
5 Ï 4 ' S'Y.N
conde cot3é -du -tetrâdorde disjoint , 'elfe portoit
auflî le nom de trïte. - dieyeugmenon. Voy. T r it e ,
•Sy s t è m e , T é t r a co rd e . .. ..
Cette même corde dans les deux autres genres
, prenoit le nom du genre où elle étoit em1
ployée , mais alors elle ne fe confondoit pas •
avec la tri te diézeugmenon. Voye^ Genre. ’
SYNODE d’Apollon ; c’étoit une' efpèce de
confrérie d’Apollon , où, l’on recevoit des gens
de théâtre , appelles fceniquès , des poètes /des
muficiens , des joueurs d’ inftrumens : cette fo - .
ciété étoit fort nombreufe. Nous trouvons , dans
Gruter , foixante aggrégés au fynode d’Apollon 3
.défignés par leurs noms .lèurs' furnOms ..entre
•le(quels nous n’en nommerons qu’un feu.l, Marc- :
Aurèle, Septentrion , affranchi d’ Augufte, & le
premier pantomime de fon temps , qui étoit pretre
du fynode d’Apollon »parafite du même Apollon ,
8ç qui fut honoré par l’Empereur dé charges
considérables.
SYN<ECIES ( L e s ) , ovtoUtot, fêtes .inftituées
par Thefée en mémoire des onze bourgades de
l’Attique qu’ il avoit engagées à venir habiter
conjointement dans Athènes. 2um*eiv lignifie demeurer
ensemble. Thucydide dit que depuis lors
jufqu’ à lui , les Athéniens ont célébré la fête
% ovoU ta. Il ne faut pas s’arrêter à fa manière
d’écrire ce mot par un % ; on fait que c’ eft le
propre du dialecte attique de mettre1 fouvent
un £ aulieu d’ un -2,-Le Scholiafte de Thucydide
dit que cette fête étoit en l’honneur de Minerve
; & le Scholiafte d’Ariftophane allure qü’on
y faifoit à la Paix un faerifice , dans lequel ; on
ne répandoit point de fang fur 1 autel > ces deux
narrations ne font point incompatibles. ( D. J. )
S YN THE S JS , vêtement que les Romains
portoient dans les repas ordinaires'8c dans lèur
domeftique. Dans les .repas de cérémonie 8c dans
ceux que donnaient les Empereurs y on .portoit
la toge.
On fait peu dé chofe fur la fyntkefis. Martial
( v. 8o. i . ) nous apprend que par luxe 8c magnificence
on en changeoit pluueurs fois dans
un repas :
Undecies una furrexti , %oile , ceenâ s
\ Et mutata tibi efi fyntkefis Undecies.
On peut conjecturer que c’étoit une tunique à
fleurs que l’on ne ferroit point avec une;ceinture
3 8c avec laquelle il eût été indexent de
paroître en public. Suétone reproche cette indécence
à Néron ( c. y i. n. 3. J '\ circa cultum ,
kabitumque adeo pudendus 3 ut plerumque fynthefi-
nam indutus prodierit in publicum. Xiphilin. faifant I
le même reproche , appelle la fyntkefis une tu- |
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nique à fleur ( 63. ) : fenatores in fiorea tunicula ,
%iTaMv 3 findoneque colLo ctrcumpofto , falutabat.
SYNTI-IRONE des dieux d’Egypte , c’eft-à-
dire , participant au même trône que les dieux
d’Egypte. Syhtkrone eft formé vde 3 avec , 8c
de rpovosle trône..
L’Empereur Hadrien donna ce furnom a fon
favori Antinous 3 lorfqu’.il le mit au rang des
dieux. Hoyei An tin ous.
SYNTONIQUE ou DUR. Outre le genre fyntonique
d’Ariftoxène, appelle aufli diatono-diato-
nique 3 Ptolémée- en établit un autre par lequel
il divife le tétracorde en trois intervalles. : le
premier d’ un femi-ton majeur $ lé fécond , d’un
' ton majeur > 8c le troifième 3 d’ un ton mineur,
ii Ce diatonique dur , ou fyntonique de Ptolémée
nous eft rëfté | 8c c’eft auiïi le diatonique unique'de
Dydime ; à cette différence près , que-
• Dydime ayant mis ce ton mineur au grave , 8c le
ton majeur à l’aigu , Ptolémée renverfa cet ordre.
Il y avoit d’autres fyntoniques encore , 8c l’on
en comptoit quatre elpècess principales : favôir 3
l’ancien, le réforme , le tempéré . 8c l’égal.
Mais c’eft perdre fon temps 8c abufer de celui
du le&eur, que de le promener par toutes ces
divifîons. ( S. )
Pollux dans fon chap. 10 du liv. IV. de fon,
Onomafiicon 3 dit que l’harmonie fyntonique étoit
- propre aux joueurs de flûte V 8c c’eft ce qui me
fait foupçonher que cet auteur entend rci par
le mot harmonie autant que genre. Voy. DôRiEN.
( F .D .C . )
SYRACUSE en Sicile, s ïp a k o s i£2N.
Le fymbole ordinaire de cette ville eft U
Triquetrel
Ses médailles autonomes font :
R. én'or.
’ C . en argent.
C.. en bronze.*
Leurs types ordinaires /ont :
Un Bige.
Un Cheval courant.
' Pégafe volant.
Un Trépied. :
Une Lyre.
L’Egide.
Un Quadrige.
Un Trige.
U s Polype.
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Une Roue.
Un Dauphiri.
Le Lotus.
Un Foudre aîlé.
Un Cheval marin.
Ün Lion palfant.
Un .Aigle éployé.
Un Trident.
' Un Taureau, frappant de la corne.
SYRIÀR.QUE 3 grand prêtre de Syrie , celui
qui étoit chargé de facrifier pour le bonheur de
la Syrie. Il avoir fans doute l’intendance de certains
jeu x , de même que l’Afiarque , i’Alytar-
que ,. 8cc.
SYRIE. Jean Foix Vaillant a décrit les, médailles
des 27 rois' de Syrie depuis Seleucus I ,
jufqu’à Antiochus XIII, dont Pompée fut vainqueur.
Son ouvrage eft intitulé Sèleuci.darum imperium
, &c. Pellerin a fait fur cet ouvrage des
obfe’rvations très-jùdicieufes.
Vaillant a prouvé la fuecefïion chronologique
de ces princes , par les époques différentes marquées
fur les médaillés $ avec le même fecours
il a rétabli la plupart de leurs furnoms , qui
étoient corrompus dans les livres, ou dont on
jgnoroit la véritable étymologie.
Il a auffi déterminé par le fecours des médailles
, le commencement de l ’ère des Séleuci-
des. Les meilleurs chronologiftes le rapportoient
unanimement à la première année de la cent dix-
feptième Olympiade, trois cents treize ans avant
l’ère vulgaire } mais ils ne s’accordoient point
fur le temps de l’année où cetteiapoque avoit commencé.
Vaillant la fixe à l’équinoxe du printemps,
parce qu’Antioche , capitale de la Syrie , marquant
les années fur fes médailles , y repréfenta
prefque toujours le foleil dans le ligne du bélier.
Les rois de Syrie dont on a des médailles font :
Séleucus I. Nicator.
Antiochus I. Soter.
Antiochus II. le Dieu.
Séleucus I I . , Callïnicus.
Antiochus Hierax.__
v Séleucus III. Céraune.-
Antiochus III le Grand.
Séleucus IV Pkilopatar.
Antiochus IV. Dieu, Epiphqne , Nicéphore.
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Antiochus V . Eûpator. v
Démétrius I. Dieu , PhUopator, Soter.
Alexandre I. Tkéopator , Evergétes , Epiphatie s
Nicéphore, autrement dit B nia.
Cléopâtre.
Démétrius IL Dieu, Pkiladelphe, Nicator.
Antiochus VI. Epiphane, Dyonisus.
Tryphon, Àutocratar.
Antiochus VIL Evergetes.
Alexandre II.
Séleucus V .
Antiochus VIII. Epiphane.
Cléopâtre. & Antiochus VIII.
Antiochus IX. PhUopator.
Séleucus V I . Epiphane, Nicator.
Antiochus X. Eusébe, PhUopator.,
Antiochus XI. Epiphane, Pkiladelphe.
Philippe , Epiphane , Pkiladelphe.
Démétrius III. PhUopator, Evergetes 3 Callini-
cus. Dieu , Philometor , Soter.
Antiochus XII. Dionyfus , Epiphane , P kilo-
pator, Callinicus.
Tigrane, Roi. Roi des -Rois. Roi 3 Dieu. Roi
des Rois 3 Dieu. Grand roi des Rois.
Antiochus XIII. Epiphane , PhUopator , Callinicus
, ou lAliatique.
L’ancre de navire devint le fymbole, de la
Syrie, fous.les Séleucides.
Devenue province romaine', la Syrie a fait
frapper en l’honneur de Trajan , de Marc-Aurele
avec Verus , de Caracalia , &c. des médailles
impériales grecques , fur lefquelles on lit c ï p i a c
& C ÏP lf tN .
. SYRIENNE , la déelfe Syrienne : il y a en
S y r ie , dit Lucien ( en fon traité de la Déelfe
Syrienne)," une ville qu’on nomme Sacrée , ou
Hierapolis, dans laquelle eft le plus grand & le
plus augufte temple de la Syrie ; car , outre
les ouvrages de grand prix, & les offrandes qui
y font en très - grand nombre , il y a des marques
d’une divinité préfente. On y voit les ftatues
fuer, fe mouvoir, rendre des oracles, & l’ on
y entend fouvent du bruit , les portes étant
fermées...;. Les richelfes de ce temple font im-
menfes j car on y apporte des préfents de toutes
parts , d’Arabie, de Phénicie, de Cappadoce , de
Cilicie , d’Alfyrie & de Babylone. Les portes
du temple étoient d’ o r , auflî-bien que la cou