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N A T U R E
OES T R A V A U X ..
Travaux
de culture.
D E S IG N A T IO N D E S T R A V A U X D E C U L T U R E
DOK.SÉS À PRIX FAITS.
Hersage dune terre à froment, après les semailles (i).
Moissonner un champ de froment. ...................
Battage et nettoiement du froment.............................
Faire les trous et planter le maïs..................................
Binage ec rechaussage du maïs......................................
Cueillir ie maïs, et dépouiller les épis de leur robe.
de 6 pieds de long.....................
de 5 idem.....................................
pour J barres..
Fendre des pieux
Préparer et placer des palissades,
Clôture: / composées de poteaux enfoncés
\ de 2 pieds dans le sol, et de plu- ;
I sieurs barres assemblées à mor-
I taises, etformancdeux panneaux
V par chaque p^rc/j [5 métrés] (2}.
- 4 idem. . .
- 3 idrm. . .
- 2 idem, . .
V A L E U R S A N G L A I S E S .
Par acre.
idem.
Par bushel.
Par acre.
idem.
Par bushel.
Le cent.
Idem.
C lia q u c p a l is s a Je .
Idem.
Idem.
Idem.
I . s t sh d
o. 6. o.
o. 10 .0 .
O. 0.8.
O. J . O .
o, 6 .8 .
O. O, 4 ,
o. 3. o.
0 . 2 . 6 .
o. 3 .0 .
O. 2 . 6 .
o. 1 .9 ,
V A L E U R S f r a n ç a i s e s .
i r c
1 8 , 5 3 .
3 0 , 8 9 .
2 , 2 9 .
■; 44.
2 0 , 5 9 .
I ,1;.
>7 5 -
, 1 2 .
>7 5 -
, 1 2 .
, 5 0 .
, 1 9 .
Par hectare.
Idem.
Par hectolitre.
Par hectare.
Idem.
Par liectolitre.
Le cent.
Idem.
C h a q u e p a iis sad e .
Idem.
Idem.
Idem.
( 1 ) C h i p p i n g i n w h e m . J ’ai traduit cette expre ssion p ar h e r s a g e d ’ u n e t e r r e à f r o m e n t a p r è s t e s s e m a i U e s ; cette expression est purement loc.ale. D an s les
premiers temps de la c o lo n ie , le dé faut dc che vaux et-ia présence de n omb reux troncs d'a rb re s dans le s c h am p s , empè choient le s ag riculteurs de se
se rv ir de ia herse. A p re s les s em a ille s , le b lé n’étoit recouvert qu ’av e c une b in e tte , dont ie mouvement su c c e s s if caractérise bien ce que ies A n g la is
entendent p ar q u e nous trad uirions p ar ou plutôt p a r notre vieu x mot c/jj/o/er. Q u e lq u e s agriculteurs peu a isé s dc P o rt -Ja c k so n font
encore usage de ce moyen pour cou vrir ies semences répandues su r leurs c h am p s ; on l ’em ploie a u s s i d an- le s localité s où ia ‘
herse ne peut p a s être
manoeu vré e, fau te d ’un espace suffisant.
(a) V o j e i , p ou r ia forme d c ces p a lis sad e s , notre p lanche n° 9 7 .
Aux salaires des ouvriers qui travaillent accidentellement dans ies
fermes nous joindrons les gages des domestiques qui y servent pendant un
long espace de temps. Les propriétaires qui ont des convicts sous ieurs
ordres sont tenus de leur donner, en sus de la nourriture et par an, savoir,
aux hommes i o liv. steri. [250 fr.], et aux femmes 7 iiv. sterl. [ 173 fr.],
y compris la valeur des vêtemens qui leur sont accordés ; ou bien
7 iiv. sterl. pour les premiers, et 5’- " i o®*' [ i37f 50'] pour les autres,
non compris ces vêtemens, que l’on évalue à raison de 3 Iiv. sterl. [75 fr.]
par homme et i ’'®* lo®’’ [37' 50Ç par femme. Quant à ia ration, elie
doit être égale à celle que le gouvernement donne aux convicts qui sont
à son service, et dont ii sera parlé dans notre chapitre X X X IX .
Salaire des ouvriers libres. — Les ouvriers et domestiques libres employés
aux exploitations agricoles sont payés ies uns à la semaine et les
autres à l’année; leurs services se comptent en raison même de leur
importance : 50 à 60 liv. steri. [i 2500 i 50ofr.], avec ie logement et les
L IV R E V .— D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . 9 5 3
rations, doit être considéré comme le maximum de salaire des surveilians
de ferme de première classe, et 20 à 25 liv. sterl. [500 à 625 fr.], comme
ceiui des surveilians inférieurs. Qu’ils soient mariés ou non, cela n’apporte
aucune différence dans ia quotité de ia somme qu’on leur alloue, à
moins toutefois que les femmes n’aient à remplir elles-mêmes quelques
devoirs domestiques. Cependant l’usage veut presque toujours que les
femmes et les enfans des surveilians reçoivent aussi bien que ceux-ci
des rations pour leur nourriture.
Les bergers sont peut-être ici la classe de domestiques agricoles la
plus mal payée ; leur salaire varie selon leur habileté et le degré de
confiance qu’ils méritent. Rarement à cet égard trouve-i-on ce qu’on
désire parmi les convicts, et c’est ce qui fait qu’on recherche toujours
avec tant d’avidité ies bergers libres qui arrivent dans la coionie.
Le tableau suivant, qui se rapporte au mois de juin 1833, fait connoître
ce qui est accordé à chacune des classes de serviteurs libres employés
dans les fermes.
T a r i f des gages et salaires accordés, en iS y y , aux domestiques de
ferme, et autres ouvriers libres employés à l ’agriculiiire, savoir :
D U R É E
S A L A IR E S A C C O R D É S .
P R O F E S S IO N S . GAGES.
DU TRAVAIL.
Mo nnoie A lo nnoie
frança ise .
AUTRES AVANTAGES.
Laboureurs.
ordinaires. ......................
de !.«■« classe....................
Par an.
Idem.
1 0 à I 2 ' " “ i) à 2 0 ,
2 7 0 à 30 0 « '
3 7 5 à 5 0 0 .
Bergers,. . .
Servantes de
ordinaires.........................
. de 1.« classe...................
laiterie................................
I d e m .
Idem.
Idem,
¡dem.
I 0 à 4o-
ïo à 1 7 .
1 7 à 2 0 .
2 7 0 à I oüo.
2 7 0 à 375.
3 7 ; à 7 0 0 .
T o u s CCS serviteurs rc-
çoivent en outre le logc-
in c iu Cl la nourriture.
Paii.s.sacleiir.«
2 5 0 a 3 0 0 .
Garçons d e ferme....................................
Par semaine. 4 à p h 6 f , i 5 =
¡
Louage des pâturages. — Les colons qui ne trouvent pas dans leurs
terrés les pâturages nécessaires à la nourriture de leurs bestiaux, soit à
cause du trop d’exiguïté de leurs propriétés, soit par suite des mauvaises
C o lonie
de
P ort-Jackson ,
Agricuitu re.
1 I