
. L ! I j
Commerce.
Plusieurs tentatives avantageuses ont été faites pour établir à Sydney
un dépôt de bois de sandal, de nacre de perle, d’écailles de tortue et des
holoturies des îles Fidji, des Marquises, &c., objets si intéressans pour
le commerce avec la Chine; mais différentes circonstances, parmi
lesquelles la concurrence des Anglo-Américains a été une des principales
, ont empêché de porter à un grand développement cette branche
d’industrie. Maintenant on ne retire plus guère de ces îles océaniennes
qu’une très-petite quantité d’huile de coco, queiques salaisons de porc,
reçues en échange d’objets de fabrique anglaise, et un peu d’arrow-root.
Parmi les objets que l’Ile-de-France expédie à Sydney, il faut surtout
remarquer ies sucres, ies vins de Bordeaux et ies eaux-de-vie.
Exportations. — Une partie des marchandises qui entrent à Port-
Jackson est destinée à être ensuite réexportée en Angleterre ou dans
d’autres localités, dont les principales sont Van-Diémen, la rivière des
Cygnes, & c . , ce qui multiplie beaucoup les avantages que les colons
retirent du commerce direct.
Au nombre des articles qui, d’abord importés dans ia colonie, en ressortent
ensuite pour être expédiés ailleurs, il faut mettre au premier rang
les produits de la pêche de la baleine. Ainsi, dans i’année qui se termine
au 5 janvier 1833 , nous ne voyons pas figurer, dans nos tableaux, pour
moins de 1 46 o i 8 '■®‘ [ 3 6 5 o 4 5 o*] de valeur, tant pour l’huile de cachalot
et de baleine noire que pour les fanons de baleine. La laine n’y entre,
en quantité, que pour i 5 15 i 5ô"® (livre avoirdupois) [686
évaluée au prix de 73 5 [i 838 975*] (i).
En résumé, ia valeur des exportations, pendant ia période que nous
venons de considérer, a été de 3 84 3 44*'"> °®’® [p 608 (2); et
( 1 ) V o y e z L a n g , o p .c ii. — L e capitaine S tu r t , en parlant de la laine importée des colonies
australes en A n g le te rre , pendant 1 83 2 , donne un total beaucoup plus élevé que ce lui-ci; c’est
qu’ il a compris dans son compte non-seulement la laine qui provient de la colonie de la N o u v
elle-G alle s du S u d , mais encore celle de l’île V an -D iém en . La quantité totale qu’il indique est
de 2 5 0 0 0 0 0 '’’ [ i 1 3 3 5 3 7 k ilo g r .]; à ce com p te, il resteroit pour cette île seule 9 8 4 8 4 4 " ’
[4 4 6 5 4 3 ,5 k il.].
[2.) L e L an g compare ia valeur des exportations de la N ou v elle-G alles du Su d avec
celle des exportations de la colonie du C ap de B onne -Esp é rance , qui compte environ 20 0 ans
d’ existence, et qui a de plus une population au moins double de celle de P ort-Jackson 5 et il
C o lo n ie
de
P o r t-Ja ck so n .
Coni merce.
LIVRE V. — D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e .m e n t . 1 0 2 3
dans cette somme sont comprises, non-seiilement la valeur des objets qui
partent directement de Port-Jackson, ou qui proviennent des pêcheries
. de la Nouvelle-Zélande et de Twofoid-Bay, mais encore les produits
résultant d’une simple réexportation de marchandises anglaises et étrangères.
Le tableau n.“ i ci-dessous montre ce qui appartient spécialement
à chacune de ces trois catégories; et le n.° 2 donne un détail plus circonstancié
de tous ces objets d’exportation. Nous avons mis un astérisque
aux articles qui sont dus tant aux pêcheries australes qu’au commerce
avec la Nouvelle-Zélande et les îles de la Société (i).
N.° I. T ab leau r é su m é des exportations ¿jui ont eu lieu à Port-Jackson,
pendant l ’année quifitiit au j janvier i d j j .
npÇI/'WAT'irVM l- \ k rt.r/-.XT
VALEUR DES :EXPORTATIONS.
DES LIEUX DE PRODUCTION.
DESTINATION
DES MARCHANDISES EXPORTEES. Monnoie anglaise.
SOMMES TOTALES.
IMonnoie française.
Monnoie anglaise. Monnoie française.
. Grande-BretaoTie........................
l.st sh
isA 7 3 7 1 O
fr c
2 1 0 ; 837 ,JO.
813 825 ,00.
5 4 8 7 7 5 , 0 0 .
Colonie dc Port-Jackson..
/ ..................................
i Colonies anglaises.....................
1 Pays étrangers et pêcheries co-
I loniales.......................................
\y y. y < • 1C.«
3 2 5 5 3 . 0.
2 1 9 5 1 . 0.
l.st sh
1 38 7 37 . 10. 3 4 8 8 4 3 7 ,50.
Grande-Bretaene........................ 1 6z 876. 0.
761. 0.
4 07 1 900 ,00.'
19 025 ,00.
Pêcheries de la Nouvelle-j
Zélande et de Twofold- Î
B a y .......................................j
SA., . ..........................
1 Colonies anglaises...................
1 Pays étrangers et pêcheries coloniales
....................................
, 18 3 638. 0. 4 090 950 ,00.
1
r. 0. z.)
1
'' Grande-Bretagne........................ 1 A A es ^ & es /~s '
Grande-Bretagne et pays
étrangers............................ <
Colonies anglaises.....................
1 Pays étrangers et pêcheries coloniales........................................
...
30 620. 0.
4Ô3 52 . 0.
4 9 5
765 500 ,00.1
T i c f i f i o r » eses
k 8 Í 969. 0. 2 049 225 ,00.
I 1 ) 0 0 0 0 , 0 0 .
T o t a u x g é n é r a u x ........................... 384 344. 10 . 9 608 6 12 5^*
trouve que pendant le trimestre qui finit le 30 septembre ¡ 83 3 , les eïp ortations du Cap
s’ élevoient à 4 3 4 1 7 1 - ’ * [ i 085 4 2 5 f ] , ce q u i, au p ro ra ta , fa it en nombre ro n d , pour l’année
entière , 17 3 o o o '-’ * [4 3 2 5 o o o '] , c ’est-à-dire moins de la moitié du produit des exportations
australiennes.
( I ) L es élémens de ces deux tableaux sont tirés de l’ouvrage cité du D ' Lang.