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fuit ,* Hieronymus Tàmburinus inAucem edidit. Bononiæ apud Viétorium Benarium, ï6 i< S ,m fo l.
C arrere ajoute: & 1617.
— ( Alt. edit. ) Francofurti , apud Joh. Treu-
delium, 1623 , in-fol. Mang.
— [ Alt. edit,) Bononiæ ,*1639 , zn-fol. G ro-
iio vius , qui cite Briffon, fyft. nat. page 13.
IX.
. De quadrupedibus digitatis très viviparis libri bri, ,. du&o , deB q aurathdorluopmeædiubsu s Admigbirtoaftiinsu osv ipcaorlliesg liit-. Bononiæ, apud Nicol. Tebaldinum, 16 37, zn-fol.
Mang.
— [A lt . edit. ) Bononiæ , j 64 j , Briffon, fy jl.
nat. p. 13 , cité par G ronov.
X.
B aHritfhioolroimææ feursp Aenmtbiurmof in&u s dcoranccoinnnuamv ilti b&r ie ddiduiot.. Bononiæ, apud Ciemeiitem Ferronium, 1640 in-f°.
Mang,
XI.
niuMmo nafniriomraulmiu mh.i flBoarindkc,u Amm pbarroalfiipnoumseinni ps aotfmio
Btoornumon piæro aferjcfohrig oyrmdninaafiroiu fsimplicium medicamen- rmais Bononienfis , mufæi illnflrijf. fe
, & horti publici prafecîus , lAanbotorne iu&s fBiuedrnioia, ivno lluucmeemn edciodmitp poxfuoiptr. iisM faurmcups- tibus. Bononiæ, apud NicoJ. Tebaldinum, 1642,
in-fol. Mang.
— C Alt. edit.') Bononiæ, apud Nicol. T .e b a l -
dinurn, 16^6. A la fuite de cette date, Manget,
d’après Merklin, ajoute tomis x i j , ce qui ne lignifie
pas que cette hiftcire des monftres foit en
douze volumes j mais probablement que la totalité
des ouvfages d’Aldrovande formoit douze volumes.
XII.
Mufæum metallicum. Bononiæ, apud Joli.
B a p t . Ferronium, 1648 , in- fol. cum figuris.
Gronovius d it, d’après la bibl. Kiggelaer, que
c e volume a été compofé ou rédigé par Barth.
Ambrofini, & publié par Marc-Antoine Bernia. Il
ajoute qu’on a imprimé à Léipfic un abrégé en
latin de ce volume , en 1701. , zVz-12 , & cite la biblioth. du Bois. M. Eloy dit qu’il a été rédigé
par David Kellner.
X I I I .
GlaAn£vd<dfproiAafl.y,/ rtd cfienuo fuamrbqouree ptuomm a, riluimbr[i ediji.d itS yOluvia dius Montalbanus. B o n o n iæ , t y p i s F e r r o n i i
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1668 , t o g g l Seguier , ( biblioth. trotan. ) lequel
ajoute : tomus x iij, & ultimus Aldrovandi ope-
rum.
— ( A lt . edit.) Francofurti ad Mænum , fump-
tibus Alberti Fabri, 1671 , in fol. Seguier.
— [A lt . edit.) F r a n c o f u r t i , c um p ræ fa l io n e
G e o i g i i F r a n c i , 1690, z’ r c T o l . Seguier.
M. Carrere n’a-t-il pas été trompé par Manget,
copifte de Mercklin, lorfqu’i l a mis une édition
de ce dernier volume, faite à Bologne en 1665,
in-folio ?
Tels font les treize volumes qui compofent la
colleétion des oeuvres du floborieux Aldrovande.
On n’a pas befoin d’avertir que l ’édition de Bologne
eft la meilleure, & recherchée des connoif-
feurs; elle le trouvoit dans la bibliothèque du feu
prince de Soubife, vendue en 178p. Elle eft indiquée
dans le catalogue imprimé fous le n°. 3183.
Elle a été vendue....-...
Le prerhier que je découvre avoir écrit apx A l drovande
fut mort à l’hôpital, eft Mercklin; mais
il ne l’affirme point, voici fes termes: Ut non-
nulli referunt. Le bon Manget, fon copifte, a
écrit la même chofe. M. Carrere eft'plus affirmatif
: ô Aldrovande ( dit-il ) fe trouva réduit,
» vers la fin de fes jours , à une fi grande pau-
» vreté, qu’il fut obligé de chercher un afile dans
» l ’hôpital de Bologne.......... où il mourut........».
M. Eloy rapporte auffi que cet illuftre & favant
naturalifte mourut à l ’hôpital.
Ovidius Montalbanus publia * en t 6^7, à Bologne,
un petit ouvrage intitulé bibliotheca bo-
tanica, que M. Seguier a fait réimprimer, & qu’il
a joint a fa propre bibliotheca botànica, zVz-40.
Ovidius Montalbanus parle de lui-même dans Un
article particulier. II nous apprend qu’en cette
année où il écrit, il a été nommé pour fuccéder
au célèbre Barthelemi^Ambrofini (..mort en 1657),
pour être garde du cabinet S Aldrovande. Sans
doute oyYAldrovande, devenu aveugle, & ne pouvant
plus alors en jouir, s’en étoit défait. Quand
i l n’eut eu que ce cabinet pour tout bien, i l de-
voit en tirer affez d’avantage pour n’itre pas
réduit à fe retirer dans pn hôpital; mais s’il en a
fait un don, il ne falloit pas qu’il fut dans une
misère affreufe. A la tête du voltfme x i, Ambrofini
prend le titre de mufæi fenatûs bononienfis
præfeclus. C ’eft la que fe trouve confervée la col-
leétion faite par Aldrovande. Au refte , Monial-
banus ne dit point qu’Aldrovande foit moitié
l’hôpital. Cette anecdote me paroît au moins dou-
teufe. Ecoutons cependant Montalbanus ou Mon-
talbano.
« Aldrovande, patricien de Bologne , doyen des
» collèges de Philofophie & de «Médecine , &
» l ’ornement de ces deux compagnies , mourut
» chargé d’années, mais encore plus de gloire ,
» l ’an 160$ , le iv des nones de mai ( c’eft-à-dire,
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„ le 4 de mai ). Il fut enterré dans la très-ancienne
» bafilique de Saint - Etienne , & dépofé dans le
« tombeau de fes illuftres ancêtres, ou l’atten-
» doient Théfée, fon père; Pierre, doéteur en
v> droit , fon aïeul; Nicolas, doéteur en droit ,
» fon bifaïeul, & Jean - François, fénateur, fon
>>.tiifa'ï.eul, & une fuite d’autres illuftres aïeux
» antérieurs à ceux-ci ». ( M. G OU LIN. )
ALE. ( Hygiène. )
Ale ou a il e , forte de bière. V o y e \ aile.
( *M . H A L L É . )
A LEBRAN, alebeent , ( A n vétér. ) oifeaux
domeftiques. V . albran. ( M. HUZARD. )
A LECAR ETH. ( Mat. méd. ) Le mercure, ou
vif-argent, a quelquefois été défigné fous ce nom
par les alchimiftes. ['M. DE FOURCROY.)
A L E C T O IR E , A L E C T O R IA , ou L api^
alectorius, ( Mat. méd. ) J’ai déjà d it, dans
plufieurs articles, & j’aurai encore oceafion dé répéter
plufieurs fois, que , dans les temps ou la .
phyfique n’exiftoit point, ou avoit attribué à beaucoup
de fubftanc^ inertes par elles-^mêmes, des
propriétés prefque miraculeufes. Combien de prétendues
panacées les lumières de la phyfique
n’ont-elles pas fait rejeter ! Ce qu’il y a de plus
étonnant, c’eft que des hommes de génie , qui ont
éclairé leurs fiècles , n’ont pas été à l ’abri de cès
erreurs. On n’en fera point étonné , lorfqu’on réfléchira
que dans notre fiècle , où le flambeau de
la phyfique expérimentale jette une fi grande lumière
, des folies -dé plufieurs efpèces , portées dans
l ’art de guérir par des charlatans auffi adroits , a
la vérité, qu’ils étoient audacieux , ont trouvé des
partifans, même parmi des hommes d’efprit, &
qui , par le rang qu’ils occupent dans la fociété,
devraient être affez éclairés pour détruire eux-
mêmes l ’illufion & les preftiges dont s’environnent
les charlatans.-Si quelque chofe peut exeufer cette
foibleffe de l ’efprit humain, c’eft le défir inné de
fôulager les maux de fes femblables que la nature a
mis dans le coeur de tous les hommes, & qui, au dé-,
faut dès moyens dont la Médecine manque fouvent
pour guérir les maladies qui nous affligent, fait
rechercher avec ardeur & faifir fouvent fans réflexion,
des confeils & des remèdes qui donnent au
moins l ’efpérance.
C’eft dans cet efprit que quelques naturaliftes
& quelques médecins ont célébré les vertus d’une
certaine pierre qu’on difoit exifter dans l’eftomac
des coqs & des chapons, & à laquelle on attri-
buoit une foule de propriétés merveiileufes. Cette
pierre, tranfparente comme le criftal, groffe
comme une fève, donnoit la force & le courage
■ dans les combats, la vigueur dans i ’aéte vénérien;
elle appaifoit la foif & modérait la. chaleur en
la tenant dans la bouche. Celui qui poffédoit ce
A L D 6 s ?
t r é f o r d e v e n o i t r i c h e , é l o q u e n t , & c o a r a g e u x ; l e s
f em m e s l u i d é v o i e n t l ’ a r t d e p l a i r e & d e n c h a în e ?
l e u r s am a n s ,• e l l e a v o i t e n c o r e l ’ a v a n t a g e in e f t i -
m a b le d e p r o c u r e r d e s am is . O n c i t o i t m êm e d e s
f a i t s ; fu iv a n t P l i n e , M i l o n d e C r o t o n e n’ é t o i t in v
in c ib l e q u e p a r c e q u ’ i l a v o i t l a p i e r r e d e c o q ,
& i l n e f e p r é f e n t o i c jam a i s à l a l u t t e q u ’ i l n e
l ’ e u t fu r l u i . T o u t c e l a r e f f em b l e b e a u c o u p a u x
fa b l e s in g é n ie u f e s . d e l ’ a n c ie n n e G r è c e ; & e n
e f f e t o n n ’ a p a s p lu s d e c o n n o i f fa n c e s p o f i t iv e s fu r
l ’ e x i f t e n c e d e c e t t e p i e r r e , q u e fu r c e l l e d e s D i e u x «
c r é é s p a r c e t t e n a t io n . S i d e s p r o p r ié t é s fi b e l l e s
p e u v e n t o r n e r l a p o e f ie & l u i to u r n i r d e s fi é t io n s 1,,
e l l e s d é s h o n o r e n t l a m a t iè r e m é d i c a l e , & n e peû^-
v e n - i , a u x y e u x d e s f a v a n s , q u e g r o f l ï r l a l i f t e d e s
e r r e u r s h um a in e s . ( M . D E F O U R C R O Y . )
A l e c t o ir e , alegtorienme , [A r t . vétér. P a-
tologie. ) on appelle aleclorienne , du mot grec
aAîxTwp, qui fignifie coq, une pierre que les uns di-
fent fe trouver dans le gofier ou jabot de cet oifeau;
d’autres dans l ’eftomac ou le ventricule, & quelques-
uns dans le foie,: ces derniers fe font vraifembla-
blement trompés. Nous avons ouvert un grand-
nombre de poules & de coqs , nous avons fouvent
trouvé le foie malade, & quelquefois rempli
d’cbftruétions, mais nous n’y avons jamais rencontré
de pierres proprement dites, tandis que nous en
avons conftamment trouvé, ou dans le ja b o t , ou
dans l ’eftomac. Ces pierres fônt plus ou moins
liffeS'-ou unies, quelques-unes font raboteufes &
anguleufes; il y en a de groffes comme un haricot
, dont elles affeélent la forme, d'autres
comme un pois, quelques-unes triangulaires, &c.
Elles font ordinairement blanchâtres, grisâtres ,
& très-dures.
Cès pierres ne font autre chcfe que de petits
cailloux avalés par ces animaux, foit pour iefter
leur eftomac, foit pour faciliter le broiement des
grains dont ils fe nourriffent; & 11 n’eft prefque
pas d’oifeaux granivores dans le jabot ou le ge-
fier defquels on n’en trouve une plus ou moins
grande quantité. M . d’Argenville , dans la troisième,
partie de fon oryclologiè., fait obferver, avec
raifon , qu’Aldrovandus & IVormiùs croyoient
que ces pierres ne fe formoient point dans le
ventre du coq , mais que cet animai les avalait
avec fa nourriture.
Au furplus, les anciens attribuoient à Y aleclor
i e n n e pulvérifée & bue dans du vin , la vertu
de chaffer les venins, comme on l ’a dit des véritables
Bèzoards ; mais cette pierre n’a d’autres
propriétés que celles des cailloux pulvérifés ; le
vin étoit le llu l & unique agent de toutes ces
‘ cures.
On comptoit auffi le nombre de ces pierres ,
& de ce nombre .on tirait des induétions lieureufes
*ou maïheureufes.. C’étoit une partie de Y ale cl or
mande. [ M . H ü Z A R D . j