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du xy*e à la face du portique double on faifoit
lés alignemens des promenades découvertes 3
qu’on norar'icit fîéridrcwides , dans lefquelks les
athletes ie rendoient en hiver.
A côté de ces édifices étoit une place , où
îe peuple venoit fe placer pour , voir plus commodément
les jeux. A l’imitation de ces fortes
d’édifices, quelques empereurs romains , pour
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fe faire aimer du peuple , bâtirent ‘des thermes
magnifiques,• où tout le monde pouvoit fe rendra
& prendre le phjfir des bains.
X Y STIQU E , nom que l’on donnoit à Rome
aux athlètes des gymnafes & aux gladiateurs
qui , l’hiver , ccmbattoient fous d. s portiques ,
& non en plein air. Suétone ( Vie d'Auguftc e*
4y . ) en fait mention.
Y
ÎL/SS' auteurs de là Nouvelle diplomatique ( 7\ 1.
pif-' ÿ iz j y ! distinguent en trois?, .fériés, les Y des
marbres i des médailles Bz des chartes.
^Prefquè toüs les; jambages de la première férié
de. i:Y font droits. Sâ première fous-férie-peiiée
remonté avant l’ë'ré vulgaire ; les 2 , 4 & y ,
îilix premiers fiècles 5 la 3 e. au moyen âge.. La
iV f f t »»bouts tranchés", Amplement; la par
des forfimets félidés. ; la 4e. irrégülîér'è f, la j"e.
péu ou tranchée.
• Plufîeuts jambages aè k IIe. férié font courbes,
& marqués au coin de la bonne antiquité,. i° .
Haut des Y intrinféquernent concave. 2°. Courbure
d’un côté, èndedans. 3°. De tous les dëux.
40. -Halle oblique ou courbe. *
Les Y delà IIIe. férié , dont khafte eft placée,
d’uti côté , depuis le haut jufqti’en bas , & non
au milieu, indiquent fur-tout le bas &.ie moÿen
âge. -i;°. ;Le;çôté droit en.,S; 2°. fommets maflifs;
3°. haft©recourbée, principalement vers la droite ;
4°. vers la gauche ; y ° . Y a pièces détachées , &c.
6*. prefqu’en V ; jf,. à> halte droite f«89. partant
du côté gauche 5 9°. Y courbés eq-dehors par '
le Haut ; io°. en f; n 9. y minufctiles gothiques.
Y étoit > félon Pythàgôre/lin lymbolè de' la
v ie , à caufe que le pied repréfentoit l’enfance,
& 'que; la fourche lîgnlfîoit les deux chemins,
du vice & de k vertu ; où l’on entroit ayant
atteint l’âge dé k raifon.
Y étoit aulîi une lettre numérale qui lîgtiifioit
i jO y o u , félon Baronius, 159 , fuivant ce vers :
Y , dàt centenos,, & quinquaginta. noyenos.
Si l’ on met un tiret au-deflus Y , il vaut
t jO 'sQ OO i r j .y
Les latins avoient pris, comme nous, ce caractère
pour repréfçnter 1’ » greç; mais-ils pi-ononçoîent
vraiïembkblement comme nous proiioM^
çons u , & leur u équivaloit à notre ou : ainfï
iis prononçoient les mois fyria , JÿracuJk, fym-
bolà , . comme nous prononcerions Juria , Jura-
cuf&yfumbola. -Voici a ce fujet le témoignage da
Scaurus JDe Orth. ) : Y litieram fupervacuam Latino
tfermoni putaverunt , quopiam pro ilia £7- cederet :
fed ciim quidam in ' nofirum fermonem gr&ca nominet
admijfa fint , in quibus évidenter fonus hiijûs litters.
exprimitur , ut , hypèrbaton 3 & hyacinthus , & Ji-,
milia j in eifdetn hâc litterâ neceJJ'ario utimur.
YEUX. yoye% Prunelle , In cr u s ta t io n
:& Oeil, \
i YMER* Dahs k mythologie -des anciens peu£
pies du Nord , Ymer étoit un géant qui fut
; formé, des gouttes vivants des vapeurs glacées
fohdue’s pàr un foüffie du Midi. Après fa for--
;mation il dormit d’ un profond fommeil, & pen-
• dant ce fommeii il e,ut une fueur , de laquelle furent
formés un mâle & une femelle,’, qui donnèrent
Inaiiraricë à lk râce des ‘géàns; JHnèr fut tué par les
idefcehdans d’Odin, qui étoiènt les dieux ; 8r.
rie fang fortit dé fes bleffuces ërt fi grande abon-
• darice, qu’il noya tous les gégns , dont un feui
s échappa avec fa, famille.. Les dieux traînèrent
,lè‘ corps ftYmèr dans l’abîmé, &: en fabriquèren
t la terre. Son fang forma la mer & les neu-
; ves , fes os les montagnes, fes dents les ro-
: chers , & foa crâne le ciel. Voye^ O din.
YPHICLÈS, fils d’Amphitryon & d’Alcmène,'
frère jumeau d’A lc id e , quoique celui-ci eut
pouf père Jupiter. Piaute dit que ces deux, en-
fans, quoique conçus à trois mois l’un de l’autre ,
naquirent en même tems, Jupiter voulant épargner
à Alcmène la peine de deux accouchemens
différens. Voyè| Iphiclus.
. YPHTIME, nymphe dontMercure devint amotf»
reu x , & qu’il rendit mère des Satyres*