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C o b n ie pour ce double usage, et cette disposition s’exécute ponctueliement. Six
Port-.iackson. Septièmes de ces terres réservées appartiennent à l’église, et ie dernier
Administration septième, dévolu aux écoles, est placé sous l’administration et la surveillance
civile.
d’un comité d’ecclesiastiques anglicans.
Concessions de terres aux particuliers. — A l’origine de ia colonie, dit
Collins (i), on promit aux militaires qui, après avoir servi dans le corps
de la Nouveile-Galles du Sud, désireroient obtenir des terres, qu’on leur
accorderoit la permission de rester dans (e pays, aussitôt après l’expiration
de leur temps de service; et l’on régla en conséquence, ainsi qu’il
suit, les concessions qui leur seroient faites ;
A chaque officier non commissionné, lorsqu’il étoit célibataire,
130 acres [ 5 2 ,8 1 hectares] de terres; et s’il étoit marié, 150 acres
[ 8o*>“ ‘, 70].
-A chaque soldat célibataire 80 acres [ 32''°°', 37], et marié 100 acres
[4o''°°‘,4 7 ] ; à quoi on ajoutoit 10 acres [4*'°°', 05] pour chaque enfant
existant lors de la concession; le tout libre de taxe et de redevance pendant
cinq années, à l’expiration desquelles on devoit payer i shill. [i*, 25°]
pour chaque 50 acres [20’®"', 23 J , ou 6*, 18' pour 100 hectares.
Chaque officier non commissionné, ainsi que les soldats qui consen-
toient à s’enrôler de nouveau pour cinq années dans le régiment de
ia Nouvelle-Galles, recevoient chacun une portion de terre double de
ceile qu’on vient de dire; et ce n’étoit qu’après l’expiration de ce dernier
engagement, qu’iis pouvoient entrer en jouissance de la seconde partie
de leur concession, laquelle étoit, comme ia première, libre de toute
taxe pendant dix ans, après lesquels elle étoit imposable d’un shilling
par chaque 50 acres [o*, 82° par 10 hectares].
Après avoir obtenu leurs congés, ces militaires continuoient de recevoir
des magasins du roi des vêtemens et des provisions pour un an, ainsi
que des semences, des outils et des instrumens d’agriculture; et toutes les
fois que ces nouveaux propriétaires prouvoient qu’ils étoient en état de
nourrir et de vêtir des convicts, il leur en étoit distribué en qualité de
domestiques, pour les aider dans leurs travaux.
On cédoit, aux mêmes conditions, à chaque convict mâle libéré,
L IV R E V .— Des S a n d a v i c h À P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . 1075
30 acres [ 12 , 14 hectares] de terres, lorsqu’il étoit seul; s’il étoit marié, C o lo n ie
50 acres [20’““ ', 2 3 ] ; et l’on ajoutoit 10 acres [ 4 ’’“ ‘,05] pour chaque p o r t - Ja r t s o n ,
enfant qui existoit à l’époque de l’établissement. Mais on exigeoit que Administration
ie concessionnaire résidât sur ses terres, qu’il les cultivât et les améliorât,
et qu’après dix années révolues ii payât une rente annuelle de 8 pence
pour 30 acres [ o*, 3 D5 par 10 hectares].
Les convicts mariés ou seulement célibataires, qui étoient susceptibles
de remplir les conditions exigées pour former un établissement, jouissoient
de tous les avantages accordés aux convicts libérés; et comme on suppo-
soit qu’après leur libération ils n’auroient pas de moyens suffisans pour
cultiver leurs terres, on leur accordoit en outre pour eux et leurs familles,
des vivres, des vêtemens, un assortiment d’outils et d’instrumens
aratoires, des semences, des bestiaux, et même de l’argent, lorsque
cela étoit indispensable; et ces avantages leur étoient continués usqu’à ce
qu’ils pussent pourvoir à leur subsistance par leur travail.
D’après le D.'’ Lang, ia première concession de terres faite à des
convicts libérés date de i 79 i .
Deux ans plus tard un petit nombre d’émigrans libres vinrent
s’établir, ainsi que nous l’avons dit chapitre X X X I I , aux Liberty
plains (pi. 9 3 ) , district où sont situées les terres libres de tout droit
et de toute taxe qu’on leur avoit concédées. Le gouverneur leur donna
à leur arrivée un assortiment d’outils et d’instrumens d’agriculture, leur
fournit des vivres pendant deux ans (t), et en accorda également aux
dix convicts qu’on mit à la disposition de chaque chef de famille; des
vêtemens leur furent aussi donnés pendant un an, et l’on alloua en
sus, à chaque enfant âgé de 10 ans au moins, une somme de 8 ' ’"' 8
[210*] pour payer les frais de son passage, puis 1 shilling [i*, 25°]
par jour pour sa nourriture durant la traversée; enfin 6 pence [o*, 82' 5]
( 1 ) A l’époque dont il est ici qu estion , les rations que le gouvernement a cco rd o it toutes
les semaines aux colons libres, ainsi qu’aux officiers civils et militaires, se composoient de
ce qui s u it , savoir :
8 livres = 3H1»s,627 de farine ;
7 idem = 3 , 1 74 de viande de boe u f ou de p o rc ;
5 pintes = 2'i‘ ''''',84 de pois;
6 onces = oHing, 17 0 de sucre.