
Entretien
des convicts.
fut porté plus tard à 14“' [ ô*“"“, 5 5 ] ; on accordoit aussi une petite quantité
de thé et de sucre.
1828. Pendant cette année ia ration fut fixée h i i“" [4'“"°;. 99 I
ou I 09 ] de blé ; 7“* [ 3
de farine de froment
17 ] de boeuf frais ou 4"’ [ i “ °j 8 i ] de
““ [57e'““”“ ] de thé et 2»”“ [57S»™] de
küo
porc salé ; H [ o“ ", 45 ] de sucre, 2'
tabac. Quelquefois les habitans de la campagne ont substitué le lait au thé et
au sucre.
1831. Le thé et le sucre sont généralement supprimés cette année, et remplacés par
le lait et le beurre; le reste de ia ration est de même que précédemment.
1833. O n donne aux convicts 12"’ [5“ °, 4 4 ] de blé, ou 12"’ de farine de 2°qualité ; ou
bien, au choix du maître, 3"’4 [i“ °, 59] de farine de maïs avec 9"* [4'"*°, 08]
de b lé, ou 3“’ 4 [ a*"*“, 5 9 ] de farine de maïs avec 7"’ [ 3“ “, 17 ] de farine de
froment de 2“ qualité ; plus 7"’ [ 3'"'“, i 7 ] de viande fraîche de boe uf ou de
mouton; ou 4"’t [ a“ °, o4] de porc salé; 2'“ “ [ de sel et autant
de savon.
1834. Ration composée de 10"’ 4 [4'“‘'“,7 6 ] de farine de froment; 7"’ [3 ’"*°, 17] de
viande fraîche de boeuf, ou 4”’ t [ 2'"'°,o4 ] de porc salé ; avec une certaine
quantité de thé, de sucre, de tabac, etc.
1835. Au commencement de 1835 la difficulté qu’éprouvèrent les colons de
fournir à ieurs convicts domestiques ie froment nécessaire à leur nourriture
décida le gouvernement à modifier la ration légale ainsi qu’il suit :
12“’ [5'““ , 4 4 ] de from ent, ou 9"’[4 “ °, 08] de farine de 2" qualité:
ou encore, en remplacement
et au choix du,
p"* de froment ou 7"’ [ 3“ °, i 7 ] de farine de 2" qualité, et
en sus 3"’ 4[
maître.
i “*°, 59] de farine de maïs ou de farine d’orge.
7”* de froment ou [ 2“ ”, 27] de farine de 2" qualité, à quoi
on ajoutoit 7"’ de farine de maïs ou de farine d’orge.
Chaque fois que la farine de maïs est donnée en complément de ration, 4 °““
[ I 1 38"“““] (Je sel y sont ajoutées par semaine. Le reste de la ration a été laissé tel qu’on
l’avoit précédemment réglé.
T out autre objet que le maître donne à ses domestiques convicts au del.à de ce qui
vient d’être spécifié est considéré comme une faveur, qu’ii lui est en conséquence
loisible de continuer ou de suspendre.
Si nous prenons pour base la composition de la ration telle que nous l’avons annoncée
pour I 834 , et que nous complétions par ce qui précède l’indication de ce
qui doit se donner, nous trouverons que la consommation annuelle d’un convict se
compose de ce qui suit, savoir :
364"’ = i 65'“'°,o4 de viande fraîche de boeuf, ou
234 = 1 0 6 ,1 o de lard ou porc .salé ;
j4 6 = 2 4 7 ,56 de farine de froment,
LIVRE V. — D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t , i i 3 5
52 = 23 ,58 desuere ) , ,
6 4 = 2. ,9 5 de thé )
6 4 = ^ ,95 de tabac,
6 4 = 2 ,95 de savon, et
6 4 = 2 ,95 de sel.
On calcule en général que la ration d’une femme est la moitié de celle
d’un homme, et celle d’un enfant jusqu’à l’âge de douze ans, le tiers;
cependant on a quelquefois été forcé de s’écarter de cette règle, et même,
à l’égard des hommes, il a fallu accorder, à quelques-uns, une ration
et demie et même jusqu’à une ration double.
A la fin de décembre 18 2 0 , dit M. Bigge, le nombre des convicts
nourris par le gouvernement, y compris ceux de Newcastle, les femmes
employées à la manufacture de Parramatta, et les hommes travaillant
comme ouvriers à des ouvrages publics, s’élevoit en total à 5 1 3 5 , aux quels
7 037 rations journalières étoient délivrées, en raison des supplé-
mens nécessaires, dont il vient d’être fait mention.
Les convicts qui sont ainsi nourris doivent leurs travaux de la semaine
à l’état, à l’exception de ceux du samedi qu’on leur laisse pour
eux : le dimanche est invariablement consacré au repos.
Dans le premier âge de la coionie les convicts employés soit au service
de ia couronne, soit à celui des particuliers, étoient nourris les uns et les
autres aux frais du gouvernement. Tous les travaux qu’ils faisoient pour
leurs maîtres étoient donc alors un bénéfice net pour ceux-ci; mais tei
étoit le désir ou plutôt le besoin qu’on avoit de faire fleurir l’agricuiture,
que de si grands sacrifices ne paroissoient pas exagérés.
A l’instant où les déportés arrivent à Port-Jackson, chacun d’eux reçoit
une veste (2) de drap commun jaune clair, couleur choisie comme
plus facile à distinguer; un gilet, un pantalon en grosse toile, trois chemises,
deux paires de bas, une paire de souliers, un bonnet de iaine et
une cravate. On donne aux femmes une camisole en serge brune, un
Entretien
des convicts.
Vêtemens.
(t) La plupart des colons suppriment maintenant ie thé et le sucre, etdonnent à la place une
quantité de lait et de beurre équivalente.
(2) La relation de Mellish diffère ici à certains égards de celle de M. Reid; il annonce deux
vestes, deux pantalons, deux paires de souliers, deux cravates, deux gilets: ie reste est ia même
chose. (Voyez Souvenirs d ’un déporté. )
E e e e e e e *