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Coion ie
de
Pon-Ja ckson .
Com merce.
Com merce
extérieur.
» pour chacune 200 '•*' [5 000*]. Dès quelles furent finies, ces maisons
» se louèrent et ne cessèrent pas detre occupées, en rapportant un loyer
» de 25®'’ [3 I *, 25 °] par semaine chacune. 11 est facile de se convaincre
>> qu’en trois années de tels bâtimens peuvent rembourser le capital de
» construction, ie loyer du terrain, et rapporter ensuite.au spéculateur
» un revenu annuel de 65 *'®‘ [ i 625*] chacun. On peut donc estimer
» que le produit d’une somme ainsi placée, déduction faite toutefois des
» pertes accidentelles, seroit au moins de 30 pour ° ] par an. Quelques
» maisons construites dans ia principale rue de Sydney ont remboursé,
’> par le loyer de la première année, le capital employé pour les bâtir. Au-
» joiird’hui, en raison du flot d’émigrans qui se succèdent et du grand
» nombre d’ouvriers et de cultivateurs qui vivent dans la capitale , on
» éprouve un besoin constant de maisons ou d’appartemens convenables
» à de petites familles d’artisans. Pour satisfaire à cette exigence conti-
» nuelle, des maisons peuvent être établies aux extrémités de la vilie, pour
» ie prix de 3 5 [ 8 7 5 *] chacune, sur dÎl*terrains de même valeur à peu
» près; ce qui occasionneroit l’emploi d’ii» capital de 75*''' [1 875 *]. Le
» loyer d’une habitation de ce genre seroit de 8 à lo®*' [io*à 12*, 50“]
» par semaine, ou 520 à 650* par an ; en sorte que le produit du capital
» sufiiroit seul pour couvrir toutes les dépenses, au bout de trois ans
» environ. En suivant une direction convenable, les spéculations du
» même genre, mais sur une plus grande échelle, donneroient un revenu
>• annuel assuré de 30 à 4© pour °/o. »
Les loyers de maisons, assure ie D' Lang, sont heaücoiip plus chers
■à Sydney que dans un grand nombre de villes d’Angleterre; toutefois
une baisse légère dans les prix s’est fait sentir en 1834.
La construction des voitures et dés navires, les radoubs de ceux-ci et
tout ce qui tient à leur équipement, s’exécutent fort bien à Sydney; on y
trouve également, ou l’on y fabrique les choses qui sont nécessaires au
bien-être comme aux agrémens de la vie et à l’instruction des enfans.
Importations. ■— Les importations consistent principalement en marchandises
des manufactures anglaises , en liqueurs spiritueuses et vins
d’Europe ou du Cap de Bonne-Espérance ; en. thés et antres denrées de
Chine, sucre de l’Ile-de-France, riz et autres productions de l’Inde, huiles
LIVRE V .— D e s S a n d w i c h à P o k t - J a c i c s o n i n c l u s i v e m e n t . 10 17
de baleine et de phoque, provenant des pêcheries australes; enphormium
tenax et bois de construction ; et par intervalle en blé et pommes de terre
de i’île Van-Diémen ou de la Nouvelle-Zélande.
On s’est assuré que la valeur des produits de l’Angleterre et de ses manufactures,
importés au Port-Jackson , avait été.
E n 1 8 1 9 , de 9 o o o '- ® ' i 4 "'® S “* = 2 2 5 0 1 8 ' , 3 3 ®
— 1820, de 4 ° 000. 3 . 7. =2 1 0 0 0 0 0 4 ,48-
— 1 8 2 1 , de 8 4 0 0 0 . I . o . = 2 1 0 0 0 0 1 , 2 5 .
— 1 8 3 2 , d e 4 o p 3 4 4 - o . o . = 1 0 2 3 3 6 0 0 , 0 0 .
Mais dans cette dernière année ne sont pas comprises les valeurs des
importations tirées des colonies anglaises et des pays étrangers ; les premières
se montent,
à ............................ 47 895*''' = Í >97 3 7 5 ^
les secondes, à . . i44 793 = 3 6 1 9 8 2 5 .
en sorte que ie grand total des importations qui ont eu lieu en 1832
est de 602 032'-®'== I 5 050 800*.
Le tableau officiel que nous donnons ci-après fera connoître avec plus
de détail les différentes marchandises qui ont alors été importées dans ia
colonie. Mais remarquons préalablement que les étoffes de tout genre,
cuirs, vêtemens, merceries et joailieries, entrent dans ce total pour une
somme d e ..................................................................................... 4 347 62 5*,
Les drogues, épiceries, huiles de toute espèce, sucre,
parfumerie et peaux, pour......................................... 3 803 050.
Les vivres, grains et boissons, pour................. 2 8 1 4 3 5 0 .
La quincaillerie, taillanderie, armurerie, les voitures et
machines, pour........................................................................... 1 8 3 4 2 5 0 .
Les bois de charpente, toiles à voiles et d’emballage,
futailles et autres objets de marine, pour......................... 1 163 575 .
Les meubles et ustensiles, la sellerie et harnacherie,
po»*-.............................................................................................. 5 14 5 0 0 .
Les bestiaux en vie, pour. ^ 5 qoo .
Enfin les objets divers, non compris dans les dénominations
précédentes , y entrent pour ^ j y .
Total égal................ 15050800* .
C o lonie
de
Port-Jackson.
Commerce.