
N . Ga lle s du S . ne .sont encore qu’imparfaitement connus ; on sait seulement qu’il y a des
Fertilité du sol; parties bolsées et de petites rivières coulant dans de jolies vallées.
prociuctTons.
Roxburgh, Phillip, Wellington. — La campagne voisine de la ville de
Bathurst est renommée pour ses excellens et vastes pâturages. Mais si
l’on considère la surface totale, qu’embrassent ces trois comtés, on ia
trouvera entrecoupée de montagnes, de forêts, de vallées et de divers
courans d’eau. Pour devenir profitables à la colonie, certains points n’attendent
que le travail du laboureur et l’industrie du nourrisseur de bestiaux
: l’un trouveroit sur les cimes des collines, et l’autre dans les vallées,
un riche et infaillible dédommagement de ses soins et de ses fatigues.
Gloucester, Durham. — Remarquables par leur fertilité et par ie grand
nombre de rivières qui les sillonnent, ces comtés peuvent être considérés
à-la-fois comme le jardin et ie grenier de ia colonie (i). Le sol le plus
substantiel se trouve en général près du cours des rivières, tandis que
ia végétation herbacée commence presque toujours au point où l’autre
végétation cesse. La vaste étendue des terrains concédés à la Compagnie
d’agriculture australienne, ainsi que ceux appartenatit au clergé et aux
écoles coloniales, sont renfermés dans le comté de Gloucester. Le pays
qui s’étend de Newcastle au port Stephens, est purement une succession
de bancs de sable et de marais; plus au Nord encore, en suivant les rivages
de la mer, on voiries lacs étendus ou lagunes de Myall, Smith et Wallis.
Brisbane, Bligh. — On a lieu de croire que ces comtés ne sont pas
dénués de fertilité; les documens toutefois nous manquent pour entrer
ici dans de plus grands détails.
Ayr, — Le comté d’.Ayr, qui a pour cheflieu la ville de Port-Mac-
quarie, est un des plus fertiles de la contrée : des collines verdoyantes,
des vallées bien arrosées, des forêts peuplées d’arbres magnifiques , des
plaines et des montagnes couvertes d’excellens pâturages, joints aux cataractes
pittoresques de la rivière Hasting et aux bois majestueux qui en
ombragent les bords, concourent à faire de ce comté un pays enchanteur.
Cambridge. — ici se développent les vastes plaines herbeuses de L iverpool,
situées entre ies 3 i et 3 2.*= degrés de latitude (pl. 9 1 ) : elles
sont établies sur un terrain d’alluvion qu’on estime être élevé au-dessus
du niveau de lamer, de 2 4oo à 2 500 pieds anglais [7 3 1 “ , 5 à 762"'].
( 1) Koy. D aw so n . Present state o f Au s tra lia .
LIVRE V.—D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . 69 1
Dawson est loin de croire qu’elles méritent les éloges pompeux qui ont été N . ( ja lle s du S .
donnés à leur fertilité. Quelques maigres pieds d’acacia péndula, et des Fe rtilité du s o l;
eucalyptus à gomme blanche, très-clairsemés, sont les seuls arbres qu’on
y aperçoive. Les montagnes environnantes, au contraire, sont tapissées
de bois, peu denses à ia vérité , mais entrecoupés de clairières où pousse
une herbe propre à la nourriture des bestiaux,
II ne paroît pas que la longueur de ces plaines, prises de l’O. N. O.
à l’E. S. E ., soit moindre de 40 milles marins. « Leur surface étant
» bien arrosée, continue Dawson (i), elle pourroit, dans ia saison des
» sécheresses, recevoiiTes troupeaux de gros bétail qui y seroient envoyés
» des districts voisins. Quelques points, aux mêmes époques, offriroient
» aussi peut-être des stations auxiliaires pour les jeunes brebis d’un an et
>• pour des moutons, sous la garde d’un berger soigneux et expérimenté. »
Environs de la rivière Brisbane. — Le sol en est alternativement montagneux
et uni sans être inondé. Une terre végétale légère, de la plus belle
qualité, nourrit de grands arbres de diverses espèces, parmi lesquels on
remarque beaucoup d’araucaires ou pins magnifiques, semblables à ceux
de l’île Norfolk , quoique peut-être plus petits. La même vigueur de végétation
se manifeste dans les bois qui couvrent les collines et dans les
forêts de cyprès qui sont au S. E. de la même rivière. C ’est sur-tout à
50 milles de son embouchure que le pays élale toutes les richesses dont
l’industrie de l’homme civilisé peut tirer un parti si avantageux, soit pour
ses besoins domestiques , soit pour le commerce d’exportation.
Les tableaux ci-après contiennent une notice raisonnée des produc- P ro d
tions du sol qui conviennent à cette double destination.
Je ne ferai qu’une remarque préalable : c’est qu’en qualifiant, d’après
les Anglais, quelques eucalyptus du nom Carines à gomme [guni trees],
je n’ai point prétendu affirmer que les sécrétions de ces végétaux fussent
de la gomme en effet, plutôt que de la résine ou de la gomme-résine;
j'ai voulu me conformer à l’usage, laissant à l’analyse chimique ie soin
de décider, en dernier ressort, quel est le composé de ces substances.
Plusieurs savans, et M. de la Billardière entre autres, pensent que ce sont
de véritables résines.
uctions
v é e é ta le s .