
t o o S AR
ftppqfoit que la lune fe trouve« externe« au
toTrion™“ du ,f°P-écliptique-, & dans la même
fimation avec 1 écliptique du foleil. Halley ayant
aftrit C ,ofite d.£I‘™ mer fi 4a période d u> re
afeonomique avo.t effectivement cette propriété,
4ue.4ans le cours des 213 lunaifons, la
« î w ? “ 0“ itOUt« les variétés & toutes .'les iné-
mouvement / ^ ™ no™es‘ «la» .ftn
SAREPTA, ville fituée entre t y r & Sidoii.
fn^ j t Ae ? arep‘ ‘‘ ét,oit ious “ nnu chez les anciens, Je nom de Viruim Jareptanum.
..........................& dulcia Baccki.
Montre x jm Sarepta fer an ...que Ga^a errant.
Fortunat, dans la vie de S. Martin dit:
........... .........................................Sarepta
LuctJa perfpicuis cenantia vina capillis.
Et on lit dans Sidonius Apollmaris, tarm. ,17.
Vina m,bi non funt garnira , chia , falerna,,
Queque Sareptano palmite mijfa bibas.
Fulgençe (Liv. IL mythol. ) dit que les vins de
Sarepta km v fumeux, que les plus-hardis'bu-
veurs n en (auraient boire un ferler en un mois.
n'étoit .que la pinte de
SA RISSE, lance des macédoniens. Elle étoit
sematqii^bleparlàiougéeur.ÆbeirTact c 3
dit qu elles avoient dans l’origineTeize coudées •
mais que dans h réalité on ne les faifoit plus dé
ion temps que dequatou/.e. - ‘
Les romains les adoptèrent pendant .quelque
temps, fi I on en croit l’empereur Léon' dans fa
tactique (-ckap. y; j . ,■ : -
S ARMATES. “ Malgré l’uniformité que mous
avons remarquée dans l’habillement des nations
barbares, dit M. Lens Ç ‘Cofturhes anciens J , otl
ne laide pas de rencontrer .quelquefeis-des armures
bizarres & particulières a .quc-lqües-uns
de ces P-upLs. Les fermâtes fur la .colonne' ad-'
,a" c S ? 0! ' J j. portent des cafques pointus, 1
attaches fous le menton. Ils font vêtus de tuniques
qui leur défendent jufques aux pieds, avec des 1
manches très-courtes: fur cêtte tunique ils
portent des cuira (Tes faites de petites Icaiîles 1 *
-ou même fans écaillés. L’un deux aies “bras nuds !
mais les doigts de la main avec laquelle il tient
1 arc font couverts.
1 L’h a s t civil de ce peuple, fuivant Bellori ( Co-
Jonne Antomne, fol. 24. ) , ne difftioit pas de
celui des autres -nations barbares.
S A R
1 La figure de la même planche, que la nlunsiê
des.auteurs ont pris pour un Parthe, eft im / V
mate, félon Ciaconms f Céqn.-erar. fat d fe
ttrraaj. iJ^oflà. /Wt i. jhS_ fqldats qui -foInPt hfablilllé s Cdole.
cette manière fur la colonne trajane, repréfntent
les peuples de k Samwtie feptenttionafe ou de k
Pologne, de la Ptuffe, R & ie , Livonie, l £
thuapie, partie de la Mofeoyie. Cette fiiure a
b a n d e s 'X T " 6 d' “ n.bc?rmet Pointu, fortifié de
rrU 1 k f j u 'cl qu’Hétodote décrit
le bonnet dis fe th e s . Tout le relie du
ra°lï?VéX? lPte ÊS eft couvert d’une cuif
j g écaillés arrangées de manière que ies mem-
Bres confer voient leur forme.
rZTcr*m S PAt!e s?înme * 6 “ ® oculaire.de .ces
S g i d î r T d T ,bue' elles font
cor,ne<les P1^ des chevaux;
ddeemmii rCo„ uTfuee s eef tn rfceomVbÇke el, epsa ru néecsa i IfIuers -lePs^ aéuetrseTsi,
toidurraa.iifees ^fa i1t1es de ,dcee tbteoe umfa 0n1i1è rdee aPvowient uLnese"
- I lnle. aufll eJ%ante .que- celles des grecs ; .elles
r-fiftoient au fer bc de.près & de loin. Il s’en faut
b aucoup, ajoute Pautamas, que les cuiraffes de
fin 1 oient auffi bonnes.; Au relie, il eft difficile
K B H R r comment ces cuiraffes pouvoient
ajulfer au Corps, d autant qu’on n’appercoit ni '
attache n. ouverture linon I l’entoutdef’ hanches,
Il p,toit cependant d’après.un textedeSui-
das rapporte par Lipft ( De milipiâ romand
I * 1 Lonca'J .\ ^ue C^S cuiraffes étoient fixées
pgr des agrafesleloqg du corps; & 11 eft poffiblé
S er l î “mDe P-S nmre à r'flégance des formes
le a ' “ K UCenr yent Pas, f P rimé f e joints 8c'
u *S , •<- PQ1't ces foidats.que Serviuyf Sur
e y. 7 7 1 , liv. I l , Eneide.), Jufte Lipfe ,&eBek
Ion ont appelle equues cafaphracti,; ^ , que Jéuvï
chevaux etoienf cuu-aiiés de la .même minière"
avec des ouvertures aux yeux, défendues par un!
mfed’L •tre‘ ^ ldiiej jl n;eftPas étonnant
Mek f l car
-a- kl •' • r--' ? dlt 4U? ces deux peuples fé
rcfiemblpient "beaucoup par la forme W t o b ï l l
iemens & des armes t farmatia gens habita ■ armifi
que rarthicisproximat J '
SARON, ancien roi de Trëzène,- aimoit-paf-
fionnement la chaffe: un jour qu’ il chaffoit un
Cerf, il le pourfuivir jufqu’au 'bord de k mer
Le cer. s etant jerté à lainage, il le jett.t après’
Jui, ce fe laifiant emporter a foa ardeur j] fe
trouva înfcMiblement en haute-mer, où épuifé
de forces, & ne pouvant plus ' iDïterfcoritreïles
flots, il fe noya.. Son corps fut raispfmé-dah#
f •>«*' f?cre de Diane, 8c inhumé dafisèfëiparvi?
du temple.. Cette aventure fit donner le rem d é
gelfpjjrmuuÿiir-au bras de mer'qui le vit>pëf&*
proche de Corinthe. -<2uam-ù>Saron, il fut mis au
rang des dieux de la mer par fes peuples ; te dans
la fuite, il devint le dieu tutélaire des gens. de
mer ( lJaufan. Corinth, ),
SARONJ-d, fête que Ton célébroit tous les
ans a Ttéiène., endîhooneur de Diane^ auffi ap-
pellée Saronida j peut-être parce que le roi baron
lut inhumé dans .Ion temple. 6a r on .
Sà RONIDES, fécondé claffe de Druides chez
les gaulois j ils étoient auffi nommés bardes. Ils
jouoient des.infttumens ^ & chant-oient à la tête
des armées 3 avant & après les combats j pour exciter
& louer la valeur ,de6 foldats , ou blâmer
ceux_qüi avoient trahi leur devoir. 'Le premier
& originairement funique collège des Saronidcs
étoit entre Chartres & Dreux j c'étoit auiîi le.chef-
lieu dès Druides 3 ,& f on en voit encore des -vertiges.
(D . J .)
: SARONIES , les mêmes fêtés que les Saronia,
f^oyeâ^ ce mot. .
bARQS ou S ARE. V^oye^ ce mot.
SARPEDON.a promontoirerde la Çiljcie. C e f t
de lui qu'ApoWon avoir pris le nom de Satpedonius,
Il y a voit à Eleufis0 felonZohme (.Liv.I.ck. j:7.)^
un temple d'Apollon Sarpédpnien 3 •& dans, le (temple
un oracle. Stra.bpn.dit la, même chofe de Dian
e, fans néanmoins marquer'"que Pé temple-fut à
Séleucie,. Il y a aufli dans la Cilicie f dit-il M Æ
-pr-6^/6 .y.y un temple de-Diipe 'Sarpéd&nienine 3
avec un oracle. (D . J . ) '
Sarpédon , fils de Jupiter . & d'Europe ^ &
ftere.de Minçs"& de Rhadamante.il difputa à fon
aine la cpUKonne d e , Crète 5 mais, ayant j été
vaincu , i l - lu t iol^igé de-ffoÿtir d e f ifo , & mena
une cpippie .de ^Grétçis.idaçiS: i'AfieTMineuré,j où il
fe forma un petit royaump qu'ij gnuyerha-paifible-
ment. Il ne faut pas confondre ce prince avec le
fuivant.
Sarpédon j fils de Jupiter^èfoit un homme
querelleur , qui fejouoii: dit-pt? *^ la vie -des
hommes 3 8e qui tu oit-tous ceüA’ qu’il pofivoît
furprendre. Kercuie,en-délivra je monde. •- ■Vî ,
^ Sarpédon 3 fis; de^Neptune &de%àodfàmie;i I
féghoit dans cette partie de l'a îlyçie que -le Xàfi-'
thè arrofe , & rendoit. fon .état ftdriffant, dit Ho-
mère (. Iliad. i f . ) , par fa juftice & par Ta valeur-.r
Il vint au fecours du roi Priam avec de nornbrëufes'
troupes, 8a -fut uti, des plus forts remparts de la' ;
villé dé Troye.
Il s'avance contre Paçrocle', qui faifôît 'fuir les
troye ns. f & veut lè combattre. J.iipitët Voyant 1
Rm fils prêt â fuccomber fous les efforts de Pa-; »
de«compaff»on. Il fait que la
delunee a condamne Sarpédon à -périr eu ce mo’’
ment j il délibéré cependant s'il.ne l'arrachera,pas
a la mort 3 & s'il n'éludera pas 3 pour cette fo is ,
les decrets du deftin. Sur les remontrances de Ju-
non0 il Ce détermine J ' céder 5 m4is en même
temps il fait tomber- fur J-a terre une pluie de
fang j pour,honorer la mort de c-e cher fils. Après
que Sarpédon a,été tue^ on livre un grand combat
autour de fon corps .j les -grecs veulent je <ié-
pouillér & l'emporter ; les troyens le défendent.
A la fin 3 ceux-ci font mis en fuite j & les grecs
ne trouvant plus de réfifiance ; dépouillent Sarpé-
don de feç armes, qu'ils emportent dans leurs
vajffeaux.Mais .Apolion0 par Y ordre dé Jupiter,
rVjent lui-merpe enlever .le; corus. de Sarpédon du
.champ d^rbataille , le lave dans les eaux du fleuve^
jé parfume d'ambroifie.i Je revêt des habits im-
-mqrtels.j & le livre au fommeil &: à la mort,
.qui le portent promptement en Lycie au milieu
dp fon . peuple. •
Cette mort de Sarpédon devant Troye eft une
fiction d'fjqmè^e, .qui fiait por-tetenfuite fon corps
en Lycie ^ parce que , félon l'hiftoire , Sarpédon
en Dy.eie.r Pline .rapporte
{ Ltb. XIII. c . 13. Hifi. ’-nat. ) que le confuf Mu*t
tianus j étant g.ouvèrneur de Ly.çié, avoit trouvé
dans un temple un morceau de papyrus „fur lequel
on hfpu une lettre.écrite de T.myé fous le nom
de Sarpédon 3 mais il.,révoque çé-fuit en; Haute v
parce que , du temps d'Homère 9 ce Zn'.ëtoit pas
j uiagé d e.enrë fur àû^pdpyrus.
SA R R A J ancien nom dé T y r , quia lait ap-
peller la pourpre farrena vxfiis. Homère, feloii
f i )a ville qui .défu^s fiit no.miuée Tyr.y 8c
finnius .fyoit „dit. ,que fes .carthaginois étoient ’originaires‘
rde ‘Sàrra..
SARRACA ^.efpëce de tunique à Tufage des
barbajes, . ; ■ -. "
" "SARRACUM, charriot dont il eft parlé dans
les auteurs latins. On s'en fervoit pendant la guerre
v . 2 y 4 r ) hs, fardeaux.' Juveiral.dit.( $at- IH
• • ■ .........................Modo longà corufcat
Sdrraco véntehië dites. ‘
Ui Q$\\e ejpèce-<lp charriât ..venoit des Gaules
.?i,u|?p^ä‘5*ön etoit introduit à. Rome.
SARRÂNEj ërpëce cTe flute^ncienne. *
Mh X X W f : cap. 5.4. ) veut
quç le nom de cette fliite vienne de ce qu elle ren-
doit ufi fon aigu & femblable à celui d'une feie
( Serra* ). D'autres veulent que le nom farrane ne