
r,i6 y .1 c
que s ( Spank. de prsfi. num. T. 1. p. 280. ) médailles
montant un char tiré.par deux centaines.
-Sur une pâte antique , une v id o i r e ' montantun
Quadrige , tk devant elle une figure qui porte
un .plat fur la tète | apparemment pour lui faire
une offrande. : à. côté a elle on voit/encore une
autre figure.
Sur un fragment de pâte antique la victoire , Minerve
, Mars & un triomphateur. Celui-ci eft fur
un char j d’ôù d'efcena la vidoire 3 lalyre & -
l'archet (pledrum ) en main. Minerve qui eft:aufti
fur lé char le couronne Mars qui eft à pied.,
le bouclier» a u bras, marche à grands pas avec la
victoire, pour’mairquer què la gloire du triomphateur
eft complette. Il femble qu on apperçoic au char
cette partie^ où l'on fufipendôit les brides | & dont
Homère parle Aoutt vepïctyouoi «v£vysr ter/.
D u e que f em i c ir ç u li , u n i e h d e n i fu fp en d u n tu r ,
era tif ( î li s d .t . V. 72.8. ) la v id o i r e avec la lyre
rend cette pâte fort remarquable.
Sur une cornaline', une; v id o i r e fur un char
thré -par' deui C'erfs, V ' a .
Sur, une pâté, 'antique , la v id o i r e lifanç, un
Volume ou rouleau.
Sur un jafpe noir j la victoire qui conduit un
boeuf;fà.u facrifice... .
Sur une pâte de verre , la vïtfoirc dans l’attitude
de facrifier .un, .boeuf avec lé nom du graveur
c î îc ïp a t o y . L’original de cette _ gravure dont
la- bèâuté' îlirprendi, efi; paiïe du cabinetide Stofch/
dans celui du ..duc de BévonsMre -, qui rpoffede à
préfent fa plus grande p a r t i e l s gravures mar-
onées du .nom de Sourate. Le même fuiet:. îe ;
voit fur deux bas-reliefs de marbre ,, l'un dans la
villa Borghèfe , & l’autre dans _celle-du:Cardinal
Alexandre Albani. On le trouve auffi en terre cuite
dans cette dernière villa , dans la galerie-du col- ;
lège Saint-Ignace & ailleurs ( Üeger. T h e fp ra n d
t. 111. pag. 285. On pourroit bien, appeller
cette viêfoire , Vidoria Mithriacaj elle refifemble
auxMithrasV
Sur une pâte antique, la victoire qui' ï facrine
un boeuf devant un autel, fur .lequel eft une
figuré-' qui paroit être Minerve. Le même fujetfe
voit fur unepie.rré (Muf. F lo r e n t . 1 . 1. tab.LXXHI•
n9 . z. ) du. cabinet Vettori a Rom§l;;
Sur une pâte de verre brifée , la v id o i r e portant
rn bo'uclî|r votif, qi2éÿe:foutient_ avec fa cuiffe
mo ite*
. Srr une\ émeraude,
trqphée. W
v 1 c
Sur une émeraude, la victoire qui couronne de
au fier un trophée.
Sur un jafpe héliotrope’, la victoire vis-à-vis d’ un
palmier 5 à côté duquel il y a un cheval.
Sur une pâte antique, un autel rond, fur lequel
la vidoire eft représentée debout fur un globe,.
portant un trophée. Dé chaque côté de l’autel,
il y a une figure agenouillée, pféféntant chacune
un ligne militaire à la déefiè. L’autel eft orné
d’ une autre- victoire montant un bigë.;, Cette pâte
appartenoif autrefois au célèbre antiquaire Sabbatini
de Rome, & Maffei l’a publiée.
Sur une cornaline , la paix qui brûle les armes .;
comme on la voit repréfentée 'fur plufieurs médailles.
Dans la colleêlion de Stofch , on voit fur une
cornaline feiée d’un fçarabée, Minerve én face ,
débout, à“côté d'un autel, fur lequel il y a du feu
allumé 5.-elle tient une vidoire fur fa main gauche.
La- fable ( Dionys.Halyc. and. rom. L 1. c. 35. p.
26. ) nous enfeigne que Minerve communiqua
l’immortalité & la divinité i la fille de Pallante ,
qui étoit fils de Lycaon , & qu’elle lui donna le
aom de vies or là y on prétend qu’ elle avoit été élevée
avec Minerve. On la trouve encore avec la
viiïoire-tm des monumens étrufques. La pique
■*qu’ elle tient de la main droite eft formée de
petits globes,; à-peu-près comme les broches ou
appuis de Diane d’Éphèfe. La gravure de cette
: cornaline paroît être très-antique.
| V ictoire debout fur les médailles d’Apa-
mée.de $yrïé,.de Térina , de-Tripoiis en Carie :
I couronnant untrophéej Bruttli ; Capua. Dans un
l bige ; Caleno ; Mener 5 1 MeifineT marchant, fur
I les médailles de Parium j de Rhodes ; de Rortia ;
: de Seleucie en Cilicie 5 de Smyrne : dAElæufa ;
| débout fur la proue d’ un vaiffeau,, fur les mé-
| dailles de Tripolis èn Phdenicie. -
V ictoire ( jeux de la ). On àppélloit jeux de
victoire , les jeux publics célébrés dans les
r éjeuiffances faites à l’occafion d’une. viftoife,
îj:ès:: auteurs grecs les nomment «yans
1 les jeux de ta victdire b ,'OVl jxiflztos' tifWts fétt
de la victoire.3 & lés inferiptions latines , ludos
vidons,. Lés romains , à I’irnitation des grecs ,
célébrèrent les- fêtes & les jeux de^ Ijz^ victoire ,
immédiatement-;-après les qedi ca'pU’tdlins.’ Au A
■ «gufte les fit célébrer après la bataille d’A&ium
Saptime-Sé.yère apfès la- ‘défaite de Pefcennius
Niger.,. La ville de - .Tarfe fit frapper à- cette
occafion des médaillons ^ fuf lefquels. on voit
les fymb’oles des jeux publiés , '& l’infcripdoii
grecque qui fignifioit jeux de. la yidojre 3 . célébrés
eh l’honneur, de Septime - Sévère., fur. fe
modèle des 'jeux'-olympiques de lg Grèce.
la vidoire ■ qui érige un
L9an > Lucius Verus revint à Rems après 1
fon expédition- contre les Parthes ; le fénat lui
décerna , de même qu’à Marc-Aurele , ‘ .les hon-i
neurs du triomphe ; lés deux empereurs firent
leur entré.e triomphante dans Rome ’/ vers le .
^commencement du mois d’Août de la même année.
La cérémonie fur fume de jeux & de fpec-
tacles magnifiques , du nombre defquels furent •
.les jeux de là v.iftoire Ivtxhu» , mentiônes fur
le marbre de^.Cyziqtfe. • On éleva..dans ;R.cme
plufieurs monumens , en mémoire.‘des viêtoires.
des armées romaines fur. les parthes. Les me- ;
dailles nous en ont confervé la plupart dès def-^
fins, &: je n’en rappelle, qu’un feul gravé au ;
revers d un beau médaillon de b'ronzë.f de;
Lucius Verus j ce prince., y- eft repréfenté offrant
la victoire à Jupiter capitolin , & couronné
par la ville.de Rome. La'^célébration des jeux:
fut de la dernière magnificence jwilé panefatiafte-.
Corus y combattit, & y. gagna un prix en or.J
La ville de Theftalonique fit graver fur fi s mon-
noies les fymboles des\ jeux de la vidoire , qui
furent -.célébrés en réjouiftance des victoires
que Gordien Pie remporta fur les perfes. .Non?'
avons un marbre de Cÿziqu.e, qui nous apprend
qu’ on célébra à Rome, des jeux de la victoire ,
tous le régné de Marc-Aurèle. (‘D. J.j A
V IC TO R , vainqueur. Ce furnom étoit commun
à Jupitèr &■ à Hercule. Le premier avoit,
fous cette dénomination, des temples & des
fêtes particulières." ”1’
V ic to r fils de Maxime.
T l a t iu .? V ic t o r , Â uq'ms t u s .
Ses médailles font :
RRR. en or.
R. en argent.
R. en P, B.
VIC TO RIA T , vi&oriatus , monnoie romaine
d ’argent qui porte ordinairement pour type du
levers une'vidoire dans un bige , ou dans un,
quadrige. C'eft de' cette viélôire qu’eiîe.'prit
fon nom , dit Pline ( ^3* 3 ) • efi ouiem jlgnatüs
viSloria , 4? iq.de ‘"npmen. Avant le cinquième
fièclê t.,de fa fondation' , Rome n’avoit point
frappe‘ de monnoie’ d'argent ; 8c l'on s’y fe r -
Yôit de' victorihis venus d'Illÿrie, qui pafloient
pour marchandifes..
Les viiïoriats font des médailles confulaires.
Quant à leur valeur monétaire 3, voye^ Qui-
WIAir e ; parce que leur valeur étoit la même.
V IC TÔ R îN le père', tyran fous Gaïîîèh. '
M. T IA u r ONU/s ViCtoRiïIVS A Ü*5 9STUSi
Ses médailles font *
"‘RRR* en or.
RR,, eh argent fin..
R. en argent de billon, avec fa confécration.
C. en P. B. "8c R. avec fa confécraticn.
On ,n’en connaît point d’autre grandeur ea
bronze.
MtoTORiN le jeunéâf, ..
L. A u rsltus PiUuroinus Victàsnrus 'Air-
GUSTVS.
Ses médailles font :
O. en or.
R. en argent de bilîon.
R. en P. B. elles orit des unes 8c les autres
au revers 3 Æ q u i t a s A u ç . avec le typé de la
monnoie.
V IC TO R IN E , mère de Viêtorin le père.
A u r é l i a V i c t ô r i n a P i a F é l i x A u g u s t a .
Ses - médailles font :
■ RRRR. en P. B. Il en y avoit une véritablement
antique dans le • Cabinet de--f$u d’Ennery
avec la tête cafquëé, & la iégènde im p ïv -jc-
to r t a a u g . aurevers, c On s e c r a t i o : l’aigle les
ailes éployées fur la foudre, 8c dansl’éxergue j l .
VICTRIX. 'Voye% VÉNUS.
V IC T U A , déeife qui préfidait à là nourritu
re , félon Arno.be (Jj. p. n j . ) : Viotua fane-
djjima vidai procurât.
VICU-S , amas » fuite de traifons dans la ville
8c hors de la ville. Ce mot lignifie aufti un village
, un bourg. Augufte , dit Slietone f c. 30 n.2),
partagea Rome en plufieurs quartiers fpatium url
bis in vicos divifit j & il établit des commiffaires
qu’on1 élifoit tous les: ans , & qui tiroient leur
quartier au fort : Et infiituit ut hos magifiri e plèbe
" cujufyue vie i nia electî fortito tuerentur. Leur charge
confiftôit à empêcher les incendies , à pourvoir
à la netteté 8c à la tranquillité de leur quartier
8c à prendre garde que les nouveaux bâtimens
n’avan’çaffent trop , 8c ne s’élevalfent au-delà de
la hauteur preferite, à empêcher les défôrdres
& à dilfiper.les affemblées noâurnes j à fe faifir
dès vagabonds 8c des voleurs. Chaque canton
avoit fa chapelle-, à-peu-près comme nos pa-
•roifiëy ont îëurs' églifês-; 8c ces ’ chapelles ier-
voiènt à en fixer les limites. Nous allons citer
les principaux çanto.ns. & villages , dont les au-
t'ëurs nous ont confervé les noms'.
M m m m m îj