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C o lonie
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P o rt-Ja ck so n .
Commerce.
Viande à la main. — Après la chair de kanguroo, le porc frais et
ie mouton sont les viaiules qui ont été le plus anciennement consommées
dans la colonie; ia viande de boeuf parut beaucoup plus tard sur les marchés;
et mêma dans les tableaux comparatifs que nous donnerons tout
â l’heure on ne l’y voit pas figurer avant l’année 1823. Il est vrai qu’on
avoit.commencé plus tôt à en faire usage, mais il nous a été impossible de
préciser l’époque. En 1793 le mouton vaioit de 2 shillings à 2®’‘ ô ‘'la livre
[ 5 / 5 I ° à 6/ 8 I ° le kilog. ]. En décembre 1823 il ne coûtoit plus que de
6 à 8®* la livre [ i / 3 8®® à i / 84®® le kilog.] ; et cinq ans plus tard, de 3 ®'
à 3®* Lia livre [69 à 80 centimes le kilog.] ; enfin en juin 1833 ii n’étoit coté
que depuis i ®* | jusqu’à 2®* la livre [ 4 ° ' à 46° le kiiog.] : c’est l’époque du
minimum de son prix. Sa vaieur, en 18 34 . s’élevoit de 2®* |-à 3®*- ia
livre [ 58®® à 80° ie kilog.].
Ces considérations, jointes à ce que montrera bientôt l’inspection de
nos tableaux comparatifs du prix des denrées, peuvent servir à confirmer
l’assertion du D® Lang, que les dépenses nécessaires pour l’entretien
d’une personne et de sa famille, en 18 3 3 , étoient moitié environ
de ce qu’elles eussent été en 1826.
Huiles animales. — En parlant de la pêche de la baleine nous avons dit ■
que l’huile de cachalot se payoit à Sydney 3 o liv. sterl. le ton [ 7 3 8 / 4 5 '
les 1 000 kilog. ]. La vaieur de cette marchandise, vendue au détail, s’élevoit
en juin 18 3 3 , de 3 à 4 shillings le galion; en octobre 18 34 , de 4
à 5 shill. [82 / 54' à 1 10/05 ® ® ; et 1 10 / 05 ® à 137/56®® l’hectolitre] ;
ia même quantité d’huile de haleine noire ne coûtoit, à la première époque,
que de i "L ^ à 2 ’®’® 2 ®*, et à la seconde i 9 à 2 ô “^ [ 4 8/ i 5 ® à 5 9/ 6 T ;
e t4 8 / i 5 ' à 68/78®® l’hectolitre].
L’adipocire ou blanc de cachalot se vendoit aux mêmes époques
2 shill. la livre [ 5 / 5 i ' le kilog. ] ; et les fanons de baleine, 7 1 le ton
[ I 7 6 1 / 2 0 ' les I 000 kilog.] en 1 832.
Nous n’avons aucune donnée sur la valeur de l’huile de phoque ; mais ,
à Sydney, celle de pied de boeuf coûtoit, en 1833 et en 1834,. 4 ^ 5 shill.
le gallon [ 1 10 / 05 ' à 1 3 7 / 56®® l’hectolitre].
Dans une vente publique qui eut lieu à Londres le 25 juillet 18 3 4 ,
LIVRE V. — D e s S a n d w i c h .a P o r t - J a c k s o n in c lu s i v em e n t , i 03 7
les marchandises suivantes furent vendues pour l’exportation, savoir :
2 4 tuns d’huile et d’adipocire de ca ch .ilo t, de
de
par chaque tu n ..........................................
2 1 5 tuns d’huile de baleine des mers australes,
de belle qu alité , par id em ...........
76 tuns d’huile de p h o q u e , pâle , par
idem...................................................................
30 tons de fanons de b ale ine des mers australes
, par chaque t o n ...........................
64‘-’® o"- =
65. o . =
2 2 . 1 0 . zrr
' 3 9 r i 74'
14 1 ,9 3 .
49 H 3 -
49 f i l -
5 5 ,68.
56 ,2 3 .
à 2 2 . 1 5 , —
de 2 ; . 1 0 .
à 2 ; . 1 5 . =2
de 90. I 5 . = 2 2 3 3 ,81 .
à 10 2 . o . = 2 5 1 0 ,7 3 .
l’hectolitre.
idem.
idem.
C o lonie
de
Port-Jackson .
Commerce.
les I ooo kilogr.
Laine.— Le prix de la laine mérinos, à Port-Jackson, étoit en 1802 ,
d’après une note de Péron , de 6®'® ia livre avoirdupois [ 16 / 5 4 ' le kilog.] ;
à la même époque une toison de brebis commune valoit 9®* la livre
[2 /0 7 ' ie kilog.]; et la toison de l’agneau provenant du croisement de
cette même brebis avec un bélier mérinos, 3®'® ia livre [ 8/ 27' ie kilog.].
A la fin de 18 19 le produit annuel des bêtes à laine pur mérinos, du
troupeau de M. John Mac-Arthur, s’élevoit pour chaque brebis à t 4®'®
[ 17*,50®®], et pour les béliers, à une guinée [26/ 25®®] la pièce.
Le prix moyen de la belle laine australienne alloit,. en 18 24 , à
environ 3®*® la livre [8/27®® le kilog.], prix supérieur à ce que valoit
la laine d’Espagne, mais inférieur à celui des laines de Saxe et de
Hongrie.
On payoit la livre de laine l'^é®* [ 4 / i 4 ' D hilog.], en 1828.
Le D' Lang a remarqué que, depuis 1826 jusqu’en 18 3 3 , la
laine avoit plutôt augmenté que diminué de valeur. A la dernière de
ces époques elle se payoit i®'‘ 6®* ia livre [ 4 / i4®® ie kiiog.]; celle qu’on
importoit en Angleterre étoit cotée de i®*® i i ‘‘ à2®'®9®* la livre, et celle
de M. Mac-Arthur à 3 ®‘® 6®‘ la livre [5/28®®^ 7/ 58', et 9/65®® le kilog.].
Au marché de Sydney, la laine, an mois de juin 18 3 3 , vàloitde i à 2®*®
la livre, et en octobre 18 3 4 , depuis 7®* jusqu’à 2®’® [2/75®® à 5*, j T ;
et 1/ 61®® à 5/ 5 T le kilog.].
Si l’Un veut comparer les prix qui précèdent, à ceux de Londres, poulies
mêmes qualités de laine, et à ceux de France, pour les laines indigènes
de première qualité employées dans nos fabriques, on peut jeter
les yeux sur le labjeaii suivant.
Voyage dc l ’Uranie. — Historique. T , II. q q q q