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8« S V E S
totent iii prétexte comme les magiftrats. Enfin , |
elles étoient entretenues & défrayées aux dépens
du public. Voyè^ Clai&diA-, Tuccia.
A Les favans dit Winçkelmann ( Hiß. de Fart.
4. y. ) ayant rrouvé différentes figures avec la
tètê: couverte du manteaü, ont pris en général
cette draperie pour l’ajuftement des vefiales■ ,
tandis qu elle n’eft propre qu’aux femmes. Tous
les antiquaires femblent fur- tout s’accorder à
nommer vefiah une tête du cabinet Famé le
fins fonger qu’il lui manque le principal cape*,
té té , Çivoirïamitre, ou d’avoir la tête Ceinte
d’une large bande qui defeend fur -les épaules
( Prudent., contra jytn. /. IL vl; 'iô8y.~) ainfi"
qile-font figurées deux têtes rapportées: par Fa-
bretti ( De col. Tr?j, c. 6 . p- 167. ) , l’une, exécutée,.
fur une'plaque de métal, l’autre gravée
fur.,-un onyx. On voit fur cette'plaqifé lq.,,nom
de* J a pei tonne avec la .légende'* : BELE CIAE
MODESTE , &Tur le,çhamp , auprès dubufte
on lit ,V. V. ce qui fignifie félon lui virgo, ves*
tCalis. Une "vefialz ferôit àulîï- reconnoifTablè
par une draperie ou .un vnije^fingulier nommée
Juffijulum 3 qui prévoit.par demis la tête & qui
étoit d’une forme quarree -'©blongue^ Les deux
bouts d’une 6 pareille- mitre ■ defeendelit ;fiir la,
poitrine*.d’une figure plus petite que nature ,
conférvée dans le «palais Barberini. La "tête* antique,
manquant à cette • figure , le .geftauratcur
moderne lui a donnée une tête d’Ifîsy »> ; *
Aux bandelettes , aü voile , a la prétexte ,
manteau blanc bordé • de pourpre, il faut joindre
encore pour câra&ère diftinébiF la tuniqub
de lin dont Denys d’HalycarnafTe fait mention
(lib . I I . ') Voyez Ca r b a s u s 3 S v t f i b ü l u m ,
V estales ( on voit des ) fur les rifédaillons
des familles, Æ m ilia i C l au d ia , Lic in îa.
VESTÂLIES / fêtes de Veih. On -célebroit
les yejlaiies' le” f. avant* les Ides de Juin pVefteà-
dire le neuvième de ce mois. On faifoittee/
jour-là des', feftin^ devant-« les maifons 5 on en- •
voyoit- des viandes aux vefiales pour les,., offrir
à la déefie ; on êonduifoit ptar la ville les ânes
des moulins , couronnés dp âeuïs & ;dë -chapelets
de morceaux de paiii. Off ornoit-.aufli le.s
meules de bouquets âr ^de couronnes c’étpit.
la fête déSÿboulangers. Fë% damés aïMens. .nuâs>
pieds au temple *de s Veihf, & l’on élêvoit un
autel à'Jupiter-boulanger dans le Capjçol.e. Voyez
Ovide , ( F-ifior. 1.' VI. y. 260 & Ju iy .ÿ Le 5^’c.
jour d’avril étoit encore copfacré à‘ Vcfia-Palatine
3 pu du motte Palatin.
VE STE ( à ) Aïig. Gardien des "habits «dé
l’empereur. On trouve dans les infcfiptions
recueillies -par Miirâtofi : a yefijfyïmpw&torfap.ri-
vata » gardien de (es* habits^ordimires j à. vefie
V E T
cubicularl' C&faris , gardien de fon deshabillé ;
à vefte vtnatoria Aug. , gardien de fon habit de
chalfe y a vefie Livra deçurio 3 chef-de dix gardiens
des habits de Li-vie 3 Sec.
VESTIAIRE. Voyei V e s t Ia r iu s .
- VE ST1ÂRIUM .3Ïptrttw-C Glojf. vêtus ) ;
garderobe.
V esPia r ium , entretien des habits ( Colu^
mel. 1. 8. )»
VESTIARIUS t tailleur. Ôn lit dans une
infeription recueillie par Muratori ( I I I I .y )
Vefiiarius tenuiarius im p C s f. Antonini-Pii. Ces
mots défignent un tailleur d’habillements Amples
, ou légers", tenues yefies.
Le yeftiaire & le protoyefiiaire dans l’empire
grec étoient le maître & le graiid maître de la
garderobe.
[ VE STIFICW A , endroit , où l’on fait les
habits C Tertull: de P ail. c. 3. )
& VES T l G A TORES 3 chaffeurs qui cherchent
& font lêver Je gibier.
VESTIFICpUS C*f. a vefie fcanica ( Gruter.
j 578.-7.). Taijleûr qui faifoit les habits de théâ-
; tre-.
I VESTIPLICÆ y vèfiifpliciy femme de charge,
; qui a foin de plteries habits. Plaute (T r in ..II.
. 1/22. ) dit VeftipifcA 3 unUor , aurieufios 3 flabel-
lifers.. Nonius lit dans ce vers vèfiipici.
K VES T I TORES fimulacrorum ■ (. :FirmiGU$\ ‘3,..
2. f | 14. ) Wtîx qui .revêtoient lesiftàtues jdès
dieux' de leurs habits de p'ourpre - & 7de-?brocard.
Laâancé parle ( 2. ) de ces habits des ftatues
? His’ ( : dits ) peplàs é* mdum^a^preiié^i-'l^itktts.
*ufus ydaminis mllu^efi 3 his auritm\fy argenjum
^çonfeçrhnt.
• VETER.AFU ^ vétérans , foldats qui a voient
fervi pendant vingtj.cinq ans, dans les armées-dp
la -république | ,& 'qHî y après, ce te,i|ips.pTêfcrit
par k s ordonnancé , ayant la liberté fade; fe.. retirer
j Je determinoient à contfnu&r le fervicè ,
étoient mis a.u rani dés vétérans} ou Volontat-
;res. Iis-.Ilvoient des privilèges, étoient exempts
.des .faélicjns’ fendes tntyaux ,. excepté: feuiem’eiit
jbrfqu’Jl s’agitfok de "'s’ oppofer à Fennemi. Augure
abrégea le temps du ferviçf ç le
à vingt-antf pour UlnfanterS>i&- à dix pour U
^cavalerie, fj
VETERATOR , fourbe , adroit
VETENIARIS
y e t «17
VE TERINIARIUS, celui qui traite les chevaux
malades ,.Cohimelle; 6. 8. dit : Vitiofa in-
crementa lingu&y quat ranas veterinariiyocant. Z."1
VETERIMUMy bête de fomme. Fefius donne
fétimologie de ce' mot : Veterinam beftiam ju ment
um Çcitp appellayit a vehgfdo.
VETO, mot eonfacré, p^r lequel les tribuns
du peuple abrogeoient à leur gré les décrets du
fénat, èc s’oppofoient à leur exécution. Quand il
leur pîaifoit de les confirmer, ils mettoient feu-
lemépt au bas un T , qui fignifioic tribuni. Dans
le cas dé l’bppofitîon 3 le fénat n’avoit qu’un
moyen extraordinaire défaire lever l’o'ppofitiori 4
c’étoit de donner un fécond décret 5 par lequel
il ordonnoit que tous ceux qui refuferoient d’obéir
au premier, Leroient regardés comme dés impies, .
comme l’objet de la colère des dieux, “& comme
tels; exclus.de la fociété civile. Mais ce moyen,
n’étoit pas d’un grand ejfet, parce que le peuple
déféroit plus à fes tribuns , qui étoient fes protecteurs
; qu’à des peines imaginaires.»
VETRANION , tyran fous Magnence.
' Vetranto AucuSTvs.
Ses médailles font ;
RRRR. en or , au cabinet national.
RRRR. en argent, .dans celui de feu d’En- i
nefy.
RRRR. en médaillons d’argent.
Duvau en ayoit trouvé un :
RR, en AI. B.
RR. en P. B.
VETTIA y famille romaine dont en a des
médailles : -
RRRR. en argent.
O. en or.
O. en bronze.
Le furnom-de cette famille èft I r a e x .
VE TVR IA , famille romaine dont on a des
médailles :
R RR. en or.
RR. en argent.
RRRR.en bronze.
Le furnom de cette famille eft P m io .
Goltzius en a publié quelques médailles inconnues
depuis lui. *»V ' '
Antiquités. Tome V.
v 1
1 , VETURIA tribus. Voyeç T ribu.
VETUS, furnom de la. famille An f is ti a.
VEUVE..Junon avoit un temple à Stymphale,
•en -Arcadie, fous le nom dé' Junon-la-Veuve ,
en mémoire d’un divorce qu’elle avoit fait avec
Jupiter, après lequel elle fe retira, dit-on, à
Stymphale.' Voye% Pla,tee. -
VEXILLARILy foldats'ainfi appelles, parce
qu’ils étoient attachés à un drapeau, & que
dans'cet état ils attehdoient les récbmpenfes çni-
Jitaires ( On l’appelloit Vex ilium legionis. ) ;
dans chaque légion, il y en avoit fix cents. Dans
l’ancienne milice romaine , il n’y avoit qu’un feul
congé, qu’on obtenoit après avoir fervi pendant
tout le temps prefcrit, ou à caufe de maladie,
ou-p©ùr quelqu’autre caufe connue. Sous Au-
gufte^ on en imagina- un nouveau nommé Ex-
auttofatio , qui en dégageant le foldat de fon
ferment, ne l’exemptoit pas cependant-de tout
fervice 3 mais le reterioit fous un drapeau, à la
Fuite de la légion , jufqu à ce qu’il erit reçu la
récanipénfé,• ;de fes travaux militaires., Ainfi -il
étoit exempt de toute fadfion , de toutes .veilles
& de tout autre travail que celui de combattre
l’ennemi. Tel étoit l’effet de ce congé appellé
Exauâoratio , difierent de celui qu'on nommoit
MiJJîo, après lequel un fojdat, ayant reçu fa ré-
compenfe , pouvoir'fê retirer chez lui. ‘
Vextllarii étoient aufii des porte-enfeignes
que chaque centurion élifoit au nombre de deux
pour chaque centurie ,- afin s que l’un fuppléât
au défaut de l’autre. On choififlbit pour remplir
cette place les foldats les plus forts. & les plus
courageux.
VEXILLATIO Daczdrum. On lit dans une
infeription recueillie par Muratori (8 8 0 . y . ) ces
mots qui défignent des troupes auxiliaires tirées
des Dacies.
VEXILLUM. Voye% S ien a. Les romains
fe fer voient indifféremment des mots fignum St
vexilium pour défigner toutes fortes d’enfeignes;
neanmoins le mot yexillum «dénotoit, i° . d’une
maniefe*exprefle, les ’ènfeignes des troupes de
cavalerie , que nous nommons dans notre langue
étendards 3 guidons 3* cornettes3 2°. il défignoit
encore les enfeignes des troupes fournies par les
allies de Rome, 3*. il fe. trouve quelquefois employé
pour exprimer les enfeignes del’infanteiie
romaine. '
VI D I VINAE. On lit dans Gruter (9 4 . y .)
Tinfcription fuivante confacrée à la force divine
qui conduit l’univers : Vin divixae sacrum.
VETTIUS. C. T. GAVOLUS.' •
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