
vroiefit que leurs hanches , leurs cuifFeS, Si
oj leurs jambes avec de longues braies de cuir
» ou de lin..............Une épée pendoit à l’un
m de leurs côtés .& le bouclier a,u bras
v gauche. »
Jufqu’ici le paflage d’Agathias pourrait de.fi-
gner les guerriers enterrés à V eh u Parc®
Ton n’ a trouvé auprès d’èux nicafque , ni cui-
rafle, ni bottines, 8c parce que leurs boucliers ;
auroient pu être fabriqués d’une fubftance ,
telle que le bois ou le .cuir , incapable de renfler
à l’humidité. Leurs épées offriroient encore
un rapport avec la première partie du texte de
l ’ hiftorien. Mais la fuite dè ce texte détruit
tous ces rapports qui n’ont d’autre baie que
leur généralité. Agathias continue ainfi. « Les^
so francs ne fe fervent point d’arcs , de fronde ,
m ni d’aucuné efpèce d’armes de j e t , & ils font
sa un grand ufage de haches à deux tranchans .&
o» d’angons ». Ces angons étoient , félon le
même écrivain , des lances dont deux lames
tranchantes Si repliées accornpagnoieiit ^ le
dard. Quelques recherches que l ’on ait faites
à Velu, d’après mes demandes, on affine que
jamais l’on n’a trouvé dans le monticule, de
hache fimpjê ou double, ni des fers de lance
d’ une autre forme que les inftrumens décrits
plus haut, & qui furent; expofés fous les yeux
'de l’acadéiniè..
Si ces fépukures avoient renfermé des francs
avec leurs armes , il feroit extraordinaire que
l’on n’eût rencontré dans les fouilles ni haches
ni angons j tandis que l’ on y a trouvé des
épées, même des fers de lance ordinaires. 8c
des uftenfiles que leur petit volume rendait
plus fufceptibles de deftruéiion, tels que des
ftyles & une lame de coutèau. Ge$ .eonfidéra-
tions m’empêchent d’attribuer aux _ francs les
fépultures de V e lu , 8c il me paroit probable
qu’elles renferment des gaulois adonnés au
.culte des faufles divinités.
TOMENTUM. Voyei Ma t e l a t .
• \ ville où Ovide eü mort en exil.
T O M I , y
Voyez A b s Y RTE.
Elle étoit fituée dans la Baffe-Méfie , vers l’emr
bouchure du pont Euxin.
T omi , dans la Moefie. tom e itqn , to ^JOc . Si
TOMITÛN. 8c TOMEÎ2C.
Les médailles autonomes de çepte ville foflt :
R. en bronze.
O. en or.
Q. en argent.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l’honneur de Trâjan, d’Ha*
drien, de M. Aurèle.,de Commode, deCrifpine,
de Pertinax, de Sept. Sévère, de Ca.ra.cailaj.de
Plautille, de Géta, d’Elagabale, d’ Alex. Sévère *
de Maximin, de Maxime , de Gordien avec Tran-
quilline, de Dotnna , de Marnée , de Philippe
Jais.
TOMIAS, facrifice que l’on offroit pour la ratb*
fîcation des alliances folemnelles. Ce nom vient
de 7ifA«s, coupé , 8c il défignoit 1 amputation^ des
tefticules de la viétime, fur lefquels pn-pre.to.it le
ferment.
TONARIUM Si TONARION. Quintilien ( i..
io. ) défigne par ce mot la flûte avec laquelle on
donnoit le ton aux orateurs : . . . . -Qui concionantp
poji eum confifiens muficus fifiulaqjiam ton.griu.rn.
dicunt y modos quibus deberet intendere ,, minifirabat,
De-la vint le mot fyntonator , qui fe lit aUênes
dans une infcription antique ( Bgrtkolin. de Tj.bfisf
.£ . . . . . . . T U S ' T A -C U S
S Y N T O N A T O R
R E G I S T H Q L O M E 1
L. V .A N N. L.
TONDRE les arbres, les ifs en particulier,
fous diverfes formes. Voyez; T opiaridm.
TONÉES, fêtes qui fe célébroient à Argos,
félon Athénée} elles confîftoient en ce que J’qn
rapportoit en grande pompe la ftatue de Junpp ,
qui avoir été volée par les tyrrhéniens , puis
abandonnée fur le rivage. La ftatue étoit environnée
de liens bien tendus ,, d’.où la fête prit
fon nom. ( rôvos 3 tenfipn , du yerbe tuvu ,
tendre. ) ■
TO NN AN T, épithète que les poètes donnent
affez fouvent à Jupiter , comme au dieu qui étoit
maître du tonnerre. Jupiter - tonnant avoit un
temple à Rome. Voyez Bron to n .
TONNEAUX. Ce furent des payfans des Alpes
qui , au rapport de Pline, ( L ib . X IV . c. l j . )
inventèrent, & fubftituèrent aux grands vaifleaux
de terre cuite , les futailles ou tonneaux compofes
de planches raflêmblées & réunies en forme dp
cylindres creux , par le moyen des cerceaux. On
appella aufli ces vailfeaux cadi, fé ru , dolia.
Les bois les plus convenables pour fabriquer
les douves des futailles , font le chêne , le rouvre
& le châtaignier. Les cerceaux font liés & attachés
avec de l’ ofiër-appellé en latin amerina falix ,
ou vimen, du vieux mot ramain viere} qui fignifie
lier»
lier. Les turdetains, qui habitaient autrefois ce
que nous appelions, aujourd’hui l’Andaloufie,
étoient plus magnifiques} comme leur pays étoit
abondant en mines- de précieux métaux , leurs
vafes à renfermer le vin , & les crèches dans
•les etables de leurs troupeaux, étoient d’or. Diogène
Laërce dit que d’ inventeur des futailles
s’appelloit Pfeufippe.
Dans Lr colleétion des pierres gravées deStofch,
on voit fur un jafpe rouge, un tonneau, de bois
avec une efpèce de bouteille. 'Les anciens, outre
les vafes de terre, avoient aufli des ( P lin. L. X IV .
c. 27.) tonneaux de bois faits comme les nôtres.
On en voit un fous une (Grut.' inferip. p. 818.
n. 5. ) infcription fépulcrale, avec un vafe pris
mal-à-propos pour ùn fac par ee.ui qui l’a publiée.
Deux figures portent aufli un femblable tonneau fur
une lampe de la galerie du collège de St.-Ignace
a Rome. On voit encore des tonneaux dans les
bas-reliefs des colonnes trajane ôe antonine»
TONNERRE artificiel. On appelloit les tonnerres
artificiels qu’on faifoit entendre fur les
théâtres de Rome , elaudiana tonitrua , dit Feftus ,
parce que Claudius Pulcher imagina d’imiter le
fracas du tonnerre en faifant rouler beaucoup de
pierres arrondies fur un affemblage de planches
mifes en talus \ au lieu qu’auparavant on n’imi-
toit qu’impa r fai terne nt & faiblement ce bruit ayec
des clous Sc de- petites pierres qu’.on agitoit fortement
dans un baflin d’airain. ( D. J. )
j ou petite contrée gouvernée Si pofledée par un
feigneur. La Judée étoit autrefois clivifee en dix
toparchies. {Voyez Rline l .V . c. 14. ) Jofephe fait
aufli fouvent mention des toparchies de .la Judée :
: par exemple L. 1U. de Bello Jud. c. 2. & /. V. du
même ouvrage, c. 4. Procopé (Perficorum3 l.IL )
ne donne que la qualité de toparefiie au royaume
d’Edcffe ; & Jofephe appelle toparckie^ les trois
villes d’Azotus , de Jamnia Sc de Phafaélide, cjue
le grand Hérode laiffa par teftament à Salome fa
j foeur.
TONS OR, barbier. Voye[ Ba r b ie r , Ongle.
Du temps de Solon, les. grecs portoient de
la barbe , & ils ne commencèrent à fe rcfer que
du temps d’Alcibiade. Les boutiques des barbiers
devinrent le rendez-vous ordinaire de tous les
oifîfs ; ik fe raffembloient pour converfer & pour
paffer le temps. Les barbiers ne vinrent de Sicile
a Rome , que plus de quatre cents ans ‘ apjrès la
fondation de cette viHe , & Pline rapporte que ,
jufqu’à ce temps là , il n’avoit point été d’ ufage
parmi eux de s’y faire couper les cheveux, ni
de fe faire fa fer. Chez les romains comme chez
les grecs, les boutiques de barbiers fervoient
d’afyle aux gens défoeuvrés, 8e aux nouvelliftes,
comme le. fait entendre Sénèque : Quid fi illos
Ajocas, quibus apud tonforem mults, hors, tranfmit-
tuntur, ‘dum decerpitur ; f i quid proximâ nocie fuc-
crevit. { De brevit. vit. c. 12. )
TONSTRINA. Voyez. T o n s o r 3 Barbier 8c
Ongles.
TONSURA lugubris. Voyez Deuil & C hev
e u x .
—TO PARCHIE , petit état compofé feulement,
jle quelques villes ou bourgs, petite province
Antiquités , Tome V*
TOP ARQUE, feigneur ou maître d’une topar-
| chie , ou petite contrée. Procope ( Perf. I. II. )'
ne donne que le nom de top arque à- Ab gare, roi
d’Edeffe.
i Ces “deux mots viennent de n u - o s , lieu, Se de
afât}, gouvernement.
T O P A S E ou T O P A Z E , pierre précieufe ,
tranfparente, 8c qui a la même dureté que le
faphir quand elle eft orientale ou d’Ethiopie.
Sa couleur eft d’un jaune d’or, ou de citron. On
l’appelle topafe, d’ une île de la mer rouge de même
nom, où Juba, roi de Mauritanie, la trouva le
premier , à ce que dit Pline.
On dit que h ftatue d’Arfinoé , femme de
PtoléméePhiladelphe, étoit de topafe, quoiqu’ elle
, eût quatre coudées , ce qui n’eft pas vraifem-
blable. La topafe fe blanchit dans le feu entre
deux ereufèts , mais avec le temps elle reprend
! fa couleur.
T opaze , nom d’une île de la mer Rouge. Elle
doit être environ à douze lieues loin des cotes
de l’Egypte. On dit que fon nom fignifie caché ,
& qu’on le lui a ’donné parce qu’elle eft toujours
couverte de brouillard ; on ajoute qu’il y avoit
anciennement quantité de topafes, & qu’il s’y
1 trouva une de ees pierres qui avoit quatre cou-
, dées de long , 8c que Etolémée Philadelphe, roi
d’Egypte , en fit faire une ftatue à la reine
Arfînoé, fa femme.
TO PH ACH , paleftre, palme, mefure linéaire
Sc itinéraire de l’Afie 8c de l’ Egypte.
Elle valoit 2 pouces, 8c -~oJ5 Franc®, félon
Pauéton. ..
Elle valoit en mefure des mêmes pays ;
2 eondyles,
ou 4 esbaa.
TOPIARIUM opus. Les auteurs donnent diverfes
lignifications aux mots topïarium opus. Les
, uas les entendent de payfages repréfentés en