
S t S A L B
3°. Index fuppelleftilis ravlance. Lugd.-Uat.
,«7 M > ih-4-°« . , , , H v .
C ’eft la defcription da cabinet de Rau, a laquelle
ont été jointes des remarques fur fa vie.
4°. De ojjibus huniani corporis. Lugd.-Batav. j
17 16 , in-8°.
— Vindoboçæ, 1746, in 8°. Carrère.
— Vindobonæ, 1756, iorS°. Blumenbach. introd.
iuhift. med.
Eft-il bien vrai qu’i l y ait eu à Vienne deux
éditions de ces traités en dix ans ?
50. Hijl&ria mufculorum hominis. Lugd.-Bat.
1734, in-46. (
— 1735 , in-4°. Carrère.
Francof. &.Lipfiæ, 1784, in-40. Blumenbach.
Haller dit que cette hiftoire eft fi parfaite dans
toutes fes parties , qu’il n’eft guère poffible de
trouver rien de mieux fait en Anatomie. Cependant
elle a été critiquée par la Mettrie dans fa
Pénélope. Eloy.
6°. De irzziiis & venis ïntefiinorum hominis,
Lugd.-J3at. 1736, in-40.
— Lugd.-Bat. 1738, in-4 °- Eloy.
— Lugd.-Bat. 1737, ii>4°. Blumenbach.
La gravure coloriée qui accompagne cette description
, eft de J. Ladmiral. Blumenbach.,
7 °. Icônes ojjium humani foe tus ; accedit of- '
teogenice brevis hijloria. Lugd.-Bat, 16 3 7 ,in-40.
C ’èft 1738 , Suivant -Kejîner.
„L e s planches font de toute beauté, tant pour la
oravure , que pour la vérité de l ’e-xpreffion. L ’ac-
■ croiffement ' des os & l ’offification font démontres
par de nouvelles expériences. Eloy.
- 8°. D e fede & caufâ coloris Æthiopum & coeterorum
hominum. Lugd.-Bat. in-40, ( anno 1737
aut -173®-- )
A cette differtation eft jointe une figure coloriée
par Ladmiral. Blumenbach.
5»°. 'Tabulae fc e k t i ër mufculorum. Lugd.-Bat.
1 7 4 7 , in-folio piano. Eloy.
Ces tables, avec eelle des o s , fous le n°. 1 r ,
ont coûté à l ’auteur 14,000 florins. Blumenbach.
— Alt. ed. Londini, 1742 , in-fol. chart, maxi-
jnâ. Eloy.
io°. Tabules feptem uteri gravidi. Lugd.-Bat.
1749 , in-fol. ■
Blumenbach met 175y.
ï i °. Tetbulez offium humanorum. Lugd.-Bat.
1753 , chart, max.
i i ° . Atinotationes academicoe. in-40. Lugd.-Bat.
' Cet ouvrage a paru par parties ; la. première en
1754, & la dernière en 1768. Blumenbach.
130. Tabules vajis chyliferi. Lugd.-Bat. 17^7,
chart, max. Blumenbach.
14°. D e jpeleto humano liber. Lugd.-Batav,
1761 , in-4°. Carrère. Eloy. Blumenbach.
Albinus a donné l ’édition de plusieurs ouvrages,
i° . Vefalii-opera. Lugd.-Bat. 1715 , in-fol. i v.
C’eft avec Boërhaave quA lb in us a donné cette
édition.
A L B
i° . Jac. Douglas Bibliographies anatomicee ,
Specimen , Jludio Bern. S ig f. Albini. Lugd.-Bat.
1734, in-8°. Blumenbach.
30. Opéra Harvest (.prïncipalia ) cum proefat.
Bern. Sigf. Albini. Lugd.-Bat. 1757 » in-40«
Blumenbach.
4°. Hieron. Fabricii ab Aquapendente, cum
proefatione Bern. Sigf, Albini. Lugd.-Bat. 1738»
in-^fol.
5°. Explicatif) tabularum Eujlachii. Lugd.-
Bat. 1743 3 in-fol.
— A lt. ed. plenior. Lugd.-Bat. 17 6 1 , in-fol.
Keftner met “pour date 1744. Edition au refte
dont il fait beaucoup de cas.
On trouve l ’éloge de cet anatomifte dans la
Bibliothèque des fciences & des beaux-arts, année
1771 , tom. 36 , part, i j , & aufli dans un ouvrage
de Brucker, intitulé pinacothecaj decadt v.
( M. Goulin.)
A lbinus. ( Çhriftian-Bernard. )
Il étoit frère du précédent. Il fut, dit M. Eloy ,•
profeffeur d’Anatomie dans l’univerfité d’Utrecht.
Il mourut le 5 -avril 17 5 1 , à l’âge de 56 ans. M . Blumenbach donne les mêmes dates.
.. Si ces dates font juftes , on voit qu’il naquit
en répé jdi étoit par conféquent l ’aîné dé Bernard
Sigfroi , qu'on a dit être né en 16517«
Au refte, M;. Blumenbach nous apprend que
ChriftiaivBernard étoit affeélé d?un mal trçs-incorn-
mode , d’une fenfibilité extrême de Fouie,
Les écrits qu’pn a de lui font :
• i°. Nova tenuium intçjlinorum defcriptio.
Lugd.-Bat. -
Cette differtation eft Indiquée fous deux dates,
172,2, & 172-4, & fous deux formats, in-40. &
in-8°. , *
i° . De Andtome mores detegente in Médit
a . Ultrajeéli, 17 13 , in -4°.
L ’auteur, dit M. E lo y , prouve, par beaucoup
d’exemples, qu’il eft utile d’ouvrir les Cadavres,
pour découvrir la eaufe de les effets des maladies,
( M. Goulin.)
A lbinus. ( Frédéric-Bèrnard. )
M. Blumenbach eft le feul qui parle de cet
A lb i n u s & qui nous apprenne qu’il étoit le frète
des deux précédons. Il ajoute qu’il fut profeffeur
à Leyde , & qu’i l mourut en 1778,"
On a de lui :
i° . O ratio de ambulatione vîtes niaximè ne*
cejfariâ. Lugd.-Bat. 1769 , in-40.
z°. D e naturû hominis libellus. Lugd.-Batav.
1775 , in-8°.
Cet écrit, obferve M. Blumenbach, a été fait
pour fervir de table aux ouvrages anatomiques de
Bernard Sigfroi, fon frère." ( ikf. G o u l i n . )
A LBO R A .' ( Médecine pratique. ) efpèce de
g a le , ou plutôt de lèpre , dont Paracelfe donne
A L B
la defeription fuîvante. C ’eft, dit-il, une complication
de trois chofes, des dartres farineufes , du
ferpigo, & de la lèpre.
Lorfque plufieurs maladies dont l ’origine eft
différente viennent à fe réunir, i l s’en forme une
nouvelle , à laquelle il faut donner un nom différent.
Voici les fignes de celle-ci.
On a fur le vifage de$ taches femblables au
ferpigo i elles fe changent en petites pullules de
la nature des dartres farineufes. Quant à leur ter-
ininaifon , elle fe fait par une évacuation puante
par la boliche & le nez J cette maladie , qu’on
ne eonnoît que par fes fignes extérieurs, a àuffi
fon fiège à la racine de la langue. Voici le remède
que Paracelfe propofe pour cette maladie, qu il
a nommée.
Prenez, d’étain , de plomb, d’argent, de chacun
une dragmej d’eau diftillée de blancs d’oeufs demi-
pinte : mêlez. Il faut diftiller les blancs d oeufs
après les avoir fait cuire , verfer l’eau fur la l i maille
des métaux , & en laver Valbora. Paracelfe ,
de apojlematibus. Voye^ Dartre , Serpïgo ,
L èpre , A . E . fupplément. (A?. V. D . )
A LBR AN , A lbrand , A lbrandon, A i brbnt >
Alebran , A lebkent, A llebrent. ( Hygiène
Vétérinaire , oifeaux domejliques.) On donne
ces noms aux jeunes canards fauvages, & à ceux
des canards domeftiques qu’on élève à la maniéré
des fauvages, c’eft-à-dire, qu’on a fait couver aux
bords des étangs ou à la campagne , & qui ne
viennent pas d la baffe-cour, mais vivent entièrement
de, ce qu’ils trouvent ou fur ces étangs ou
dans les champs.
Ces albrans font d’un goût beaucoup plus délicat
que ceux qui ont été élevés dans la baffe-
cour, ce qui vient fans doute non feulement de la
nature des alimens dont ils fe nourriffent, mais encore
de l’exercice continuel qu’ils font obligés de
prendre pour chercher leur nourriture.
Les canards domeftiques élevés de cette manière
font en général bien moins fujets aux maladies qui
affeétent quelquefois la volaille des baffe-cours ,
& d’un entretien moins difficile que ceux qui n’en
ont jamais forti , & qui fe bornent aux mares des
cours à fumier-, où ils trouvent toujours une nou-
riture confiante & uniforme.
Ualbran perd ce nom vers l ’automne ; on l’appelle
alors canardeau\ il n’eft entièrement canard
qo’au commencement de l’hiver. [M . H u z a r d .)
ALBRECHT. ( Jean Pierre ).
Manget dit qu’il pratiqua la Médecine â Hil-
desheim , & qu il étoit de l ’académie des curieux
de la nature ; il rapporte enfuite un grand noipbre
d’obfervations de J. r . Albrecht, qu’il a extraites
des mémoires de cette fociété ; elles rempli fient
3$ pages in-fol. dans fa biblioth. feripu med.
Mé d e c in e . Tom. L
A L B 61 f
Suivant M. Carrère , J. P. Albrecht naquit à
Hildesheim , fut reçu doéteur en Médecine a Francfort
en 1673 ) a^a pratiquer dans fa patrie, & fut a g ré g é , en 168,1, à l’académie des curieux de la
nature, fous le nom de Caftor II.
M. Carrère indique de cet Albrecht ( dont M.
Eloy ne dit que deux mots) une thefe de lue ve-
nereâ , qu’il foulint le iz juillet 1673 , dans les
écoles de Francfort , fous la préfidence d Irénee
Vehr, profeffeur en Médecine dans la même viile.
M. G o u l in . )
A lbrecht (Jean-Guillaume.)
Le fhpplément au dictionnaire de Moréri, imprimé
à Bâle , dit que ce Médecin naquit à Erfort
le 11 août 1.703.
Il fit fes humanités dans fa patrie , & fe rendit
habile dans la langue grecque. I l alla à Iena en
I7zz , & y étudia la Phyfique & les Mathématiques
, en même temps peut-être que la Médecine.
11 paffa enfuite fucceffivement àWittemberg,
à Strasbourg, à Paris. De retour à.Erfort, il y fut
reçu d odeur en 1717. L ’année fuîvante, il fut nommé
médecin de la contrée. Ce fut peut-être la. même
année 172.8-, ou en 17.30, qu’il époufa la fille de
Jean-Laurent Pfeiffer , 1e plus ancien des miniftres
luthériens. I l fut enfin appelé â Gottingue pour
y enfeigner l ’Anatomie ; c’eft lui , dit Al. Blu-
menbacn qui le premier occupa cette chaire. II
commença fes leçons en 1734. Sa trop grande application
au travail lui procura la maladie dont
il mourut le 7 janvier 1736, dans la 33e année
de fon âge.-Sa chaire, devenue vacante , fut occupée
par le célèbre Haller, qui parle S Albrecht avec
éioge.
Enlevé au milieu de fa carrière , il n’a pas eu
le temps de compofer beaucoup d’ouvrages ; le peu
qu’il a laiffé prouve qu’il étoit inftruit.
, i° . Obfervadones anatomices , quibus accedit
de tempejlate. Erfurti, 1734,111-8°.
z°. De effeclibus muf ces in corpus anima--
tum. Erfurti, 1731 , in-8°.
30. D e vitandis erroribus in doclrina medicâ.
Programma. Gofting. 1734, in-40.
40. De vitandis erroribus in Medicinâ mecha-
nicâ. Gotting. 1735 , -in-40.
Cette dernière differtation ne feroit-elle pas la
même que la précédente , mais revue? N’e ft-ce
pas une de ce$ deux differtations qu’on a voulu
défigner , en difant qu'Albrecht avoit commencé
fes leçons en 1734 par un programme fu r la né-
ceffté de fu ir les ilktjions dans la Medecine ?
50. Paresnefes cîim-primant anatomen in nova
acad. obiret. Gotting. 173y, in-40. (M . G o u l
in . )
ALBRENÉ. [Hygiène Vétérinaire, oifeaux do-
meftiques. ) On dit des faucons & des autres oifeaux
I i i i