
brunes lorfqu’elles font mûres & molles ! on y
trouve quatre pépins en deux loges.
Ces baies, nommées alife r, font afféz bonnes a
manger ; elles font aigrelettes & aftringentes $ on
les vend dans les marchés d’Allemagne. Ou en fait
ufage pour diminuer & arrêter les cours de ventre j
on°croit que les alifes non mûres donnent des
coliques & de la diarrhée ; c’eft de là que lui eft
venu fon nom. Le bois d alijîer torroinal fert aux
tourneurs & aux menuifiers, pour faire des manches
d'outils. Cet arbre eft affez commun dans nos
forêts. ( M. DE FOURCROY.)
A lis ier , al iz ier . ( Hygiène vétérinaire.) Les
fruits de l’alifier (cratagus aria ) fervent a la
nburriture de plulieurs efpèces d’oiteaux, & elles
fe raffemblent en troupes nombreufes dans les
taillis oà i l fe trouve. Les poules & les_autres
volailles de baffe-cour les mangent aufh avec
plaifir. ( M . H u z a r d . )
ALISMA. (Mat. med.) Alifma eftle nom latin
d’un genre de plante aquatique, nommé en fran -
çois flu tea u , ptantaih d’eau ; voyez ces mots.
(M . DE F o u r c r o y .)
A l I S m a . (Matière^ médiçale vétérinaire. )
Voyez D oronic. (M . H u z a r d .)
A L IT E R , (S ’ .) J ? n. (médecine^pratique.)
On dit communément d’un malade qu il s eft ulité
un tel jour, quand on veut indiquer l’époque à laquelle
i l s’eft mis au lit pour la première fors,
petites baies, d'abord d'un jaune rougeâtre , enfuit®
tins qu’il en foit forti depuis ce temps. Cette figni-,
fication exaéte & naturelle du mot s'aliter, renfeime
auflï, dans l’opinion publique, l ’idée du premier
initant -auquel on a coùtumè de hier 1 origine ou
l ’invafion des maladies, fur-tout de celles-qui
font aiguës ; ce qui eft un très-grand abus, capable
d’induire dans des erreurs funeftes le praticien
qui fe conduiroit d’après cette manière vague, de
compter. I l eft important de favoir d’avance, avec
quelque précifion , la vraie durée des maladies qui
fe prefentent à traiter, foit pour obferver les jours
critiques , foit pour placer à propos les médicamens
convenables ÿ & on ne peut le plus fouvent obtenir
ccs renfeignemens pofitïfs de la feule connoiffance
du jour auquel le malade s'eft alité ; il y a des fujets
qu’un caraétère t r è s -v if & un efprit toujours en
aétiori, empêchent en quelque forte de conuoître les
premières atteintes du mal qui lesatliége ; plufieurs,
l'oit par néceffité , foit par courage , réfiftent pendant
un plus ou moins- grand nombre de jouis
à les atteintes ; de forte qu’il eft extrêmement
rare de voir les malades s'aliter à l ’inftant , ou
même dans le jour auquel on doit rapporter -le
premier développement de leurs affections. Ainfi ,
pour fupputer exaftement la durée d’une maladie
, il ne faut pas feulement eh compter les
jours depuis celui auquel le fujet s.cJt a lité ,
mais plutôt depuis la première époque a laquelle
les fonctions du corps ont commencé à être fenfi-
blement dérangées. Voyez Invasion & Maladie.
Le friffon, qui eft le principe d’un grand nombre
de maladies , en indique, lorqu il exifte, le commencement
de manière à ne pas fe méprendre.
( V. D. )
Fin du premier volume.
E R R A T A .
A r t i c l e s d’ H y g i e n e.
Mot A F R IQ U E . P age z 8r , il faut remarquer, relativement à ce qui eft dit dans cet article , que
les Voyages de MM. Sparmann &. le Vaillant n’avoient point encore paru.
Page 1 8 9 y col. z au bas , & note i , il y a là une erreur confidérable, pour avoir oublié que les me-
fures angloifes ne font pas lés nôtres. Les 30 deg. du baromètre de Shaw , font en mefures françoifes*
28 pouces 1,69 lig. ; les 30 deg. & ^ , font 28 p. 3,94 Lg* > l es 3° ™ P* ^ 5* >
& les 29 j s , font 27 p. 6,68 lig. j ainfi la-note eft nulle.
Page 310,, col. 1 , lig. z o , au lieu de Sphyroena, lifez Zygaena. . r
\ P âge 3 1 1 , col. 1 , lig. 3 , au lieu de che\ les'enfans & che\ , Afez che^ les enfans. On voit déjà fu r ,
Ib id | lig. 5, -au lieu de Ofi voit dé jà , lifez on voit, dis-je.
P age 3 14 ^ col. 2 , lig. 22, après les mêmes différences , ajoutez de Jlatare & de force.
Page 317 , col. 2 , il faut remarquer, à propos de ce qui eft dit en cet endroit des Quimos1, que beau-»
coup de voyageurs judicieux regardent leur hiftoire, rapportée par M. de Buffon, comme une fable*
Mot AIR , page $.06, col. 1 , à la fin du premier alinéa , & de même, page 510, col. 1 , a la fin du
fécond alinea. Mettez un renvoi au mot A LIMENT > prqm. part., feét. j , art. j , §. iij > queft. i v > pag*
706, 707,708.
Ib id , page 5 2.7 , col. 2, lig. 44, au lieu de ILlinjka, lifez JVielit\ka.
Mot AL IM EN T , page 691 , col. 2, lig. 2 7 , notez que ceft M. TKouret qui a démontré feul la
nature de la fubftance du cerveau, comme il eft dit enfuite art. ij , §. iij , clafle vje des alimens-,
pag. 81.9 y M. de Fourcroy a démontré l’exiftence du blanc de baleine dan» la fubftance du foie.