
n.e nous apprend point' fi la verfîon eft auffi de
lui.
i° . Hijloria plerarumque humani corporis par-
tiurn jnembratim fcripta. Wittebergæ ,1583 , in-8°.
ex Keftner. biblioth. med.
— Edit. ait. in ufum tyronum rétractât. Witteb.
1585, in-8°.
— Edit. ait. Witteb. 1607.. in 8°.
M. Eloy obferve que cette édition n’eft pas
plus ample que la première, bien qu’on life dans
Je titre qu’elle eft augmentée.
— Edit. ait. TVitteb. 1630 , in-8°.
Les planches , dit M. Eloy , font empruntées
de Véfale, à l ’exception de quelques-unes qui font
de l ’auteur.
Cet ouvrage fut bien reçu dès qu’il parut : ^Craton
en parle «riuli : Pridi libeilos qitofdam à jSalom.
Alberto nuper foras datos , quimihi valde p la cent
, ob rerum & verhorum bonitatem-, Conlil.
& epift. med. lib. ij.^ a g . 374.
Conringius loue auffi cet anatomifte en ces
termes : Proeter bas edam alii nannulli docli '
anaiomici in Germania floruerunt, quorum prince
p s Salomon Albertus, vir docîifjimus• VVit-
tebergæ y de venarum oftiolis librum confcripfit.
Introd. in art. med. cap. jv. §. 35.
C ’eft Keftner, biblioth. med., pag. 396, qui
me fournit ces deux témoignages.
30. Très arationes ; j. de cognitione hèrbarum
tyroni medicinæ opprimé necejfaria ; ij. de moj-
c h i, aromatis pretiofijjimi, naturâ & efficacia y
iij. de difciplinâ anatomicâ, quo orfu cæpertt
& quomodo fenfim cm cl a & ad pofteros tranf-
mijfa fit. Tum de Galeni libro qui de ajfibus
infcribitur & tyronibus nuncupatur.
Annexa f u i t 10.,' themata me die a de morbis
mefenterii , ardore flomachi , fingultu , de la-
crymis y z°. firucîtira ureterum renis dextri mi-
r ifica ; adumb-mtio & deferiptio furfum nutantium
membranularum«Tiy+*.ouJ'<*v in venis bra-
chiorum & crurum.
Norimbergæ , apud Cdtbarinam Gerlachiam
j-5 85 , in-8°.
Au lieu de Norimbergæ, M. Eloy écrit TVit-
tebergæ.
4°. Galeno adfcriptum g cæcum librum de
urinis ab innumeris mendis. repurgavit, & lati-
nitate donavit. IViitebergæ , apud hæredes
Joannis Cratonis ,1 5 8 6 ,. in-80.
Keftner cite cette édition.
5®. O ra doues quatuor y j. de fiudio doclrinæ
phyficæ y ij. de fe lle ad inteflina refiagnante,
neque tamert vitalem fuccum è ventriculo de-
mijfum contagione dépravante y iij. de fudore
dt/Aa.T&if'iC y feu cruento y iv, de medendi feientiâ,
profejforibus ejus , imprimis de Rafis libro mono
f/Lanfori arabum régi dicato y v. quæfiio cur
guéris non fit interdicendum lacrymis : «b cür in
lacrymis fufpiria & gemitus ferè conjungantur ;
vj. quoefiiQnum metalliça & rn.ine.mlia,, f i carbonibüs
àboleantur ,..fuo nidore fo/ian , feu
fufpirio conférant y vij. Proefatio ad librum
Galeni irfi o v p five de lotiis* Wittebergæ,
apud Matthæum Welack, 1590, in-8°.
C’eft probablement la queftion n®. v que Haller
a trpuvée aflez intéreffante pour l ’inférer dans fon
recueil de thèles, fous ce titre, fuivant M. Eloy ,
de lacrymarum militate in levando animi a f-
- fecîit.
Seroît-ee la même diflertation que M. Carrère
dit avoir paru à Witemberg en 158 1, in-8°.
6°. Oratio de furditate & mutilate. Quæfiio
an Ù- quid grandini in fue , cum feorbuto in
homme, f it Commercii ,* pronunciata ad gradum
doctoràuis 'Mi Ernefli Hettenbachii. Norimbergoe,
apud Catharinam Gerlachiam,. 159s , in-8°.
U ,— Ait. edit. Wittebergæ', 15p i > in-8°.
7°% <Sco.rbuti hijloria cui inobfervatum, vel
faltem indicium haciehàs Jrymptotna accejfit,
genarum coarcîatio , genuum contraclioni ger-
manum & quafi confanguïneum. Wittebergæ y
apud Georg. Mulleruip , i. 554, in-8°.
•r—E x ta t edam cum Dan. Sennèrti de ficor-
buto'traclatu.Wniebergx, apud Zachariam Schu-
rerum , i6 r4 ,in -8 ° .— E x ta t quoque in collée-
done ejufdem argumenti. Wittebergæ, 1 6z$ +
in- 8° . Kefiner.
8° . Conjilia aliquot medic a.
Ces confultaiions , dit Merçklin, fê trouvent
dans un recueil de confultaiions que J. Phil. BrendèL
p ublia en latin à Francfort, dp. Palthenium, 1615,,
in-40.
9°. Gbfervadones anatomicæ. Wittebergæ; 16 zoy
in- 8°.
Quoique Merçklin , Manget y Eloy indiquent
une édition féparée des obfervations anatomiques,
de Salomon Albert en i c zq , on peut en douter
d’après ce qu’on lit dans Keftner, biblioth^ med.
p. 396 y not. b.
Dans la Bibliothèque de Meibomius , part., iij y
pag. 88 , d it - il, il eft remarqué que ces objer-
vadones anatomicæ , fe trouvent dans l ’ouvfage intitulé
Eifloria plerarumque partium, de Witem-
• herg j iéoz , in-8°..
io°. Antidotariunc medicamentorum fimpli-
cium & compofitorum quæ internis corporis af-
feclibus accommodantur.. in-folio..
Merçklin ni Manget n’indiquent pas cet <3u-
! vrage ; M. Carrère eft le feul qui en fafle mention
d’après le catalogue d’Hebenftreit. ( JA- Gou*
L in . )
ALBERTINI. ( Annibal >
Tout ce qu’on nous apprend de ce nlédèek),
ce ll qu’il étoit de Gésène, ville d’ Italie.
L ’ouvrage que nous avôus.de lui a pour titre t-
D e ajfeclionibus cordis libri très}, quorum,j;
agir de naturalibus ; i j & iij de pr.æternatura-
lïhus , de puilpitatione, nempe , & fyncape, arque
earum curaüone} in quibus multa. problem.
mata f c l tu dignijfima enodantur, & præcipuè de j
ynembrorum principatu j fede animæ } primis-
itiorborum generibus j de pejle , ac de feopis
mittendi fanguinem -, exaclè difputatur.Venetiis,
apud Joan. Guerilium , 1718 , in-40.
— Alt. ed. Cæfenæ, apud Nerium, 1648, in-40.
. Ce traité a été cité, pat Van der Linden. Fid»
Jûanuductio ad medicitiam , pag. 96. ;
; M. Eloy obfetve. que Sénac , dans Ton traité du
coeur, a profité; de celui à’Albertini. [M . G o u -
U N .) ;
À lbërtinI. ( Hîppolyfe-François )
I l naquit, dit M. E lo y , à Crevëlcore, dansTe
territoire de Bologne en Italie^; il étudia la Me- 1
decine tous le célèbre Malpighi j il 'fe livra a la
pratique durant trois ans dans l ’hôpital de Sainte-
Marie de la Mort à Bologne. Il devint enluite
profeffeur public de Médecine dans cette ville ,
dû il obtint la plus grande confidëration.
i C ’eft fans doute la malignité qui a fait dire
qu’il feignit de vouloir embraffer' 1 état eecléfiafti—
que , pour faire augmenter fes appointemens de
profeffeur , & qu’il y réuffit, toutes les dames de
la ville s’étant intéreffées pour lui.
Mazzuchelli ( dans fon premier volume des écrivains
d’Italie., qui parut en 1753 ) ,Par*f
berdni , comme d*un homme mort depuis peu ,
& lui attribue un ouvrage intitulé :
Animadverfiones- fuper quibufdam difficiles
refpiradonis vitiis, à læfa cor dis & præcordio-
rum> firuciurâ pendendbus. ( M. G o u l in .)
ALBI. ( Jurifp. de Méd. j ville archiépifco-j
pale de France, & capitale du petit pays appelé
Albigeois dans le haut Languedoc. Le géographe
Samlon apprend que Jules-Céfar a parlé des albigeois
fous le titre à’heleucières ; mais d’après un
raifonnement peu fondé. Strabon, "Ptolomee , &
Pline ne parlent même pas des albienfes ou al-
bigenfes , noms latins des . albigeois. Mais dans
les notices de l ’empire ,, on trouve équités cata-
phraclarii albigenfes. Le nom A lb ig a , Ions lequel
on défîgne A lb i , fe trouve pour la première fois
dans un ouvrage du prêtre Paulin, qui vivoit au
commencement du cinquième fiecle. Dans les anciennes
notices des provinces & cités des Gaules
& de France , on trouve la cité des albiens ou des
albigeois, civitas albienfium , civitas albigen-
Jium , comme une des huit cités de la première
province aquitanique; & cette ville étoit indifféremment
nommée Albia , A lb ig a , & Albigis.
. Albi & les albigeois ont eu pour apôtre &
polir premier évêque Saint Clair , dont ils con-
lervent les reliques ; mais ce Saint eft peu connu ,
& la cathédrale eft dédiée à Sainte Cécile, très-
célèbre, mais auffi peu connue. L’ évêché de cette
ville , fort ancien, étoit originairement fuffragant
de la métropole & primatie de Bourges { mais en
4676 i l a été érigé en archevêché, & il a pour
fuffragans les cinq évêchés de Rhodez , dé Câftres,
de Cahors , de Vabres , & de Mende.
A lb i eft bâtie fur un tertre , & eft entourée
dans fa moitié par le Tarn, fur la rive gauche
duquel elle eft fi tuée ; & dans fon. autre moitié pat
une belle promenade en terraffe , nommée la Lice.
Les bords élevés du rivage du Tarn font plantés
d’arbres qui forment une efpèqe de forêt continuelle
, & font l ’objet le plus;charmant du monde*
L ’Albigeois abonde en blés & en vins , en paftel,
en fafran , & en prunes } & cependant c’eft un
pays des plus pauvres du Languedoc.
Cette ville pofsède les moyens ufités en Francs
pour l ’éducation & l ’ inftruétion générales. Il- y
avoit autrefois une univerfité à Cahors , dépendante
de cette métropole. ( V . C ahors. ) Il y a à A lb i
un collège de Médecine, fournis à l ’édit de février
i6pz , & à l ’arrêt du confeil du 17 février
165?3 , cités précédemment fur le mot Ala is.
Les chirurgiens y font en communauté d’après
leurs" ftatuts de 1730, & autres réglemens pofté-
rieurs.
Les apothicaires y font auffi en jurande, & ils
participent, avec les épiciers , au négoce de cette
ville & de ce petit pays. Autrefois A lb i étoit l’eu-r
trepôt du commerce des huiles, qui fe• tranfpor-
toient par mulets j mais le canal établi pour la
communication des deux mers, a nui infiniment à
ce commerce. Cependant il eft encore aflez cou-
fidérable en vins de Gaillac , les feuls de cette
province que l’on puiffe tranfporter 3 enqprunes
sèches, &c. Les drogueries, épiceries, & oènrées
de TAlbigeois ehclavé dans le Languedoc, réputé
province étrangère, font fujettes aux droits d’entrée
& de fortie.
U Albigeois a été la patrie de Littré 3 célèbre
anatomifte de la faculté de Médecine & de l ’académie
des fciences de Paris, né à Cordes le n
juillet 1648 , & mort dans la capitale le 3 février
17 15 . (MM. V e r d i e r . )
ALB IF ICA TIO N. Voye? D é a l b a t i o n . ( M .
V . D . )
ALBINOS. Hygiène.
Partie I. Sujet de V hygiène', ou de T homme
f a in confide’ré dans fe s rapports & fe s diffe'~
rences.
Se£t. IL D e T homme fa ïn confidéré dans fe s
différences individuelles.
Différence III. De s tempéramens & dès conf-
titutions. Dégénéréfcences.
On peut voir dans l’article Afrique ce qui a
été dit des albinos , § 7 , n°. 4. Ce, qui eft
généralement reconnu maintenant relativement aux;
albinos , eft ab fol u ment contraire à ce qui en eft
dit dans l’ancienne encyclopédie, article albinos•
Les albinos ne font point un peuple , ruais