS j'frà^paf’ffibihs Lur Vue fe: celle de lëurs
ennemis- h:.-:
- Che^ lèsbbmâins j ‘ lz iunfyüé ferrée bar ia ceih-;
tùre defcéndbît:aüx génbiixbhez les nbrhmés:eh
habit c iv il, jufqu'aux jarrêts ou aux talbns chez
[ les femmes. Mais les fpldats & les voyageurs la
relevoient'jiifqu'àii milieu dès cùiffes , d’où leur
; vint le nom, fuccincli ou cincluti.........Infra m u liei
rum; l- fiijffb: cëiitûriomiM.
■ La tunique préRoi't’fi'juïlë ail cou,"St d'efcëndoif
fi bas dans les femmes quivavc^ht dè là retëiîtié ^
' qu'on,ne leur yoyoit que. le vifage,. Catia n'étoit
point diu nombre de bes^fortes de ’femhiés, à ce.
.que dit1 Horace ;
hï(p.ron&.prpter faciem nil cerntre pfifts ,
‘ 'Ç&ièfa ) ni Cdtià ' fteTTlïjfâ ■ okfie Itgtntis.
Elle laiffoit à découvert cettë jkrtîe des épaules
qui eft jointe au bras. Ovide difoit que cette licence
convenoit aux1 femmes blanches ; & qu'elle auto-
rifoîf les farniliafités’.'“ z\
Uoc ubiyidi ,
Ofcülafprre hümèra'- f quu patet pfque libet.
y Lbffdàg’Iq hhteWt inîéh'ê'.fufage de for 8c des
pierreries^ oh Commença impunément à montrer
le- haut de H^ôrjjè, là yani te gagna du terreiii, &
leslrwfÿaei:steëhafiqt'èrent davantage ; fouveht les
I manphes 3 au rapport d’Elieft 9 ffën étôient point