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Commerce.
Institutions
e l établissemens
commerciaux.
Droits
de douane.
Entraves et restrictions commerciales. Monopole. — Sous piusieurs rapports
le commerce a été longtemps entravé par les privilèges de ia
Compagnie des Indes, et par ceux de la Compagnie de ia mer du Sud.
Quoique les habitans de Sydney eussent Ja liberté de se livrer à la pêche
de la baleine, les droits excessifs établis pour l’exportation de ses différens
produits équivaloient pour eux à une prohibition complète. A la vérité il
étoit loisible aux navires baleiniers expédiés par la Compagnie de ia mer
du Sud de toucher au Port-Jackson pour s’y rafraîchir, mais ils ne devoient
décharger partie ou totalité de leurs cargaisons qu’en Angleterre. Enfin,
après de nombreuses et vives réclamations, ces mesures vexatoires ont été
supprimées ; ce n’est toutefois qu’en 1823 que la pêche de ia baleine a pu
être faite sans entraves par les colons, ainsi que nous l’avons exposé dans
notre X X X IV “ chapitre.
D’après la charte, de la Compagnie des Indes, renouvelée en août 18 13 ,
le commerce des particuliers, dans les mers spécifiées au privilège, étoit
îiijet à une foule de restrictions. Mais à compter du 22 avril 1834 la
Compagnie dut cesser ses opérations commerciales dans les pays situés à
l’orient du Cap de Bonne-Espérance, entre le méridien de ce point et
celui de la Terre-de-Feu, en allant de l’Ouest à l’Est, sans même pouvoir
conserver le monopole exclusif du thé avec Ja Chine. On lui a cependant
encore laissé, pendant vingt ans, le gouvernement de l’Inde, ce qui conduit
jusqu’au 30 avril 1854. C’est ainsi que ies coions de Port-Jackson sont
parvenus à jouir, avec toute la latitude désirable, de la faculté d’exporter
leurs denrées, tant dans l’archipel d’Asie qu’au Bengale et en Chine.
Quelques spéculateurs s’étant coalisés pour faire hausser d’une manière
exorbitante le prix des farines, une société se forma aussitôt à Sydney
pour prévenir l’effet d’un pareil monopole.
Droits à payer dans ¡a colonie. — Nous avons parlé plus haut de la taxe
excessive qui fut mise, à certaine époque, sur les produits de ia pêche
de la baleine; cette taxe n’étoit pas moindre en effet de 8‘ *‘ 8®‘‘ par ton
[260*’ ,76“ les I 000 kilog.] pour l’huile de baleine noire, et de 24’-'*
t8'‘‘ 9'* [6[3 ‘', 83“ les 1 000 kilog.], pour la même quantité d’huile et de
blanc de cachalot; ces droits ont été tellement réduits en 18 2 2 , qu’on
doit les considérer maintenant comme nuls : ils ne sont plus en effet cjue de
LIVRE V. — D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n î n c l u s j v e m e n t . 999
T‘‘ par ton [ 1 ^ 2 3 “ par i 000 kilog.] pour toute espèce d’huile de ces
cétacés.
Pendant l’année i 8 19 les droits sur les marchandises importées étoient
fixés ainsi qu’il suit, savoir:
P our chaque gallon de liqueur alcooliqu e....................... o ‘ “ lo ’® o ' = 2* ",75' par litre.
---------------------------- de v in .......................................................... o. 9 . o. = 2 ,48 idem.
— livre de t a b a c ........................................................................... o. o. b. — i ,„ 8 parkilog.
tonneau pesant, de bois de sandal 2. ro . 8. ~ 62 ,3 5 le s io o o k i l .
------------------------------------------ de nacre de pe rle.......... 2. 1 0 . 8. = 62 ,3 5 idem.
------------------------------------------ de tripans......................... 5. 0 . 0 . = 1 2 3 ,07 idem.
------------------------------------------ d’huile de c a ch alo t. . . 2. 1 0 . o. = 6 1 ,5 4 idem.
------------------------------------------- d’huile d eba le in eno ire . 2. o . o. = 49 ,2 3 idem.
— peau de phoque......................................................................... o. o . 1 1 . = o , 1 5 6
-------- de kanguroo. ! .................................................................... o. o . o | , = o ,0 5 2
------------------- pied cube de bois de cèdre ou autre
bois importé de S h o a l-H a v e n , ou de tout autre
port de la côte (N ewc astle e x c ep té ), lorsqu’il
n’est pas sorti des chantiers du gouvernement. . . . o. i . o. = 44 , i 5 par met. cube.
Pour chaque tonneau de houille importé de N ew castle
à S y d n e y pour la consommation lo c a le .. . . o. 2 . o. = 2 ,46 par i 000 kil.
Pour chaque tonneau de h ou ille , exporté de la
“ o 'o n ie ............................................................................................. o. 5 . 6 . = 6 ,7 7 idem.
Pour chaque i ooo pieds carrés de bois équarri, importé
de la rivière Hunte r à S y d n e y pour la consommation
lo c a le .................................................................... 3. o . o. = o ,8 1 par mèt. carré.
E t pour la même quantité, exportée de la colonie
( i ) ........................................................................................... 6. o . o. = : I ,6 1 idem.
Pour chaque vingtaine d’esparres, apportées de la
N o u v e lle -Z é land e ou de tout autre lie u ...................... i . o . o. = 2 5 ,00.
P o u r chaque pied cube de bois de charpente, débité
ou non en planche s, et importé de la Nouvelle-
Z é la n d e ................................................ .......................................... o. I . o. = 44 , i 5 par mèt. cube.
En addition à ces droits, une somme est aussi payée à chacun des
deux gardes du quai, savoir :
Pour chaque b a lle , caisse ou b a llo t, débarqué ou embarqué
( 2 ) ................................................................................... 9 ' nn o'" , 9 3 '7
( 1 ) 11 est fort extraordinaire que la même marchandise paye à la fois un droit pour la '
consommation locale et un autre pour l’exportation ; l’intérêt bien entendu de la colonie eût
dû proscrire au moins cette dernière tax e, qui ne pouvoit avoir d’autre e f fe t , à ce qu’ il
semble, que de comprimer le développement d’un commerce utile. 11 est difficile de se
rendre compte de l’opportunité d’une telle mesure.
( 2 ) D e cette taxe de 9 deniers sterling, il y en a 6 [o ,'‘6 2 ' 5] qui reviennent au gouverne-
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Commerc e.