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far fon dos eft a fil s Vaie rien jeune , la main droite
élevée & ouverte , tenant de la gauche une
hajie tranfverfale. Ainfi on ne fauroit dire que la
cohfécraiion & le nom de D m u distinguent Saïo-
nin de Valeritn je une 5 3-% ennn , on ne peut pas
dire non plus que Salonin ait été confacré n’étant
encore que Céfar, au lieu que Va le ri en jeune
avoir été fait Augufte long-temps avant fa mort.>
car une autre médaille d’argent du cabinet de
l’abbé de Rorhelin, nous apprend que Salonin
avoit aufil été élevé au titre d’Augimej on y lit
autour de. la tête de ce jeune prince : Jmp. Saxon.
Vaxxrianvs A ug. $c au revers.: Spes
PUBLIC A. *
VALESIUS. Voye% T érente.
V A L E T rD E -CH AM BR E . Voyeç C ubigu-
la'r iu s . -
VÂLETUDÎNARIUM. Infirmerie, lieu où
l’on Joigne les malades, hôpital pour les foldats
biefies. Tant que les romains.ne firent la guerre
qu’aux portes de leur ville , il étoit d’ufage qu’on
y tran(portât les biefies , qu’ on diftribuoit dans les
mai feus des citoyens aifés, fans qu’ aucun cherchât
à s’exempter des foins & de la dépenfe.d'l
n’y avoit point alors de médecins qui, comme
l ’ on fçait, furent dans la fuite en même-temps
chirurgiens. Avant la république, il n’y en eut
point dans les armées romaines. Les foldats pan-
foient mutuellement leurs bleffures, avec .des
remèdes connus , qui étoient en ufage à la v ille.,
Les anciens citoyens qui prefque tous a voient férvi
dans les armées, faifoient Toffice de médecin.
11 ne paroît pas que fous les empereurs, il y eût
des médecins dans les armées , comme il y a -des j
chirurgiens dans les nôtres j mais les empereurs
menoient avec eux leurs médecins à l’armée. Les
principaux officiers fe faifoient un devoir de vi-
iïter les malades, & de leur faire fournir ce dont '
ils a voient befoin 5 les généraux eux-mêmes &:
les empereurs, ne croyoient pas s’abaiffer en rem-
plifiànt cet acte d’humanité , & on le remarque
fur-tout de Germanicus, de Trajan, d’Àlexandre-
Sévère, 8c d’ autres bons princes.
VALEUR fur les médailles.
La valeur ( Vinus ) eft repréfentée fous la
figure d’ une femme cafquée ‘ tenant d’ une main
la hafie 3 8c de l'autre la pàrazonium 5 type afiez
femblable à 'celui de Rome.
V A L G IA } famille romaine dont on ne con-‘
üoît des médailles que dans Goltzius.
VALHALLA étoit chez les anciens peuples i
du Nord, la demeure des âmes bienheureuses -
$
V A L -
c’étoit le palais d’Odin. On a dit, au mot Odin 9
quel étoit le genre de leur béatitude.
VAL I ou V IL E , dieu des anciens peuples du
Nord 3 étoit fils d’Odin & de Binda. 11 étoit audacieux
à la guerre, & très-habile archer. Voye%
Odin. , g gg ; . ,. .
VALKIRIES étoient dans la mythologie des
anciens peuples du Nord, des déeffes qui ver-
foient de la bière aux héros qui avoient mérité
d’être heureux après leur morjs. Oclin envoyait
ces déeffes dans les combats, pour choifir ceux
qui dévoient être tués , & pour difpenfer la
1 vidloire. Voye[ Odin.
V ÀLLAIRE , couronne vallairt , va/laris ,
cafirenfis. La couronne vallaire étoit celle que
le général dennoit à celui qui dans l’attaque du
camp ennemi, pénétroit le premier dans les
lignes ; & ce mot venoit de vallum ,.qui lignifie
un pieu garni de branches, dont ils faifoient la
paliflâde d’ un camp , appellee Lorica. Ce^pe couronne
en avoit suffi la figure. On l’appelle autrement
Coroiïa cafirenfis , du mot Cçifira 9] un camp.
Aulugelle ( L. V. c. 6 . ) allure qu’elie étoit d’o r ,
comme la couronne murale & navale j mais quoiqu’
elles' fuflent de ce piécieux métal, ce n’étoit
pas les couronnes les plus eftimées 5 car Pline
( L. X XII. c. 3 é* 4. ) donne la préférence à la
couronne obfidionale, qui n’étoit que d’herbe.
V A L L I , cafés dans lelquelles on plaçoit les
latrunculi, comme dans un camp fortifié.
VALLIS EgerU, étoit fituée hors & près de
la porte Capène.
V allis Mania ,' dont parle Cafliodore , étoit
le grand cirque de Rome.
VAL LUM, paîiflade , rempart. Le camp des
romains étoit environné d’une paliflâde éloignée
de tous côtés des tentes de deux cents pas. Cette
paliflâde étoit formée d’ une élévation de . terre
& de pieux pointus par en-haut. Chaque foldat
avoit coutume de porter trois ou quatre pieux ,
& même davantage. Ces pafiffades avaient ordinairement
trois ou quatre pieds-de hauteur, à
moins que T ennemi ne fût proche , auquel cas
on les faifoit plus hautes. Elles étoient défendues
par un foffé de neuf pieds de profondeur & de
douze de largeur , dont on rejetteât la terre du
côté du camp , lorfqu’il s’agiflbit de faire un
long fèjeur 3 car quand il ne-falloir paffer qu’une
ou. deux nuits, ôn fe contentoit de donner, au
f'oflè cinq pieds de largeur & trois de profondeur.
„
Les pieux que l’oa employoit a’étoient pas
unisV on k s choififfoit pleins de branches, dont ;
on en laiflbit trois ou quatre ,mais feulement d'ün
cô té , comme on lès plantoit près à près ,'ces
branches fervoient à les,-enlacer les uns avec -
les autres, afin d’en former une haie, & de les lier
fi bien enfemble , qu’ on n’en pût arracher un feul -
feparétnent ; en forte qu’il les Falloit couper pour 1
fe faire an paffâge. C ’en ainfi que le décrit Ro- ;
lybe ; cependant les bas-reliefs dé la colonne i
Trajanne nous repréfencent ces pieux comme t
ceux dont np.us nous fervons pour les palil-
fades, 8c. plantés fort près les uns des autres.
Les grecs coonoiffoient aulfi cet», manière
de fortifie.^ un camp, corqme cela ‘paroît par un |
endroit ded’lliadé,; où il eft dit : Et.mu.rum conf- \
truxit, & kuna fodi^ro} effyffatfi Latam atquç, ingen-
tèrii, & y ailes pofuit.quoquein ipfa. j •
VALLUM Hadriani, Antonini.pii, Severi3 Sti- Î
iicanis. Voye^ Muraille.
VA L L U S 3 pieu qui, fervoit à faire les pa-
lifiades.
VALVÆ. Ce mot indique 3. dans Vitruve^june ;
’pôi;te fimple , & qui n’â qu’ un boitant, puifque 1
dqns les auteurs, elle efî oppoiee â ‘Celle qui a ,
deux battans , que les appelloi^nt -'biforts. j
Quoique yalva defignèrit communément les deux i
battans d’une p orte, il eft fur qqe ce mp,t n’a ï;
cette fignification qu’à caufe qu’il eft au pluriel,
& encore n’a-t-il pas femblé à Ovide que le pluriel .
fut fulfifant pour <celâ y quand il dit: argent!,bi- -
fores radial)ant liimine yalv& ÿ ca,r i l . .a jugé que t
'val'vdjQns bifçrès n’aurqit pas fignifié porte
à deux battans
V A L V A TÆ fénefirA. Vitruve donne ce nom 1
( Lib. VI, c, 6 . au.o fenêtres dont la baie, ou l’ou-
yerture dçfcendoit jufqu’au payé des édifices, &
qui reffembloient par-là aux portes.
V A M , . fleuve des vices qui fort de la' gueule ,
du loup Fenris. Voye[ Odin.
VAN. Cet infiniment dont on fe fert pour n è t-.
'toyer le grain , étoit un fymbole myftique de ;
Bacchus. Gn en donne pour raifon que ceux qui
av oient éféinitiés a fes myftères , avoiènr'été purifiés
par les épreuvés qu'il falloit eRayer ayant l :i- |
nitiation , comme le bled eft fépàré de là pif lie par ■
fie van. Cet • iiïftrument -étoit, aulfi un lÿmbole t
d’Horus, coname dieu du labourage.
Sur un bas-relief de terre cuite (Monum. antîcki.
”0 ,L3*)o on voit Raçchus enfant porté par un
jeune fiqyrc dans un van a’ofier appellé A w » s . Ce
van avoit U forme d’une barque, large & platte
d’où lui vint encore le nom de ( EtymoL.
Magn. àt'Qlry.
Ôn donnoit aulfi un van pour- berceau à Jupiter
& à Mercure ( Callim. kymn. Joy. verf. 47.
Arat. P/unorn. 2*68v).
Cet ufage. étoit emblématique , faifoit allu-
fiori aux dons de Cèrès qui remplacèrent la première
nourriture des hommes, les glands.
. On ne doit pas confondre je van mylHque avec
la cifte facrée , comme l’ont fait Spànheim &
La mi ,.dans fa dilfertation fur .Jes.ciftophores,- La
cifte étoit toujours ronde 8c couverte. Le van
’ étoit.à la vérité tilfu d’ofier comme elle ; mais il
n avoit point-de couvercle. Cette différence éta-
.blurj ççtjte; diftinétion entre les licnophores & les
■ cifiophorés des myftères de Bacchus Sr de Cérès.
Quant aux fcàphéphores ■, il paroît que c’étoient les
mêmes que les. licnpphores.
L’enfant chéri d’Ofiris & d’ Ifis, & le ferpent
qu’on lui ioignoit, prisèrent d’Egypte à Athènes ,
qui étoit une colonie venue de Sais , & de-là furent
portés bien loin ailleurs. Telle “eft vifiblement
l’origine de l’ ufage qu’avoient les athéniens de
placèr .les enfans dans un van auffi-tôt après la
naiffancé, 8c de leis y coucher fur un ferpent d’or.
Cette pratique: étoit fondée'fur la tradition , que
la nourrice de Jupiter en avoit ufé de même pour
ce dieu, & Minerve pour Eriétlionius.
. De fi ^grands exemples ne pouvoient qu’accréditer
dans la Grèce l’ufage de mettre fur un van les
enfans nouvellement nés. C ’eft pourquoi Calli-
maque nous dit .que Néméfîs, attentive à routes
les bonnes pratiques, pofa le petit Jupiter fur tm
van d’or ; c’étoit en'même-temps une cérémonie
fort, ordinaire chez les'athéniens, fur-tout dans
les famiÏÏes.diftinguées , d’étendre les petits enfans
fur des férpens d’or.
Les commentateurs apportent deux raifbns de
cette 'Confécration du vap myftérieux voué à Bac-
chus yqui font toutes deux pîaufibles 5 l’une parce
qu Ifis.avoit ramaffe dans un van les membres épars
d’Ofiris f i e même dieu" que Bacchus ) , que T y -
p"hôn âvOit mis.en pièces. L’ autre railon eft prife
de '-ce,que les vignerons offroient à Bacchus dans
un vandes prémices de la vendange. ( D. J. )
VANDALES. Les rois vandales dont on a des
médaillés font :
i ' G O n T H A M O N D.
T H R A S I M O N D.
H i l d é r i g .
L G I L ï M E R.