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» eflentiels. . . . mais qui contiennent la partie
» mucide fort atténuée , toute prête à fubir lé mou-<
h vement de fermentation retardée par les fe.Is
» qu’ils contiennent par .furàbondance. . . . ».
Mucilages gommeux f e c s , & farineux.
(Z£.) a Après une infinité de nuances intermédiai-
» res, on rencontre le mucilage,, tantôt fous un état
.» vifqueux & gommeux , tantôt fous une forme
» encore plus épaifte . . . . defteché, :folide dans
.» toutes fes parties. T e l eft l ’état de denfité dans
» lequel nous le retrouvons dans toutes les efpèces
» de blés qu’on appelle c erea lla , qui contiennent
» d’autant plus de mucilage, que , fops un volume
.» éga l, ils font (pécifiquement plus pefans. T e l
» eft celui qu’on retire .. . . .. de certaines ra,-
» dues.,.'. & c . . . . p.
( P . 42;.) « Ce font proprement ces mucilages
p qui fe gonflent prodigieufement dansl’eau , parce
» qu’ils en abfcrbent beaucoup. Contenant beau-
.» coup de mucilage fous le même volume , ils
» font très - nourriflans ; c’eft ce qui fait que les
5» anciens les ont appelés valentijfima (28) ».
Mucilages incomplets & imparfaits,
(Ib.) « Enfin fous la dernière claffe nous compreiï-
» drons une infinité de parties mudlagineufes. . . .
» mal mélangées . . . . qui n’ont pas encore ac-
>> quis l ’égalité de principes qui leur ôte toute
» laveur eminente . . . . & qui font d’autant plus
» difficilement altérables par la nature animale ,
p quelles ont un principe plus dominant, &c. ».
. ( P . 44. ) « . . . . Nous retrouvons tous les
» jours ces mucilages imparfaits fous nos yeux $
.» tels font les fruits acerbes , les femences qui
y> ne font pas encore parvenues à la maturité, les
» fubftances auftères j acides, amères , en un mot.,
:>> toutes celles qui ont 'une faveur éminente qui
» fe perd par la maturation.. . . ».
( P . 43. ) .« La matière nutritive eft donc plus
» étendue que le mucilage parfait ; mais i l lui
» eft eiTentiel d’en pouvoir compofer un . .. . .
p ( P . 42 & 43. ) Peut- être dans le corps humain
» différens principes. empruntés féparément des
» corps étrangers au mucilage végétal, peuvent-
.» ils fe réunir pour'former un mucilage animal 3
» dans ce cas, le mucilage qui fe formeroit ap-
» partiendroit eh propre au corps »,
(28) Ceife temps offireht dbôenauncooiut pa udfefi rcéef inftoanmc ea àu xla adliignéj.fetnios rqi u&i feonn mt dêimffie
"cieilrevsi àd ud imgéoretr,. C’eft dfaonrst ciae ,d qerunii erér ffieftuesn tq bue’Hauipcpooucpr, aqteu es 'l£efst organes du corps dompeent Sc digèrent difficilement. (Dç vet.
Méd.) Voy. art, I I , $, J , explication de ce mot.
fonclufibn de .ce chapitre,
( P . 44. ) o Par l’examen des différences générales
» de la matière nutritive, & prife félon les différens
» degrés de facilité à l ’aftimilation , il paroit-, i°.
» que fous le nom de matière nutritive font com-
» prifes toutes les fubftances capables du mouve-
» ment fpontané qui conduit à la fermentation j
» & une partie dé celles q u i, foit qu’elles aient
» éprouvé cette altération , foit qu’elles ne 1 aient
» pas éprouvée fenfiblement, prennent aifémentpar
» elles - mêmes un caractère put réfa&i for ce
» caractère a toujours fuppofé une polfibilite $sp-
» térieure à la .fermentation-(29) P*
« 2°. Que tous les mucilages parfaits ont d’au-
» tant plus de facilité à s’ aflimiler aux animaux,
» que par différens degrés ils s’approchent plus
» de l ’état animal, & par conféque-nt de l ’état pu-
» tréfattif. ( P . 45.) 30. I l fuit des mêmes principes
» ..........queplus-une matière eft denfe & compare,
» plus elle eft difficile à digérer, mais qu’auffi elle
» nourrit, davantage fi elle eft une fois digérée ,
» &c. . . . qu’à mefute que cette dënfité diminue
» par l ’atténuation , le corps acquiert en même
» degré la facilité à être défuni par les agens
» naturels 3 qû*ainjiparmi les mucilages parfaits,
» celui qui fe trouve le plus éloigné du dernier
» état d’atténuatiorv . . . . eft celui qui contient,
» -fous le même volume , le plus de matière nu-
» tritive, & par conféquent qui eft le plus çapa-
». ble de nourrir., quoique ce foit auffi celui qui
» offre le pins de réfiftance aux agens naturels »,
( P . 46, ) q . . . . Telles font à peu près toutes
» les~ différences qui fe préfentent en général dans
» la matière nutritive confiderée indépendamment
» de toijs fes accidens. Elle eft ou parfaite ou
ici( 2a9u) Cmecoi t n’feefrtm peans teaxtiao&ns, .d aIln seéfet fdeeuss cqourep sM ,, mLoêrmrye dpoanrmnei lleesu rv céogmétpauoxfi,c iqouni-,p affaTnesn cf uàb ilra npiu lt’taécfeaf&ceionnc ep ,a rn lia lan afeturmree dne
tdauti forno mfpeinritt,u qeuufaen d$ ilt eefl t eiffot léle S cg bluietnen d éopuo upilalért diee lg’alumtiindeounf e, gdlountet nl.e L ’macéelfacnegnec eS,c lal af erfmeremnetanttiaotnio nfp icrihtuaenugfeen t, &l'é ltaa tf edru
cmoerpnst a,t iSocn foaulk vaelnitn ef,o rtti einnndeénpet nàd adness léetsa tsu ntsr èds-edsi fafeurterenss. dLeas bcolem bqiunia irféofnu ltdeen tl ad eb alfae ddéec ol’maipr ovfiltraiol nS c ddeu lg’eaza«u i,n flaavmecm,lae
dmauncsi lleasg ceo, rpless p ohuuri lfeosr,m Secr ll’aa cibdaef,e l’deef prlaic -mdeo-fveitnte, 8cco ln'atelknaulei cvhoilmatiiflt,e se fct ormegmared élae mvéariintatbenlea ntht époarri ela d pelsu sf egrrmanedneta ptiaorntise 5d eSsc cuent tea ctchoérodr iep lau s l'eaxvaaénbt aagvee cd ep repfcqéufee nttoeur sp lleuss pdheé nporémcèifnioens dSec cpeasr famitoeumveenmt eàn la$ ccohninmoiiqfufaensc. eE plllues ain tli’mavea nqtuaeg el ’odne as a’acdqaupifteer, dIla nesn cerés fudlecren iqèurees laens ncéoersp,s dqeu i lac ocnotitennpnoefintito nb eaduecso ucpo rpdse. mbaéfdei adtee mlae nmt opfueitrteé faocul ifds ’afzuoitvea n, tf ol'enxt ptroeulfsi oani fédme eMnc. SLco rirmy.
pEot fléecu,r faozromtee dfee clo'amlcbailni a.nvto àla tli’lh, ypdrreomgièenr e pdrped lu’ieca ud çd élac ofmer-
mentation puuidp.
A L î
& irrtf>arfaite, . . . . j mais quoique parfaite elle
ÿ.1 peut contenir fous un même volume plus ou ■
» moins de parties,- & ces parties font plus ou
» moins atténuées t).
Je ne fuivrai pas ici M. Lorry dans l ’examen
qu’il fait de la formation fuccelfive du mucilage
dans les plantes , fous le titre de changemens
naturels que peut éprouver la matière nutritive.
TL y regarde l’huile, le f e l , & la terre comme
les principes immédiats du mucilage , dont 3a prédominance
différente fuivant les différens âgés
des plantes , donne lieu aux différentes faveurs
& aux différens états du végétal , depuis le
temps oïl il abonde èiï un fuc prefque entièrement
aqueux, jufqu’à celui où le mucilage, parvenu à
là maturité , eft- accompagné de toutes les qualités
qui .forment le caraêlère propre de chaque individu
; par-tout il déduit d’obfervalions vraies pour
là plupart, des' conclufions conformes à la théorie
reçue pour lors ,, mais „que démentent en partie les
obfervations modernes. Ceci eft fur-tout remarquable
relativement à l ’air, que M. Lorry ne regarde
dans le mucilage que comme un moyen d’union,
& dont il donne le nom aux fluides élaftiques-, que
l’analyfe chimique retire du fein des fubftances les
plus compactes , plutôt en les produifant par l ’effet
d’une nouvelle combinaifon *.• qu’en délivrant l ’air
des entraves données à- fon élafticité-, fuivant la
théorie de Haies.-
Je paffe aux changémeiîs qïte Vart petit prb -
diiiré dans la. matière nutritive ., & qui font la
matière du quatrième chapitre. Je né prendrai dans
cè chapitre que les• vérités les plus pofitives & les
plus utiles à; mon objet,-en abandonnant tout ce
qui tient à1 une théorie trop vague, principalement
eu égard à- la- fermentation.-
Tous les changemens que l ’art peut produire
dans là matière nutritive , « [ P . 80. ) peuvent fe
« réduire à trois différences principales ; i°. quelle
« altération occafionne dans le mucilage le mou-
w vèment fpontané d’une fermentation régulière ?
» 20. Quels font les phénomènes que produifent
»■ les intermèdes étrangers fur la matière nutritive
»• réunie en mucilage? 30. Quel eft l ’effet du mou-
»' vement rapide excité parle feu dans ces parties ?i..»-'
Fermentatioiü
[ P , 82. )'„,«• Par le mouvement de fermentation
» lé mucilage-perd en grande partie fes qualités
» nutritives; Cependant dans l ’état vineux d’une
» liqueur, tout le mucilage n’eft pas décompofé
» à- beaucoup près1; . . . . à mefurè que ta fer-
» mentation va en augmentant , le mucilage. . .
» diminue : cependant la fermentation fpiritueufe
^ ne détruit pas abfolument le mucilage 3 elle
» eft> un commencement de défunion dans fes’1
A L I 6 8 7
» parties , plutôt qu’une décompofition parfaite ».
( P . 84. ) « Ce que les chimiftes appellent
» partie extraétive du vin , & que Beccher appe-
» ioit fubfiantia media, eft encore fujette à la
» fermentation , & Beccher nous dit qu’il peut la
» tourner entièrement en efpri.t-de-vin : auili cette
» partie extraétive eft-e lle nutritive jufqu’à un
»' certain point, & les vins en général ont quel-
» que choie de nutritif qui les fait rentrer dans1
» la claffe des alimens. Hippocrate femble avoir
» reconnu au vin cettte propriété-, quand, en par-
» laut d!u vinaigre après le vin , il dit : Pour le
» vinaigre , il ne nourrit pas. Galien a reconnu’
» généralement cette propriété dans le vin (30) »,
A<lioiv des iinermedes‘ étrangers & de leur mélange
avec■ les mucilages-,
( P . 86.) « Ces intermèdes font de différentes5
» natures. Les uns . . . . ne fönt, qu’étendre les1-
» parties du mucilage 3 les autres lui donnent de*
» nouvelles propriétés 3 d’autres enfin le décora-
» pofent totalement, ou du moins accélèrent fa-
» décompofition ».,'
Intermèdes fimplèment? diffolvans ; lés huiles &
Vehu-i
u Les. premiers intermèdes fönt ou aqueux on-
»“ huileux ».
« Pour les huiles , quoiqu’elles diffolvent affez-
»■ communément les mucilages , & que prefque
» toutes les huiles par expreffion en contiennent'
» ordinairement plus ou moins , .ce pendant elles ne
» font pas le diftolvant propre des mucilages. . . »*
«: Pour l ’eau ',-elle eft leur diffolvant naturel
» elle, fe chargé de leurs parties 3 les parties y
» confèrvent leur union 3 mais l’eau n’eft pas long-'
» temps fans -les dccompofer . , . . Cependant ftJ
- dif(f3ér0e)n s Imcio uilv efmemenbsle f pqouneta nMé.s qLuoer rfya baitu rlao imc aptiuè rep^a qrlueir ddoeics tnaotiuosn n oquurir "ifra. itI ll efe pmabinle , qu’il auroit pu parler de la fermenlaifle
certains animaux faScir ed eu ln'a lptéarsa tvieorns plaa r felarmqueenlltea tioonn - afilfctaalnintees', ,, paoinufri dqéufeu ndier llae ufresr mpaerntiteast' iotrno pq ufoi laidlceasl i&fe tlreosp frroé
rmaal gedse.s dMifafiésr einl s tocouïcphse-rqau ci ens omusa tifèerrevse ndta nAs^ alH’eixneanms e,n Sgc éndées
dcieftf éernednrteosi^t jp roénp arreamtioanrqs ueq ue’nocno refa qitu ef uMb.i r Lào rcryes a dcmorpest* trEonis. ' fermentations', qu’il nomme fermentation vineufe, acefcence,^
Sc putréfà&ion. Il prend ici acefcence pour fermentation '
adceéutxe ufme.o rOs*n Vfoliyt eqzu ’ialr tyic lae imAe grande différence entre ces' cj-Csens. On fait auffi que
.pdiei trléaf aldigionhif iceaftt iounn dmuqout'edl oinl t faleu t fefénps areefrt ltaro pf eérmtenendtua,t ioScn ' laal cadléicnoem , pqoufii tieofnt cuonm mproifuev efmouesn tl et rnèso-mdi ffgéérneénrta dl ud ere fptuet rèee-
faftion, Voye{.le- mot ÀLCAI/ESCENS*-