
t4» R O I
Suite des rois , extraite
R O I S de divers pays.
Rois Vandales en Afrique.
Rois des Goths en Italie.
Califes.
R O I S inconnus.
B a l l a u s.
L I S A M O.
C AN O G. . . . .P O L T,
Y P P A N I ü S.
A D N A.
A T T A.
B I A T E C.
S U I C C A.
. . . . .N G E<
Autres médailles qui font d la fuite des médailles
de rois.
Rois inconnus , avec des légendes en caractères
barbares.
Autres rois fans légendes.
Rois, normands en Sicile.
r 0 I
des Recueils de T e llen n ,
Médailles gauloifes avec des légendes latines}
les rois qui y font repréfentés, font Dubuo 3
8cc.
Médailles efpagnoles avec des caractères inconnus.
Médailles avec des légendes famaritames.,
Médailles avec des légendes phéniciennes.
Médailles ave® des légendes puniques.
Médailles avec des'légendes fabéennes.
Médailles avec des légendes arméniennes.
Médailles avec des légendes étrufques.
Médailles arabes , avec les 12 lignes du Zodiaque.
Médailles avec des légendes en divers caractères
inconnus.
Hommes & femmes illuftres,
P a t r é l
Æ N E Et
XÉNOPHON.
T I U s.
C Y R â N E.
P R O c L A............. fl
R O M R O M M 9
R o is de France. Leurs effigies fur les fceaux,
les monnoies & les monumens. Voye^ Cheveux j
C ouronne.
ROMA , ou ROMANO , fî2MAU2N,
Lgs médailles , avec ces légendes, que Ton
trouve en Sicile , font :
R. en argent.
O. en of.
C . en bronze.
Leurs types ordinaires font ?
Un cavalier.
Ün cheval entier ou à mi-corps.
Une louve alaitant les deux frères.
Une proue de vailfeau.
Un lion palfant.
Une victoire debout.
Un chien. (
Pégale volant. *
Une tête-de femme , de la déeffe Roma.
On lit la légende piimai&n fur des médailles
impériales grecques , frappées en 1’ honneur de
Claude 3 de Néron.
RÔMAINI, dit Lécapène.
’ R om a n u s A u g u s t u s .
Ses médailles font :
RRR. en or.
O. en argent.
O. en bronze.
R omain II.
R o m a n u s A uGu s t v s .
, Ses médailles font :
O. en or & en argènt.
RR. en M. B.
Romain III * ou Àrgyre.
R om a n u s A u g u s t u s .
Ses médailles manquent.
R omain IV , Diogène. '
R o m a n u s A uGÜST-US.
Ses médailles font :
R., en or.
Antiquités , Tome V ,
O. en argent.
RR. en M. B.
R omain. ( Style). V o y e ^ St y l e de Fart.
ROMAINE , balance. On conferve dans la collection
des antiques de-Sainte-Geneviève, le poids
d'une romaine antique. C ’ eft un bufte de Mercure
de bronze, plombé en dedans. Sur fa tête éft
placé l'anneau que l'on promenoit le long du bras
de la romaine, pour peler.
On a trouvé à Herculanum plufieurs romaines
entières de bronze.
ROMAINES. Les romains du temps de la république
portoient tant d'honneur & de relpeCt-
aux femmes, qu'il étoit défendu de dire aucune
parole déshonnête en leur préfence > & quand ils
les rencontroient dans les rues, ils leur cédoient
toujours le »haut bout , ce qui étoit obfervé
même par les magiftrats. Ils pouffoient la bien-
féance fi foin , que les pères avoient l'attention de
ne jamais embraffer leurs femmes devant leurs
filles. Les proches parens avoient la liberté de
donner un baifer fur la bouche à leurs parens 3
mais c'étoit pour connoître fi elles nefentoientpas
le vin 5 car il ne leur étoit pas permis d'en boire.
Quand*felles aboient .dans la ville , elles étoienr
pour l'ordinaire Vêtues de blanc , & dans la fuite
elles portèrent indifféremment la couleur qui leur
I plaifoit. D'abord elles ne fortoient point fans avoir
la tête couverte d’un voile j mais cet ufagejdi&é par
la vertu , difparut avec la pureté des moeurs. Elles
étoient toujours accompagnées1 de leurs femmes
auxquelles , api;ès le règne des douze Céfars
fuccédèrent les eunuques. Celles quialloient feules
dans les rues, étoient ou des courtifanes- ou des
femmes du peuple.
Tant que les romains mênerent un genre de vie.'
fimple, frugal & laborieux , fours femmes à leur
imitation , occupées des foins domeftiques , qu'el-
ie s partagëoient même avec leurs efclaves , furent
plus curieufes de briller par leurs vertus que pat
l'éclat de leur parure mais lorfque l'opulence
leur eut fait goûter les commodités de la vie, elles
fe repoferent du foin de leurs maifons fur leurs
affranchies , & ne furent occupées que de celui
de plaire ; foin qu’avoient ignoré leurs ayeules
enfermées dans l'intérieur de leur maifon 8c
dévouées à des occupations utiles. Ce fut alors
que. l'ufage de choinr parmi les efclaves & les
affranchies, des nourrices pour leurs enfans ,
devint ordinaire ; l'idolâtrie de leur beauté l'emporta
fur l’amour maternel. Enfin elles employèrent
tout ce que l'art peut fournir, pour paroître
belles & fuppléer à ce que la nature leur avoit
refufé : non feulement le rouge 8c les parures ne
furent point oubliés, mais même les raffiuemeijs.