
ëo 8 A L A A L À
i ° . Cohfultatio pro ulceùs fyriaci tiunc va-
garnis curatione. Panormi, apud Petrum Orlan-
dum, 1631, in-40.
30. Dialeclicon ,.feu de fuccedaneis me die a-
mentis , opufculum nedum pkarmacopolis tiecef-
farium , verum etiam medicis , chymicij've maxi-
mè utile , in quo nova ac admiranda natures
arcana reconduntur. Panormi apud Alphonfum de
Ifola j 16 3 7 , in-40.
Antonio. Mongitore ( Biblioth. Sicula ) donne
le titre de quelques autres ouvrages prêts à être
imprimés, trouvés après la mort a Alaymo :
i°. Opus aureum pro cognofcendis, curan-
difque febribus mctligjiis.
i° . Confultationes medicce pro arduijjimis
profligandis morbis.
. 30. Commentaria in hijioriam. ab Hippocrate
in epidemicis confiitutionlbus obfervatam. ( M.
G a u l in . )
A LB AD A R A . — C ’eft le nom q.ue les arabes
donnent à l ’os fefamoïde de la première phalange
du gros orteil. Les magiciens attribueut à cet os
des propriétés furprenaytes, comme d’être indeftruc-
tible , foit par l ’eau, Toit par le feu. C ’eft là ,
fuivant eux, qu’eft le germe de l ’homme que Dieu
doit faire éclore un jour , quand il lui plaira de
le reflufeiter. Mais laiflons ces contes à ceux qui
les aiment, & venons à deux faits qu’on peut lire
plus férieufement.— Une jeune femme étoit fujette
a de fréquens accès d’une maladie convulfive contre
laquelle tous les remèdes avoient échoué. Elle
s’anreHa à un médecin d’Oxfort qui avoit de 1» réputation
, & qui, lui ayant annnoncé que le petit
os dont il s’agit ici » étoit, par fa diflocàtion, la
véritable caufe de fa maladie, ne balança pas à
lu i propofer l ’amputation du gros orteil. La malade
y confeutit, & recouvra la (ante. Ce fait, dit
M. James , a été confirmé par des témoignages, 8c
n’a jamais été révoqué en doute. I l aflure de plus
qu’il fut lui-même appelé en 1737 chez un fermier
de Henwood-Uall, près de Solihull, dans le>
Warwick-Shire, & qu’il le trouva .affis fur le bord
de fon l i t , où il difoit avoir pané le jour & la nuit
qui avoient précédé, fans ofer remuer , parce que le
moindre mouvement du pied lui donnoitdes convul-
lions. Le fermier ajouta qu’il y avoit quelques jours
qu’il s’étoit bleffé au gros orteil de ce pied; que
cette 'bleffure lui avoit donné des convulfions-, &
qu’elles avoient continué depuis. Comme ces fymp-
tômes avoient quelques rapports avec ceux de l ’é-
pilepfîe, M. James interrogea le malade, & n’en
apprit autre choie , finon qu’il s’étoit toujours bien
porté. Sur cette réponfe, il lui adminiftra des remèdes
qui furent tous inutiles. Cet homme mourut
au bout d’une femaine. ( A . E . fupp. V . D.)
, A LB AN . ( Jean de Saint )
Le célèbre 8c favant Aftruc a recueilli dans fon
hiftoire de la faculté de M ontpellier a pu trouver fur ce médecin. Il s’exprimteo uati ncfei, qu’il pag.
Jj§f
Joannes de Sanclo Æ g id io ad fa n iim S a n c li
SA.l bAalnbai n; . JCea’enf td ea iSnf. i Gquilel eBs a,l apzurèss , lPei tmheouosa,f't&è rMe dae
tsh’eine u raPpaproisr teler an odems manegnlto; is& f urj e l’carrotiicsl eq ud’’ounn dmoéit
dneocmin ; a&n gclo’eisf-t . fSucrh ceen pckieiud#-llàu iq ud’oonnn ed oauitf frié tlaeb lmirê mlees autres noms qu’on lui a donnés de Joannes Æ g i -
d ius de Sanclo A lb a n o , de Joannes de Sanclo
Àdel bano, & de Joannes A n g lic u s . Pour le nom donnJéo aqnunee sp adrcee S aqnuc’illo d eQvuinitn tdiony'oe,n idlu nceh laupii trae édtée SaiCnet- Qmuéednetcinin se’na tPtaicchaard die’a.bord aux arts libéraux, àq uP’ila réistu, daiav e&c uqnu ’iglr aenndf ecigonnac oàu rOs xdf’éocrodl i, er&s. eAnfpurietes iqlu ocio milm feunt çàa àM lo’yn tpenelfleiîegrn eértu .davieerc lale Mméêdmeec inéec,l a&t. PIlh dileivpipnet eAnufugiuteft ep reenm.1i1e5r* 8m ,é dleocrifnq ud’ui l roaic hdeet a£ rla’hnôce
ppèitlaelr inSsa inqtu-iJ aaclqiuoeiesn, t deàf tinSéa inaut-tJreafcoqius eàs -ldoeg-eCro mle-s rpéopfatreal , cmonaivse anlaobrsle ambaenndt oàn nféo n8c àé tdaet.mi5ruiné, & qu’il Q< uJeenatni n,d ec omSamine to-nG ill’ale dsé jàd edviitn, t ced oq^uei nn ’édteo i^ tS paoinint-t oétpopioefnét . àc lefrocns . éItla tp, apruoiîftq um’aêlmores qtouu’às floens ,mégéadredc inlas qduéfaélrietén ced ep coluerr cl ’unfea gfue t éptaasb lloi,n gp-utiefmqup’isl uenfet cfiemrtpailne pquri’ti ll ee mdebgraréff ad eb dieonértôetu rl ’déatants elacc flaécfiualfttéi qduee , Thqéuo’i*l &lo gqieu ’;i lq us’’ialp pelniqfeuiag nam pêumbel iqàu elma epnrté dceicttaet iofcni eanvceec, fuçcès. U étaLbl’eisf tidmeep uqius ’ipl ecuo n, çulte popuorr tale sà frlèeruers pdroêncnheeru resn, &iz 1q8u il ’haô péittéa ld edpeu iSs ailnat -m Jaaicfqonu eds,e ocùe s ilr ellioggieeuoxit j; lcee qreufit ee ftd uc aurofey aquum’oen, leleu rn ao md odnen éJa, cào bPianrsi.s S8oc nd aanfs- feen&finio nle ppoaurrt i edu’xe nctroenr tidnaunasn tl edu’ra uogrdmree netne ri,z izlz ;p rciet cqhua’iilr e exeénc uhtaab ipt afré cuunlei ear&, fiiot nu nd ’édcifleaot.u rIsl omù oinlt ae xean
moridnrae sl edse arvealnigtaigeuesx pmaretincduilaienrss, ddee sc hdaocmunin idceasi ndse u&x dpeesu ,f ra&nc iqfcuai inést oqiueni t véemnouîleens t; di’lê tcroe néctlaubt liesn dfaevpeuuisr dpersit dlo’hmaibniitc adinevs,a n&t toétuatn tl ed epfeeeunpdlue ;d e& c héatairnet, reen
omùo nilt éf iet nl. ’éclhoagier ed, ef inl’iot rdcreett eq ua’i&l ivoenn opiatr du’enm dbirfaefoTuerrs. nouOvnea up réretelingdi euqxu ef elrev irrefniétr iàte o&bt elnei r caruéxd itd odme incie
cains deux écoles dans l’univerfité de P aris, l’une de
A L B
de philofophie & l ’autre de théologie. Du moins
on ne peut pas douter qu’il ne leur ait été utile
pou/ leyr faciliter les moyens de s’introduire en
AKgleter^e, où ce religieux' alla finir fes jours.
Mathieu Pâlis rapporte qu’il vivoit encore en
iaj3 , & qu’il fut appelé'cette année auprès du
fameux Robert Jjroffetête , évêque de Lincoln qui
étoit dangereufement maladë. Ûiebus fub iifdem
(dit Mathieu) cum dies caniculares fuam exerçai
J f en t malitiam , epifeopus Lincolnienjis Ro-
bertus apud Buchedonum manerium fuum , de-
eubuit graviter infirmatus. Vocavit igitur ad
Je quemdam fra t rem de ordine vredicatorum ,
magijlrum Joannem de fanclo AEigidio, in arte
peritum me die inali, & in theologiâ leclorem déganter
eruditum & erudientem , ut àb eo corporis
animes reciperet confolationes.
I l falloit que Jean de S. Alban eut alors près
de 86 ans ; il faut même qu’on prétende qu’il n’en
avoit que 30, en 1158, quoiqu’il eut dans ce temps-
là une'grande réputation dans Paris, 8c qu’il fut
déjà premier médecin de Philippe Augufte.
Les foins que Jean de S . Alban prit pour la
guérifon de l ’évêque de Lincoln furent inutiles.il
paroît que ce médecin ne l ’abandonna point pendant
le cours de fa maladie , malgré les reproches
qu’il en. efïuyoit ; mais il n’en devoit pas moins
attendre d’un évêque qui avoir été toujours chagrin ,
toujours frondeur. «Vous êtes ( lui dit-il un jo u r )
» vous, frère Jean, & les autres frères prêcheurs ,
•f) dés hérétiques , parce que vous diffimuiez les
» vices des grands, & que vous n’avez pas le cou-
» rage de les en reprendre-- hautement ». In hoc
eiutem quod t u , f rater Joannes & àlii presdi-
' catores , peccata magnatum audacler non re-
darguitis , & facinora non eienunciatis, hesre-
ticos cenfeo manifejlos. On peut voir dans Mathieu
Pâris, qui rapporte au long cette converfa-
tion,. les preuves que l ’évêque apporfoit pour appuyer
fon fentiment, & la vivacité avec laquelle
il le foutenoit.
Jean de S. Gilles a laifTé des ouvrages ;fiir la
philofophie péripatéticienne & fur la théologie ,
l’on peut, à ce fujet, confulter les pères Jacques
Queerf, & Jacques Echard ; fur les écrivains de
l’ordre des frères prêcheurs3 mais on ne lui attribue,
fur la Médecine , que les traités de Formatione
corporis ; prognojljeas & praclicas médicinales.
( M . G OU L IN. )
ALBARAS NIGRA. Efpèce de lèpre dans
laquelle différentes parties du corps font recouvertes
d’écailles sèches , blanches , qui font implantées
les unes fur les autres , de la même manière
que les écailles de poiffon.
Dover*a obfervé que chez les afiatîques ces
écailles font fort étendues , & qu’elles font bordées
d’un.cercle rouge. On lit dans les aôfes de Leip-
fîck, qu’un malade attaqué de ce vice cutané ré-
pandoit même une; odeur de poiffon*
Médecine. Tom. I.
A L B ô'op
Quant aux caufes & au traitement, on n’aura
qu’à confulter le mot lèpre. ( M. J eANROI.^)
ALBARA Z IN , a lb a za r in , alberzarin. ,
( Ar t Vétérinaire. ) On lit dans quelques dictionnaires
que c’eft le nom d’une forte de laine d’Ef-
pagne & de i’efpèce .de mouton qui la produit.
J’ai demandé des renfeignemens en Efpagne fur
cet objet j ils n'e me font pas encore parvenus; fi
j’en reçois , je les Ferai connoitre à l ’un des mots
Be l ie r , B r e b is , L a in e , Mouton. ( M . H u -
z a r d . )
A LB A T IO N . Voyei D é a l b a t io n . ( V. D . >
A LBATRE . J Mat., méd.) U albâtre eft ^ une
pierre calcaire"un peu plus teatkw que.le marbre,
formée par petites écailles ou lames adhérentes
lés unes aux autres, 8c fufcepiibles d’une efpèce
de poli gras particulier. J1 doit fon origine a des
ftala&ites enfouies depuis long-temps dans la terre; ^
auffi y recpnnoît-on fouvenc des couches concentri-
ques, ce qui Fa fait appeler onyx, comme beaucoup
d’autres pierres; il fait effervefcence avec les acides
minéraux.
On a employé pendant quelque temps Yalbatre
comme allongent dans les cours de ventre , &:
comme tonique dans les, douleurs' d’eftomac, dans
le feorbut, &c. On s’en eft encore fervi après l ’avoir
calciné 8c mêlé avec de la poix ou de la réfine
, pour fondre les tumeurs fquirreufes, & pour
raffermir les dents dans leurs alvéoles. On conçoit
que dans* cette préparation il paffoit en partie a
l ’état de chaux. Aujourd’hui on a renoncé entièrement
à fon ufage. On pourrôit, faute d’autres
matières , l ’employer comme ^de la craie ordinaire,
pour abforber les aigres dés premières voies.
Il ne faut pas confondre avec ce véritable albâtre,
une pierre gypfeufe ou féléniteufe, fufeep-
tible de p o l i, dont on fait des vafes, & qu’on
connoît fous le nom S albâtre gypfeux. Oti le
diftingue facilement du premier, parce qu’il 11e
fait pas effervefcence avec les acides. Ce faux a lbâtre
n’abforberoit point les acides de l ’eftomac ,
8c ne feroit propre qu’à deffécber après fa calcination
, comme le plâtre ; fon ufage ne feroit pas
fans danger. V. le mot P l â t r e . ( M. d e F o u r -
c r (Sy . ) ’
ALBEYTAR , albeyter , albeyteria. (A r t
Vétérinaire. ) Ces trois mots font efpagnols ; les
deux premiers font les noms donnés aux artiftes
vétérinaires :én Efpagne, & le troifième eft le nom
de l ’art lui-même.
C ’eft à la France que la fcience Vétérinaire
doit à bien jufte titre fa reftauration , & elle en
a répandu le goût dans toute l’Europe. L a plupart
des fouverains qui en ont fenti l’utilité , fis font
empire fies de faire jouir ceux qui l ’exercent d’une
conûdération diftinguée. M. LaJoJJe dit qu’en