
J 8 4 S m L
qui élève ' les deux mains Tur Ta tête , av&cTîi fcjâ-
quetie , ou la tiiquetre feule.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l'honneur d’Aiftonin., de Sévère
, de Caracalla & de Dèce. .
SELIBRA 3 abrégé de femis Hors. 3 demi-livre^
.SÉLI-MNÜS, fleuve de TAchaie , qui a fon
embouchure près d'une fontaine appelée Arg^ re.
Sélimnus, difoit-on , fut autrefois un beau jeune
berger 3 qui plut tant à la nymphe Argyre 3 que
tous les jours elle fortoit d- la mer pour venir le
voir. Cette pafficn ne dura pas long-temps,; il
fembloit à la nymphe que le berger devenoit
moins beau ; elle fe dégoûta de lu i, & Sélimnus
en fut fi touché, qu;i! mourut de déplaifir. Vénus le
métamorphofa en fleuve ; mais tout fleuve qu'il
é toit, il aimois encore Argyre.‘La déeflè ayant
donc pitié de lui encore une rois, lui fit perdre entièrement
le Convenir de la nymphe. « Aufii croit-
» on dans le pays, ajoute Paüfanias, que les hom-
33 mes & les femmes , pour oublier leurs amours ,
33 n'ont qu'à fe baigner dans le Sélimnus ,* ce qui
« en rendroit beau d'un prix ineltimable ,fi l'on
33 pouvoit s'y fierV.,
SELINUS en Sicile, seain oktion .
Les médailles autonome^ de cetçe -ville .font î
R. en argent.
RR. en bronze.
O. en or.
S e l in u s de Cilicie fut appelles Trajanopolis ,
depuis la mort de Trajan. v ojc^'T'RAJanopctlis.
S E L I Q U A S T R U M 3 fiége" à l'ufage des
femmes.
SELLA foisda eft une chaifie oh une.Telle d’ un
bloc de bois , fur quoi s'affeyoient les augures en
prenant l'augure.
Sella curulis ? chaife curule garnie d'ivoire , far
laquelle les'grands magiftrats de Rome-a voient
droit de s’ affeoir & de fe faire porter.
Sella ecjtatorza , chaife ordinaire à porteurs ,
permife a tout le monde.
St lia familiariça , baffm , chaife percée pourTes
néeéffirés ; mais cetla familiariça par un c paroîc
défigner dans Vitruve upe garde=rebe-, parce que
dans l'endroit où il en parle , il s’agit des. pièces
dont les appartenons font compofés '3 & non pas
des chofes dont ils font meubles, On peut donç
croire que le mot familiariça fert à défigner l'ufage
dé cette pièce, qui étoit deftinée pour la feule
s e L
commodité des néçeflîtés ordinaires. La garde*
robe s romains , cella familiariça , niétoit qu-ufl
lieu pour ferrer la chaife percée. Foyer La t r i nes.
(D . J .)
SELLARIA , femme publique ainfi nommée
des fiéges, fe lls , fur lefquels ellos étoient alfifes
à.la porte des lieux de débauche,.
SELLARIUS , fervïteur qui portoit le fiége de
fon maître , ouvrier qui faifoit des fiéges, & celui
qui dans les cirques & les. théâtres, lo.uoit des
couffins pour placer ûir les gradins pour former
des fiéges moins durs que la pierre.
SELLASIA y-dans la Laconie.
Goltzius feul a attribué des médailles impériales
grecques à cette ville.
SELLE. ïl eft certain que les anciens romains
n’avoient ni l'ufage de la f i lle ., ni celui des
étriers ; ce qui eft caufe que Galien fait remarquer
dans differens endroits de fes ouvrages, que la
cavalerie romaine étoit fujette à plusieurs maladies
des'hanches Jfc des jambes, faute d’avoir les pieds
foutenus à cheval. Hippocrate avoit remarqué
avant lui, que les fcythes qui alloient beaucoup
â. cheval, etoient incommodés de fluxions aux
jambes pourla même caufe.
Le premier temps où nous voyons cui’il.ait- été
queftion de filles chez les romains j c’çft l’an 340,
lorique -Confiance qui combattait -contre ion
fr.ère Gonflant in pour.lui ôter T Empire, j pénétra
jufqu’à léfcadr-on où il étoit en perfonne, & le
renverfa de deffus fa fille ; comme le rapporte
Zonaras. Avant ce temps-là les romains faifoient
ulage de psneaux quarrés ; tels que ceux qu’on
voit à la ilatue de Marc-Aurèle au Capitole. - '
L’«pkippium des romains étoit une efpèce .de
fille fans arçon. Nonnius ( 2. 312. j îe définit de
la forte : epkippium tegmen equi ad moüom ve$u~
ram. C’ étoitdonc une couverture. Varron, Caton
cité ( de lia. educ. ) par Nonnius dans Te même
endroit, dit qu’on:ne fci pesmetçoit;pas dans fon
enfancevde fervir àlephippium pour monter à .cheval.
Dion ( Liv: 63 ) fixe à l’âge de NéronTufage
des ephippia, & l’attribue aux chevaliers dans-: les
pompes. Mais Céfar ( De belL. Gallic. 4. 2, ) dit
que les germains auraient rougi de fe fervir d’ e-
phippia , & qu’ils taxoient les romains de mollette
, à caufe- de l’ufage qu’ ils en faifoient :JSlihil
illo-um morîbus turpùas aùlinerüus habetur, quam
épkippiis mi. îtaque ad quemvis n-umerum ephippiato-
rum equitum quarrtyis pouci adiré çudent.
“Les“romains Te Tervoient habituellement des
ephippia au temps de Lucainj car il fait obTerver
que
A
S E M S E M
qae les maffyles, peuple de l’Afrique feptentrio-
nale, montoient leurs chevaux à nud :
- Et gens qua nudo rejldèns màjfylia dbrfo ,
Oralevi fleftit frejiorurti nefiiavirga.
SELLIS TERNIUM , fiège orné de -tapis
honneur accordé chez les romains a certains magiftrats.
SEMACHIDÆ, trvuoicipe de l’Atthÿie dans
la tribu Antiochide, felon Etienne le géographe
& Héfychius. Il prènoit fon nom de Semachus ,
dont lés filles avoient te.çu Bacchus dans leur'mai-
fon, ce qui fit accorder à leurs defcendans le
privilège d'être toujours choifis pour pretres de
Bacchus.
SEMAILLE. M. Pauélon dans fa métrologie
dit des bleds ou fromens :
Triticum , «. irufis, bled OU froment barbu , 4-
modiiis. de femence par jugère, félon Columelle ÿ
c'eft par arpent 6 ^ boiffeaux dans l'ifle de France. ;
5 modius comrttuhément, felon Varron, Columelle
& Pline 5 c’eft 8 \ boiffeaux par arpent. 6
modius quelquefois, félon Columelle & Pline >
c’eft par arpent to ^ boiffeaux.
Siligo, .rlteyns, bled off froment commun fans
barbe ; c’eft le bled que nous cultivons ordinaire^
.ment en France: on en seme la meme quantité
que du triticum.
Edor, ador3 adoreum , far, aritica , fandalum, i
kalicaftrum, fimen , ÇtU , oMpet, opvÇa ; le i
riç. S ou 9 modius par.jugère, fuivant.Columelle j
ou bien 10 modius par jugère, felon Varron, ,
Columelle &: Pline i c’eft par arpent 13 '! , 1$ , >
ou 17 boiffeaux.
Uordeum galaticitm five diflickum , tcptStt 3 orge?
à deux rangs de grains ; c’eft notre orge commun, i
Il en faut 6 modius par jugère , fuivant Varron,
Columelle & Pline.; & felon Arbuthnot, on en •
met 3 bushels par acre en Angleterre : c’eft égale- ;
.ment 10 f boiffeaux par arpent.
Uordeum hexaftickum feu c anther inum , orge à
6 rangs dé grains, dont on nourriffoit les chevaux.
. On en femoit y modius par jugère , felon Columelle
, ce qui revient à 8 | boiffeaux par arpenta
Avenu, aveine. On en feme 4 bushels par acre
en Angleterre, fuivant Arbuthnot; c’eft 13 f boif-
yféaux par ârpent dans l’ ifle de.France.
; Antiquités » Tonte F%
3 H
Des légumeSr
Lupinus, fiu lupinum 3 S-épfeof, le lupin. Il en
faut 8 ou lo modius par jugère, félon Corn-
melle & Pline & par conféquent 13 | ou 17
boiffeaux par arpent.
phafdus ou. fafiolus, fefeole, haricot, fève
deiharicot. 11 en fout 4 modius .par jugère, félon
ColumeÙe & 'Pline ; c'eft 6 ^ boiffeaux pae
arpent dans l'Ille de France.
Plfum, le pois commun. Il en faut 3 modius,
feloh Pline, & '3 ou 4 félon Columelle i c’eft
par arpent j ^ ou 6 1 boiffeaux.
Faba, fè v e , ou fève de marais, comme on lés
appelle à Paris. Il en faut en Italie 4 modius par
jugere , félon Varron d’après Trémellius, ou 6
modius félon Columelle & Pline î par confeauent
il en faut dans l'ifle de France 6 f , ou 10 -y boif-
feaux par arpent.
Lens, la lentille ; un modius & un peu plus félon
Columelle ; & félon Pline, 3 modius. 11 eft
faut donc pàr arpent dans ce pays-ci , depuis
1 j^ dufqu’ a y yu boiffeaux , apparenSmént fuivant
la groffeur des femences j car il y en a un
grand nombre d’efpèces.
Cicereula , geflè; trois modius, félon Pline, St
trois ou quatre , félon Columelle j c eft par arpent
F yô ou 6 % boiffeaux.
Cicer, pois chiche ; deux ou trois modius, félon
Columelle & Pline ; c’eft par arpent 3 | ou y ^
boiffeaux.
Milium, mil o'u millet ; quatre ou Cinq fetiers
par jugère, félon Pline & Columelle 5 c’eft par ajs-
pent y -y, ou 7 pintes mefure de Paris.
Pùniéüm , paniC Ou pânis ; quatre ou cinq fetiers
par jugère, félon les mêmes auteurs -, y * , ou
7 pintes par arpent.
Sefama, fcfamum , féfame ou jugeoline ; quatre
, cinq ou nx ff tiers , félon Columelle ; y y , 7
ou 8 | pintes par arpent dans l’île de France.
Napus, navet ; quatre fetiers pat arpent, félon
Pline, & cinq, félon Columelle ; y 7 , ou 7 pintes
par arpent.
Rapum, rave ; quatre fetiers, félon Columelle ;
y pintes par arpent.
Linum , le. lin j hu it, neuf ou dix modius de
femence par jugère, félon Columelle ; c’eft par
arpent-13 i , i y t î ; OU iyboiffeaux.C
c c