
T R A
R. en M. & P. B.
Celle en M. B. de la colonie de Rhefoena , avec
les têtes de Déce & d’Etrufcille , eft RR.
R. en G. B. grec.
C . en M. B. & RR., avec fa tête & celle d’Hé-
rennius>
C en P. Bï
R. eh M. & P. B. d’Egypte.
, R R R. en médaillons latins de bronze 3 excepté
les revers félicitas fsculi & vicloria Aug. qui font
communs 5 ils font rares en grec.
TRAJANE (Colonne). Voye^ C o l o n n e .
T r â j a n e (E au ). Voye^ A queduc.
TR AJANOPOLIS ou TRAJANA AUGUSTA,
dans la Thrace. t p a i a n h c AïroTcTHc & t p a -
lAKOHOAlTÜN.
Cette ville a fait frapper, fous l’autorité du
gouverneur de la province , des médailles impériales
grecques en l’honneur de M. Aurèje , de
Fauftine jeune, de Commode, de Sept, bévère,
de Caracalla, de Plautille , de Géta , ae Gordien-
P is , de Ve rus. ,
T r / .j a n o p o l i s , en Phrygie. t p a i a n o i i o -
N AEITiîN.
On a des médailles impériales grecques de cette
ville frappées en l’honneur de Gordien.
Elles fe diftingnent des médailles de Thracé
par les archontes & le type de l’Amazone.
TRAINEAU. Voyez Traha.
TR A ITÉ d’alliance. Paufanias a décrit tout au
long & plus d’ une fois les cérémonies qui s’ob-
fervoient en cette occahon. On immoloit une victime
, dent par refpect on ne mangecit point la
chair conficrée. Chaque contrariant , après le
facrihce', répandoit une coupe de vin , çe qui
s appdloit libation ,• d’où les alliances fe nommèrent
e-vot^eti & les infra étions ùvtfipUxui :
Pateramqm-unèntes ,
Stabant , & cifâ jungebant feedera poreâ.
On fe touchoit enfuite de part & d’autre dans la
•main droite :
Client in feedera dextrâ.
Pour affurer les engagemens réciproques , on en
prenoit à témoin les divinités vengereffes , principalement
Jupiter ofxtos , le dieu du ferment. Paufanias
dit que Philippe, à force de fe parjurer !
dans fes traités d‘alliance , irrita le C id Sr rnéjita
T R a
[ qu*une mort violente & prématurée lui apprît
qu’on ne fe joue pas impunément des dieux.
( A / . )
Chez les romains, les alliances fe faifoient toujours
par ordre du peuple, par l’autorité du fénat,
& par le miniflèré d’un des féciaux , qui s’arpej-
Icit pater patratus , & qui employôiu cette formule
de priera : Per quem populum fiat , queminus diciis
legiùus Jietur , ut eum Jupiter i-ta feriat, quemadmo-
\ dum a fccialibus porcus feriatur. Les contraéb.ns c n
effet irappoiènt avec une pierre un porc ou une
truie , & de-là vint l’expreffion ferire foedus, pour
dire faire alliance L’ufage s’introduifît depuis de
mettre la main fur l ’autel, & de toucher les choEs
facrées, comme onde voit dans Virgile :
Tango aras mediofque ignés , & numina tefior.
Nous apprenons du même poète qu’on fe touchoit
mutuellement la main en ligne de bonne-
foi :
L i titiâqiie metuque ayidi conjungerc dextfas.
C ’étoit encore une coutume de ne faire confirmer
l’alliance que le matin avant midi 5 ce
que les romains regardoient comme de bon
augure.
TRALLES ou TRALL IS, car les auteurs emploient
indifféremment ce mot au plu rie 1 & au
fîngulier. Tralles étoit une ville d’Ane-Mi ne ure ,
dans la L yd ie , ayant à la gauche la montagne
Méfogis & à la droite Ja campagne du Méandre.
Strabon dit qu’elle étoit riche , peuplée & fortifiée
de tout côté par ia nature.
Wheler, dans fon voyage de l’Anatolie', t. J ,
Paë- 3'57 avoir vu deux’médailles de la ville
de Tralles -, l’une de l’empereur............. .... fous le
confukt 'de Modeftus 3 le revers eft une rivière
avec cette légende : t p a a à ià n c n V. .c’eft-à-dire
des tralliens. Cette .gravure fait voir que Tralles
étoit fîtuée fur une rivière ou près d’une rivière ,
& cette rivière étoit le Méandre. Trallis 3 continué
Wheler, étoit une grande ville où s’ affem-
bloient ceux qui étaient employés au gouvernement
de l’Afïe. Smith alfureSqu’elIe eft aujourd’ hui
abfolument détruite 5 il en refte pourtant les
ruines que les turcs appellent Sultan-Hejfer ou m
Fortereffe du Sultan. On les voit fur une montagne
, à demi-ligue du Méandre, fur le chemin
de Laodicée à Ephèfe , à vingt heures de chemin
de la première , près d’un village appelle Teke-
Qui.
L’autre médaille eft de l’empereur Gallien 3 elle
a fur le revers une Diane qui chaflfe , & on y- lit
cetre légende : t p a a a ia k i ïn , c’eft-à -dire, des
tralliens.
Cette dtfeription s’accorde alfez bien avec celle
T R A
de Strabon, qui met Tralles fuj: une éminence > &r
comme cette ville n’étqit_qu’à une demi-lieue du
Méandre , la diftance n’étoit pas affez grande pour
empêcher qu’elle ne pût êtremife au nombre des
villes bâties fur ce fleuve.
La ville de Trallis eut divers autres noms ou
furnoms. Pline ( L. V. c. 29.) lui donne Ceux d’£-
yentia , de Seleucia üc à‘ Antiochia. Etienne le géographe
dit qu’ on la ‘nomma auparavant Antheia ,
à caufe de la quantité de fleurs qui croilfoient aux
environs.
Sur les médailles de Tralles, Jupiter eft reprë-
fenté en .chaffetir, K t » y , avec des chiens de
chnlfe. 11 paroît de même fur les médailles dé Mida
en Phrygie» •
Les médailles de cette ville postent pbitf légendè
TPAAklAN'iïN.
Les autonomes quf font des ci'ftcphorès ,.font :
R. en argent.'
O. en or.
C. en bronze.-.
Cette ville , ainfî que toutes celles de - la Carie,
a place les noms de fes feribes fur le.s! 'médailles
impériales grecques qu’ellë a fait frapper en l’honneur
d’Augufte , de Domitien , d’Antonin , de M.
Aurèle , de Vérus , de Domna , de Caracalla de
Géta , d’Elagabale, d’Alex. Sévère , de Maxime , :
de Gordie-n-Pie , de Vaîérien , de Gallien , de
Valérien jeune, de Commode, dé Tranquilline,
de Fauftine jeune , de Maméè.. •
TR ANCHÉES. T e chevalier de Folardne pen-
foit pas que-les tranchées aient été inconnues-aux
anciens 3 il prétend même démontrer, dans fon
Traité de. P attaque & de la défenfe des places , qu’ils
employoient des parallèles ou places d’armes dans
leurs approches, &, qu’ils avoient pratiqué tout ce
-qu’en a inventé dans les fîéges , depuis la découverte
déjà poudre à canon. Mais, fuivant Guif-
chardt, le fentiment de Folard fur ce fujet ne fe
trouve fondé que fur l’infidélité des traduirions ,
& fur l’envie qu’avoit cet habile officier de faire
de nouvelles decouvertes. « J’ai examiné , dit-il,
»3 dans la langue originale, les paffages dont il
» appuie fon fyftême , '& je me fuis aifément con-
33 vaincu que les auteurs n’y renréfentent rien de
33 tout ce qu’il y a vu , & qu’ils s’expriment en
>3 termes tres-clairs fur tout ce qu’ils veulent faire
33 entendre. 11 eft certain qu’on n’y trouve rien dé
»3 reffemblant aux tranchées & aux parallèles 33.
( Difertation fur l'attaque & ia défenfe des places des
anciens.') Voytç cette Differtation dans le fécond
volume des Mémoires militaires de Guiféhardt, &
le Traité fur le même fujet^ du chevalier Fo-
T R A 68 f
lard, livres II & III de fon Commentaire fur
Polybe.
TRANQUILLINE , femme de Gordien-Pie.
F v r ia S a b i s i a T r a n q u i l l in a A u g u s t a .
Le prénom de Furia ne fe voit que fur les médailles
grecques.
Ses médailles font :
O. en or.*
RRRR. en argent.
Il y a deux revers , l’un avec une figure aflife
l’autre avec deux figurés qui fè donnent la main 5
elles font l’une & l’autre dans le cabinet national
& dans d’autres cabinets de Paris.
R R R R . en quinaires d’argent., dans le cabinet
du roi d’Ëfpagne. ;
RRRR. en G- B. de coin romain.
RRÉ. en M. B. ’
Il y a un coin moderne dont il faut fe défier.
RRR. en G. B. de colonies.
RR. en M. & P. B.
RR. en G. B. grec.
21 y en a une de ce module beaucoup plus rare,
frappée à Smyrne■ , avec la t ête de Tranquilline ,
fous la figpre,,do Çéïès 3 elle a été gravée ,, & elle
eft dans le cabinet national.
RR. en M. Bv
RRR. avec fa t ê t e c e l l e de Gordien.
RR. en P. B'.
RRR. en médaillons grecs.
On en conaoît un au revers duquel font les lignes
du zodiaque.
TRANQUILLITÉ,appellée parles grecs T.vJîx,
a été déifiée. On a trouvé à Nettuno , dans la
campagne de Rorae0 fur le bord de la mer, un
autel avec 'cette .inscription : Autel de la Tranquillité,
A ra T r a u q u i l l i t a t i s , fur lequel eft
repréfentée une barque avec une voile tendue
un homme afiis au gouvernail. On dit qu’elle avoit
un temple à Rome, hors de la porte Couine. Cette
divinité étoit bien diiiinguée de la Paix & de la
Concorde.
Voyez faint Àuguftin ( de Civit. De i, 4. 16 .).
Louis V iv e z , dans fes notes fur cet endroit, conjecture
que cette déeffe donnoit le repos aux
morts & non aux vivans, & qu’on ne l’ invoquoit
que pour les morts. Sa raifon eft qu’on donnoit le
fürnom de Quittalis à YOrcus, divinité infernale ;
& que la Tranquillité avoir fon temple hors b